Le succès enregistré par le RN lors des élections européennes du 9 juin 2024 aura des répercussions aussi bien à Paris qu’à Bruxelles, analyse l’hebdomadaire allemand “Die Zeit”. Qui reste stupéfait devant l’ampleur du désaveu infligé au président français.
Le 9 juin 2024, des militants de Reconquête, le parti d’extrême droite fondé par Éric Zemmour, écoutent Emmanuel Macron annoncer à la télévision sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale.
En décidant la dissolution, le président espère que le camp de la “raison” l’emportera. Mais il prend le risque d’ouvrir une séquence politique encore plus instable. Si le Rassemblement national formait un gouvernement, il se verrait relégué au deuxième plan, estime ce quotidien de Suisse alémanique.
L’écran géant installé par le Rassemblement national au pavillon Chesnaie du Roy, où se tenait sa soirée électoriale, pendant l’allocution d’Emmanuel Macron dimanche 9 juin 2024.
En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale après la déroute de son parti aux élections européennes, le président français prend un gros risque, juge Stefan Kornelius, chef du service politique de la “Süddeutsche Zeitung”, un quotidien allemand classé à gauche. Peut-être même commet-il une imprudence.
Le cabinet du chef du gouvernement, jusqu’ici omniprésent sur la scène politique et dans les médias, n’a diffusé aucun détail sur son agenda de la semaine. Comme si toute activité s’était arrêtée à Matignon depuis l’annonce de la dissolution.
A l’Elysée, on imagine une France capable de s’unir derrière la majorité présidentielle contre les extrêmes. Le chef de l’Etat doit s’exprimer dans les jours à venir pour détailler le programme qui sera défendu dans les urnes.
Le président français, Emmanuel Macron, et le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, à sa droite, marchent dans une rue d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), le 10 juin 2024.
S’il n’est pas interdit de penser que l’agenda électoral s’inscrive dans une tactique présidentielle, ce sont d’abord des éléments factuels qui commandent le calendrier électoral, explique dans une tribune au « Monde » le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier.
Plusieurs mouvances souverainistes et anti-immigration ont remporté de spectaculaires victoires, mais d’autres stagnent, voire régressent, en particulier à l’Est.
Chaque mardi, « La Matinale » propose une sélection de séries à (re)découvrir sur petit écran. Au programme aujourd’hui, notamment, le retour très attendu de la dynastie Targaryen.
Joyau de l’art baroque, la synagogue de Slonim, deuxième plus ancienne du pays, s’abîme depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Lors d’une énième mise aux enchères, l’édifice a été cédé à un entrepreneur russe. Les inquiétudes sur sa restauration demeurent.
Lundi, au Stade olympique de Rome, les deux Français ont remporté l’or et l’argent en finale des championnats d’Europe, au terme d’une course maîtrisée avec leur compatriote Nicolas-Marie Daru (6e).
Après un scrutin européen marqué par une abstention de 86,87 %, et alors que l’archipel débute sa cinquième semaine de crise insurrectionnelle, l’inquiétude domine.