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À partir d’avant-hierLinuxFr.org : les dépêches

Open Source Experience : Appel à conférence et à stand pour le village associatif #OSXP2024

Rebelote pour 2024. Même nom, même lieu mais nouvel attelage pour cette quatrième édition du salon Open Source Experience (#OSXP pour les intimes) qui divorce du SIDO Paris pour se remarier avec DevOpsRex qui renaît de ses cendres. Cette dernière est une conférence francophone autour du DevOps, 100% retour d’expérience. Elle se tenait au Rex, puis à la Villette avant que la Covid ne passe par là. Les deux événements sont combinés et c’est toujours au Palais des Congrès, porte Maillot à Paris. Côté dates, réservez cette fois vos 4 et 5 décembre 2024.

Bannière du salon OSXP24

Notez que deux appels sont en cours :

  • l’appel à conférences (ou CFP, Call For Paper, pour les anglophones), ouvert jusqu’au 19 juillet 2024 à 23h59. Cette année, le programme sera davantage axé sur les cas d’utilisation et retours d’expérience (influence de DevOps Rex ?), et recentré sur les usages professionnels et la mise en œuvre de solutions industrialisées.
  • l’appel à stands pour les associations du Libre afin de reformer notre sympathique, tout autant qu’éphémère, village du Libre. L’appel est ouvert jusqu’au 25 août à 23h59 ; si vous êtes une entreprise ou que vous avez des sous, des stands sont aussi commercialisés 🤑.

Plus de détails dans la suite de la dépêche.

Présentation de l’événement

Pour les anciennes et les anciens, Open Source Experience (aka OSXP) est l’événement qui a remplacé le Paris Open Source Summit, qui lui-même était la fusion de l’Open World Forum et Solutions Linux (qui était l’ancien Linux Expo) !

Dans la continuité de ses prédécesseurs, OSXP se veut un événement européen professionnel sur l’Open Source, le Libre et le Numérique ouvert, combinant une grande partie exposition, dans laquelle nous retrouverons toutes les entreprises du secteur ainsi que le village des associations, mais aussi un cycle d’une centaine de conférences, tables rondes et ateliers sur les deux jours.

Et il sera de nouveau accolé au retour du DevOps Rex, série de conférences et talks sur les applications concrètes de la méthodologie devops en entreprise, ses bénéfices, mais aussi ses contraintes et ses limites. Il y a aussi une partie exposition dédiée.

L’inscription gratuite ouvre l’accès à la partie exposition conjointe et aux conférences d’Open Source Experience. L’accès au cycle de conférences de DevOps REX est quant à lui payant.

📢 Appel à stands pour le village associatif

Le village associatif rempile de nouveau cette année. Mais au vu de la réorganisation cette année, il y a un peu moins de place pour la partie exposition et donc seulement six à huit stands sont disponibles pour le village cette année. Pour obtenir un stand, il faut répondre aux critères ci-dessous et postuler sur le formulaire dédié avant le 25 août 2024 à 23h59 :

  • être une fondation ou une association à but non lucratif et non adossé à une entreprise (pour les entreprises, c’est sur cette page) ;
  • œuvrer pour l’Open Source et le Logiciel Libre (🦉 O RLY?) ;
  • à vocation nationale 🇫🇷 ou internationale 🇺🇳 (vers l’infini et au-delà) ;
  • disposer d’un important réseau de contacts permettant de relayer l’événement en amont (📊 sortez vos stats) ;
  • s’engageant à se mobiliser sur le stand sur une ou deux journées (fini les stands vides 😉). En effet, au vu du nombre limité de places, il sera possible de partager temporellement le stand si vous n’êtes disponible qu’une seule journée.

Les organisateurs présélectionneront huits associations répondant le mieux aux critères de sélection. Seront privilégiées les associations indépendantes de toute organisation privée, disposant de moyens financiers limités. Soyez rassurés, Bookynette est encore et toujours impliquée dans l’organisation de ce village. Un grand merci à elle !

LinuxFr cochant toutes les cases, nous avons postulé 🤞. Nous verrons si nous pouvons encore vous faire gagner des Raspberry Pi, livres, abonnements, bières, Fairphone, Legos, etc. comme les années passées lors de notre animation façon Burger Quizz.

Le stand Linuxfr tirage au sort sur le stand
Grand quiz à l’OSXP 2021, la scène Grand quizz à l’OSXP 2021, le public

Appel à conférences

Comme indiqué précédemment, pour cette quatrième édition, le programme privilégiéra les retours d’expérience centrés sur les problématiques rencontrées par l’utilisateur et comment il y a répondu. Bref, un recentrage sur les usages professionnels et la mise en œuvre de solutions industrialisées.

L’open source est abordé sous 3 angles :

  • la mise en œuvre des outils et solutions ;
  • le business et la gestion de l’open source ;
  • les enjeux de la filière et des technologies.

Ces angles se matérialisent dans les 5 thématiques du programme :

  • IA, Machine Learning, Data ;
  • Cloud, infra, IoT ;
  • Cyber & sécurité ;
  • Solutions d’entreprise ;
  • Business & Enjeux.

L’appel à conférences est ouvert jusqu’au 19 juillet 2024 à 23h59.

Informations pratiques

  • 💶 Entrée gratuite sur pré-inscription ;
  • 📍 Lieu : Palais des Congrès – 2 Place de la Porte Maillot – 75017 Paris ;
  • 📅 Dates et heures :
    • mercredi 4 décembre de 9h00 à 18h00 ;
    • jeudi 5 décembre de 9h00 à 18h00 ;
  • Transports en commun :
    • 🚇 métro : Ligne 1, Station Porte Maillot – sortie 3 ;
    • 🚋 RER Ligne C, Station Neuilly – Porte Maillot ;
    • 🚙 Voiture (évitez si vous pouvez, c’est blindé de travaux) : 2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris. Parking Indigo Porte Maillot ;
    • 🚌 Bus : Lignes 43 73 82 244 PC ;
    • 🚲 Station Vélib’ à proximité.

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Pour 100 briques t'as plus rien : le navigateur Ladybird reçoit un million de brouzoufs

4 juillet 2024 à 04:36

Après les multiples dons de 100.000 $, le projet de navigateur web Ladybird reçoit 1 million de dollars du fondateur de Github.

Dans la foulée, le projet se dote d'une fondation de droit américain dont les statuts interdisent toute forme de dons ou de financements intéressés (cf. Google qui rémunère Mozilla pour être le moteur de recherche par défaut de Firefox). Et bien sûr un site web tout neuf pour célébrer tout ça.

logo du navigateur Ladybird

Trois développeurs sont engagés (en plus d'Andreas Kling) et trois autres arrivent (inutile de postuler, ça ne devrait pas augmenter : Andréas préfère une petite équipe et veut toujours avoir les fonds pour un an et demi de salaires d'avance).

Une version alpha est prévue pour 2026. L'équipe utilise déjà Ladybird pour travailler sur ses sites préférés — Github, Discord, HackerNews… avis aux amateurs ! À ceux qui pensent toujours que créer un nouveau moteur de rendu et un navigateur est un projet voué à l'échec, remarquez de quelles pointures viennent les dons et les encouragements, le dernier en date étant Colin Hayhurst, créateur du moteur de recherche Mojeek.

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XL-Converter 1.0, billet d'humeur et plaidoyer

XL-Converter est un utilitaire graphique pour convertir vos images en formats utilisables sur Internet. Outre les classiques JPEG et PNG il y a donc AVIF, WEBP et JPEG-XL. L’outil se veut ergonomique avec un minimum d’options pratiques. Par exemple on peut indiquer une dimension ou un poids maximum pour les images. À mes yeux, l’intérêt d’XL-Converter c’est surtout le format Jpeg. Pourquoi ? parce que ce format est loin d’être mort : tout en travaillant sur Jpeg-XL, les chercheurs suisses de Google ont développé un nouvel algorithme d’encodage du Jpeg classique, et cet algo est très performant.

Jpegli, le nouvel algo, tire son nom du jargon suisse, tout comme guetzli, butteraugli, etc. par la même équipe. Il est inclus dans la version 0.10 de la libjxl, la bibliothèque de référence pour Jpeg-XL (c’est normal il en réutilise du code). Et par là, il se retrouve l’encodeur Jpeg de XL-Converter.

Jpeg est un format de compression qui date des années 80. C’est grâce à lui qu’on voit le web en couleur. On a souvent tenté de le remplacer, il résiste. C’est normal, non content d’offrir un bon rapport qualité/poids, il y a belle lurette que nos puces décodent les images Jpeg en un éclair. Jpeg est donc efficace et rapide, sa compression avec perte n’enlève que des détails invisibles à nos yeux. Enfin il a des défauts quand même : pour gagner encore plus de poids, il gomme encore plus de détails et nous laisse des artefacts bien visibles, qui ressemblent à des saletés dans l’œil, celles qu’on découvre en regardant un mur blanc. En principe je ne vous apprends rien, vous êtes habitués à optimiser le poids de vos images sur Internet et vous savez jouer du curseur pour obtenir le meilleur compromis pour la meilleure image Jpeg possible (© Voltaire).

Nos accès Internet deviennent sans cesse plus rapides, la puissance et la Ram sur nos ordis augmentent de même, les nuisances énergétiques itou. Ça m’importe. Et même si les nuisances vous indiffèrent, vous vous êtes peut-être déjà retrouvé pris au piège d’une zone blanche, ou bien sur une île surpeuplée de touristes en été, ou bien dans un pays lointain aux prises avec un vieil ordi malmené par les débits inconstants et la lourdeur de votre site web préféré, bref dans ma peau. La situation est tout de même assez commune pour qu'un des critères majeurs de bon référencement des pages web sur Google soit le temps de chargement et d’affichage1.

Normalement vous savez qu’il y a plusieurs facteurs là-dedans, matériels, logiciel et humain. Humain, voilà ce qui nous intéresse. C’est l’humain qui fait l’effort de soigner son code, d’utiliser un format qui décompresse vite, de redimensionner ses images et de compresser suffisamment, en acceptant des pertes que l’autre internaute ne verra jamais sur un écran non calibré, salis par les doigts, sous un éclairage douteux et le plus souvent coloré (dans les villes).

Il y a quelques mois, je pensais vous décrire les merveilles de Mozjpeg : les premières versions de Webp n’avaient pas convaincu Mozilla qui avait proposé un nouvel algo et un nouvel outil, plutôt efficace. En remplaçant purement et simplement la libjpeg, les gains en compression était du même niveau que Webp (à l’époque), mais pour ceux qui aimaient jongler avec les paramètres2, les gains étaient et sont toujours bien meilleurs. Tout le monde n’étant pas imageo-technophile, les feignants pouvaient se contenter d’utiliser ImageOptim pour un résultat équivalent.

Aujourd’hui, même les feignants n’ont pas d’excuses : Jpegli est super simple à utiliser3, plus rapide et meilleur que Webp ou Avif, produit beaucoup moins d’artefacts classiques du Jpeg et se décode à la vitesse de l’éclair puisque c’est du Jpeg normal. Et au sein d’XL-Converter c’est de la balle.

Je n’ai rien de plus à dire. En attendant Jpeg-XL dans tous nos navigateurs, Jpeg à la sauce Jpegli c’est trop bon, mangez-en.

En apéritif, goûtez donc cette petite note du divin Jon Sneyers :

More recently, the JPEG-XL team at Google has built yet another JPEG encoder, jpegli, which is both faster and better than even mozjpeg. It is based on lessons learned from guetzli and libjxl, and offers a very attractive trade-off: it is very fast, compresses better than WebP and even high-speed AVIF, while still producing good old JPEG files that are supported everywhere.


  1. voir ce paragraphe dans la doc sur les Core Web Vitals de Google. 

  2. les paramètres sont dans la source, use the force luke, read the code 

  3. disons plutôt qu’il n’y a pas besoin d’autre paramètres que le niveau de compression pour être bien meilleur que Webp. 

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Les prochaines fonctionnalités de Firefox dévoilées

Mozilla, par l’intermédiaire de son Community Manager, vient de lever le voile sur les prochaines fonctionnalités du Navigateur Firefox et des priorités de l’équipe de développement. Les maîtres-mots des améliorations à venir sont la productivité, la personnalisation, la simplicité et la performance. La feuille de route met aussi l’accent sur la compatibilité inter-navigateurs et l’utilisation de l’IA locale pour améliorer l’accessibilité et préserver la confidentialité des utilisateurs.

Illustration d’un navigateur Firefox ouvert sur une page d’accueil. La fenêtre du navigateur est stylisée en 3D, avec le logo Firefox visible en haut au centre. La page montre une barre de recherche et plusieurs icônes de raccourcis en bleu et en vert. En arrière-plan, des formes géométriques 3D comme des cubes et des sphères flottent dans un espace violet.

Rentrons un peu plus dans le détail.

Petit zoom sur les nouvelles fonctionnalités

  • Côté productivité, notons du neuf du côté des onglets
    • Le regroupement d’onglets,
    • Les onglets verticaux
    • mais aussi un nouveau système de gestion des profils pour mieux séparer les contextes de navigations (par exemple scolaire, professionnel ou encore personnel) tout en les rendant facilement accessibles.
  • Pour la personnalisation, les fonds d’écran personnalisables à l’ouverture d’un nouvel onglet débarquent, comme ce qui se fait à la concurrence. Ceux qui comme moi utilisent des extensions de type Tabliss ne verront pas la différence.
  • Des paramètres de confidentialité qui se voudront plus intuitifs afin de mieux comprendre et utiliser les technologies anti-pistage du navigateur.
  • Une rationalisation des menus pour réduire l’encombrement visuel et donner la priorité aux principales actions de l’utilisateur.

L’Intelligence Artificielle (IA) est aussi de la partie, mais de manière prudente et mesurée. Dans les tuyaux, l’IA locale sera mise à l’épreuve pour améliorer l’accessibilité (génération de texte alternatif) tout en préservant la confidentialité des utilisateurs (au même titre que la fonctionnalité de traduction de site réalisée localement par exemple).

Sous le capot, l’équipe de développement veut encore accélérer le démarrage et le chargement des pages et économiser la batterie de nos précieux. Ils se targuent d’une amélioration des temps de réponse de 20% sur Speedometer 3. Ils travaillent aussi avec le projet Interop pour améliorer la compatibilité inter-navigateurs et faciliter la vie des développeurs web. C’est dans ce contexte qu’a été ajouté la fonctionnalité pour leur remonter facilement des sites qui dysfonctionnent.

Hic et nunc

Pour les plus impatients d’entre vous, certaines de ces nouvelles fonctionnalités sont déjà en cours de développement et peuvent être accédées via les canaux beta et nightly, en jouant éventuellement avec les entrées du about:config, avec tous les risques d’instabilité et de perte de données que cela comporte, vous êtes prévenus.

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