Les visites organisées par Joseph Langelinck au Kunstpalast de Düsseldorf sont loin d’être feutrées : on y crie, on y râle et on s’y moque des visiteurs. Pourtant, ce sont les attractions les plus populaires du musée. Reportage du journal allemand “Süddeutsche Zeitung”.
Les propriétaires d’animaux domestiques en Thaïlande organisent d’immenses compétitions qui voient leurs “bébés” s’affronter dans toutes sortes d’épreuves, du concours de beauté à la course de vitesse. Un reportage au cœur de ces Jeux olympiques où les croquettes remplacent les médailles.
A cat competes in a speed eating competition during the four-day Thailand International Pet Variety Exhibition in Bangkok, Oct. 12, 2025. Speed eating contests are part of a growing list of pet-related events in Thailand that also include competitions for skateboarding dogs and felines that look like cows.
Sous leurs pieds, de fabuleux gisements d’uranium et de terres rares. Les habitants de Narsaq, au Groenland, se battent pour que leur quotidien ne soit pas détruit par les appétits miniers étrangers. Le photographe allemand Jan Richard Heinicke les a rencontrés.
Le village de Narsaq, dans le sud du Groenland, compte quelque 1 200 habitants. À l’arrière-plan, à gauche : le plateau de Kvanefjeld (8 février 2025).
Prendre un autre homme hétérosexuel dans ses bras ? N’y pensez pas, malheureux ! Ce journaliste du “Spiegel” dissèque la peur qu’ont certains de “faire homosexuel” en enlaçant un autre homme. Une crainte qui doit beaucoup à des stéréotypes de genre très ancrés.
Au pied des gratte-ciel de Manhattan, des immigrés d’origine sénégalaise recréent des cercles de solidarité, entre discussions en wolof et plats traditionnels. En petites touches impressionnistes, le quotidien dakarois “Le Soleil” nous raconte cette immigration sénégalaise qui tente de prendre sa part du rêve américain.
Gianni Infantino, Donald Trump, Claudia Sheinbaum et Mark Carney lors du tirage au sort de la Coupe du monde le 5 décembre à Washington (Amber Searls-Imagn Images via Reuters)
Un livre publié aux États-Unis compile des recettes trouvées dans des cimetières, gravées sur des pierres tombales. Des épitaphes gourmandes qui créent du lien, écrit “The Smithsonian”.
Dans ce récit où la misanthropie devient méthode de survie, Lloyd Evans pour “The Spectator” décortique avec un flegme acéré la façon dont l’absence d’amis peut se muer en stratégie sociale. Chaque semaine, “Courrier international” vous propose un billet qui soulève des interrogations sur notre condition moderne en s’appuyant sur des œuvres littéraires, scientifiques et, bien sûr, philosophiques.
Qu’il s’agisse du régime de Bachar El-Assad, de l’État islamique (EI), de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) – désormais au pouvoir – ou encore des forces kurdes, plusieurs acteurs du conflit syrien (2011-2014) ont été responsables, à des degrés différents, de l’enlèvement et de la disparition d’environ 100 000 personnes. Une question largement ignorée par le nouveau pouvoir, déplore ce journaliste dans “Daraj”.
Une tranchée au cimetière de Najha, près de Damas, en Syrie, le 2 septembre 2025, un site présumé abriter une fosse commune. Plus de 100 000 personnes ont disparu durant les treize années de guerre civile en Syrie.
La pop star a protesté après que sa musique a été utilisée, sans son autorisation, pour accompagner une vidéo célébrant les raids de la police de l’immigration (ICE). Elle n’est pas la première artiste à donner ainsi de la voix, victime d’une stratégie de pillage et de trollage élaborée au sommet de l’État, décrypte le “Los Angeles Times”.
Un an après sa réouverture, la cathédrale Notre-Dame de Paris ne désemplit pas. Les visiteurs qui la découvrent pour la première fois depuis les travaux sont émerveillés. Selon Michael J. Lewis, critique du “Wall Street Journal”, bien que l’édifice ne garde aucun stigmate de l’incendie, “la restauration laisse à désirer” sur un point.
D’abord soupçonné de favoritisme envers la fille d’un dirigeant de l’entreprise Pemex, le président du concours de beauté Miss Univers, le Mexicain Raul Rocha, a attiré les regards de la presse qui a découvert qu’il est accusé par le parquet de diriger un réseau de trafic de combustible, de drogue et d’armes entre le Mexique et le Guatemala.
Après le bannissement, en 2022, de Facebook et d’Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes accroissent leur contrôle sur l’espace numérique. Les coupures d’accès à Internet, justifiées au nom de la sécurité nationale, se sont généralisées dans le pays, et les sites bloqués sont de plus en plus nombreux.
La décision des autorités à Bagdad d’inscrire le Hezbollah libanais et les houthistes du Yémen sur leur liste des organisations terroristes, suivie d’un rétropédalage précipité, est une illustration éloquente de la position délicate du pays, en proie à d’importantes pressions provenant des États-Unis et de l’Iran, analyse “L’Orient-Le Jour”.
Des partisans d’une faction armée irakienne brandissent des drapeaux du Hezbollah libanais et un portrait du chef assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (au centre), lors d’une manifestation à Bagdad, le 5 décembre 2025.
Alors que Donald Trump accuse le gouvernement nigérian de laisser prospérer des massacres visant les chrétiens, une enquête de la BBC montre que les violences au Nigeria relèvent d’une réalité bien plus complexe. Explications en vidéo.
Capture vidéo Courrier International. Une messe chrétienne dans une église au Nigéria.
À chaque nouveau mandat, le gouvernement américain est tenu de préciser sa stratégie de sécurité nationale. Tout juste publiée sur le site de la Maison-Blanche, celle-ci met en garde les pays européens contre un risque “d’effacement civilisationnel” et les somme notamment de coopérer sur le dossier ukrainien, relèvent les médias anglo-saxons.
L’artiste japonaise Yayoi Kusama a construit son œuvre autour d’une personnalité mouvante, observait en 2023 le “Japan Times”. Elle navigue entre les disciplines et les époques. Jusqu’à devenir l’obsession, voire l’instrument de l’esprit du temps. Le journal japonais interroge sa démarche, et sa sincérité.
Dans le cadre de sa politique en matière d’accueil des étrangers, la cheffe de gouvernement conservatrice Sanae Takaichi entend prolonger la durée de séjour nécessaire pour obtenir la nationalité japonaise.
Le gouvernement japonais souhaiterait faire passer de cinq à dix ans la durée minimum de séjour dans l’archipel pour les candidats à la naturalisation.