Alors que l’ombre de discussions de paix plane sur le champ de bataille, Kiev et Moscou tentent de mettre en scène la moindre esquisse de succès. Couplés à des infiltrations spectaculaires en zone ennemie qui ne débouchent pas forcément sur des conquêtes territoriales, ces effets d’annonce compliquent la tâche des cartographes du conflit, dont les productions sont scrutées par les analystes militaires et les journalistes.
Avec plus de 420 000 panneaux photovoltaïques et une surface équivalant à 400 terrains de football, le projet d’installer une méga-centrale solaire dans une région agricole crée la polémique. Dans la presse portugaise, le choix entre la transition énergétique visant la neutralité carbone et la préservation des écosystèmes est débattu.
Les coupes pratiquées dans les budgets de la recherche par l’administration Trump sont “un cadeau fait à la Chine”, selon le “Washington Post”. Le quotidien américain a enquêté sur la stratégie de recrutement de Pékin et recueilli les témoignages de scientifiques qui ont accepté de s’expatrier.
Depuis qu’il est arrivé à la tête de l’Église catholique, Léon XIV a multiplié les déclarations très critiques vis-à-vis du développement de l’intelligence artificielle. Jusqu’à provoquer un début de réaction dans la Silicon Valley.
Fin novembre, le navire “Kairos”, transportant du pétrole russe, a été frappé par un drone marin lors d’une attaque revendiquée par l’Ukraine, au large des côtes turques, en mer Noire. Samedi 6 décembre, la Bulgarie a dénoncé le remorquage du pétrolier par un bateau turc dans ses eaux territoriales. Alors que le “Kairos” est toujours à la dérive, les autorités craignent une escalade du conflit ukrainien à leurs frontières, ainsi que des conséquences écologiques.
Donald Trump et ses idéologues exposent leur intention d’intervenir sur le continent européen pour lutter en fait activement contre les gouvernements élus, en soutenant “les partis patriotiques européens”, commente depuis Bruxelles “Le Soir”.
L’intelligence artificielle s’invite dans les jouets, les devoirs et même les amitiés des plus jeunes. Une révolution technologique pleine de promesses, mais aussi de pièges, met en garde “The Economist” dans son édition hebdomadaire.
Le billet de banque est orné d’une carte nationale incluant un territoire revendiqué par les deux pays. Au Népal, alors que les principaux partis sont divisés sur de nombreux points, la question frontalière demeure un rare sujet de consensus.
Katmandou a émis un nouveau billet de 100 roupies népalaises sur lequel apparaît une carte du pays qui incorpore la région de Kalapani, actuellement occupée par l’Inde.
Exilé à Madrid depuis 2015, Miguel Henrique Otero dirige le quotidien vénézuélien “El Nacional”, fondé en 1954 par son grand-père, devenu l’un des journaux de référence de l’opposition au régime de Nicolás Maduro. Il revient, pour “Courrier international”, sur les manœuvres des États-Unis visant à faire tomber le régime chaviste, qu’il observe avec optimiste.
En 2018, le quotidien vénézuélien “El Nacional” mettait un terme à sa publication papier. Un femme exhibe ici le dernier numéro paru le 14 décembre 2018 avec ce titre : “‘El Nacional’ est un guerrier et continuera de mener le combat”.
Fuir les loyers et les prix américains intenables, voilà le choix radical d’une jeune expatriée qui découvre au Japon un quotidien enfin accessible. Elle a raconté son expérience au site de la chaîne “CNBC”.
Le 7 décembre, le pays d’Afrique de l’Ouest, réputé pour sa stabilité politique, a manqué de peu de basculer dans la cohorte de pays africains tombés entre les mains de militaires. Dans cet éditorial, “Le Djely” estime que ce coup d’État avorté s’inscrit dans “les dynamiques observées dans la sous-région” ouest-africaine.
À la une des journaux béninois du lundi 8 décembre, le président Patrice Talon déclare que la “situation est complètement sous contrôle”, et que la tentative de coup d’État a échoué.
La photo était belle pour Donald Trump le 4 décembre à la Maison-Blanche. Entouré des présidents congolais et rwandais, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, le président américain s’est posé en faiseur de paix après la signature d’un accord présenté comme “historique”. Pourtant, nuance “Le Pays”, dans l’est de la RDC, il reste beaucoup d’obstacles au retour de la paix. En outre, Washington n’a pas fait mystère de ses propres visées sur les minerais congolais.
Le président américain Donald Trump lors de la cérémonie de signature d’un accord de paix avec le président du Rwanda Paul Kagame (à gauche) et le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi (à droite), à Washington, DC, le 4 décembre 2025.
Un an après la chute d’Assad, la Syrie est devenue le théâtre d’une lutte d’influence entre Ankara et Tel-Aviv. Allié de longue date des rebelles syriens, la Turquie cherche à s’ériger en acteur clé sur l’échiquier syrien, tandis qu’Israël tente de se poser en défenseur des minorités.
Après le coup d’État déjoué dimanche au Bénin, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a annoncé le déploiement de soldats du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire et du Ghana pour stabiliser le pays. Cette tentative de putsch est “une nouvelle épine dans le pied” de l’organisation, quelques jours seulement après un coup d’État en Guinée-Bissau, note la presse africaine.
Ahmed El-Charaa, qui cherche à tourner la page de l’ère d’Assad et à reconstruire un pays dévasté par la guerre, a réussi en un an à obtenir le soutien de la communauté internationale. Mais les tensions communautaires et la concentration des pouvoirs entre les mains de l’ancien djihadiste risquent de fragiliser le processus transitionnel.
Dans le quotidien russe “Nezavissimaïa Gazeta”, Andreï Kortounov, membre de l’influent club Valdaï, forum de réflexion lancé par le Kremlin, analyse les défis que pose le nouveau mandat de Donald Trump à la diplomatie russe.
Entre 2009 et 2018, plus de 240 femmes ont été droguées à leur insu rue de Valois. Six ans après l’ouverture d’une information judiciaire, elles attendent toujours le jugement. Angelique Chrisafis, du quotidien britannique “The Guardian”, a rencontré plusieurs de ces victimes.
Créée en 1985 à Amsterdam par un professeur de neurobiologie, la Banque de cerveaux abrite une collection unique de cerveaux. En fournissant des fragments de tissus cérébraux aux laboratoires de recherche du monde entier, elle contribue à améliorer la connaissance de cet organe mystérieux, souligne le quotidien néerlandais “NRC”.