Le monde du PC est un monde où les conventions tacites, encore plus que les habitudes, sont souvent très difficiles à déboulonner. Il en est une, par exemple, à laquelle on se plie depuis le début de ce cahier : un laptop de jeu, ça contient forcément un processeur et un GPU séparés. Pourtant, les choses changent petit à petit.

Grande rivale depuis toujours de la gamme Zephyrus, la lignée Razer Blade a adopté la technologie OLED en même temps que cette dernière, en début d’année 2024 (comme c’est étonnant). Voilà qui rendait la comparaison entre les deux inévitable.

Vous vous posez peut-être une question très légitime par rapport aux PC testés dans les pages précédentes : quitte à avoir pris plusieurs machines en main pour ce dossier, pourquoi n'avoir choisi que des configs Intel/Nvidia ? C’est parce que, hélas, côté AMD, c’est un peu le désert à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Après les commentaires très généraux des pages précédentes, prenons tout de même le temps de donner quelques informations plus spécifiques sur les ordinateurs que nous avons pris en main pour ce dossier. À commencer par notre principal cobaye, le Zephyrus G16.

Toutes les études le disent : la majorité des joueurs PC utilisent comme machine de jeu un ordinateur portable. C'est une réalité qui peut sonner comme un constat déroutant, peut-être même affligeant, pour une certaine frange de joueurs tout particulièrement passionnés pour qui « PC » est depuis toujours synonyme d'une tour custom dont on a choisi amoureusement, un par un, tous les composants. Moi-même, rédacteur en chef de Canard PC Hardware, je dois admettre faire plutôt partie de ces derniers. Pourtant, au-delà des statistiques, je sais bien quelles sont les raisons qui poussent une grande partie du public à se diriger vers ces étranges engins. Alors pour pouvoir rendre compte de l'état de l'art de ce marché en 2024, je me suis livré à une expérience à haut risque : pendant un mois, j'ai décidé de vivre exclusivement avec un laptop gaming comme outil à la fois de travail et de divertissement. Voici mon histoire.

Erazer est la marque gaming de Medion, un assembleur allemand qui, jusqu’à il y a peu, ne vendait ses machines qu’outre-Rhin. Mais il fait aujourd’hui de plus en plus d’efforts pour s’imposer à l’international, avec des produits souvent très intéressants. Exemple avec ce Beast X40, qui a la particularité de pouvoir fonctionner avec un kit de watercooling vendu en option.

Black Myth: Wukong, le très beau jeu de rôle/action du studio chinois Game Labs, voit sa date de sortie repoussée indéfiniment, mais uniquement sur Xbox. Les versions PC et PlayStation 5 seront elles disponibles le 20 août, comme prévu. Raison invoquée : il y a encore quelques « optimisations » à trouver sur la console de Microsoft (en clair, ça rame à mort). Ce n'est pas la première fois que le problème se pose. L'année dernière, Larian avait dû retarder de trois mois la sortie de Baldur's Gate 3 sur les Xbox Series X/S. Le studio avait même fini par sabrer le mode de jeu coopératif en split screen sur la Series S, car elle n'était pas assez puissante pour le gérer. Triste fin de vie d'une machine – qui n'aurait peut-être jamais dû exister ? A.

Savez-vous pourquoi les moines se sont retrouvés à brasser de la bière, vers la fin de l’Antiquité ? Eh bien moi non plus. Ça vous fera un truc à Googler ce soir, tiens. Vous vous coucherez moins bête.

Du fait de ses deux créations les plus connues, Dear Esther (2012) et Everybody’s Gone to the Rapture (2015), le studio anglais The Chinese Room a longtemps fait office de porte-drapeau (malgré lui) du genre des walking simulators. Passé par de profondes métamorphoses depuis, il montre aujourd’hui son nouveau visage au plus grand nombre avec Still Wakes the Deep, son jeu le plus ambitieux à ce jour, qui se décrit lui-même comme « The Thing sur une plateforme pétrolière ». Avouez que c’est intriguant, comme pitch.

Je crois avoir vu passer, cette année, 683 bandes-annonces de jeux d'action à la troisième personne où des gens se tapent dessus à l'arme blanche, s'étripent, s'éventrent, se décapitent. Alors quand arrive un jeu avec une petite souris qui tricote des pulls, je dis merci.

Dans le cadre de son cycle consacré à Hong Kong et en partenariat avec Canard PC, le Forum des Images organise une séance interactive autour du jeu Forgetter en compagnie de ses développeurs Allison Yang Jing et Alan Kwan. C'est à Paris, le 29 juin à partir de 15h30 – et ce sera sans doute votre seule occasion de jouer sur grand écran à un jeu où il est possible d'incarner l'employé d'une compagnie qui efface des souvenirs de traumatismes dans le cerveau d'artistes morts. Venez nombreux ! ER.

Il n'y avait que des allemands pour nous annoncer un jeu pareil. Planetenverteidigungskanonenkommandant, de son petit nom PVKK (mais la version longue est tellement plus sexy) est un simulateur de canon anti-aérien planétaire développé par Bippinbits. Cette équipe s'est déjà fait remarquer en 2022 avec un bon petit roguelike à gros pixel, Dome Keepers. Ils passent cette fois-ci à la vitesse supérieure avec une réalisation 3D toute pimpante et surtout une ambiance rétrofuturiste qui m'a donné envie de lécher l'écran. Le jeu, né « d'une envie d'appuyer sur de gros boutons et d'une fascination pour les beaux cockpits » selon ses créateurs teutons, devrait mélanger du shoot, du Tower Defense et de l'escape game avec un peu de Papers Please. Écoutez, c'est vendu, il ne nous manque plus qu'une date de sortie. A.

Zenimax, la maison mère de Bestheda, vient de déposer le nom « MOTOR - Powered by idTech ». Alors idTech, on sait ce que c'est – le moteur 3D d'id Software, utilisé notamment sur Rage et les deux derniers Wolfenstein, mais MOTOR est inconnu au bataillon. Cela pourrait être aussi bien une nouvelle franchise qu'un nom de moteur 3D. A.

Bien sûr, il est toujours possible que Stalker 2 perde ce qui faisait l’âme de son prédécesseur, âpre, brutal et à moitié déglingué. Qu’il ne devienne qu’un FPS AAA de plus, propre, lisse mais un peu trop banal. Mais il y a au moins un point sur lequel il est fidèle à ce qui a fait la légende de la licence : le chaos qui a accompagné son développement.

À chaque repas de Noël, sans doute comme beaucoup de monde, j’aime bien exhumer des vieux objets dans la maison de mes parents : des bulletins de notes, des photos de famille, des reliques de l’époque où j’étais encore une enfant prometteuse et pleine d’avenir. Récemment, j’ai découvert par hasard que nombre de mes souvenirs étaient aussi enfouis dans mes sauvegardes de Pokémon Or.

Treyarch le confirme, en dépit des rumeurs qui bruissaient sur la toile (ce qui fait sans doute un bruit très doux, j’aimerais bien écouter une toile bruisser), Black Ops 6 ne contiendra aucune scène en lien avec le 11 septembre. Le jeu se contentera de proposer une vision conspirationniste des conflits des années 90, ce qui est tout de même d’un meilleur goût. LFS.

Vous souvenez-vous de Life by You, le Sims-like de Paradox qui devait mettre la part belle sur la création de contenu par les utilisateurs ? Eh bien vous vous en êtes souvenu pour rien, puisque le jeu a été débranché par Paradox. L’éditeur a dans la foulée fermé Paradox Tectonic, le studio qui bossait sur le projet depuis des années. Ses employés ne s’y attendaient visiblement pas, puisque même si le développement avait connu quelques difficultés (repoussé plusieurs fois, le jeu était finalement censé sortir le 4 juin dernier), le projet semblait bien engagé dans sa dernière ligne droite. Quant aux raisons exactes de cette annulation de dernière minute, certains évoquent le perfectionnisme de Paradox qui refuse de sortir un jeu moyen (comme si ça ne leur était jamais arrivé), d’autres la difficulté de lancer un concurrent à la hauteur des Sims, dont la base d’utilisateurs risque d’avoir du mal à lâcher un jeu qu’elle pratique depuis vingt ans. LFS.

Les développeurs de Parkitect n’ont pas vraiment montré qu’ils savaient faire des jeux de gestion exigeants pour névrosé des chaînes de production. Mais leur premier titre était déjà plutôt mignon et relaxant, autant que puisse l’être l'administration de parcs d'attractions (qui sont des endroits pleins de vomi et d'enfants porteurs de germes mortels).

Il est temps que quelqu’un dénonce la supercherie de Matthew Dunstan. L’auteur australien n’a jamais mis les pieds sur la ligne 7, n’a jamais connu l’empathie si parisienne suite à une pudique annonce d’« incident voyageur », les regards levés, les soupirs agacés, les respectueux « Ah, mais font chier à sauter sur les voies » ! Et môssieur Dustan se permet de faire un jeu.