Si vous trouvez que le jeu vidéo est devenu la poubelle idéologique de développeurs wokistes, vous serez heureux d'apprendre que Shibetoshi Nakamoto, créateur du Dogecoin et membre éminent de la cour d'Elon Musk sur X, est du même avis. Également obsédé par cette question, Musk a immédiatement répondu au message de Nakamoto en expliquant que X AI allait lancer son studio de jeux vidéo générés par IA pour « make videogames great again » et proposer une alternative aux grands éditeurs devenus woke, car il est bien connu que personne n'est plus gauchiste qu'une multinationale. Vu la tendance de Musk à l'histrionisme et les succès de la génération de jeux par IA, les chances que ce studio voie vraiment le jour sont bien sûr infimes. D'ailleurs je prends ici le pari : si ce machin sort un jour le moindre jeu, je m'engage à acheter un abonnement X premium. LFS.

Flight Simulator 2024 est donc sorti le 19 novembre dernier. C'était un mardi. Je m'en souviens, parce que j'ai passé une excellente journée. Calme. Relaxante. Un vrai bonheur.

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose du body horror bien sanglant, un déménagement sans encombre et un roman métaphorique.

Retrouvez en kiosque le nouveau livre de Maîtresse Paule Cul : 20 ans de mots croisés (heureusement qu'il reste encore plein de mots)

Jouer à une partie de Rédac’Chef quand on est soi-même rédactrice en chef a un côté très méta. Vous savez ce qui est encore plus méta ? Jouer en panique à une dernière partie de Rédac’Chef la veille du bouclage du hors-série que vous êtes en train de lire en ce moment même, c’est-à-dire le jour où j'étais la plus susceptible de devoir crier « ARRÊTEZ LES ROTATIVES » pour une sombre histoire de publicité manquante, de coquille récalcitrante ou de têtière mal placée.

Tout n’était pas rose pour les ados dans les années 1990. Sauf pour Jean-Benoît évidemment, ce gros bourgeois qui avait une Neo-Geo AES dans sa chambre, mais n’invitait jamais personne. Je te hais toujours Jean-Benoît.

Sous les projos (Le Thermomètre DLC) : Alan Wake 2. Après un premier DLC plutôt inégal, les développeurs d’Alan Wake 2 ont sorti l’extension « La Maison du Lac », dans lequel on suit l’agente du Bureau Fédéral de Contrôle Kiran Esteves.

La déesse oiseau Simurgh a été enlevée par le maléfique Savant ! Dans la peau de la jeune Zig et son acolyte plumée Hoop, vous devez retrouver trente oiseaux pour lancer un rituel, ramener la captive et sauver le monde. Une tâche semée d’embûches, mais pas vraiment celles auxquelles vous pensez.

Vous connaissez le coup de l'ancienne gloire du jeu vidéo sur écran plat qui ressuscite en VR ? C'est vrai que par le passé, ça a pu fonctionner plutôt pas mal. Ce coup-ci, c'est Meta/Oculus Studios qui tente sa chance avec ce retour de la licence Batman Arkham, en exclusivité pour les casques Quest 3 et 3S.

Pourquoi faire des petites boîtes et appeler un jeu Monumental ? Écoutez, c’est compliqué.

Je me souviens de cette personne qui, la massue gonflable d'Aargh ! Tecte en main, nous a regardés partir avec notre boîte d’Agricola sous le bras au son de « Non mais vous, vous aimez pas les jeux où on joue ». C’est une catégorie qui n’est pas simple à définir, mais j’y ai pensé lors de mes parties de Babylon.

Mais qu’est-ce que c’est que ces manies de dire « tel jeu est court, c’est un plus ». Vous diriez ça d’un massage ? Non bien sûr, sauf si c’est Vlad l’empaleur qui vous le fait.

Une erreur dans le titre d’une extension aussi petite, c’est un exploit. LE peuple du dessous ajoute deux peuples à Faraway. Michel, le stagiaire, est viré. Par contre, Roger, du marketing, a gagné un panier garni.

Je ne me suis pas encore remis du drame qu'a été Kerbal Space Program 2. Lorsque j'ai appris la purge du studio Intercept Games, victime comme tant d'autres du tsunami de licenciements qui a ravagé l'industrie du jeu vidéo en 2024, quelque chose s'est brisé en moi. Mon cœur a saigné. Il saigne encore. Je reste fragile, tel un petit chaton affamé dont le maître cruel a retiré le bol de croquettes.

La plupart du temps, quand j'ai fini d'écrire sur un jeu, je le désinstalle. Mais pas toujours. Il existe une petite douzaine d'exceptions, des jeux qui n'ont jamais quitté mon SSD, que je conserve au cas où je serais saisi d'une brusque envie d'errance (Euro Truck Simulator) ou de fusillades (Ready or Not). Mais après ces quelques jours passés dans la Zone, je les ai tous effacés. Pas faute de place, pour libérer les 160 Go nécessaires à Stalker 2, non. Simplement parce je sais que je n'en aurai plus jamais besoin. Désormais, j'ai Stalker 2, le jeu vidéo ultime. Ce qui n'est pas forcément un compliment.

Il y a encore des gens qui pensent que la vie à la ferme, c’est jeter quelques poignées de graines aux poules, effleurer d’une main les épis de blé, tâter les tomates presque mûres ou caresser un veau. Je vous arrête tout de suite, les beatniks. Aujourd’hui, en bon gros noobs de l'épandeur à lisier, nous allons découvrir Farming Simulator 25.

Tout le monde sait que les simulateurs de vol ont leurs périphériques spécialisés. Et que les amateurs de course automobile sur PC claquent des fortunes pour se monter des cockpits de sim racing indécents. Mais Farming Simulator a aussi son petit écosystème hardware. Et c'est tout à fait justifié : même si récolter des betteraves virtuelles reste moins glamour que de lancer des missiles sur un MIG-29, il n'y a pas de raisons pour le faire sans maximiser l'immersion.

D'ordinaire totalement vendu à Flight Simulator (alors ackboo, bien le chèque de Microsoft ?), votre magazine s’emploie aujourd’hui à redescendre sur le plancher des vaches. Il est temps, après 30 millions de jeux vendus dans le monde, de parler un peu de Farming Simulator.

Un jeu en un quart d’heure chrono qui a eu un joli succès en octobre au Festival d’Essen, Mecque des Allemands eurogamistes barbus, pour qui un livret de règles de jeu avec moins de pages que le casier judiciaire des Balkany est « familial » ? Regardons ça.

Nathan Purkeypile a 20 ans d’expérience, dont 11 chez Bethesda où il a travaillé sur à peu près toutes les licences. Oui, cela veut aussi dire qu’Izual a sans doute mis son nom sur sa deathlist « A commis Fallout 76 ».