À moins de trois mois du scrutin, les représentants des huit principales listes ont croisé le fer ce jeudi après-midi, pendant deux heures et demie. Un premier rendez-vous qui s’est tenu depuis les travées du Parlement européen à Strasbourg.
SONDAGE - Selon l'enquête menée dans dix-huit pays par Ipsos pour Euronews, la droite radicale et eurosceptique gagnerait trente sièges aux européennes du 9 juin, sans menacer la suprématie des chrétiens-démocrates et des sociaux-démocrates.
INFO LE FIGARO - Le chef de l’État réunit quelques dirigeants de son parti Renaissance, ce mercredi soir, afin de préciser son dispositif en vue du scrutin du 9 juin.
Accusés par leurs adversaires d’avoir enfreint le Code électoral, Les Républicains se défendent en faisant le distinguo entre les communications sur X et la propagande officielle.
Dans une interview à L’Opinion, la tête de liste PS-Place publique aux élections européennes a dénoncé les propos du député LFI qui a parlé mardi soir de «territoires disputés» dans le Donbass.
REPORTAGE - Samedi, le chef de file des Républicains et ses deux premiers colistiers ont lancé la campagne des européennes avec 3500 militants en rendant un émouvant hommage à Arnaud Beltrame
CONTRE-POINT - Les macronistes comptent sur la menace de leur ennemi, le Rassemblement national, pour mobiliser les troupes. Cette stratégie favorise la bipolarisation de l'électorat mais n’est pas sans risque.
Le président de Debout La France renonce à présenter une liste aux européennes, préférant «garder [ses] moyens financiers pour les échéances suivantes».
Invitée de «Quotidien» mardi soir, la chef de file des Insoumis pour le scrutin du 9 juin, qui est en difficulté dans les sondages, a reconnu que les sympathisants de gauche «étaient pour le moment les plus démobilisés».
REPORTAGE - La chef de file du groupe centriste Renew, première tête de liste à se rendre sur place, conduit une délégation jusqu’à jeudi. Elle a dit son «soutien indéfectible» aux Ukrainiens et plaidé pour une «accélération» des livraisons d’armes.
Invité jeudi soir du «PlayBook Paris Election» de Politico, le président du Rassemblement national a rappelé que «le programme» que son parti «a toujours défendu ne tenait pas compte» du conflit russo-ukrainien.
Invité de BFMTV jeudi soir, le président de la formation nationaliste a reconnu que sa tête de liste pour les européennes «n'a pas la même liberté que (lui) par rapport à sa tante, au parti d'où elle vient.»
Réfutant «ce mythe des murs absolus et de l'immigration zéro», le candidat PS-Place publique promeut «des quotas en fonction des besoins des économies européennes».