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Le compte-rendu de l’Assemblée Générale de l’ACO

21 mai 2021 à 08:00

L’Automobile Club de l’Ouest a tenu son Assemblée Générale hier au Welcome sur le Circuit des 24 Heures du Mans.

Les membres de l’Automobile Club de l’Ouest ont participé à cette Assemblée, au cours de laquelle le Président, Pierre Fillon, au nom du Comité Directeur, a fait le point sur la situation de l’Association et les résultats de la période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020. Les différents rapports ainsi présentés ont été adoptés.

Endurance-Info vous propose un condensé de ce qu’il s’est dit durant l’Assemblée :

  • Aucun foyer de COVID-19 pendant la totalité de la saison 2020. 
  • Plan RESTART initié au lendemain des 24H du Mans pour réduire les pertes et contribuer à assurer la pérennité de l’association malgré la crise. 
  • Le projet d’entreprise ENGAGEMANS2024 fixe la feuille de route pour les prochaines années. L’objectif est d’être acteur de la mobilité durable. 
  • Préparation des célébrations du centenaire des 24H du Mans lancée avec la mise en œuvre d’un groupe de travail de planification du centenaire. 
  • Poursuite des différents volets du programme Hydrogène. 
  • Lancement du nouveau site des 24H du Mans et de la plateforme 24 Heures Solidaires et Responsables. 
  • 70% des épreuves programmées en 2020 ont dû être annulées. 
  • 3537 licenciés en 2020 dont 2682 pour les autos et 855 pour les motos. 
  • 1024 commissaires ont officié sur le grand circuit des 24H du Mans, 1246 sur le circuit Bugatti. 
  • 134 journées de location piste (74% de 2019) et 190 journées écoles (63% de 2019) ont été sauvegardées et réalisées. Plus de 17 000 pratiquants ont pu venir rouler sur les circuits du Mans. 
  • En matière d’investissements, une nouvelle direction de course, l’aménagement de l’esplanade de la courbe Dunlop, et la sécurisation du virage de Mulsanne. 
  • Le départ des 24H du Mans a été suivi par 600 000 personnes sur France 3 contre 900 000 en 2019. L’arrivée a été suivie par 1 million de personnes contre 950 000 lors de l’édition précédente. 
  • Le chantier stratégique entamé en 2019 pour refondre la billetterie a été finalisé. L’offre se veut plus claire avec quatre packs clé en main. Celle-ci sera lancée en 2022. 
  • Les 24 Heures du Mans Virtuelles ont réuni près de 14,2 millions de téléspectateurs dans 57 pays. 
  • 60 000 personnes ont visité le Musée des 24H du Mans en 2020.
  • A ce jour, quatre véhicules sans lien direct avec les 24H du Mans et l’histoire locale de l’automobile ont été cédés. 
  • En décembre 2020, le Club, sous la direction de Nicolas Cousseau, a vu son nombre d’adhérents progresser malgré la situation sanitaire. Il a été décidé qu’il n’y aurait pas d’augmentation de tarif comme c’est le cas depuis cinq ans. 3 224 personnes ont pu profiter du nouveau pack « Fan 24 Heures du Mans ». 

Le compte-rendu complet est disponible ici

Le dernier Spirit of Le Mans est disponible !

20 mai 2021 à 14:33

Tom Kristensen est à l’honneur sur le numéro 18 du magazine Spirit of Le Mans (avril, mai, juin). Le nonuple vainqueur des 24 Heures du Mans a accordé un long entretien sur sa carrière en terre sarthoise.

Ce n’est pas tout puisque le magazine revient sur les 24 Heures du Mans 1965 avec la confession du pilote fantôme. On y parle également de l’aventure Peugeot 905/908 et de Lotus au Mans.

Toutes les actualités de Spirit of Le Mans sont proposées en partenariat avec Endurance-Info.

Pour le commander, c’est ici

Le magazine est aussi disponible en anglais ici

Un point sur la liste des équipages déjà bouclés…

20 mai 2021 à 10:00

Dans trois mois, tous les yeux seront tournés vers les 24 Heures du Mans. Les équipages sont déjà remplis dans la majorité des écuries. Endurance-Info vous propose un point sur les équipages de la 89e édition des 24 Heures du Mans.

HYPERCAR : 

#7 – Toyota Gazoo Racing (Toyota GR010 HYBRID) : Mike Conway – Kamui Kobayashi – José Maria Lopez

#8 – Toyota Gazoo Racing (Toyota GR010 HYBRID) : Sébastien Buemi – Kazuki Nakajima – Brendon Hartley 

#36 – Alpine Elf Matmut (Alpine A480) : Nicolas Lapierre – Matthieu Vaxiviere – André Negrao 

/ #709 – Glickenhaus Racing (Glickenhaus 007 LMH) : Gustavo Menezes – Romain Dumas – Franck Mailleux – Richard Westbrook – Olivier Pla – Ryan Briscoe – Pipo Derani (la répartition définitive des équipages sera faite à l’issue des essais de Motorland Aragon).

LMP2 : 

#1 – Richard Mille Racing (Oreca 07) : Tatiana Calderon – Sophia Flörsch – Beitske Visser

#17 – IDEC Sport Racing (Oreca 07) : Kyle Tilley – Dwight Merriman – Ryan Dalziel 

#20 – High Class Racing (Oreca 07) : Dennis Andersen – TBA – TBA

#21 – DragonSpeed USA (Oreca 07) : Juan Pablo Montoya – Ben Hanley – Henrik Hedman 

#22 – United Autosports USA (Oreca 07) : Phil Hanson – Fabio Scherer – Filipe Albuquerque 

#23 – United Autosports (Oreca 07) : Paul Di Resta – Alex Lynn – TBA 

#24 – PR1 Motorsports Mathiasen (Oreca 07) : Patrick Kelly – Gabriel Aubry – Simon Trummer

#25 – G-Drive Racing (Aurus 01) : John Falb – Roberto Merhi – Rui Andrade 

#26 – G-Drive Racing (Aurus 01) : Roman Rusinov – Franco Colapinto – Nyck de Vries

#28 – Jota (Oreca 07) : Sean Gelael – Tom Blomqvist – Stoffel Vandoorne 

#29 – Racing Team Nederland (Oreca 07) : Giedo van der Garde – Job van Uitert – Frits van Eerd

#30 – Duqueine Team (Oreca 07) : Tristan Gommendy – René Binder – Memo Rojas 

#31 – Team WRT (Oreca 07) : Robin Frijns – Charles Milesi – Ferdinand Habsburg 

#32 – United Autosports (Oreca 07) : Nico Jamin – Manuel Maldonado – TBA

#34 – Inter Europol Competition (Oreca 07) : Jakub Smiechowski – Alex Brundle – Renger van der Zande 

#38 – Jota (Oreca 07) : Roberto Gonzalez – Anthony Davidson – Antonio Felix da Costa 

#39 – SO24-Dirob by Graff (Oreca 07) : Vincent Capillaire – Arnold Robin – Maxime Robin 

#41 – Team WRT (Oreca 07) : Yifei Ye – Louis Delétraz – Robert Kubica 

#44 – ARC Bratislava (Ligier JS P217) : Miro Konopka – Oliver Webb – TBA 

#48 – IDEC Sport Racing (Oreca 07) : Paul Lafargue – Paul-Loup Chatin – Patrick Pilet 

#49 – High Class Racing (Oreca 07) : Anders Fjordbach – Kevin Magnussen – Jan Magnussen

#65 – Panis Racing (Oreca 07) : Julien Canal – Will Stevens – James Allen 

#70 – Realteam Racing (Oreca 07) : Esteban Garcia – Norman Nato – Loïc Duval 

#74 – Racing Team India Eurasia (Ligier JS P217) : Narain Karthikeyan – Arjun Maini – TBA

#82 – Risi Competizione (Oreca 07) : Oliver Jarvis – Ryan Cullen – Felipe Nasr

GTE-Pro : 

#51 – AF Corse (Ferrari 488 GTE) : Alessandro Pier Guidi – James Calado – TBA

#52 – AF Corse (Ferrari 488 GTE) : Daniel Serra – Miguel Molina – Davide Rigon 

#63 – Corvette Racing (Corvette C8.R) : Antonio Garcia – Jordan Taylor – Nick Catsburg 

#64 – Corvette Racing (Corvette C8.R) : Alexander Sims – Nick Tandy – Tommy Milner 

#72 – HubAuto Racing (Porsche 911 RSR) : TBA – TBA – TBA

#79 – WeatherTech Racing (Porsche 911 RSR) : Cooper MacNeil – TBA – TBA

#91 – Porsche GT Team (Porsche 911 RSR) : Gianmaria Bruni – Richard Lietz – Fred Makowiecki 

#92 – Porsche GT Team (Porsche 911 RSR) : Kévin Estre – Neel Jani – Laurens Vanthoor 

GTE-Am : 

#18 – Absolute Racing (Porsche 911 RSR) : Andrew Haryanto – Alessio Picariello – Marco Seefried 

#33 – TF Sport (Aston Martin Vantage) : Ben Keating – Dylan Pereira – Felipe Fraga 

#46 – Team Project 1 (Porsche 911 RSR) : Dennis Olsen – TBA – TBA 

#47 – Cetilar Racing (Ferrari 488 GTE) : Roberto Lacorte – Antonio Fuoco – Giorgio Sernagiotto

#54 – AF Corse (Ferrari 488 GTE) : Thomas Flohr – Francesco Castellacci – Giancarlo Fisichella 

#55 – Spirit of Race (Ferrari 488 GTE) : Duncan Cameron – David Perel – Matt Griffin 

#56 – Team Project 1 (Porsche 911 RSR) : Egidio Perfetti – Matteo Cairoli – Riccardo Pera 

#57 – Kessel Racing (Ferrari 488 GTE) : Takeshi Kimura – Kei Cozzolino – Scott Andrews

#60 – Iron Lynx (Ferrari 488 GTE) : Claudio Schiavoni – Paolo Ruberti – Raffaele Giammaria 

#66 – JMW Motorsport (Ferrari 488 GTE) : TBA – TBA – TBA

#69 – Herberth Motorsport (Ferrari 488 GTE) : Alfred Renauer – Ralf Bohn – Steffen Görig 

#71 – Inception Racing (Ferrari 488 GTE) : Brendan Iribe – Ollie Millroy – Ben Barnicoat 

#77 – Dempsey-Proton Racing (Porsche 911 RSR) : Christian Ried – Jaxon Evans – Matt Campbell 

#80 – Iron Lynx (Ferrari 488 GTE) : Matteo Cressoni – Rino Mastronardi – Andrea Piccini 

#83 – AF Corse (Ferrari 488 GTE) : François Perrodo – Nicklas Nielsen – Alessio Rovera 

#85 – Iron Lynx (Ferrari 488 GTE) : Rahel Frey – Michelle Gatting – Manuela Gostner 

#86 – GR Racing (Porsche 911 RSR) : Ben Barker – Michael Wainwright – Tom Gamble 

#88 – Dempsey-Proton Racing (Porsche 911 RSR) : Julien Andlauer – TBA – TBA 

#95 – TF Sport (Aston Martin Vantage) : John Hartshorne – Charlie Eastwood – TBA 

#98 – Aston Martin Racing (Aston Martin Vantage) : Paul Dalla Lana – Augusto Farfus – Marcos Gomes

#99 – Proton Competition (Porsche 911 RSR) : Patrick Long – TBA – TBA 

#388 – Rinaldi Racing (Ferrari 488 GTE) : Pierre Ehret – TBA – TBA 

#777 – D’station Racing (Aston Martin Vantage) : Satoshi Hoshino – Tomonobu Fujii – Andrew Watson 

Innovative Car : 

#84 – La Filière Frédéric Sausset by SRT41 (Oreca 07) : Takuma Aoki – Nigel Bailly – François Heriau

Les quatre suppléants (dans l’ordre) sont :

  1. #62 – LMGTE Am – AF CORSE – ITA – Ferrari 488 GTE EVO – Christophe Ulrich/Simon Mann/Sergei Sirotkin
  2. #27 – LMP2 – ALGARVE PRO RACING – PRT – Oreca 07-Gibson – Mark Patterson/Naveen Rao
  3. #59 – LMGTE Am – GARAGE 59 – GBR – Aston Martin Vantage AMR – Alexander West
  4. #61 – LMGTE Am – AF CORSE – ITA – Ferrari 488 GTE EVO – Francesco Piovanetti

Risi Competizione fera dans le… rouge

19 mai 2021 à 18:12

Sans grande surprise, l’Oreca 07 que fera rouler Risi Competizione fera dans le rouge, la couleur habituelle de l’écurie de Giuseppe Risi. La LMP2, qui portera le dossard #82, disputera la manche WEC de Monza puis les 24 Heures du Mans.

Oliver Jarvis, Ryan Cullen et Felipe Nasr se partageront le volant de l’Oreca 07/Risi Competizione.

Vous serez certainement d’accord pour dire que cette livrée sur un prototype fait penser à Leader dans Michel Vaillant.

Felipe Nasr 3e homme chez Risi Competizione

14 mai 2021 à 12:12

L’équipage Risi Competizione pour les 24 Heures du Mans affiche désormais complet. Pour ses débuts en LMP2, l’équipe américaine basée à Houston fera confiance à Oliver Jarvis, Ryan Cullen et Felipe Nasr. Les deux premiers pilotes étaient déjà confirmés.

Le renfort du Brésilien en troisième pilote permet d’avoir un trio solide sur l’Oreca 07 qui aura le dossard #82, le numéro habituel de Risi Competizione. Le champion IMSA 2018 compte un départ aux 24 Heures du Mans sur la Dallara P217, toujours en 2018.

Risi Competizione prendra part aux 6H de Monza en guise de préparation aux 24 Heures du Mans. 2021 marquera la 18e participation de l’écurie de Giuseppe Risi sur la classique mancelle entre 1998 et 2020.

Lola T92/10 : une longue carrière mais peu de succès !

3 mai 2021 à 16:02

Endurance Classic vous parle d’une voiture qui n’a disputé qu’une seule fois les 24 Heures du Mans, la Lola T92/10…

Lola Cars International était une société britannique d’ingénierie automobile de course. Elle a été fondée par Éric Broadley à Huntingdon en Angleterre. Pendant plus de cinquante ans, Lola Cars été le plus grand fabricant de voitures de course dans le monde de 1958 à 2012.

Il faut revenir aux années 60 pour trouver les premières traces de Lola en Endurance. Aux Racing Car Show en 1963, la marque présente une Mk 6 (Lola GT), seuls trois exemplaires ont été construits. Sa première course a lieu aux 1000 km du Nürburgring 1963 (#115) avec Maggs/Olthpff. Neuvième sur la grille, ils abandonnent sur bris de boîte de vitesses. La première trace d’une Lola aux 24 Heures du Mans remonte à la même période toujours avec une Lola Mk 6 GT cette fois-ci confiée à Richard Attwood/ David Hobbs (#5). Elle est muée par un moteur Ford de 4728 cc développant 250 ch. Ils se qualifient en 22e sur la grille de départ, mais abandonnent sur accident (151e tour)…

@Umberto Cattani

L’article est à lire sur Endurance Classic ICI et LA (deux parties)

T’as su ?

3 mai 2021 à 13:57

Avec Quattro H, Federico Ciuffolini veut définir le futur de l’Endurance. Le designer a choisi l’abréviation allemande “Heckantrieb” qui veut dire propulsion.

Le prototype 4 roues motrices est équipé d’un moteur diesel.

Le concept est à retrouver sur Behance ici.

Photo : Federico Ciuffolini
Photo : Federico Ciuffolini
Photo : Federico Ciuffolini
Photo : Federico Ciuffolini

L’ACO confiant sur la présence de spectateurs au Mans

1 mai 2021 à 09:45

L’une des interrogations de ces prochains mois est la présence ou non du public aux 24 Heures du Mans. Si l’accueil du public est validé par les autorités, quelle en sera la jauge ? Quelle sera la marge de manoeuvre du public sur place ? Il est encore trop tôt pour se prononcer sur le sujet. Ce que l’on sait en revanche, c’est que les prochaines semaines vont être cruciales. La réouverture progressive du pays va être scrutée de près par tout le monde.

A ce jour, une manche European Le Mans Series a été disputée à Barcelone et le FIA WEC s’est rendu à Spa-Francorchamps. “Nous sommes en contact avec tous les circuits”, a déclaré Frédéric Lequien, directeur général du WEC, à Endurance-Info. “La situation européenne se stabilise petit à petit. Après Le Mans, le championnat doit se rendre au Japon, mais il est bien trop tôt pour savoir ce qui pourra être mis en place à cette date (26 septembre, ndlr). Nous n’avons pas la moindre information négative comme quoi nous ne pourrons pas y aller. Aussi bien sur l’ELMS que le WEC, il n’y a pas d’alerte. Vous savez que les procédures mises en place par l’organisateur sont lourdes pour que les courses puissent avoir lieu. Malheureusement, c’est pour le moment sans public.”

Pour en venir aux 24 Heures du Mans, repoussées en août (20/21), l’ACO se donne toutes les chances d’accueillir du public. “Nous avons pris la bonne décision de reporter l’épreuve à fin août”, a confié Pierre Fillon, président de l’ACO. “Nous n’imaginons pas revivre des 24 Heures du Mans à huis clos. Les équipes ont été très réactives à l’idée de ce changement de date.”

Concernant la jauge, Pierre Fillon espère avoir la possibilité d’accueillir 30 à 50 000 personnes avec la mise en place de villages ou pas en fonction de la situation sanitaire dans le courant de l’été.

“Nous travaillons pour l’accueil du public”, tient à souligner Pierre Fillon. “La décision devrait se prendre en juin. Si public il y a, ce que je souhaite, celui-ci devrait être plutôt français, voire européen. En revanche, il faudra gérer un paddock qui vient du monde entier.”

Retour du dirigeable Goodyear aux 24 Heures du Mans

30 avril 2021 à 11:12

Bonne nouvelle ! Alors que Goodyear équipe désormais tout le plateau des LMP2 en WEC, ELMS et donc aux 24 Heures du Mans, la marque américaine va faire à nouveau venir le légendaire dirigeable Goodyear au Mans.

Il survolera le circuit pendant l’épreuve. Le « Blimp Goodyear » est une des figures emblématiques des 24 Heures du Mans, on l’a vu survoler le circuit à de nombreuses reprises dans les années 1980. Il était revenu, pour la première fois depuis longtemps, l’an dernier déjà. “Même parmi les gens du milieu, vous ne pouvez pas imaginer l’excitation que peut provoquer la présence du Blimp”, confie Mike McGregor, responsable du programme Endurance pour la marque. “C’est une icône ! Nous sommes tous heureux qu’il soit de retour cette année. Il se pourrait même qu’on le voit sur une manche de WEC avant les 24 Heures du Mans, nous travaillons sur ce projet actuellement.”

Autre nouvelle qui va ravir les passionnés de la course sarthoise. Plusieurs fans des 24 Heures du Mans avaient émis des craintes par rapport au pont Dunlop. En effet, Goodyear remplaçant Dunlop, ils avaient peur que le Pont Dunlop ne soit rebaptisé Pont Goodyear. On nous a assuré ce matin qu’il n’en serait rien !

“Le pont c’est Dunlop, pas Goodyear”, nous a affirmé Mike McGregor. “Le Pont Dunlop est une icône du sport automobile en général et des 24 Heures du Mans en particulier. C’est un morceau de l’histoire de la course. Quand on le mentionne, on pense tout de suite aux pilotes passant sous le pont au lever du soleil. Donc le Pont Dunlop et le dirigeable Goodyear sont tous les deux reliés aux 24 Heures du Mans et il n’est pas prévu d’y toucher !” Soyez donc rassurés ! Croisons maintenant les doigts pour que le public soit de retour sur le circuit !

@Dunlop

Tel père, tel fils aux 24 Heures du Mans…

24 avril 2021 à 18:00

Ce vendredi 23 avril, les Magnussen père et fils ont annoncé leur participation dans la même auto aux 24 Heures du Mans. Ce sera la 18ème fois depuis l’après-guerre que l’on verra une association père / fils au Mans.

Il faut remonter à 1949 (première édition après guerre) pour trouver le premier duo familial. A cette époque, le champion Louis Rosier faisait équipe sur une Talbot avec son fils Jean-Louis. Il semble que le fils ne prendra pas le volant en course suite à l’abandon de son père lors du 21ème tour. Ils reviennent en 1950, toujours sur une Talbot. La légende indique que Jean-Louis n’aurait fait que trois petits tours en course, ce qu’à démenti avant son décès le principal l’intéressé. Quoiqu’il en soit l’équipage familial remportera la course. Une victoire qui reste unique à ce jour.

Il va falloir attendre trente ans pour revoir un père et son fils au départ. En 1980,  l’américain John Paul Sr…

La suite est à lire ICI sur Endurance Classic

Audi, un programme client LMDh similaire à ce qui existe en GT3 ?

24 avril 2021 à 10:00

Audi a annoncé son engagement pour 2023 en LMDh en novembre dernier et a précisé que des scénarios d’équipe usine et clientes étaient possibles. Le responsable du département compétition-client d’Audi Sport, Chris Reinke, affirme que le constructeur a l’intention d’apporter son soutien à un large éventail d’équipes clientes LMDh potentielles.

Bien que la nature précise d’une éventuelle équipe usine ne soit pas claire, Chris Reinke, a expliqué que le constructeur adoptera une “approche sportive d’usine avec un objectif clair de la rendre accessible aux clients”. Il a indiqué qu’Audi prévoyait de rendre ses voitures LMDh disponibles en fonction de la demande des clients. Il y aurait donc des similitudes avec la façon dont Audi a abordé la catégorie GT3.

La marque aux anneaux, qui a fait courir des équipes privées pendant l’ère LMP1, n’est pas la seule à envisager un support client LMDh à grande échelle, Porsche ayant souligné l’année dernière le potentiel de la plateforme comme débouché pour vendre de nombreuses voitures à des équipes indépendantes.

“Nous sommes en train de définir le programme pour le moment”, a déclaré Chris Reinke à Sportscar365. “Pour moi, comme nous le faisons en GT3, nous ne choisissons pas les clients. Nous mettons la voiture à disposition si le client veut l’acheter. Il y aura des organisations professionnelles qui n’auront peut-être pas besoin d’aide, juste d’une mise au point des compétences. Il y en aura aussi d’autres qui auront surtout besoin de plus de soutien. Si je regarde toutes les GT3 qui roulent, je dirais que chaque équipe est capable de les faire rouler. Ce serait également notre objectif du côté de LMDh. C’est peut-être une tâche difficile pour eux, mais ils recevront le soutien de notre part pour y parvenir. Il s’agira d’un programme soigneusement planifié et axé sur la réussite.”

@Audi Sport

Reinke a ajouté qu’Audi suit naturellement les progrès des équipes qui courent actuellement en LMP2, dont la prochaine génération constitue la base à la conception de la voiture LMDh. Il a certainement dû apprécier la performance de Team WRT lors de la première manche ELMS. Cependant, il a souligné que les cas de pilotes GT affiliés à Audi Sport qui s’engagent dans la catégorie LMP2 en vue du LMDh sont des programmes qui n’ont “rien à voir” avec Audi. On pense notamment à Kelvin van der Linde et Christopher Mies qui ont tous les deux fait leurs débuts en LMP2 plus tôt cette année.

“Le large engagement en LMDh a initié l’engouement actuel dans la classe LMP2”, a déclaré Reinke. “Pour nous, il est intéressant de voir quels clients – avec quels types d’engagements, de possibilités et de compétences – se positionnent dans cette classe. Lorsqu’il s’agira d’un futur scénario de course client LMDh par Audi, je ne serais pas surpris de récupérer la majorité de ce même pool d’équipes LMP2 actuelles.”

Au niveau du développement de la voiture Audi, Reinke a répondu : “En ce moment, le développement est très orienté vers la performance, en collaboration avec Porsche évidemment. Ensuite, il faut voir avec quelle intensité et quel niveau nous allons introduire le produit dans notre environnement de course client. C’est la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il s’agit de définir le produit et les étapes de l’avenir. Je ne me soumettrais pas maintenant à un calendrier qui n’est pas encore décidé. Mais la date de lancement se rapproche, donc nous devrions avoir une idée claire du type de terrain de jeu dans lequel cette voiture devrait être introduite.”

Lorsqu’on lui demande si le fournisseur du châssis de base LMP2 d’Audi a été décidé, il répond : “Nous ne pouvons pas encore communiquer”...

@Audi Sport

Après son équipage, High Class Racing dévoile sa livrée !

23 avril 2021 à 12:13

L’équipe danoise High Class Racing engagera deux Oreca 07 aux 24 Heures du Mans en LMP2. Sur la #20, celle qui roule à l’année en FIA WEC, on trouvera son pilote régulier, Dennis Andersen. Sur la #49, Kevin Magnussen, Jan Magnussen et Anders Fjordbach (détails ICI) se relaieront. Pour l’occasion et pour cette auto seulement, l’écurie change légèrement de nom pour s’appeler “Team Sashi High Class Racing”.

Anders Fjordbach a eu la gentillesse de nous faire parvenir la livrée de cette auto qui sera l’une des favorites de la catégorie LMP2 lors de la 89e édition des 24 Heures du Mans (21-22 août 2021).

New look for our @Oreca @gibsontech1 #49 ahead @24hoursoflemans with some black&gold details from Sashi Beef Lover!!

This livery is 🔥 right?🤩#highclassracing #WEC #worldendurancechampionship #WEC2021 #hrx #skaarup #motul #goodyear #sashibeeflovers #lemans24 pic.twitter.com/Epcqgs22bc

— High Class Racing (@HighClassRacing) April 23, 2021

McLaren étudie toujours une arrivée en LMDh

23 avril 2021 à 12:06

Impliquée, dès les premiers jours de discussions sur la convergence entre l’IMSA et l’Automobile Club de l’Ouest, dans les réunions du groupe de travail technique, McLaren a été l’une des nombreuses marques à manifester son intérêt pour la formule prototype. Le constructeur britannique a récemment clarifié sa position sur les évaluations pour un projet LMDh.

Zack Brown, le PDG de McLaren Racing, en a aussi profité pour répondre à JOTA. En effet, l’équipe britannique a l’ambition à long terme de rouler en LMDh. JOTA fait actuellement courir une McLaren 720S GT3 en Fanatec GT World Challenge Europe powered by AWS avec des pilotes usine et cherche à ajouter un équipage Pro-Am pour la saison prochaine. “Il n’y a pas de secret, l’ambition de JOTA est d’être en LMDh et il y a des raisons pour lesquelles il est logique d’être avec certains constructeurs en GT”, a déclaré Sam Hignett, le patron de Jota. “Avec la relation de mon associé [David Clark] avec McLaren, les gens peuvent faire le rapprochement entre ce qui pourrait arriver. C’est très bien de travailler avec eux.”

Zack Brown a donc tenu à préciser à Sportscar365 l’avancée de la réflexion de McLaren au sujet du LMDh. “Nous continuons à étudier le LMDh, mais nous n’avons pas encore décidé si nous le ferons. Si c’est oui, nous ne savons pa, si nous le ferons en interne ou en externe, ou même si c’est en externe, comment nous le ferons et avec qui. JOTA est une équipe cliente appréciée de McLaren GT.”

La décision de McLaren sur le LMDh devrait arriver un peu plus tard cette année. Zack Brown avait indiqué en septembre dernier que McLaren devait prendre une décision dans la première moitié de 2021 si elle voulait s’engager dans un programme LMDh pour 2023. Cela correspondrait alors à l’arrivée d’Audi, Porsche et Acura, ainsi que Ferrari en FIA WEC avec une Le Mans Hypercar. A l’époque, M. Brown avait également déclaré que 2023 n’était pas la seule option pour une éventuelle participation de McLaren, 2024 étant également sur la table. Par contre, une participation au-delà de 2024 avait été exclue.

@McLaren

La déclaration de McLaren sur les évaluations en cours d’un programme LMDh intervient peu de temps après que Lamborghini soit réapparu comme un prétendant à un programme. Giorgio Sanna, patron de Lamborghini Squadra Corse, a récemment déclaré qu’une décision finale de la marque de Sant’Agata Bolognese devrait arriver “bientôt”.

Les Magnussen père et fils chez High Class Racing au Mans !

23 avril 2021 à 10:00

Ils en parlaient depuis un moment, ils en rêvaient même, High Class Racing l’a fait. Kevin Magnussen et Jan Magnussen vont enfin partager le même baquet aux 24 Heures du Mans. Ce sera sur l’Oreca 07 #49, la 2e alignée en Sarthe par l’équipe danoise. Leur coéquipier sera Anders Fjordbach.

Jan Magnussen va effectuer son retour en prototype cette année en WEC où il roulera sur l’Oreca 07 #20 de High Class Racing. Pour l’édition des 24 Heures du Mans 2021, il changera d’auto et sera donc sur la #49. On n’a plus vu le pilote danois en prototype en Sarthe depuis 2003, du temps de l’Audi R8 du Team Goh. Sa première venue remonte aux 24 Heures du Mans en 1999 sur une Panoz LMP-1 Roadster S engagée par Panoz Motorsports. Il était alors associé à Max Angelelli et Johnny O’ Connell, les trois hommes terminant 11e. Depuis, il compte 22 participations en Sarthe, dont 16 avec Corvette Racing, le Danois a juste manqué l’édition de 2015 en raison d’un accident lors des qualifications. Il compte surtout quatre victoires en GTS / GT1 en 2004, 2005, 2006 et 2009, toutes avec Corvette.

Son fils, Kevin, n’a jamais disputé les 24 Heures du Mans. Le nouveau pilote Peugeot en Hypercar vient de démarrer en Endurance avec deux très belles prestations en IMSA aux 24 Heures de Daytona et 12 Heures de Sebring sur la Cadillac DPi de Chip Ganassi Racing. L’homme qui compte 116 Grand Prix de Formule 1 à son palmarès avait récemment déclaré : “Avec mon père, nous avons toujours voulu faire les 24 Heures du Mans ensemble !” Ce sera chose faite cette année et c’était LA bonne année car, après, il faudra endosser le costume de pilote officiel !

Leur coéquipier est une des chevilles ouvrières de l’équipe High Class Racing. Anders Fjordbach compte déjà deux participations aux 24 Heures du Mans en 2019 (11e des LMP2) et 2020. Il a disputé quatre saisons en ELMS et attaque sa 2e en WEC. Il est classé Silver et permet donc aux Magnussen de pouvoir se retrouver sur la même auto.

@Peter May / High Class Racing

L’histoire des père / fils va donc pouvoir se poursuivre aux 24 Heures du Mans. On a encore tous en tête des associations telles que Mario et Michael Andretti, Derek et Justin Bell, Martin et Alex Brundle ou encore Nigel Mansell et ses deux fils. Il faut remonter à 2017 pour retrouver de telles choses. A l’époque, deux duos père fils étaient au départ des 24 Heures du Mans. Jacques / Pierre Nicolet et Patrice / Paul Lafargue. Cela fera l’objet d’un prochain article sur Endurance-Classic…

Le calendrier 2021 des circuits du Mans mis à jour

15 avril 2021 à 12:42

Communiqué de presse

Conséquence de la pandémie de Covid-19, l’Automobile Club de l’Ouest a adapté la saison 2021 de compétition sur les circuits du Mans. Avec public restreint ou à huis clos, conformément aux directives gouvernementales et suivant l’évolution de la situation sanitaire, les épreuves prévues au programme promettent de grands moments de sport.

Entre évènement historique et compétitions de karting, juillet s’annonce dense. Le Rotax Max Challenge International Trophy clôturera ce mois avec une compétition qui réunit les meilleurs espoirs du sport automobile, et où plusieurs centaines de pilotes s’affronteront lors d’une semaine particulièrement intense.

En août, place au point d’orgue de la saison avec les 24 Heures du Mans. Cette 89e édition, que nous espérons avec du public, s’annonce historique à plus d’un titre : arrivée de la nouvelle catégorie reine Hypercar, bataille épique en LMP2… De nombreux enjeux entoureront cet évènement international, qui réunit d’ordinaire 250000 spectateurs venus du monde entier. 

Le week-end des 28 et 29 août s’annonce également passionnant, avec les 24 Heures Vélo, sur le Circuit Bugatti, et les 24 Heures Karting, sur le CIK. 

Septembre permettra d’accueillir plusieurs compétitions : à motos, en autos ou encore en camions. Les 24 Heures Camions reviennent cette année pour une 36e édition qui n’avait pas pu se dérouler en 2020. Cet évènement familial et apprécié par tous les passionnés offrira de nouveau un grand spectacle en piste.

Le dernier trimestre 2021 n’est pas en reste, avec notamment les Assises de l’Automobile, programmées les 2 et 3 novembre. Traditionnel évènement de fin d’année, le Trophée Tourisme Endurance viendra clôturer une saison intense.

Franck Dezoteux : “J’ai vraiment envie d’accomplir ce rêve de disputer les 24H du Mans !”

15 avril 2021 à 10:04

Franck Dezoteux est tout d’abord un vrai passionné de sport automobile et un fan absolu de Ferrari. L’homme rêve de 24 Heures du Mans et a décidé de se donner les moyens d’y participer un jour… sur une Ferrari bien sûr ! Endurance-Info a contacté le pilote français afin qu’il nous donne plus d’explications sur son beau projet qui doit l’emmener au Mans en 2022.

Vous avez commencé l’année de la plus belle des manières en gagnant en Roscar à Magny Cours avec une Renault R.S.01. Vous allez maintenant vous diriger vers la Michelin Le Mans Cup…

« Tout à fait, nous allons débuter en Michelin Le Mans Cup début juin au Castellet. Il ne faut pas oublier qu’il y a encore deux ou trois ans, je ne roulais pas. J’ai fait de la Ligier JS Cup en 2020, puis la Roscar et bientôt le GT3. J’y vais étape par étape, c’est pour cela que je ne ferai pas Barcelone, je me donne un peu de temps. »

Vous serez sur une Ferrari 488 GT3 préparée par AF Corse. Pourquoi ce choix ?

« Ferrari, c’est ma deuxième religion et quitte à commencer en GT3 autant le faire au sein de la référence chez Ferrari ! » 

Quelles seront vos ambitions ? Découvrir le monde de l’endurance et le trafic au milieu des LMP3 ?

« Tout à fait. Vous avez raison de le dire, je dois emmagasiner de l’expérience. Le trafic est en effet un élément que l’on doit beaucoup travailler. Je suis dans un programme un peu en accéléré qui a débuté fin 2019 et qui doit m’emmener jusqu’à juin 2022 si tout va bien, c’est-à-dire jusqu’aux 24 Heures du Mans. »

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce programme ?

« C’est grâce à Felix Barré de 2SM Pilotage de Saint-Malo (qui a longtemps officié chez IMSA Performance). Je l’ai rencontré l’an dernier dans le championnat Ligier. J’avais un peu de mal à me situer dans ce championnat et je dois bien avouer que je n’étais pas loin d’arrêter la compétition. J’ai alors discuté avec lui et il m’a dit qu’avec la hargne que j’avais, l’amour que j’avais pour le sport automobile et Ferrari, c’était quand même dommage d’arrêter là. Il m’a alors demandé ce que je voulais faire et je lui ai répondu qu’en tout bon fan de la marque italienne qui se respecte, j’aimerais faire les 24 Heures du Mans avec une Ferrari.

On s’est donc alors mis un programme en tête avec des courses qui se présentaient en fonction de la pandémie de Covid. J’ai donc fait du Roscar en 2019 au Castellet, le Roscar 100 à Magny Cours il y a quelques semaines et je me suis inscrit en Ultimate Cup Series sur une RS01. Le but est de passer de la Ligier à la RS01 puis à la GT3 en Michelin Le Mans Cup. J’ai besoin de m’habituer à des voitures plus puissantes au fur et à mesure. Je vais faire Road to Le Mans cet été. Ce sera une partie de mon rêve qui va alors se réaliser, rouler sur le grand circuit du Mans. Ensuite, nous avons prévu de faire les 24 Heures de Barcelone ainsi que deux jours de tests avec une Ferrari 488 GTE AF Corse. Nous souhaitons disputer la dernière manche ELMS à Portimão en octobre 2021 en GTE. Pour finir, en 2022, nous désirons nous inscrire en ELMS et disputer les 24 Heures du Mans. Pour cela, il faudra que l’on ait l’aval des organisateurs. Je suis en parallèle un programme de perfectionnement. Pour le moment, cela va dans le bon sens, cela tient la route puisque j’ai gagné tout seul la manche de Roscar à Magny Cours.»

Qui sera votre coéquipier en Michelin Le Mans Cup ?

« Stéphane Tribaudini, ancien champion de France GT4 Am en 2017 et champion AM Cup en GT World Challenge. Il a gagné les 25 Heures de Spa en Am l’an dernier aussi. J’ai disputé trois ou quatre courses en Ligier JS Cup avec lui l’an dernier. Il fera aussi toute la saison Ultimate avec moi en plus de la Michelin Le Mans Cup et de Road to Le Mans. »

Avez-vous déjà une idée des pilotes qui vont vous accompagner en GTE au Mans ?

« Je ne peux pas révéler les noms maintenant par égard pour eux et leurs engagements. L’un des deux est très connu et a remporté les 24 Heures du Mans. »

Vous allez avoir un sacré programme. Comment vous préparez-vous ?

« Je me suis acheté un simulateur que j’ai installé dans mon garage et je fais beaucoup de préparation physique, mais j’en faisais déjà avant. Elle est juste plus spécifique au sport auto. Je travaille à Bruxelles la semaine et je suis chez moi au Touquet le week-end ce qui me permet, sur le chemin, de m’arrêter à Croix en Ternois où je roule régulièrement en Formule 4. J’ai vraiment envie d’accomplir ce rêve des 24 Heures et je me donne les moyens de le faire. Je ne le ferai certainement qu’une fois dans ma vie, je veux que ce soit bien !»   

Vous parlez beaucoup des 24 Heures du Mans. Que représente cette course ?

« C’est lié à ma passion Ferrari. Je connais les 24 Heures du Mans comme tous les pilotes, mais le fait que Ferrari y ait gagné souvent (neuf fois de 1949 à 1965, ndlr) m’attire encore plus. Comme je l’ai dit, Ferrari est ma religion sportive et je vis avec cette marque, elle est entrée dans mon cœur depuis que je suis tout gamin. Je dirais même que c’est Michael Schumacher (voir son casque hommage, ci-dessus) qui a fait que j’ai commencé le sport auto. »

Le Mans 1962

HubAuto Racing passe en GTE-Pro au Mans

12 avril 2021 à 07:19

La catégorie GTE-Pro aura une auto supplémentaire aux 24 Heures du Mans en août prochain. HubAuto Racing, qui passe de la Ferrari 488 GTE à la Porsche 911 RSR cette année, a fait une demande pour passer de GTE-Am à GTE-Pro. 

« Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles nous voulions agir ainsi », a déclaré Morris Chen, patron de l’équipe. « Nous avons eu différentes discussions avec nos principaux partenaires, et nous recevrons un soutien supplémentaire en raison de ce passage en GTE-Pro. » 

L’écurie basée à Taiwan conservera son dossard #72. « L’année dernière, nos sponsors ont vu notre capacité à être une équipe de premier plan lors de notre toute première sortie aux 24 Heures du Mans », poursuit Morris Chen. « Le passage en GTE-Pro est une étape importante pour la direction stratégique de notre équipe et confirme que nos sponsors ont une grande confiance dans l’avenir de notre équipe. Il s’agit de la dernière réalisaton pour la croissance de HubAuto Racing et nous sommes reconnaissants à l’ACO d’avoir permis ce changement. » 

HubAuto Racing dévoilera son équipage ultérieurement : « Nous nous attendons à avoir une composition de pilotes solide et compétitive. Nous confirmerons nos trois pilotes sous peu. Nous sommes impatients d’annoncer l’équipage dans les prochaines semaines. »

On aura donc quatre Porsche 911 RSR dans la classe GT-Pro au Mans. « Nous sommes ravis de pouvoir affronter les meilleures équipes et pilotes GTE-Pro d’Europe et des Etats-Unis, dont la plupart sont soutenues par l’usine », explique Morris Chen. « Nous savons que nous avons un grand défi à relever, mais comme toujours, nous sommes impatients de relever ce défi. » 

L’Equipe/24H du Mans : une relation qui remonte à Charles Faroux

12 avril 2021 à 06:23

En diffusant les 24 Heures du Mans de 2021 à 2023 sur la chaîne L’Equipe, la boucle est bouclée. Les deux entités ont une histoire commune depuis la création du double tour d’horloge sarthois en 1923, vingt ans après le Tour de France.

Directeur de la publication du journal L’Equipe, Charles Faroux a dirigé les 24 Heures du Mans de 1923 à 1956. Avec Géo Lefèvre, Georges Durand et Emile Coquille, Charles Faroux a été à l’origine des 24 Heures du Mans.

“Quand un peuple renonce à la course, il renonce à l’effort et à la réussite et accepte par avance de déchoir”. Cette citation de Charles Faroux a toujours a sa place au XXIe siècle.

Passionné d’automobile, l’ingénieur était multicartes : polytechnicien, champion du monde amateur de billard, président du 1er club de judo en France, dessinateur industriel, pilote automobile.

Charles Faroux a fondé la Société des Ingénieurs de l’Automobile et contribué au chronométrage de la course des 24 Heures du Mans avec Pol Ravigneaux.

La création du journal L’Auto-Vélo est ici

Pour en savoir plus sur le passage de l’Auto, le grand journal sportif d’avant-guerre, c’est ici

Stéphane Tribaudini en direction du Mans

11 avril 2021 à 16:32

Après le GT4, Stéphane Tribaudini est passé en GT3 et la prochaine étape doit être le GTE. le Niçois vise clairement les 24 Heures du Mans 2022 sur une Ferrari 488 GTE.

Le programme, monté avec Franck Dezoteux, doit débuter cette année par l’Ultimate Cup Series avant de passer en Michelin Le Mans Cup avec en prime une participation au Road to Le Mans.

Stéphane Tribaudini se réjouit d’attaquer ce nouveau projet : « Incroyable de m’imaginer piloter sur le grand circuit des 24 Heures du Mans et tout ça à bord d’une Ferrari quelques heures avant la vraie course ! Je suis ravi d’accompagner Franck sur ce projet sur deux ans et de continuer notre collaboration entamée en 2020 en Ligier Cup avec notre ingénieur Félix Barré. Avant de penser au Mans, notre 1er objectif sera de prendre de l’expérience sur une Renault R.S.01 du Team AB Sport Auto en Ultimate Cup Endurance et de jouer le titre. Hâte de démarrer dans 3 semaines sur mon circuit fétiche à Dijon. »

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