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Les outils de recherche en ligne basés sur l’IA générative sont nuls pour citer l’actu

13 mars 2025 à 16:30
Les outils de recherche en ligne basés sur l’IA générative sont nuls pour citer l’actu

En étudiant huit moteurs de recherche s’appuyant sur l’IA générative, deux chercheuses ont observé qu’en moyenne, ceux-ci ont fourni des réponses incorrectes à plus de 60 % des demandes.

De plus en plus d’internautes utilisent des outils d’IA générative pour chercher de l’information en ligne. Mais sont-ils fiables ? Pas tant que ça apparemment, d’après les chercheuses du Tow Center for Digital Journalism de Columbia, Klaudia Jaźwińska et Aisvarya Chandrasekar. Elles ont évalué huit d’entre eux : ChatGPT Search, Perplexity, Perplexity Pro, DeepSeek Search, Copilot, Grok-2 Search, Grok-3 Search et enfin Gemini.

On savait déjà que les chatbots comme ChatGPT hallucinaient régulièrement des citations, mais on aurait pu espérer que les outils de recherche basés sur l’IA auraient de meilleurs garde-fous dans ce domaine notamment, grâce par exemple au RAG (Retrieval-Augmented Generation).

Mais comment faire pour vérifier ?

Elles ont mis en place un protocole assez simple pour contrôler si chacun des outils testés attribuait bien au texte d’un article d’actualité les métadonnées comme l’URL, le titre, l’éditeur original et la date. Ainsi, la méthode vérifierait si, oui ou non, ils étaient au moins fiables dans leur capacité à faire correctement le lien entre une source et son extrait.

Les deux chercheuses ont donc sélectionné aléatoirement 10 articles de 20 sites d’information américains comme TechCrunch, Time, le Wall Street Journal, ProPublica, National Geographic ou encore le Boston Globe. Elles en ont tiré des extraits manuellement, puis ont vérifié qu’en collant ces extraits dans le moteur de recherche traditionnel de Google, la source originale apparaissait bien dans les trois premiers résultats.

Elles ont ensuite fourni à l’outil testé chaque extrait et lui ont demandé d’identifier le titre de l’article correspondant, l’éditeur original, la date de publication et l’URL.

Enfin, elles ont évalué la réponse en six catégories : correcte, correcte mais incomplète, partiellement incorrecte, complètement incorrecte, sans réponse et crawler bloqué (quand le site interdit le crawler du chatbot dans son fichier robots.txt).

Plus de 60 % de réponses incorrectes

Elles ont publié leurs résultats dans un article du magazine Columbia Journalism Review. En moyenne, les outils de recherche ont donc donné plus de 60 % de réponses incorrectes. « Le niveau d’inexactitude varie d’une plateforme à l’autre : Perplexity a répondu de manière incorrecte à 37 % des requêtes, tandis que Grok 3 a enregistré un taux d’erreur beaucoup plus élevé, répondant de manière incorrecte à 94 % des requêtes », expliquent les chercheuses.

Elles font remarquer que Copilot est le seul à avoir décliné plus de questions qu’il n’a apporté de réponses. Pendant ce temps-là, tous les autres ont fourni plus de réponses incorrectes que de non-réponses.

Elles soulignent un élément particulièrement frappant. Lorsque qu’on compare les outils Grok et Perplexity, testés dans leurs versions gratuites et payantes, les tests montrent « que si les deux [modèles payants] ont répondu correctement à un plus grand nombre de questions que leurs équivalents gratuits correspondants, ils ont paradoxalement aussi montré des taux d’erreur plus élevés ». Grok-3 Search et Perplexity Pro ont tendance à livrer une réponse coûte que coûte.

Certains récupèrent des informations de sites qui les bloquent

Comme les moteurs de recherche ordinaires, ces outils utilisent des robots d’indexation qui parcourent le web. Trois d’entre eux (DeepSeek, Grok 2, et Grok 3) n’ont pas révélé publiquement le nom de leurs robots. Les éditeurs ne peuvent donc pas bloquer l’indexation de leurs sites par ces outils.

Mais les cinq autres (ChatGPT Search, Perplexity, Perplexity Pro, Copilot et Gemini) les ont rendus publics. Les éditeurs peuvent théoriquement interdire qu’ils parcourent leurs sites en l’indiquant dans le fichier robots.txt.

En analysant les résultats ci-dessous, on remarque que Copilot est le seul à n’être bloqué par aucun des éditeurs. Cela s’explique facilement par le fait que l’outil de Microsoft utilise BingBot, le robot d’indexation du moteur de recherche de l’entreprise. S’ils le bloquent, les éditeurs se coupent donc aussi de l’indexation dans Bing. Paradoxalement, Copilot a le plus haut taux de non-réponse.

Mais les autres ont parfois correctement attribué toutes les métadonnées d’un article alors qu’ils n’étaient pas censés l’indexer.

« Perplexity Pro a été le plus mauvais élève à cet égard, identifiant correctement près d’un tiers des quatre-vingt-dix extraits d’articles auxquels il n’aurait pas dû avoir accès », expliquent les chercheuses. Elles ajoutent : « étonnamment, la version gratuite de Perplexity a correctement identifié les dix extraits d’articles payants du National Geographic que nous avons partagés, bien que l’éditeur ait interdit les robots d’indexation de Perplexity et n’ait aucune relation formelle avec la société d’IA ».

Du côté de Google, qui a créé un robot spécifique pour Gemini, « son crawler a été autorisé par dix des vingt éditeurs que nous avons testés, mais Gemini n’a fourni une réponse totalement correcte qu’à une seule occasion ». Les chercheuses expliquent notamment que, lorsqu’il s’agissait d’extraits d’articles liés à la politique, l’outil donnait des réponses comme : « Je ne peux pas vous aider à répondre aux questions sur les élections et les personnalités politiques pour le moment. Je suis entrainé pour être aussi précise que possible, mais il m’arrive de faire des erreurs. Pendant que je travaille à améliorer la façon dont je peux parler des élections et de la politique, vous pouvez essayer la recherche sur Google ».

Plus en détail, en regardant s’ils ont correctement identifié l’article dont provient la source, les chercheuses ont remarqué que DeepSeek Search se trompait pour 115 des 200 articles présentés.

Même lorsque l’article était bien identifié, l’URL proposée n’était souvent pas la bonne. À certaines occasions, les outils les « ont dirigé vers des versions syndiquées d’articles sur des plateformes telles que Yahoo News ou AOL plutôt que vers les sources originalessouvent même lorsque l’éditeur était connu pour avoir conclu un accord de licence avec la société d’IA ».

Et avoir conclu un accord avec l’entreprise qui édite l’outil de recherche n’augmente pas la qualité des réponses :

Bouygues Telecom attaque Free et son Wi-Fi 7

13 mars 2025 à 16:15
Bouygues Telecom attaque Free et son Wi-Fi 7

Bouygues Telecom accuse Free d’avoir revendiqué la compatibilité de sa Freebox Ultra avec le Wi-Fi 7 alors que cette dernière n’a jamais fait l’objet d’une certification officielle. Une nouvelle passe d’arme entre deux groupes habitués à s’échanger des amabilités par tribunaux interposés.

Nouvelle pomme de discorde judiciaire entre les deux opérateurs : d’après l’Informé, qui a révélé l’information jeudi, Bouygues Telecom a assigné en septembre dernier Free devant le tribunal de commerce de Paris. En cause, une communication de Xavier Niel, largement déclinée depuis par la filiale du groupe Iliad, selon laquelle la Freebox Ultra, présentée en grande pompe le 30 janvier 2024, adoptait le Wi-Fi 7.

Accusation de communication mensongère sur le Wi-Fi 7

Sur scène, Xavier Niel revendiquait alors une box à la pointe de la technologie, avec plusieurs premières sur le marché français, dont la disponibilité nationale d’une connexion fibre à 8 Gb/s symétriques, des accords commerciaux inédits avec de grands réseaux de contenus… et l’intégration du Wi-Fi 7 quad band via deux puces Qualcomm, avec la promesse de débits sans fil capables d’atteindre les 6 Gb/s.

Interrogé par Next, Free avait à l’époque reconnue que la Freebox Ultra n’avait fait l’objet d’aucune certification auprès de la Wi-Fi Alliance. L’opérateur admettait même qu’il n’était même pas certain de se lancer dans le processus de certification, pourtant ouvert quelques jours avant l’annonce de la Freebox Ultra.

Free n’est pas une exception, de nombreux produits ne sont pas « Wi-Fi Certified », notamment car le programme de certification arrive généralement en retard par rapport à la commercialisation des produits. Notez que Free n’a aucune certification pour aucune de ses box, que ce soit en Wi-Fi 7 ou inférieurs.

Alors que les composants intégrés à la box (deux puces identiques Networking Pro 820 de Qualcomm) autorisent théoriquement cette dernière à exploiter l’ensemble des bandes prévues par la norme Wi-Fi 7 (2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz), nous relevions à l’époque que les répéteurs commercialisés par Free aux côtés de la Freebox Ultra se limitaient aux bandes des 2,4 et 5 GHz.

Ce sont ces différents points qui motivent l’action en justice initiée par Bouygues Telecom, lequel estimerait donc que son concurrent a mené une campagne de communication mensongère. Les saillies de Xavier Niel, adressées à ses concurrents pendant la présentation du 30 janvier dernier, auraient contribué à mettre de l’huile sur le feu, rapporte par ailleurs l’Informé.

Bouygues revendique le premier « vrai » Wi-Fi 7 du marché

Une chose est sure : Bouygues Telecom avait bien ces subtilités en tête début janvier, quant il a, à son tour, annoncé sa Box compatible avec le Wi-Fi 7… d’ailleurs baptisée « Bbox Wi-Fi 7 ». Le FAI insistait alors bien sur la première que constituait, en France, le lancement d’une box certifiée par la Wi-Fi Alliance. Nos recherches de l’époque confirmaient la légitimité de cette affirmation, qui se vérifie toujours aujourd’hui : la Bbox et ses répéteurs sont bien référencés par la Wi-Fi Alliance, là où le terme Freebox ne remonte pas dans le programme de certification.

Bouygues devrait dans ce contexte chercher à obtenir réparation du préjudice d’image subi auprès du tribunal de commerce. Cette fois, Xavier Niel n’a pas proposé de régler le différend devant un Lidl, et iliad n’a pas officiellement réagi.

Il faut dire que les deux FAI entretiennent depuis plus de dix ans un complexe passif judiciaire, fait de multiples procédures croisées pour pratiques commerciales trompeuses, concurrence déloyale, manquement à des obligations légales, etc.

Les outils de recherche en ligne basés sur l’IA générative sont nuls pour citer l’actu

13 mars 2025 à 16:30
Les outils de recherche en ligne basés sur l’IA générative sont nuls pour citer l’actu

En étudiant huit moteurs de recherche s’appuyant sur l’IA générative, deux chercheuses ont observé qu’en moyenne, ceux-ci ont fourni des réponses incorrectes à plus de 60 % des demandes.

De plus en plus d’internautes utilisent des outils d’IA générative pour chercher de l’information en ligne. Mais sont-ils fiables ? Pas tant que ça apparemment, d’après les chercheuses du Tow Center for Digital Journalism de Columbia, Klaudia Jaźwińska et Aisvarya Chandrasekar. Elles ont évalué huit d’entre eux : ChatGPT Search, Perplexity, Perplexity Pro, DeepSeek Search, Copilot, Grok-2 Search, Grok-3 Search et enfin Gemini.

On savait déjà que les chatbots comme ChatGPT hallucinaient régulièrement des citations, mais on aurait pu espérer que les outils de recherche basés sur l’IA auraient de meilleurs garde-fous dans ce domaine notamment, grâce par exemple au RAG (Retrieval-Augmented Generation).

Mais comment faire pour vérifier ?

Elles ont mis en place un protocole assez simple pour contrôler si chacun des outils testés attribuait bien au texte d’un article d’actualité les métadonnées comme l’URL, le titre, l’éditeur original et la date. Ainsi, la méthode vérifierait si, oui ou non, ils étaient au moins fiables dans leur capacité à faire correctement le lien entre une source et son extrait.

Les deux chercheuses ont donc sélectionné aléatoirement 10 articles de 20 sites d’information américains comme TechCrunch, Time, le Wall Street Journal, ProPublica, National Geographic ou encore le Boston Globe. Elles en ont tiré des extraits manuellement, puis ont vérifié qu’en collant ces extraits dans le moteur de recherche traditionnel de Google, la source originale apparaissait bien dans les trois premiers résultats.

Elles ont ensuite fourni à l’outil testé chaque extrait et lui ont demandé d’identifier le titre de l’article correspondant, l’éditeur original, la date de publication et l’URL.

Enfin, elles ont évalué la réponse en six catégories : correcte, correcte mais incomplète, partiellement incorrecte, complètement incorrecte, sans réponse et crawler bloqué (quand le site interdit le crawler du chatbot dans son fichier robots.txt).

Plus de 60 % de réponses incorrectes

Elles ont publié leurs résultats dans un article du magazine Columbia Journalism Review. En moyenne, les outils de recherche ont donc donné plus de 60 % de réponses incorrectes. « Le niveau d’inexactitude varie d’une plateforme à l’autre : Perplexity a répondu de manière incorrecte à 37 % des requêtes, tandis que Grok 3 a enregistré un taux d’erreur beaucoup plus élevé, répondant de manière incorrecte à 94 % des requêtes », expliquent les chercheuses.

Elles font remarquer que Copilot est le seul à avoir décliné plus de questions qu’il n’a apporté de réponses. Pendant ce temps-là, tous les autres ont fourni plus de réponses incorrectes que de non-réponses.

Elles soulignent un élément particulièrement frappant. Lorsque qu’on compare les outils Grok et Perplexity, testés dans leurs versions gratuites et payantes, les tests montrent « que si les deux [modèles payants] ont répondu correctement à un plus grand nombre de questions que leurs équivalents gratuits correspondants, ils ont paradoxalement aussi montré des taux d’erreur plus élevés ». Grok-3 Search et Perplexity Pro ont tendance à livrer une réponse coûte que coûte.

Certains récupèrent des informations de sites qui les bloquent

Comme les moteurs de recherche ordinaires, ces outils utilisent des robots d’indexation qui parcourent le web. Trois d’entre eux (DeepSeek, Grok 2, et Grok 3) n’ont pas révélé publiquement le nom de leurs robots. Les éditeurs ne peuvent donc pas bloquer l’indexation de leurs sites par ces outils.

Mais les cinq autres (ChatGPT Search, Perplexity, Perplexity Pro, Copilot et Gemini) les ont rendus publics. Les éditeurs peuvent théoriquement interdire qu’ils parcourent leurs sites en l’indiquant dans le fichier robots.txt.

En analysant les résultats ci-dessous, on remarque que Copilot est le seul à n’être bloqué par aucun des éditeurs. Cela s’explique facilement par le fait que l’outil de Microsoft utilise BingBot, le robot d’indexation du moteur de recherche de l’entreprise. S’ils le bloquent, les éditeurs se coupent donc aussi de l’indexation dans Bing. Paradoxalement, Copilot a le plus haut taux de non-réponse.

Mais les autres ont parfois correctement attribué toutes les métadonnées d’un article alors qu’ils n’étaient pas censés l’indexer.

« Perplexity Pro a été le plus mauvais élève à cet égard, identifiant correctement près d’un tiers des quatre-vingt-dix extraits d’articles auxquels il n’aurait pas dû avoir accès », expliquent les chercheuses. Elles ajoutent : « étonnamment, la version gratuite de Perplexity a correctement identifié les dix extraits d’articles payants du National Geographic que nous avons partagés, bien que l’éditeur ait interdit les robots d’indexation de Perplexity et n’ait aucune relation formelle avec la société d’IA ».

Du côté de Google, qui a créé un robot spécifique pour Gemini, « son crawler a été autorisé par dix des vingt éditeurs que nous avons testés, mais Gemini n’a fourni une réponse totalement correcte qu’à une seule occasion ». Les chercheuses expliquent notamment que, lorsqu’il s’agissait d’extraits d’articles liés à la politique, l’outil donnait des réponses comme : « Je ne peux pas vous aider à répondre aux questions sur les élections et les personnalités politiques pour le moment. Je suis entrainé pour être aussi précise que possible, mais il m’arrive de faire des erreurs. Pendant que je travaille à améliorer la façon dont je peux parler des élections et de la politique, vous pouvez essayer la recherche sur Google ».

Plus en détail, en regardant s’ils ont correctement identifié l’article dont provient la source, les chercheuses ont remarqué que DeepSeek Search se trompait pour 115 des 200 articles présentés.

Même lorsque l’article était bien identifié, l’URL proposée n’était souvent pas la bonne. À certaines occasions, les outils les « ont dirigé vers des versions syndiquées d’articles sur des plateformes telles que Yahoo News ou AOL plutôt que vers les sources originalessouvent même lorsque l’éditeur était connu pour avoir conclu un accord de licence avec la société d’IA ».

Et avoir conclu un accord avec l’entreprise qui édite l’outil de recherche n’augmente pas la qualité des réponses :

Bouygues Telecom attaque Free et son Wi-Fi 7

13 mars 2025 à 16:15
Bouygues Telecom attaque Free et son Wi-Fi 7

Bouygues Telecom accuse Free d’avoir revendiqué la compatibilité de sa Freebox Ultra avec le Wi-Fi 7 alors que cette dernière n’a jamais fait l’objet d’une certification officielle. Une nouvelle passe d’arme entre deux groupes habitués à s’échanger des amabilités par tribunaux interposés.

Nouvelle pomme de discorde judiciaire entre les deux opérateurs : d’après l’Informé, qui a révélé l’information jeudi, Bouygues Telecom a assigné en septembre dernier Free devant le tribunal de commerce de Paris. En cause, une communication de Xavier Niel, largement déclinée depuis par la filiale du groupe Iliad, selon laquelle la Freebox Ultra, présentée en grande pompe le 30 janvier 2024, adoptait le Wi-Fi 7.

Accusation de communication mensongère sur le Wi-Fi 7

Sur scène, Xavier Niel revendiquait alors une box à la pointe de la technologie, avec plusieurs premières sur le marché français, dont la disponibilité nationale d’une connexion fibre à 8 Gb/s symétriques, des accords commerciaux inédits avec de grands réseaux de contenus… et l’intégration du Wi-Fi 7 quad band via deux puces Qualcomm, avec la promesse de débits sans fil capables d’atteindre les 6 Gb/s.

Interrogé par Next, Free avait à l’époque reconnue que la Freebox Ultra n’avait fait l’objet d’aucune certification auprès de la Wi-Fi Alliance. L’opérateur admettait même qu’il n’était même pas certain de se lancer dans le processus de certification, pourtant ouvert quelques jours avant l’annonce de la Freebox Ultra.

Free n’est pas une exception, de nombreux produits ne sont pas « Wi-Fi Certified », notamment car le programme de certification arrive généralement en retard par rapport à la commercialisation des produits. Notez que Free n’a aucune certification pour aucune de ses box, que ce soit en Wi-Fi 7 ou inférieurs.

Alors que les composants intégrés à la box (deux puces identiques Networking Pro 820 de Qualcomm) autorisent théoriquement cette dernière à exploiter l’ensemble des bandes prévues par la norme Wi-Fi 7 (2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz), nous relevions à l’époque que les répéteurs commercialisés par Free aux côtés de la Freebox Ultra se limitaient aux bandes des 2,4 et 5 GHz.

Ce sont ces différents points qui motivent l’action en justice initiée par Bouygues Telecom, lequel estimerait donc que son concurrent a mené une campagne de communication mensongère. Les saillies de Xavier Niel, adressées à ses concurrents pendant la présentation du 30 janvier dernier, auraient contribué à mettre de l’huile sur le feu, rapporte par ailleurs l’Informé.

Bouygues revendique le premier « vrai » Wi-Fi 7 du marché

Une chose est sure : Bouygues Telecom avait bien ces subtilités en tête début janvier, quant il a, à son tour, annoncé sa Box compatible avec le Wi-Fi 7… d’ailleurs baptisée « Bbox Wi-Fi 7 ». Le FAI insistait alors bien sur la première que constituait, en France, le lancement d’une box certifiée par la Wi-Fi Alliance. Nos recherches de l’époque confirmaient la légitimité de cette affirmation, qui se vérifie toujours aujourd’hui : la Bbox et ses répéteurs sont bien référencés par la Wi-Fi Alliance, là où le terme Freebox ne remonte pas dans le programme de certification.

Bouygues devrait dans ce contexte chercher à obtenir réparation du préjudice d’image subi auprès du tribunal de commerce. Cette fois, Xavier Niel n’a pas proposé de régler le différend devant un Lidl, et iliad n’a pas officiellement réagi.

Il faut dire que les deux FAI entretiennent depuis plus de dix ans un complexe passif judiciaire, fait de multiples procédures croisées pour pratiques commerciales trompeuses, concurrence déloyale, manquement à des obligations légales, etc.

Man Survives With Titanium Heart For 100 Days - a World First

Par : msmash
13 mars 2025 à 17:03
An Australian man in his forties has become the first person in the world to leave hospital with an artificial heart made of titanium. From a report: The device is used as a stopgap for people with heart failure who are waiting for a donor heart, and previous recipients of this type of artificial heart had remained in US hospitals while it was in place. The man lived with the device for more than three months until he underwent surgery to receive a donated human heart. The man is recovering well, according to a statement from St Vincent's Hospital in Sydney, Australia, where the operations were conducted. The Australian is the sixth person globally to receive the device, known as BiVACOR, but the first to live with it for more than a month.

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Microsoft's Xbox Copilot Will Act As an AI Gaming Coach

Par : msmash
13 mars 2025 à 16:05
Microsoft is preparing to launch an AI-powered Copilot for Gaming soon that will guide Xbox players through games and act as an assistant to download and launch games. From a report: Copilot for Gaming, as Microsoft is branding it, will be available through the Xbox mobile app initially and is designed to work on a second screen as a companion or assistant. Microsoft is positioning Copilot for Gaming as a sidekick of sorts, one that will accompany you through games, offering up tips and guides and useful information about a game world. During a press briefing, Sonali Yadav, product manager for gaming AI, demonstrated several scenarios for what Copilot for Gaming could be used for. One involved a concept demo of Copilot assisting an Overwatch 2 player by coaching them on the mistakes they made when trying to push without teammates.

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Donald Trump menace d’imposer des droits de douane à 200 % sur les champagnes et les vins français et européens

« Nous ne céderons pas aux menaces », a réagi le ministre délégué chargé du commerce extérieur français, Laurent Saint-Martin. Le lobby européen de la filière a lui appelé les Etats-Unis et l’UE à « arrêter de se servir » du secteur « comme monnaie d’échange dans des conflits qui n’ont rien à voir avec [lui]».

© LOIC VENANCE / AFP

Les Etats-Unis représentent le premier marché du secteur à l’étranger. Les ventes françaises y ont progressé de 5 % en 2024, atteignant 3,8 milliards d’euros, avec notamment des exportations de vins et de cognac, selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France.

L’entreprise chinoise Huawei soupçonnée d’avoir corrompu une quinzaine d’élus au Parlement européen

La police belge a mené des perquisitions et appréhendé des lobbyistes œuvrant pour le groupe chinois. Ils sont soupçonnés d’avoir corrompu des élus européens, selon le quotidien « Le Soir » et la plateforme d’investigation Follow the Money.

© Sylvain Plazy / AP

Devant le siège de Huawei à Bruxelles, le jeudi 13 mars 2025.

Valentin, 17 ans, condamné à douze ans d’emprisonnement pour avoir tué ses parents et mis le feu à leur maison en Isère

Les psychiatres qui ont examiné l’accusé avaient unanimement considéré que son discernement était altéré au moment des faits car il souffre d’un trouble autistique, associé à une dépression avec des symptômes psychotiques.

© TOM MASSON/AFP

La maison dans laquelle les corps des parents de Valentin ont été retrouvés, après un incendie survenu dans la nuit du 26 au 27 novembre, à Châteauvilain, dans l’Isère.

En direct, Syrie : le pouvoir adopte une déclaration constitutionnelle qui garantit « un large éventail de droits et de libertés »

« C’est une nouvelle page de l’histoire de la Syrie », s’est félicité le président par intérim, Ahmed Al-Charaa. Cette déclaration constitutionnelle, rédigée par un comité qu’il avait mandaté, sera appliquée pendant cinq ans, selon un porte-parole de celui-ci. Elle garantit notamment aux femmes « leurs droits sociaux, économiques et politiques », a-t-il ajouté.

© Omar Albam / AP

Le président par intérim syrien, Ahmed Al-Charaa, s’apprête à signer la nouvelle déclaration constitutionnelle, à Damas, le 13 mars 2025.

La réindustrialisation de la France a reculé en 2024, selon le baromètre industriel

L’indicateur, dévoilé jeudi par le ministère de l’économie, a recensé l’an dernier 114 ouvertures de nouvelles usines en France, alors que 119 usines ont fermé, le solde net s’établit donc à − 5 usines.

© FREDERICK FLORIN/AFP

Chaîne de production de l’usine Stellantis de Sochaux, dans le Doubs, le 3 octobre 2024.

Femmes et enfants de djihadistes détenus en Syrie : le tribunal administratif somme le Quai d’Orsay de répondre aux demandes de rapatriement

Le tribunal administratif de Paris a annulé, jeudi 13 mars, les refus du ministère des affaires étrangères de rapatrier 29 enfants de djihadistes et leurs mères, de nationalité française et détenus en Syrie.

© DELIL SOULEIMAN/AFP

Dans le camp Roj, où sont détenus des proches de personnes soupçonnées d’avoir appartenu au groupe Etat islamique, dans la province de Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, en octobre 2023.

Kylian Mbappé retrouve ses galons de capitaine, après six mois loin de l’équipe de France de football

L’attaquant de Real Madrid, absent de la sélection lors des derniers rassemblements des Bleus, à l’automne 2024, portera bien le brassard à l’occasion des quarts de finale de la Ligue des nations, face à la Croatie, les 20 et 23 mars.

© FRANCK FIFE / AFP

Kylian Mbappé lors d’une séance d’entraînement à Décines-Charpieu (Rhône), le 8 septembre 2024, à la veille du match de Ligue des nations entre la France et la Belgique.

Algérie : Boualem Sansal est désormais accusé d’«intelligence avec des parties étrangères»

L’écrivain franco-algérien de 80 ans, arrêté le 16 novembre dernier, est visé par un nouveau chef d’accusation à l’issue d’une audition devant un juge du tribunal de Dar El Beida à Alger.

© Kai Pfaffenbach / REUTERS

Boualem Sansal reçoit les applaudissements du public après avoir remporté le Prix de la Paix de l’association des libraires allemands «Friedenspreis des Deutschen Buchhandels» lors d’une cérémonie à Francfort le 16 octobre 2011. 

Droits de douane à 200% : les producteurs européens de vin, champagne et spiritueux sous le choc après les menaces de Donald Trump

Le secteur s’attendait à ce durcissement, au lendemain de l’annonce de droits de douane européens pesant sur le whisky américain. Il s’estime entraîné contre son gré dans le conflit entre Bruxelles et Washington.

© Kevin Lamarque / REUTERS

Voyant les mesures de rétorsion annoncées ce mercredi par Bruxelles, les producteurs s’attendaient à ce durcissement de la part de la Maison Blanche

Agressions de militants LFI à Marseille : un ex-adjoint PS de Benoît Payan placé sous contrôle judiciaire

Sébastien Jibrayel et son père faisaient l’objet d’une comparution immédiate pour des soupçons de violences en réunion contre deux colleurs d’affiches insoumis. L’audience a été reportée en mai, mais l’adjoint a d’ores et déjà été démis de ses fonctions par le maire.

© Coust Laurent / ABACA / Coust Laurent

Sébastien Jibrayel occupait les fonctions d’adjoint au maire en charge des sports.

«Des médicaments vont commencer à manquer»: au Kenya, le spectre d’une crise sanitaire suite au gel de l’aide américaine

DÉCRYPTAGE - Le système de santé kényan s’appuie beaucoup sur les fonds américains. De nombreuses ONG ont déjà dû réduire leurs programmes de soins.

© Thomas Mukoya / REUTERS

Nyumbani Children’s Home est un centre d’accueil à Nairobi pour des enfants atteints du VIH. 
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