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Préparez-vous à un voyage gastronomique sans précédent avec la sortie de PO’ed: Definitive Edition
Dévoilé le 1er avril, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour le studio Nightdive de sortir ce rétro-FPS peu ragoutant, PO’ed: Definitive Edition, ce 16 mai. Au menu, un cuistot vénère équipé d’un jetpack et d’armes plus atypiques les unes que les autres, pour affronter une horde d’aliens au design très douteux, dans des niveaux ouverts en 3D. Par exemple, si vous êtes un amateur de spécialités « cul »inaires, vous aurez le plaisir de rencontrer cette paire de fesse avec des jambes, qui vous attaquera avec ce qui semble être une flatulence. Pour apprécier dans les meilleures conditions votre plat de résistance, cette édition s’accompagne d’améliorations sur le gameplay, de corrections de bugs, du support écran large et d’un nouveau mode de difficulté.
On ne va pas se le cacher, ce jeu ne met pas l’eau à la bouche par la qualité de ses graphismes, et encore moins par son gunplay. À la rédac, on n’arrive toujours pas à comprendre ce qui a motivé les devs à plancher sur PO’ed. Du côté de Steam, les avis ne se bousculent pas au portillon, avec trois évaluations au moment où l’on écrit la news.
Si vous avez un quelconque intérêt pour PO’ed: Definitive Edition, ce dernier est disponible sur Steam au prix de 19,50 €, et sur GoG pour un euros de moins.
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La sortie de Mullet Mad Jack relance la tendance de la coupe mulet
Êtes-vous nostalgique de l’univers des animés des années 90′, ou bien souhaitez-vous simplement changer d’air après une très mauvaise expérience vidéoludique ? Eh bien, sachez que Mullet Mad Jack, un rétro-FPS avec une bonne dose d’action frénétique, est sorti comme prévu ce 15 mai accompagné de sa bande-annonce de lancement. Dans un futur dominé par des robots mégalos, vous incarnerez un modérateur du nom de Jack devant sauver une belle influenceuse pour se voir récompensé d’une magnifique paire de Sneakers. Problème, vous ne disposerez que de 10 secondes de vie, qui seront récupérables qu’en enchaînant des meurtres stylés et sanglants. Avec sa composante rogue-lite, vous pourrez bénéficier de bonus temporaires, ainsi que d’armes améliorables et diverses. De plus, chaque étage visité aura des pièces générées aléatoirement, comprenant des pièges, des ennemis et un boss.
À la rédac, notre expert Loulou a très apprécié la proposition du studio HAMMER95, et si vous souhaitez en savoir davantage, le test est déjà disponible.
À l’occasion de sa sortie, Mullet Mad Jack est en promotion sur Steam à moins -10 % jusqu’au 24 mai, soit moins de 18 €, si vous êtes intéressé.
Le FPS Rythmique Robobeat est sorti
Depuis son annonce en 2022, le FPS rythmique Robobeat n’a jamais vraiment suscité beaucoup d’intérêt au sein de la rédac’. Sans doute à cause du manque d’originalité de la proposition et de la présence de concurrents déjà bien installés tels que Metal: Hellsinger, BPM: Bullets Per Minute ou Gun Jam. Et ce n’est pas parce qu’on peut facilement importer de la musique que ça va nous faire changer d’a…
BEST GAME EVER !!§! Plus sérieusement, le feeling est très sympa : les armes ont de la patate et les mouvements (dash, double-saut, glissade) vraiment nerveux. Et malgré la sobriété artistique, l’aspect est plutôt réussi, notamment lorsque l’on se fait toucher. La composante rogue-lite fonctionne aussi très bien : il y a des armes aléatoires, des bonus temporaires, etc. Et ajouter une musique est extrêmement simple. Il suffit de choisir un fichier mp3 sur son PC, et c’est bon (pour les titres avec une rythmique fixe, au moins). Par contre, ce n’est pas facile de coller au rythme. Mais une fois dedans, comme pour les autres jeux du genre, on se laisse emporter avec plaisir.
Si comme nous, vous hésitez, testez donc la démo, qui vous donnera un bon aperçu de ce que Robobeat peut proposer. Et si vous êtes convaincu, il est actuellement à –20 % pour la semaine de sa sortie sur Steam, soit un peu moins de 16 €.
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A Twisted Path to Renown : encore un extraction shooter, mais au Far West
Un peu plus tôt dans la journée, nous avons découvert A Twisted Path to Renown, un extraction shooter se déroulant dans le Far West de 1899, par le biais de l’annonce de sa sortie en accès anticipé prévue pour le 6 juin prochain. C’est le premier FPS du studio ukrainien Game-Labs, plus habitué aux jeux de stratégie, mais qui a également réalisé un TPS d’infiltration dans lequel on incarne un Amérindien. C’est sans doute en voyant l’engouement autour des extractions shooters qu’ils se sont dits qu’il serait bête de ne pas réutiliser tous ces assets de l’univers du western. Impossible de ne pas penser à l’illustre Hunt: Showdown quand on voit le thème, mais la vidéo de présentation ne semble vraiment pas montrer du gameplay de ce style.
On va vous le dire franchement, on n’est pas très emballés par ce qu’on peut y voir, et la concurrence étant rude, il y a peu de chance qu’il rencontre un très grand succès. Mais sait-on jamais, peut-être qu’il se révélera finalement très bon ? Ou au minimum, pas une grosse mare de chiasse comme Project L.3.3.T. ?
En attendant le 6 juin, date de sa sortie en accès anticipé, si A Twisted Path to Renown vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
NoScope #54 – Phantom Fury, Gray Zone Warfare et les extractions shooters
Lundi dernier, nous avons enregistré le NoSCope #54 sur notre chaîne Twitch. Cela faisait un petit moment que l’on ne s’était pas retrouvés pour parler de l’actualité des FPS, alors on a fait une petite sélection des trucs les plus intéressants. Nous sommes revenus, entre autres choses, sur la polémique autour d’Escape From Tarkov, l’annonce de Kingdom Come: Delivrance II, ou la sortie en accès anticipé d’Abiotic Factor.
Du côté des tests, Loulou nous a parlé de sa difficile expérience dans Phantom Fury, et on a partagé notre avis mitigé sur Gray Zone Warfare. On a enchaîné sur la mode des extraction shooters, qui se pressent au portillon, avec, entre autres, la blague Incursion Red River, l’ignoble Project L.3.3.T., l’opportuniste Arena Breakout: Infinite et quelques autres.
00:00:00 – Intro
00:01:57 – Les news en vrac (Black Mesa: Blue Shift, Neverlooted Dungeon, Escape From Tarkov…)
00:52:28 – Les news tech/business (Arkane Austin, Tango Gameswork…)
01:03:46 – Les mises à jour & DLC (Dead Island 2, The Finals, Starfield…)
01:15:32 – Les news VR (Into The Radius 2)
01:16:34 – TEST : Phantom Fury
01:32:03 – PREVIEW : Gray Zone Warfare
02:01:15 – DOSSIER : Les extraction shooters (Arena Breakout: Infinite, Inclusion Red River, Project L.3.3.T. Exfil…)
02:39:50 – À venir
02:46:00 – À quoi on joue
L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur Spotify, Deezer, Anchor.fm, Google Podcasts, Pocket Casts, RadioPublic et Breaker.
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Hades 2
[TEST] Mullet Mad Jack : pourvu que les secondes soient des heures
En juin 2023, le studio indé Hammer95 a dévoilé leur rétro-FPS nommé Mullet Mad Jack. Ce dernier se déroule dans un univers futuriste où les méga-corporations gérées par des robots (robillionnaires) dominent l’humanité. Vous y incarnerez un modérateur, ayant la particularité de mettre en jeu ses dix secondes de vie pour tuer lesdits robots, sans quoi c’est la mort assurée. Avec ce concept original, qui emprunte au passage les mécaniques du roguelite, l’action se voudra frénétique, encourageant l’enchaînement de kills pour obtenir quelques précieuses secondes. Et pour varier les plaisirs, chaque pièce sera générée aléatoirement avec divers bonus à obtenir à la fin de chacune d’elles. Disons-le de suite, ce titre jouant sur la corde de la nostalgie des animés des années 90’s est totalement fun, bien qu’il ne soit pas exempt de défauts.
Genre : Rétro-FPS Roguelite| Développeur : Hammer95 | Éditeur : Hammer95, Epopeia Games | Plateforme : Steam | Prix : 19,95 € | Configuration recommandée : Processeur 3 GHZ, 8 GB de RAM | Langues : Anglais | Date de sortie : 15/05/2024 | Durée de vie : entre 5 et 8 heures en difficulté normale
Test réalisé sur la version Steam fournie par l’éditeur
Un héros à mullet parti à la rescousse d’une princesse en détresse
Vagabondant tranquillement au volant de sa voiture, le modérateur Jack se voit missionné par la Peace Corp, une entreprise spécialisée dans le live stream à sensation, de sauver une princesse – ou plutôt une influenceuse très cotée –, afin d’obtenir une précieuse paire de Sneakers. Ni une ni deux, ce dernier se lance à l’ascension des dix étages du building où est retenue la jolie otage. Vous comprenez de suite que l’humanité dépeinte ici est très superficielle, et en totale perdition. Pour démarrer cette aventure, un tuto vous expliquera les mécaniques de gameplay, à savoir, tuer tuer tuer à tout prix pour vivre. Chaque meurtre perpétré à l’aide de vos armes et de l’environnement vous octroiera quelques secondes supplémentaires. À la fin de l’enchaînement des pièces qui composent chaque étage généré aléatoirement, vous pourrez obtenir des bonus et des armes améliorées, qui ne seront conservés que pour ce niveau. Si vous mourrez, vous devrez recommencer entièrement l’étage où vous êtes.
Dans cette campagne d’une dizaine de chapitres, vous pourrez modifier le niveau de difficulté qui influera sur le nombre de secondes dont vous disposerez et que vous pourrez récupérer. On aura aussi la possibilité d’activer le permadeath. En fonction de votre avancée, chaque étage intégrera de nouveaux ennemis et pièges environnementaux pour vous ralentir. Néanmoins, la génération procédurale reste limitée. En effet, au bout d’un certain temps, vous aurez une telle sensation de déjà-vu, qu’en entrant dans la pièce, vous pourrez anticiper la position de l’ennemi. Durant mon ascension, je n’ai pas été spécialement marqué par les environnements explorés, même si ces derniers fourmillent de détails par moment. Par ailleurs, vous pourrez débloquer des bonus temporaires et permanents à chaque étage terminé, qui vous seront d’une grande utilité pour conserver vos atouts et armes favorites.
Une ascension sanglante et frénétique sous une pluie de balles
Pour tuer tout ce beau monde, vous disposerez d’un arsenal améliorable (trois niveaux) composé d’un revolver, un fusil à pompe, un fusil d’assaut, un sabre et d’autres trucs plus exotiques. Dans l’ensemble, j’ai trouvé le gunfeel très bon, dont l’effet est renforcé par les effusions de sang à outrance. Chaque pétoire disposera de ses propres caractéristiques au niveau de la puissance, de la vitesse et de la portée. Cependant, certaines ne sont pas très équilibrées, et nécessitent pas mal de patience avant qu’elles soient assez efficace, comme le Uzi par exemple, ou alors beaucoup d’entraînement pour les maîtriser, à l’instar du sabre. Il est à noter qu’il n’y a pas d’indicateur de munitions, car il m’est arrivé de tirer comme un psychopathe et de me retrouver devant l’ennemi suivant sans balles. Également, j’ai constaté que la zone d’impact des tirs est tantôt généreuse, pour les headshots en particulier, tantôt mal fichue pour les tirs précis, comme lorsqu’on tente vainement de toucher le bidon qui dépasse derrière un ennemi.
En dehors des armes, vous ramasserez des objets spéciaux vous permettant d’effectuer un meurtre instantané et de récupérer ainsi la totalité des secondes perdues, mais cette action est associée de base à la même touche que la glissade. Du coup, si vous voulez juste glisser vers l’ennemi sans le tuer et garder ce coup spécial pour plus tard, c’est rappé. Autre aspect à souligner, votre personnage pourra effectuer des courses sur des murs trop petits à mon goût. De ce fait, je suis souvent tombé dans le vide, faute à une animation qui ne se déclenchait pas parfois, et je préférais donc effectuer un saut suivi d’un dash pour y remédier. Hormis cela, j’ai pris un énorme plaisir à trucider les ennemis à la chaîne, avec cette pression positive procurée par la vue des secondes qui s’écoulaient. Les speedrunnners et les amateurs de scoring y trouveront également leur compte, en tentant de terminer le plus rapidement possible les niveaux, d’obtenir le meilleur score ou d’aller le plus loin possible dans le mode d’étages sans fin.
Une armée de robots mégalos et dangereux
Bien que composé uniquement de robots, le bestiaire se veut assez varié et mortel. Pour les plus classiques, vous y trouverez ceux utilisant des armes à feu, des drones volants ou araignées tirant des lasers. Pour les plus évolués, il y aura des ennemis avec des bras tronçonneuses, des ninjas pouvant parer les balles et bien d’autres que je vous laisse découvrir. À quelques exceptions près, le principal reproche que je ferai est que les ennemis restent un peu trop statiques et ne réagissent pas de suite. Du côté des boss, les développeurs se sont amusés à proposer plein de manières originales de les affronter. Par exemple, vous débuterez un combat à la façon d’un RPG au tour par tour, tandis qu’un autre vous proposera une dantesque partie de shifumi. Les boss en eux-mêmes ne sont pas difficiles à vaincre, mais pour autant, les combats sont complétement jouissifs. Il est à souligner que ces phases ne sont pas sujettes à la mécanique des dix secondes, car vous combattrez avec une barre de vie classique pour encaisser les dégâts.
Un hommage aux animés japonais des années 90′
Là où Mullet Mad Jack a réussi avec brio, c’est bien évidemment pour son hommage nostalgique aux animés japonais des années 90′, que ce soit au niveau de la direction artistique ou de l’ambiance musicale. La première cinématique en est un parfait exemple, avec la reprise de la mythique scène de dérapage du film d’animation AKIRA. Les références sont multiples à différents niveaux, avec la présence du tamagotchi ou du design du véhicule de Jack, calqué en partie sur la moto d’AKIRA, pour ne citer qu’eux. Le chara design et le jeu des doubleurs sont également très réussis, en prenant pour exemple la salariée de la Peace Corp très agaçante que l’on peut mettre en sourdine (une idée de génie de la part des devs). Quant à la musique composée essentiellement de synthwave, elle colle parfaitement à l’ambiance du jeu. Pour tout vous avouer, je suis complément tombé sous le charme, et vous invite à conserver le mode VHS qui ajoute une petite touche en plus. Un petit bonus, vers la fin du jeu, il y a une cinématique qui m’a fait péter de rire avec un sous-entendu très subtil.
Tout simplement génial, ni plus ni moins
Mullet Mad Jack, ce rétro-FPS intégrant une composante roguelite, saura vous séduire par son univers nostalgique en référence aux animés des années 90’s, ainsi que par son gameplay simple et efficace. Le gunfeel est bon, même si certaines armes vous demanderont d’adopter une approche différente. Les ennemis, surtout les spéciaux, vous donneront du fil à retordre par moment et si les boss ne sont pas marquants en eux-mêmes, la manière de les combattre est pour le moins originale. Malgré quelques mécaniques pas tout à fait au point, telles que la course sur les murs ou le fait que la glissade et le meurtre instantané soient assignés de base à une même touche, le jeu n’en reste pas moins jouissif et fun, à tel point qu’on ne fait plus attention à notre compteur de vie. Si vous souhaitez passer un moment exaltant, que vous soyez un PGM ou non, nous vous conseillons chaudement Mullet Mad Jack.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.
Infection Free Zone
Psycho Patrol R : vomi, monde ouvert et mecha
Nos fidèles lecteurs se rappellent peut-être que, à plusieurs reprises, NoFrag a dû subir les effets indésirables de la drogue. Que ce soit avec la fabrication de Kronenchips, le test d’un casque VR sous LSD ou la preview du FPS psychédélique hallucinogène Cruelty Squad par notre cher Rutabaga en 2021. Non content d’avoir fait vomir notre adoré rédacteur pendant plusieurs mois après sa relation d’amour/haine avec Cruelty Squad, le développeur de ce FPS aussi intéressant qu’étrange, a annoncé il y a quelques semaines vouloir remettre le couvert avec cette fois Psycho Patrol R. Et d’après les premières images disponibles sur Steam, il va probablement falloir ressortir la bassine, ou tout autre récipient à rejets gastriques impromptus : modèles 3D découpés à la serpe, textures baveuses que même votre môme de 3 ans aurait honte de vous présenter, HUD du siècle dernier et menu digne d’un tableur Excel ! Voyez vous-même :
Pas beaucoup d’autre information à se mettre sous la dent. Sur Steam, on peut lire qu’il s’agira cette fois d’un « FPS hybride de police et de punition, à base de mecha et se déroulant dans l’état délabré de Pan-Europa ». Vous y incarnez un pilote de V-Stalker de la Psycho Patrol, une unité spéciale chargée, entre autres, de résoudre les crimes mentaux. Le jeu sera en monde ouvert, « avec une variété d’objectifs différents à atteindre ». On nous promet une grande variété d’armes et de la personnalisation de mecha.
Le jeu n’a pas encore de date de sortie, mais vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhait sur Steam.