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Reçu hier — 1 décembre 2025

Ayaneo Next II : la console Strix Halo en détail

1 décembre 2025 à 11:12

C’est fait, la console PC Ayaneo Next II a été détaillée par la marque avec beaucoup d’informations techniques. Une débauche de composants et de capacités qui ne sont pas vraiment rassurants pour son avenir commercial.

Ayaneo Next II

Ayaneo Next II

On en a déjà parlé, la console Ayaneo Next II est une monstruosité. Une sorte de délire de Docteur Frankenstein qui réunit dans un seul corps l’ensemble des composants les plus imposants dans un format console PC. Un assemblage qui ne prend pas en compte le confort du joueur ni, évidemment, son portefeuille.

Ayaneo Next II

Ayaneo Next II

L’idée de la console portable telle que les constructeurs historiques l’ont définie, c’est un engin léger, maniable, autonome et capable non pas de lancer des jeux identiques aux autres machines, mais plutôt des développements taillés sur mesures. Il suffit de regarder le travail de Nintendo de la GameBoy à la Switch pour comprendre les impératifs de ce format. 

Ayaneo Next II

La Ayaneo Next II, c’est absolument tout le contraire. L’idée est ici de proposer un matériel suffisant pour faire tourner tout type de jeu en mobilité, avec de très belles capacités tout en oubliant les sacro-saints éléments de confort du format: Le poids, l’autonomie, la chauffe, le bruit et le tarif. 

Je confirme.

On retrouve donc une console PC d’un format immense. Son écran OLED mesure 9.06″ de diagonale et affiche en 2400 x 1504 pixels. Une définition élevée qui va demander des ressources à la machine et surtout un écran qu’il faudra porter à bout de bras. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Sous cet écran, on retrouve un AMD Ryzen Ai Max+ 395. Une puce mobile extrêmement puissante qui va demander un appareillage complet de dissipation pour évacuer la chaleur dégagée. Un système de caloducs et un double ventilateur qui seront positionnés pour venir à bout de ses 85 watts de TDP. Pour que tout cela soit cohérent, il faut une batterie à la mesure du reste. Et donc un modèle endurant que la marque a finalement choisi de glisser dans la console quand ses concurrents permettent de la détacher vers l’extérieur. Résultat, il faudra porter ses 115 Wh de capacité pour pouvoir jouer.

La vidéo fleuve de présentation nous montre une Ayaneo Next II alimentée par USB pour ses sessions de jeu.

La vidéo fleuve de présentation nous montre une Ayaneo Next II alimentée par USB pour ses sessions de jeu.

C’est le premier élément manquant de la communication du constructeur. On ne connait pas le poids de la minimachine. Combien peut peser un engin pareil ? Plus d’un kilo ? Une Asus ROG Ally X pèse  678 grammes avec son écran 7″, son processeur beaucoup plus facile à dissiper (9 à 30 watts de TDP) et sa batterie 80 Whr. Le problème de ce poids est qu’il va impacter la jouabilité de l’engin. Le confort du joueur est peut-être l’élément le plus important de tous. Qui va accepter de tenir à bout de bras un objet de cette envergure et d’un poids aussi élevé pour jouer ? Si l’utilisateur est contraint de poser sa console sur une table pour jouer, autant prendre un portable. Si le processeur n’accepte de délivrer son maximum de performance qu’une fois connecté à l’alimentation externe de son chargeur, comme cela est le cas pour certaines machines portables, le côté « mobile » perd encore plus d’intérêt.

On aura une image très belle avec cet écran OLED, une compatibilité annoncée HDR avec 1100 nits de luminosité et des fréquences de rafraichissement variables de 60 à 165 Hz. On aura une batterie bien plus performante que les modèles classiques. On aura un moteur ultra-puissant. On aura même un écran plus grand que la concurrence. Mais est-ce que tout cela à du sens si l’objet est peu confortable ? S’il coute le prix d’un ordinateur portable gaming haut de gamme ?

Car si la marque ne précise absolument pas l’autonomie de sa console, l’autre point capital qu’il faut craindre c’est un prix qui s’envole. On sait que l’engin embarquera jusqu’à 128 Go de mémoire vive. Et probablement quelques Téraoctets de stockage. Mis bout à bout avec les autres composants et en particulier le processeur Strix Halo 395+, la facture pourrait largement atteindre les 2000€. Les MiniPC avec les mêmes composants mais sans batterie, stockage ni éléments de contrôle coutent déjà des prix faramineux. Le format console n’a pas de raisons d’y échapper.

La Next II restera un projet de niche

Autrement dit, l’engin sera produit au compte-goutte, ce qui nous amène à un troisième problème après le confort et le prix. Quid du suivi technique ? Si la Ayaneo Next II est produite à une toute petite quantité pour un public limité, est-ce que Ayaneo assurera le correctif d’éventuels bugs ? Des mises à jour techniques et un suivi de sa console ? La marque est connue pour ses multiples sorties chaque année. Il ne se passe souvent pas un mois sans qu’elle lance un nouveau modèle. Combien de temps la console aura le droit à un développement si elle n’est vendue qu’à quelques richissimes nerds qui ne savent pas quoi faire de leur argent ? On a vu à quel point ce travail de développement est important sur ce marché. Les efforts d’optimisation menés chez Asus, Lenovo, MSI et surtout Valve. Des efforts qui ont mené à des gains importants en autonomie et en performances.

En l’absence des derniers éléments de l’équation, je ne peux pas encore porter de jugement définitif sur cette Next II. Mais pour moi Ayaneo aurait mieux fait de tenter une recette SteamOS que de se lancer dans une parodie de portable gaming entré de force dans un engin ultraportable. Le problème pour la marque est toujours le même. Qui va acheter une copie du Steam Deck  moins bien garanti, suivi et distribué s’il est au prix de l’original ? La marque préfère vendre peu de consoles très haut de gamme qui sont censées assurer son prestige plutôt que de devoir se battre à armes égales contre Valve.

La grande question que tout le monde doit se poser est finalement la suivante. Pourquoi pendant les 2H30 de vidéo pour présenter la console, le constructeur n’évoque pas son poids ? Que son prix soit conservé secret en ce moment semble logique. Entre le financement participatif et l’envolée des prix des composants mémoire et stockage, cela se comprend. Mais son poids ? J’imagine que plus il est révélé tardivement, moins les utilisateurs ont de chances d’aller dans leur cuisine et  de saisir une brique de lait d’un litre. Essayez de porter un kilo à bout de bras pour vous rendre compte de ce que cela donne au bout de cinq minutes. Et encore, une brique de lait ne chauffe pas, ne ventile pas et propose une densité parfaitement homogène.

Ayaneo Next II : la console PC de tous les superlatifs

Ayaneo Next II : la console Strix Halo en détail © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

Des avis encourageants sur la pré-alpha de Bellum

Par :Estyaah
29 novembre 2025 à 09:42

Alors qu’on pensait être face à une énième tentative de milsim sans apporter grand-chose au genre, il est possible que l’on se soit trompés sur Bellum. En effet, la phase de pré-alpha, qui a embarqué les joueurs de l’édition à 300 $, s’est déroulée ces dernières semaines. Pour savoir ce qu’il en était réellement, on s’est penchés sur la vidéo de MoiDawg, un influenceur souvent critique sur les titres qu’il teste. On suppose (et on espère) donc qu’il a un avis plutôt objectif.

Comme la vidéo est assez longue, on va tenter de vous en extraire le principal. En bref, il décrit Bellum comme un mix réussi entre Squad et Arma. D’après lui, tout est pensé pour être réaliste, mais tout en restant accessible. Bon, on parle d’un mec habitué à Arma, donc si ça se trouve, ce n’est pas si facile que ça à appréhender. Par exemple, la partie médicale ressemble beaucoup au mod ACE pour Arma, qui n’est pas forcément le truc le plus simple à comprendre. Sur la partie escouade, il indique qu’on ne peut pas vraiment choisir son rôle dans un groupe, parce que ce dernier a un objectif bien particulier : assaut, soutien, etc. On n’aura donc pas de mélange sniper / RPG / mitrailleuse lourde dans un même groupe. Et c’est ce qui rend l’expérience assez bonne, selon lui, avec une chaîne de commandement proche de ce qu’on peut avoir dans Squad. A priori, le jeu propose des affrontements très dynamiques, qui mettent en valeur des approches tactiques réalistes.

Décrit comme ça, le jeu a l’air très sympathique, mais il ne faut pas oublier avec qui notre influenceur a pu jouer : d’autres fans hardcores de milsim, comme lui. Ils ont donc tous plus ou moins la même passion et la même motivation pour parvenir à une expérience optimale. Ce n’est clairement pas ce qu’on aura dans les parties classiques, entre les paumés de Call of’ et les darons qui n’ont que 20 minutes entre l’entraînement de foot de Jean-Nathan et le cours de danse d’Anne-Lilou.

Enfin, on va revenir rapidement sur les visuels et les animations : même d’après MoiDawg, c’est vraiment à chier. Il ne semble néanmoins pas trop s’en inquiéter, car c’est une pré-alpha. S’il est facile d’imaginer des progrès sur les animations, on reste un peu dubitatifs sur la direction artistique. Mais malgré la laideur des graphismes et le ridicule des mouvements, notre YouTuber s’est retrouvé immédiatement immergé, grâce au gameplay.

Si on était plutôt frileux depuis la vidéo d’extermination de buissons, il faut avouer que l’avis d’un expert nous rassure un peu. Il faut cependant rester prudent, et on sera à l’affût des retours sur les autres phases de test. En attendant, il n’existe toujours pas de page Steam, mais vous pouvez vous rendre sur le site officiel. L’accès anticipé de Bellum est toujours prévu pour le premier trimestre 2026.

Un trailer de gameplay saignant pour Clive Barker’s Hellraiser: Revival

Par :Estyaah
28 novembre 2025 à 23:45

Il y a une dizaine de jours, Saber Interactive, en charge du développement du futur jeu érotico-horrifique Clive Barker’s Hellraiser: Revival, a publié un trailer de gameplay. On ne va pas vous refaire tout le topo, on en avait parlé lors de l’annonce du jeu en juillet dernier, mais en gros, vous mélangez Cénobites, Pinhead, tétés et zigouigouis, vous ajoutez quelques morceaux de membres divers, puis vous assaisonnez avec de généreuses giclées de sang, et voilà.

La vidéo nous montre finalement assez peu, puisque les séquences ne durent pas plus d’une ou deux secondes, mais on peut apercevoir un système de combat à l’arme blanche, qui pourrait être sympa, ainsi que des armes à feu. Cependant, ces dernières ne semblent présentées qu’au travers de cinématiques, donc il faudra patienter pour se faire un avis.

Clive Barker’s Hellraiser: Revival est prévu pour 2026, sans plus de précision. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si ça vous intéresse.

Vous voulez une Steam Machine en avance ? Imprimez là !

28 novembre 2025 à 11:48

Ce n’est pas le premier MiniPC imprimé en 3D que je vous propose mais celui-ci colle à l’actualité avec son design directement inspiré de la Steam Machine de Valve.

Construit autour d’une carte mère STX de DeskMini x300W AMD d’ASrock, il embarque un processeur AMD Ryzen 7 5700G et 32 Go de mémoire vive DDR4 sur deux slots SODIMM3. Mais je ne suis pas certain que cela vaille le coup en ce moment au vu du prix de ces composants. Le tout est refroidi avec un ventirad Scyte Ninja HSF. Autour de tout cela, a été construit une réplique assez fidèle de la Steam Machine à partir de filament PETG et d’une imprimante Qidi Tech X-Max 3

Le montage est assez classique avec l’emploi d’inserts métalliques fondus dans les impressions 3D pour permettre un montage et un démontage facilité. L’ensemble requiert 600 g de filament au total et une douzaine d’heures de temps d’impression. L’imprimante n’a pas besoin d’être énorme, la Steam Machine étant une minimachine, un volume de 180 x 180 x 180 mm suffit.

On notera au passage l’emploi de ventilateurs 120 mm fins pour améliorer l’aération à la place du modèle créé sur mesures par Valve pour son engin.

L’emploi d’aimants néodymes pour permettre une accroche de la face avant et l’ajout d’une bande de LEDs comme bandeau de la machine. Même si celle-ci n’a pas les avantages de la solution officielle.

S’il n’est pas parfait, le résultat est assez réussi. L’auteur va utiliser l’engin comme relais d’affichage pour du streaming de jeu local ou en ligne. Ce qui rend l’équipement choisi un peu trop musclé (et cher) pour cet usage. Je suppose qu’une carte mère de MiniPC classique à 200€ pourrait tout aussi bien faire l’affaire. Tout en pouvant fonctionner de manière quasi passive au cœur de ce type de boitier. Que ce soit en utiliser les services de Steam pour le streaming ou une solution comme Moonlight, n’importe quel MiniPC suffisamment bien équipé en connexion réseau proposera le même service. 

Il est donc possible de télécharger les fichiers 3D de l’auteur sur Printables et de construire votre propre Steam Machine juste pour le look. Ou alors d’y aller à fond et de glisser à l’intérieur une carte mère plus musclée. Surtout si vous avez des composants compatibles déjà en stock.

Valve annonce la Steam Machine, sa minimachine de jeu

Vous voulez une Steam Machine en avance ? Imprimez là ! © MiniMachines.net. 2025

Captain Wayne – Vacation Desperation, le rétro-FPS avec un pirate vénère, est sorti

Par :Loulou
27 novembre 2025 à 17:07

Sorti ce mardi 25 novembre, Captain Wayne – Vacation Desperation, un rétro-FPS au style cartoonesque développé par le studio Ciaran Games LLC, connaît un démarrage plutôt réussi, contrairement à Wrack: Reclamation, un remake d’un rétro-FPS paru récemment. Fort d’un gameplay nerveux et rapide, le jeu cumule plus de 200 avis positifs et aucun avis négatif pour le moment. Bloqué sur l’île d’Orca, le Captain Wayne décide de retrouver les responsables du vol de son navire pour leur donner une bonne leçon. À défaut d’avoir une jambe de bois, le bras gauche de ce dernier est devenu un fusil à double canon pour mettre en charpie les ennemis lui barrant la route. De plus, de nouvelles armes et capacités s’ajouteront au fil de cette aventure sanglante.

Il est vrai que Captain Wayne – Vacation Desperation a l’air plutôt fun à jouer. Le gunplay bourrin semble bon et que l’on aime ou pas, le style cartoonesque paraît également réussi. Si vous êtes en manque de rétro-FPS décomplexés et bourrins, Captain Wayne – Vacation Desperation est actuellement en promotion à -10 % jusqu’au 9 décembre sur Steam, soit un peu moins de 9 €.

Bon Plan : Jeu PC Universe for Sale offert sur EPIC

27 novembre 2025 à 16:12

Une station spatiale nichée sur Jupiter, au cœur des nuages. Un étrange marché où une jeune femme anxieuse crée des univers entiers dans le creux de sa main. Un mystérieux cultiste ayant abandonné sa chair pour atteindre l’illumination. Ici, les univers sont à vendre. Vous comptez en acheter un ?

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RetroSpace, l’immersive sim discopunk, sortira au second trimestre 2026

Par :Loulou
27 novembre 2025 à 15:45

Plutôt discret durant cette année 2025, RetroSpace, développé par le studio The Wild Gentlemen, a dévoilé sa fenêtre de sortie à l’occasion de l’OTK Winter Games Expo. Ce sera donc dans le courant du second trimestre 2026 que vous pourrez parcourir les couloirs de la station Aurora 5. Dans la peau d’un concierge devenu malgré lui le dernier espoir de l’humanité, vous devrez vous échapper d’un vaisseau spatial, qui après avoir été absorbé par un trou noir, se retrouve peuplé de créatures hybrides mortelles. À l’aide d’armes et de mutagènes, vous pourrez progresser dans les différentes zones comme bon vous semble et la mort ne sera pas une fatalité, puisque vous serez cloné avec quelques effets secondaires en prime.

Avec son univers rétro et son humour noir, RetroSpace s’annonce pour le moins intéressant, d’autant plus qu’en tant qu’immersive sim, il permettra d’aborder les situations de différentes manières. D’ici là, on pourrait espérer avoir une démo pour se faire une idée plus précise du gameplay en début d’année prochaine.

RetroSpace sortira courant du second trimestre 2026. En attendant une date de sortie officielle, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

Un trailer alléchant pour Valor Mortis

27 novembre 2025 à 10:55

One More Level, le studio derrière Ghostrunner et Ghostrunner 2, continue le développement de leur prochain jeu, Valor Mortis. C’est par le biais d’un trailer qu’on découvre un nouveau lieu ravagé par les flammes et la peste pourpre. Cette bande annonce nous dévoile aussi plusieurs nouveaux ennemis comme des villageois mutants, mais aussi des soldats d’élite appelés les Implacables. Comme leur nom l’indique, ils seront plus rapides, plus agressifs et plus dangereux. 

Comme dans tout Souls-like qui se respecte, il y a toujours un monstre plus gros que les autres. C’est ce qu’on découvre à la fin de la vidéo, avec la présentation du sergent Gaspard Dubois, une espèce de gros furoncle avec un canon obusier à la place de la main, qui donnera certainement du fil à retordre, même aux joueurs aguerris, si on se base sur notre expérience de la précédente démo.

Après un retour très positif des playtests en octobre dernier, les devs de Valor Mortis ont pu recueillir de nombreuses statistiques. Dans le billet de blog de Steam, ils précisent notamment que de nombreux combats ne sont pas menés à terme, ce qu’ils expliquent par une déconnexion, un bug ou une sortie de zone. Mouais… On pense surtout que de nombreux rageux ont utilisé la fameuse compétence « Alt-F4 » après s’être fait littéralement défoncer par un Elite.

Valor Stat

Avec un gameplay et une direction artistique qui donnent franchement envie, on a hâte d’être en 2026. Si comme nous, vous avez été convaincu, vous pouvez ajouter Valor Mortis à votre liste de souhaits sur Steam.

Le Chuwi AuBox Ryzen 7 8745HS 16Go/512Go à 302€

30 novembre 2025 à 19:14

Mise à jour du 30/11/2025 : Le MiniPC est remonté et s’obtient désormais à 306€. Cela reste un excellent prix pour ce type de machine au vu du contexte actuel.

Mise à jour du 29/11/2025 : Chuwi propose son MiniPC AuBox Ryzen 8745HS depuis leur boutique Européenne. Ce modèle sous processeur Ryzen 7 8745HS en version 16/512 Go est annoncé à 323.41€ mais se négocie à 279€ avec un code promo.

Billet d’origine du 20/02/2025 : Le Chuwi AuBox Ryzen 8745 fait appel à une coque entièrement en métal, un aluminium brossé de 15.2 cm de large pour autant de profondeur et 4.5 cm d’épaisseur. C’est un peu plus encombrant que d’habitude, mais c’est surtout la disposition choisie pour les connecteurs qui intrigue ici.

AuBox Ryzen

AuBox Ryzen 8745HS

Première apparition d’un AuBox Ryzen chez le constructeur, ce modèle fait le choix très clair d’être un MiniPC à poser sur un bureau plus qu’un modèle à exploiter en mode VESA. On retrouve une façade avant très sobre avec juste un bouton de démarrage éclairé d’une LED. A gauche, sur le côté de l’engin, une première « salve » de connecteurs avec un USB 3.2 Type-C proposant une sortie vidéo DisplayPort et du PowerDelivery mais aussi deux ports USB 3.2 Type-A et emplacement pour un Antivol type Kensington Lock. 

A l’arrière, de manière plus classique, on note un jack d’alimentation, un port USB4, un port jack audio 3.5 mm, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1, deux USB 2.0 Type-A et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset Realtek 8125BG. L’idée est donc d’avoir un MiniPC sur son bureau, si possible à gauche du clavier pour accéder plus facilement aux connecteurs, ce qui est assez inhabituel.

AuBox Ryzen

À l’intérieur, on retrouvera deux puces différentes. Un Ryzen 9 6900HX assez habituel mais aussi le Ryzen 7 8745HS, une puce Zen4 un peu particulière puisqu’elle a eu d’abord pour vocation d’équiper du matériel réservé à la Chine continentale. On le retrouve ici dans un engin plus international sans grande surprise. La puce embarque 8 cœurs et 16 threads à 4.9 GHz avec un circuit graphique Radeon 780M sous RDNA 3 développant 12 CU à 2.6 GHz. La gravure est en 4 nanomètres pour un TDP de 45 watts. Quelle différence avec les autres processeurs « Hawk Point » plus classiques ? Ce 8745HS est totalement dépourvu de NPU.

La dissipation du processeur est assurée par un processus habituel : une chambre joue le rôle de caloduc et dirige la chaleur vers des ailettes qui vont être refroidies par une ventilation active. L’extraction de l’air se fait vers le côté gauche de l’appareil tandis que l’air frais est aspiré par la base. 

On retrouve en interne deux slots DDR5-5600 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Un module M.2 2242 Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 WF-R52V-MPA1 assurera une connexion sans fil et l’appareil devrait être livré sous Windows 11 Pro par défaut. L’engin sera livré avec un support VESA mais il faudra faire attention à son poids, il est annoncé à 740 grammes. 

Un super prix le Black Flanby pour le AuBox Ryzen

Mise à jour :  Le MiniPC Chuwi AuBox Ryzen 8745 est désormais listé sur le site Européen de la marque à 346.51€. Ce prix concerne une version Ryzen 7 8745HS avec 16 Go de mémoire vive constituée d’une seule barrette de 16 Go de DDR5-5600 en mono canal. C’est dommage, car le processeur AMD et surtout son circuit graphique ont besoin de mémoire vive pour être efficaces au maximum de leurs performances. Rajouter une barrette de mémoire pour le passer à 32 Go sera donc à conseiller pour ceux qui cherchent la meilleure solution possible. Rester en 16 Go sera suffisant pour ceux qui ne veulent pas jouer avec 15 à 20% de performances en moins. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 de 512 Go. Une licence de Windows 11 Pro est également préinstallée sur la machine.

Vous pouvez obtenir une baisse de prix de plus de 40€ qui passe le MiniPC à 302.24€ avec le code promo IFPGBESZ à entrer simplement dans votre panier. Les frais de port sont gratuits et la livraison devrait se faire rapidement depuis leur entrepôt espagnol.

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Chuwi AUBox : Ryzen 7 8745HS – 16 Go / 512 Go –  Windows 11 Pro
Mini-Score : B

Mini-Score : B

+ conception originale
+ distribution certifiée
+ larges évolutions techniques possibles
+ performances et pérennité d’usage
+ accès simple aux composants
+ connectique évoluée
+ compatibilité logicielle poussée
+ livré prêt à l’emploi
+ châssis aluminium
+ garantie 2 ans

– SAV Europe
– audible en calculs lourds (40 Db)

Le Chuwi AuBox Core i9-13900HK 16Go/512Go à 302€ !

Le Chuwi AuBox Ryzen 7 8745HS 16Go/512Go à 302€ © MiniMachines.net. 2025

Du gameplay mou du cul pour Crisol: Theater of Idols

Par :Estyaah
26 novembre 2025 à 11:13

La semaine dernière, le studio espagnol Vermila Studios, qui développe Crisol: Theater of Idols, a partagé huit minutes de gameplay commenté par la Games Creative Lead et le Game Director. Pour rappel, le concept est plutôt intriguant : c’est un survival horror dans lequel le sang du personnage est utilisé pour recharger son arme. Visuellement, ça paraît correct, mais que serait une présentation de gameplay d’un petit studio sans un framerate au ras des pâquerettes ? Point positif, la démonstration est faite au clavier/souris, mais malheureusement, le joueur vise comme une patate.

Cela donne l’impression d’un jeu extrêmement mou du cul et pas vraiment intéressant. En plus, le pistolet semble ne pouvoir tirer qu’une fois toutes les trois heures, ce qui n’aide pas réellement. La Game Creative Lead est toute contente de nous expliquer que tirer dans la tête des ennemis ne sert à rien, car ils continuent à vous attaquer, ce qui enlève toute satisfaction à faire des headshots. De manière générale, les impacts sur les sortes de mannequins sont assez pitoyables, et le feeling a l’air d’être le gros point faible du jeu.

On n’est donc pas franchement pressés de le voir arriver. Pour l’instant, Crisol: Theater of Idols est prévu pour le début de l’année 2026. Si contrairement à nous, il vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

FEROCIOUS libérera ses dinosaures le 4 décembre et proposera d’en faire des amis pour la vie

Par :Loulou
24 novembre 2025 à 23:32

Durant l’OTK Winter Games Expo qui s’est déroulé le 22 novembre, OMYOG, le studio derrière le développement du FEROCIOUS, a dévoilé que leur FPS d’action et de dinosaures apprivoisables sortira le 4 décembre. À la rédac, on restait un peu dubitatif par cette annonce, car on aurait parié que les devs auraient préféré s’accorder plus temps pour peaufiner leur jeu, vu la dernière vidéo de gameplay. Finalement, il n’en est rien. Pour marquer l’occasion, une nouvelle bande-annonce a été diffusée et on y découvre un nouvel équipement de haute technologie, le DCD, pour transformer les dinosaures en super alliés. Ici, c’est de la science, pas comme un certain Far Cry où on balance de la viande avariée et des câlins pour faire ami-ami avec les prédateurs de la nature.

De plus, il y a des séquences de gunfight nerveux avec une IA débile, des explosions, un ragdoll marrant et des dinosaures qui sont de véritables bulldozers. Difficile d’être hype par ce trailer, à moins que vous soyez fans de grosses dindes. Si on baisse drastiquement nos attentes et en faisant abstraction de quelques défauts comme la modélisation de ce bras par exemple, l’expérience pourrait être sympa malgré tout. Et voir des dinos bouffer des gens, c’est trop marrant !

Préparez vos bagages et votre kit de survie pour le voyage exotique dans le monde de FEROCIOUS prévu ce 4 décembre. En attendant sa sortie, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé. À la rédac, on ne l’est pas du tout : la démo était nulle à chier.

Wrack Remake change son nom en Wrack: Reclamation juste avant sa sortie pour être sûr de faire un plus gros bide

Par :Loulou
24 novembre 2025 à 20:40

Sorti dans l’indifférence générale ce 23 novembre, Wrack: Reclamation, anciennement le remake du rétro-FPS Wrack de 2014, a eu un démarrage bien difficile avec un pic de 10 joueurs. En premier lieu, vous aurez remarqué qu’il n’est plus de question de Wrack Remake. En effet, en ce début de mois, les devs ont eu une illumination en publiant un billet de blog Steam qui était passé sous nos radars, pour annoncer que les deux projets bien distincts, Wrack: Reclamation et Wrack Remake, deviendraient un unique jeu Wrack: Reclamation. En deuxième lieu, à l’instar du jeu d’origine, Wrack: Reclamation sera composé de trois épisodes dont le deuxième est en cours de production et l’avenir du troisième est plus qu’incertain.

Notre expert Bulincette avait pu faire une preview sur une build de ce que fut Wrack Remake et l’avait plutôt apprécié, même si quelques défauts devaient être encore corrigés (équilibrage des armes et de l’IA). Le jeu a l’air plutôt sympa avec un style graphique emprunté aux comics et un gunplay qui a l’air assez nerveux. Mais vu l’engouement actuel, le studio aura fort à faire pour convaincre les joueurs avec l’épisode deux qui n’a pas de date de sortie.

Si vous êtes malgré tout emballé et nostalgique de cette licence, Wrack: Reclamation bénéficie actuellement d’une promotion de lancement de -10 % jusqu’au 29 novembre sur Steam, soit un peu moins de 14 €.

OneXPlayer Super X : une tablette de jeu Strix Halo

24 novembre 2025 à 17:20

Qu’on ne se méprenne pas, la OneXPlayer Super X est sur le papier un engin qui semble génial. Il s’agit d’une tablette 14 pouces pilotée par un processeur AMD Ryzen AI Max+ 395 très puissant et un équipement parfait. Le truc qui me chiffonne ce n’est pas la minimachine, c’est sa cible.

OneXPlayer Super X

C’est un peu la même chose qu’avec la Ayaneo Next II, la console de jeu également équipée d’un processeur Strix Halo. On voit bien que les constructeurs veulent faire un truc d’exception sans compter à la dépense. Mais on a du mal à voir qui va les suivre dans leur projet. La nouvelle tablette OneXPlayer Super X n’a pas encore donné son tarif mais attendez-vous à une formation de cristaux de glace sur le pommeau de douche. Cela ne sera pas donné.

OneXPlayer Super X

L’engin affichera grâce à une dalle AMOLED en 2880 x 1800 pixels avec un rafraichissement de 120 Hz. La dalle profitera des capacités de rafraîchissement variable de son circuit graphique. Le constructeur n’hésitera pas à repousser la puce AMD Ryzen AI Max+ 395 dans ses retranchements en proposant de l’exploiter dans un TDP maximal de 120 W.  Le tout dans un châssis de 1.25 cm d’épaisseur, soit un demi centimètre de moins que la Asus ROG Flow Z13 2025 qui propose le même processeur mais limité à 80 watts de TDP maximum. Je ne veux pas prétendre que les ingénieurs d’Asus sont meilleurs que ceux de One Netbook mais ils sont certainement plus nombreux et ont des liens plus complets avec AMD. Ils doivent également avoir accès à plus de fournisseurs. Si Asus a décidé de limiter sa puce dans sa propre tablette de jeu, tout en proposant une épaisseur plus importante, je me dis qu’il y a une bonne raison.

L’autre différence vient de la commercialisation du produit. Asus vend sa tablette ROG Flow Z13 2025 entre 2300 et plus de 3000 euros prix public. Le modèle 32Go / 1 To est ainsi vendu 2599€ avec une garantie de 3 ans proposée directement par Asus. A votre avis, à combien va être vendue la même tablette OneXPlayer Super X sur Kickstarter dans quelques jours ? Personnellement, je n’en ai aucune idée, mais je doute que leur modèle 128 Go de LPDDR5 soit super accessible. D’autant qu’il s’agira d’un prix en dollars, hors taxes et hors frais de port avant importation. Et cela en plus de l’absence de toute garantie locale et même de toute garantie légale puisqu’il s’agira d’un investissement en financement participatif. Autrement dit, aussi superbe qu’elle soit, je ne vois pas qui va investir là-dedans.

Un pro qui cherche une machine Ryzen Strix Halo ne mettra pas ses billes dans ce type de financement. Il se tournera à coup sûr vers une machine Asus si vraiment il tient à un format tablette mais le plus souvent il aura plus intérêt à choisir un portable. L’image d’illustration, fournie par la marque, dans laquelle l’on voit un logiciel de génération d’images par IA sur ce type d’engin, est une vaste blague. On ne voit pas trop qui aurait idée d’employer cet outil pour ce type d’usage.

Un particulier serait de son côté totalement fou de choisir cette OneXPlayer Super X. Ses usages correspondant mieux à une solution portable classique ou à un modèle de bureau. L’idée d’avoir une tablette avec un TDP de 120 watts sans garantie n’étant pas forcément la meilleure qu’on puisse avoir.

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Acheter une tablette à prix d’or pour faire joujou aux tites tutures

OneXPlayer Super X : la mégatablette

Mais d’un point de vue spécifications, il n’y a pas à dire, la minimachine peut faire rêver. Construite autour d’un dock clavier avec béquille, elle offre un ensemble de compétences assez impressionnant. Outre son écran AMOLED, elle propose une surface tactile avec gestion de stylet actif et 4096 niveaux de pression. Elle abrite jsquu’à 128 Go de mémoire vive LPDDR5x-8000 et un stockage NVMe PCIe 4.0 qui se paye le luxe d’être en M.2 2280. Un lecteur de cartes MicroSDXC avec un transfert à 300 Mo/s sera également présent ainsi qu’un MiniSSD de BiWin qui permettra d’ajouter un stockage secondaire avec d’excellents débits (3700Mo/s lecture et 3400Mo/s en écriture). La tablette proposera des enceintes stéréo signées Harman Kardon, des petites LEDs RGB , une béquille intégrée de type Surface et un clavier rétroéclairé RGB.

On retrouvera également deux ports USB4 toutes fonctions dont la charge, un USB 3.2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un connecteur clavier pour le dock. Je n’ose pas imaginer le prix du modèle OneXPlayer Super X toutes options de ce joujou.

OneXPlayer Super X : une tablette de jeu Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

Palmatop Computer : un dock clavier pour smartphone E Ink

24 novembre 2025 à 12:01

Depuis plusieurs années, la marque Onyx Book propose des solutions Palma. Leur principale particularité est d’utiliser un affichage à encre numérique au lieu d’un écran à cristaux liquides. Ce qui a donné des idées à certains.

Le Palmatop Computer est donc une création d’un certain CommonKingfisher qui a simplement trouvé un clavier bien adapté et construit un système de charnière pour assembler les deux ensemble. C’est simple et efficace et cela permet de transformer facilement un format smartphone en un outil de saisie.

Le clavier en question est un CACOE Wireless Keyboard qui se connecte au smartphone grâce à une liaison Bluetooth. Il est ultra compact (19 x 8.5 x 1.5 cm) et, pour une fois, il existe en AZERTY ! Il est vendu moins de 20€ sur Amazon, ce qui en fait une solution sympathique pour ce genre de montage mais également pour d’autres usages. Le fait que ce clavier propose un support pour retenir un smartphone ou une tablette permet dès l’achat d’utiliser un de ces appareils pour de la prise de notes. Le projet Palmatop Computer va juste un peu plus loin en intégrant totalement l’ensemble.

L’avantage de ce clavier est qu’il se modifie très aisément. Non seulement son électronique Bluetooth est basique mais, en plus, sa batterie est amovible. La recharge se fait en USB Type-C. De quoi en faire un excellent outil pour tout projet DIY d’intégration. 

Palmatop Computer

La partie haute est dessinée en 3D puis imprimée pour intégrer le smartphone dans un châssis très protégé. À l’arrière du châssis, des trous permettent d’utiliser les capteurs photos de l’appareil. La liaison étant faite en Bluetooth, le clavier est juste intégré dans un châssis qui va porter la charnière. Une modélisation très simple, donc, et très efficace.

À gauche le clavier Bluetooth, à droite le smartphone Onyx Book Palma.

À gauche le clavier Bluetooth, à droite le smartphone Onyx Book Palma.

L’auteur ne donne pas encore accès à ses fichiers puisqu’ils sont encore en cours de développement. Plusieurs problèmes sont à régler. D’abord le poids du smartphone oblige à maintenir l’ensemble à plat. Le clavier étant très léger, le tout est emporté vers l’arrière. Une solution simple serait d’utiliser la béquille livrée avec le clavier et de l’intégrer dans le Palmatop Computer. L’autre d’ajouter une batterie sous le clavier pour augmenter son poids.

Des soucis de charnière sont également à régler puisque le modèle choisi n’a pas de retenue, il faut donc soit en trouver une autre, soit ajouter un ergot qui bloquera l’ouverture à un certain degré. Ce qui ne serait pas optimal pour tous les usages. 

D’autres détails sont à corriger, plus esthétiques qu’autre chose avec des petits oublis ou ajustements à apporter. Mais l’idée est là et elle est assez sympathique. L’auteur apportera ses améliorations sur son fil Reddit avant de publier les fichiers 3D à imprimer si cela vous intéresse.

Sinon, il est toujours possible d’utiliser un pied à coulisse et un programme de modélisation 3D pour ajuster un smartphone dans un châssis de ce type assez facilement. 

A noter pour finir, l’auteur utilise Obsidian, qui est une suite d’outils assez puissante pour rédiger des notes, des cartes mentales et construire des projets variés. Cette application payante est proposée sur quasiment toutes les plateformes. J’en ai entendu parler à plusieurs reprises, mais je n’ai jamais pris le temps d’essayer. L’idée de pouvoir rédiger et synchroniser mes notes depuis de multiples machines étant pourtant très importante pour mon usage au quotidien. Il faudra que je m’y penche un de ces jours. Rien que pour dessiner des cartes mentales pendant des conférences de presse et reprendre ensuite le fil des idées dans la foulée, cela me parait intéressant. La licence est à 4$ HT par mois, ce qui me fait toujours un peu reculer. Cela parait logique puisque le service offre la synchronisation des fichiers et il faut bien que cela passe par un serveur qui coûte de l’argent, mais accumuler des abonnements a tendance à m’embêter.

Palmatop Computer : un dock clavier pour smartphone E Ink © MiniMachines.net. 2025

La techno d’upscaling de jeu FSR4 débarque sur SteamOS

22 novembre 2025 à 15:15

FSR4, Proton, Upscaling ? Vous n’avez rien compris ? Pas de panique, il n’y a rien de sorcier à comprendre ici, c’est juste du jargon technique. Mais si vous avez un Steam Deck ou que vous êtes intéressé par la Steam Machine ou SteamOS, n’hésitez pas à parcourir la suite.

FSR4 et Upscaling, qu’est-ce donc ?

Le FSR fait partie d’une génération de techniques logicielles permettant d’augmenter significativement le nombre d’images calculées en temps réel dans un jeu en s’appuyant sur des algorithmes. Rien de sorcier, la technique est simple à comprendre. Imaginez que vous deviez dessiner 30 images pour faire une seconde d’animation dans un dessin animé. Votre petit film durera une heure, donc 60 minutes. 60 fois 60 secondes, chaque seconde représentant 30 images, ça nous fait 108 000 images à dessiner. Pas une mince affaire, il va falloir retrousser ses manches.

Maintenant imaginez que le film s’affiche en cinémascope sur l’écran. Cette taille exige que chacune de vos images fasse une taille importante sur votre papier avant la projection pour ne pas avoir un résultat flou et baveux. Vous devrez donc dessiner et peindre de grandes et larges images, ce qui va prendre pas mal de temps et d’énergie. Plus vos images représentent une grande surface à couvrir, plus ce sera long de fabriquer l’ensemble. Heureusement, on est en 2025 et un petit malin vient vous voir pour vous proposer de passer chacune de vos images dans un logiciel qui va augmenter leur taille, les étirer. Alors certes, il pourra y avoir un petit peu de pertes de qualité, mais si cet ajustement est bien géré, le spectateur ne verra pas vraiment de différence.

Du côté de la production par contre, dessiner et colorer un ensemble de plusieurs dizaines de milliers de feuilles de grande taille ou dessiner le même nombre d’images 30%, 50% ou 70% moins grandes, c’est une sacrée économie. Rien que pour la colorisation, ce sont des dizaines de litres de peinture en moins à appliquer. Un énorme gain de productivité qui peut sacrément raccourcir les délais.

 

Les jeux doivent être optimisés pour le FSR4

Les jeux doivent être optimisés pour le FSR4

L’Upscaling proposé par le FSR4, c’est exactement cela mais pour le jeu vidéo et en temps réel. Cette technologie logicielle va proposer à un joueur de calculer son jeu en 960 x 540 pixels puis de l’afficher en FullHD 1920 x 1080 pixels par exemple. Deux fois moins de surface et de pixels à calculer et donc beaucoup moins de travail pour chaque image. Ce qui amène à proposer un nombre d’images plus élevé chaque seconde en jeu. Et le travail d’agrandissement et d’optimisation ? L’Upscaling à proprement parler ? Il est effectué par une autre branche de votre processeur qui dispose d’instructions particulières qui ne vont pas entrer en concurrence avec le calcul de base. La partie qui génère l’image et la partie qui les upscale ne sont pas les mêmes, elles peuvent donc travailler de concert sans se gêner.

Des exemples de jeux affichés en natif, FSR1, FSR2, FSR3 et FSR4

Finalement, l’utilisateur peut choisir entre qualité d’affichage avec un étirement faible de 30% par exemple, ce qui augmentera de peu le nombre d’images par seconde, mais qui affichera sans dégradations visibles son résultat. Ou alors, à l’inverse, il pourra demander à la machine de ne calculer que pour une toute petite définition et l’afficher en grand en doublant la taille de chaque image avec un upscaling agressif. Il proposera alors une plus grande fluidité de jeu mais perdra en qualité d’affichage. Il sera également possible de choisir une position intermédiaire pour avoir de la fluidité et un jeu qui reste agréable à regarder. Cette technologie s’appelle FSR chez AMD, XeSS chez Intel et DLSS chez Nvidia. Elle s’appuie à chaque fois sur le même ressort technologique.

Le FS4 débarque dans Proton

Là encore pas de panique, c’est tout bête. Proton c’est le morceau de code informatique qui permet au système d’exploitation Linux SteamOS utilisé par l’éditeur Valve dans son Steam Deck, d’exécuter des jeux prévus normalement dans l’environnement Windows. C’est en quelque sorte celui qui traduit les jeux Windows sous Linux. Et jusqu’alors, il était capable de faire tourner FSR3, la précédente solution d’upscaling d’AMD. En passant à FSR4, il va profiter des dernières avancées de cette technologie tout en restant compatible avec les précédentes.

Parce que chaque génération de ce système est plus puissante que la précédente, d’un point de vue technologie mais également dans la robustesse des modèles. En effet pour chaque jeu, l’algorithme employé nécessite le recours à d’énormes séances d’entrainement pour savoir comment optimiser les images. Chaque jeu a besoin de son protocole d’étude pour savoir comment faire pour optimiser cet upscaling. Ce n’est pas un bête calcul image par image comme dans un logiciel de retouche. Le mécanisme est beaucoup plus subtil que cela. Cela permet de ne pas passer par le tuyau classique des calculs lourds habituels. Les opérations seront dirigées vers ceux réservés aux IA. Chaque génération FSR a donc droit à des fonctions plus puissantes et surtout un apprentissage de nouveaux jeux.

vkv3d-Proton embrasse le FSR4

vkd3d-proton c’est le nom de code du petit bout de programme qui traduit les instructions pensées pour le jeu sous Windows. Les développeurs de jeux se basent sur DirectX12, un ensemble d’éléments qui permettent de programmer pour Windows. Le rôle de ce programme vkv3d est donc de prendre le code de chaque jeu et de le traduire vers Vulkan qui est un moteur graphique ouvert vers tous les systèmes dont Linux. Le tout dans Proton qui est le moteur de traduction global des jeux développés par Valve.

En gros, un développeur conçoit un jeu pour Windows sous DirectX12. vkv3d-Proton traduit à la volée le jeu vers Vulkan dans l’environnement Proton. Proton peut ensuite l’afficher sous Linux même s’il n’a pas été pensé pour cela. Et c’est comme cela que des jeux Windows ont débarqué en masse sur le Steam Deck, la console de jeu sous Linux de Valve. Et le truc fabuleux avec Proton, c’est que cette traduction parvient parfois à afficher des jeux dans de meilleures conditions sous Proton que sous Windows. Grâce notamment à la spécialisation de ce système qui ne s’encombre pas de tâches généralistes que Windows gère en parallèle de chaque jeu.

Ca change quoi pour l’avenir ?

Plein de choses ! D’abord, cela veut dire que les consoles Steam Deck pourraient en profiter et donc améliorer encore leurs performances en jeu. Cela pourrait également signifier l’apparition du FSR4 pour les Steam Machines qui sont pour le moment annoncées en FSR3. Enfin, ce serait un plus pour tous les PC Linux sous puces AMD sous Linux. On peut espérer des portages ouverts de SteamOS pour tout type de PC qui vont gagner en performances en jeu dans un avenir proche.

Valve annonce la Steam Machine, sa minimachine de jeu

 

La techno d’upscaling de jeu FSR4 débarque sur SteamOS © MiniMachines.net. 2025

Gunman Contracts Stand Alone est reporté à 2026, mais reste très alléchant

Par :Estyaah
20 novembre 2025 à 21:59

On vous en parlait il y a quelques semaines, Gunman Contracts Stand Alone est un jeu VR issu du mod du même nom pour Half-Life: Alyx. S’il est réapparu de nulle part pour nous montrer de bien belles choses, on a été assez surpris de voir une nouvelle vidéo débarquer si vite. Une intensification de la communication pour préparer une sortie ? Malheureusement, c’est plutôt l’inverse, puisque l’unique développeur ANB_SETH a annoncé le report de l’accès anticipé pour le début de l’année 2026. Il en profite néanmoins pour nous montrer d’autres séquences de gameplay, toujours aussi jouissives.

On peut voir un passage dans les docks, entre de gros containers, puis dans un entrepôt. Les combats sont viscéraux et violents, avec des mouvements très inspirés des films de la série John Wick. La nouveauté, c’est qu’on a enfin un petit aperçu de ce que le jeu pourra donner en flat-screen. Et ça a l’air franchement correct, bien que l’arme semble prendre un peu trop de place à l’écran et que le FOV est un peu étriqué. Mais niveau sensations, ça pourrait être pas mal, avec des échanges qui font un peu penser à ceux de Ready Or Not, également très violents. Même si l’intérêt semble se porter principalement sur la partie VR, le « non-VR » pourrait tout de même être intéressant.

En attendant d’avoir une date un peu plus précise qu’un vague « début 2026 » pour l’accès anticipé de Gunman Contracts Stand Alone, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Du gameplay pour Fatekeeper, une suite spirituelle de Dark Messiah, mais plus posée

Par :Estyaah
20 novembre 2025 à 21:15

Hier, THQ Nordic a publié une nouvelle vidéo pour Fatekeeper, son futur First Person Slasher RPG qui semble s’inspirer de Dark Messiah of Might and Magic. On l’avait découvert cet été, et on nous annonçait un accès anticipé dès cet hiver. Il nous avait déjà pas mal impressionné avec ses graphismes vraiment très réussis. Évidemment, ça ne fait pas tout, et des bribes de gameplay laissaient entendre des combats intéressants. Dans cette nouvelle vidéo, les développeurs nous montrent quelques séquences ininterrompues d’exploration et de combat. On sent que les mouvements y sont très lents, afin de donner un effet cinématique, mais ce n’est pas franchement démonstratif lors des affrontements. Il y a beaucoup de pauses inutiles, et on a l’impression que la palette de coups n’est pas très variée.

D’autre part, même si globalement, le gameplay a l’air plutôt chouette, certaines choses sont un peu bizarres, comme l’absence de feedback lorsque le boss est touché. On voit juste une trace rouge à l’endroit où est passée la lame, mais aucune réaction de l’adversaire. On espère que ce comportement est uniquement dû au fait que le titre est encore en développement, parce que ça brise tout de même pas mal l’immersion. En revanche, on nous montre l’utilisation de pouvoirs, qui ont l’air plutôt sympas, dont un pour repousser les ennemis ou pour les envoyer dans des pics. Une très bonne référence à Dark Messiah, qui n’est pas pour nous déplaire.

Sur l’aspect visuel, hormis la compression YouTube dégueu et la présence d’un rat parlant plutôt mal fait au début, c’est toujours extrêmement beau. Il y a énormément de détails, et les textures et modèles 3D semblent très fins. Il n’y a plus qu’à prier pour que les développeurs pensent à optimiser leur jeu, histoire d’avoir un peu mieux qu’un joli diaporama.

On reste néanmoins très enthousiastes. En attendant d’en savoir plus, si Fatekeeper vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Sauf report, on devrait pouvoir toucher à l’accès anticipé avant la fin du mois de mars 2026.

Artillery M1 Pro : l’imprimante 3D CoreXY à 299€

20 novembre 2025 à 16:53

Après les séries SideWinder, voici la Artillery M1 Pro: une nouvelle imprimante 3D qui doit être officialisée aujourd’hui et qui ressemble énormément aux concurrentes.

On retrouve sur cette Artillery M1 Pro un fonctionnement CoreXY, une solution surtout employée dans les modèles fermés qui allie robustesse et précision et permet de gérer le plateau dans un espace fermé. La logique de ce mode est simple, sur une imprimante 3D classique, on a une tête d’impression qui se déplace de gauche à droite sur un rail, c’est l’axe X.  Cette même tête monte et descend grâce à un axe Z pour se positionner au-dessus d’un plateau qui va d’avant en arrière sur un axe Y. Cela fonctionne parfaitement bien, mais cela pose un petit problème quand on veut enfermer son imprimante dans une boite. Comment gérer ce plateau qui bouge en dehors du châssis ?

La solution trouvée est donc le CoreXY avec une tête d’impression toujours montée sur un axe X mais qui ne progresse plus de haut en bas. Le support de la tête est lui-même monté sur un double chariot qui déplace l’ensemble d’avant en arrière sur Y. En dessous, le plateau tout entier monte et descend sur l’axe Z.
Cela permet de contenir l’ensemble dans un volume unique et assure au passage une meilleure stabilité d’impression et plus de précision.

Artillery M1 Pro

Ce mode CoreXY est très à la mode puisque des marques comme Bambulab, Creality, Anycubic et d’autres s’en sont emparées ces derniers temps pour sortir leurs nouvelles gammes d’imprimantes 3D. La Artillery M1 Pro suit donc le mouvement et annonce, comme les autres, une gestion multifilament avec un support externe qui prendra en charge quatre bobines différentes. Ce module supplémentaire ne sera pas lancé immédiatement, il faudra attendre quelques mois supplémentaires pour que cette extension apporte toutes les fonctions classiques de ce type de module.

C’est donc sans surprise que l’on découvre un modèle aux caractéristiques assez communes. La vitesse d’impression annoncée est de 600 mm/s et la machine compense les vibrations qu’elle produit. Un système d’auto surveillance par webcam est mis en place pour surveiller à distance son travail et réaliser des timelapses tout en bénéficiant d’alertes en cas de problème d’impression. L’ensemble des opérations de mise en route et de nivellement se fait de manière automatique et on retrouve les fondamentaux comme la détection de fin de filament ou la reprise d’impression après une panne de courant. 

La machine propose une tête d’impression pouvant atteindre 320°C grâce à un extrudeur céramique 80W et sa chambre chauffante propose d’atteindre 60°C. Elle propose un extrudeur en acier 55HRC, un recyclage de l’air intérieur avec charbons actifs, une communication en Wi-Fi et une prise en charge de nombreux matériaux : PLA, PETG, TPU, PVA, PET, ABS, ASA et énormément de solutions avec fibre de carbone. Le volume d’impression est un cube parfait de 26 cm et le châssis de l’engin est entièrement réalisé en aluminium. La machine mesure 43.7 cm de large pour 38.9 cm de profondeur et 49.4 cm de haut.

D’un point de vue contrôle, outre le petit écran intégré qui permettra de piocher des modèles dans une carte MicroSD insérée dans la machine. Elle peut également se piloter à distance puisqu’elle utilise un firmware Klipper compatible avec OrcaSlicer ou un navigateur. 

Le prix de la Artillery M1 Pro est officiellement de 349€. Moins démonstrative que d’autres, Artillery est une bonne marque qui propose des produits fiables et efficaces dans une bonne enveloppe de prix. Je l’ai conseillée à de multiples reprises au fil des ans sans avoir eu de plaintes particulières.

Mise à jour : La Artillery M1 Pro est désormais en stock, elle est proposée sur Geekbuying à 299€ grâce au code NNNFRAM1P

Artillery M1 Pro : l’imprimante 3D CoreXY à 299€ © MiniMachines.net. 2025

ROUTINE, le jeu d’horreur rétrofuturiste des années 80, semble avoir convaincu IGN

Par :Loulou
18 novembre 2025 à 15:31

Prévu pour le 4 décembre prochain, ROUTINE, le jeu d’horreur se déroulant dans une base lunaire abandonnée avec des robots tueurs, a bénéficié d’une preview de la part de nos confrères d’IGN qui semblent conquis. En n’oubliant pas de souligner les vibes d’Alien: Isolation au passage, les environnements présentés sont plutôt beaux, mais le gameplay paraît plutôt convenu. L’IA ennemie ne semble pas très fûtée puisqu’il suffit de se glisser derrière un rideau de fer pour ne pas être repéré. Il est également présenté le C.A.T, un outil multifonction et améliorable, permettant d’accéder aux terminaux, de découvrir des indices via le mode ultraviolet depuis l’écran de l’appareil, ou encore de tirer une munition électrique pour paralyser l’adversaire. Bien entendu, des puzzles seront à résoudre pour progresser, mais vu que l’on ne montre toujours rien, il est difficile de se faire un avis.

Entretemps, les devs du studio Lunar Software ont publié une nouvelle FAQ sur Steam pour les plus curieux d’entre vous. Pour l’essentiel, on y apprend ce qui suit :

  • l’aventure durera entre 6 et 8 heures environ avec une fin unique (déjà que ça a pris 12 ans de développement pour voir le jour, il faut pas trop en demander)
  • le joueur pourra voyager entre les différentes stations via un tramway
  • l’IU sera minimaliste pour ne pas casser l’immersion, mais vous pourrez toujours bidouiller le menu des options du jeu pour y remédier vu que ça a l’air d’être un gameplay très exigeant

Si vous êtes tout aussi hypés que l’espace commentaires sous la vidéo preview d’IGN, on vous rappelle que ROUTINE est toujours prévu pour le 4 décembre. En attendant, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam si ce n’est pas déjà fait.

ChromaGun 2: Dye Hard, le puzzle-game très coloré et surréaliste, sortira le 12 février 2026

Par :Loulou
18 novembre 2025 à 13:25

Dans le courant de la semaine dernière, Pixel Maniacs, le studio derrière le développement du puzzle-game ChromaGun 2: Dye Hard, a dévoilé la date de sortie de leur en jeu en diffusant un nouveau trailer sur la chaîne officielle YouTube de leur éditeur PM. Ce sera donc le 12 février 2026 que vous pourrez vous plonger dans cette nouvelle aventure remplie d’énigmes liées à l’utilisation de couleurs aimantées. Pour rappel, vous incarnerez une personne choisie par l’entreprise ChromaLabs ayant pour objectif de remplir une batterie de tests avec la nouvelle version du ChromaGun. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu et vous vous retrouverez projeté dans une autre dimension, de laquelle vous devrez vous échapper.

Le jeu a l’air plutôt beau avec un univers peuplé d’ennemis étranges et d’énigmes toutes plus tordues les unes que les autres. En tout cas, il va falloir se creuser les méninges plus que d’habitude pour découvrir les secrets derrière ChromaLabs et cette dimension surréaliste.

Si vous êtes intéressé par ce nouvel opus, il vous faudra attendre le 12 février 2026 pour pouvoir mettre la main dessus. Pour patienter, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits et jouer à la démo depuis sa page Steam.

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