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Reçu aujourd’hui — 9 décembre 2025Actualités numériques

IA : « Les développeurs sont toujours condamnés, jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus »

9 décembre 2025 à 10:24
« Abstraction, panique, adaptation »
IA : « Les développeurs sont toujours condamnés, jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus »

Dans quelle mesure l’IA remet-elle en question le métier de développeur ? Risque-t-elle d’entrainer une dépendance ? Un nivellement des compétences ? Nous avons posé ces questions à Horacio Gonzalez, responsable des relations développeurs chez Clever Cloud.

À la BDX I/O qui s’est tenue au Palais des Congrès de Bordeaux le 7 novembre, Horacio Gonzalez donnait une conférence sur l’avenir du métier de développeur. Il y évoquait l’évolution du métier de développeur et voulait répondre surtout à une question revenant sans cesse : avec le renforcement constant des modèles et l’explosion des agents, les LLM (grands modèles de langage) vont-ils remplacer les développeurs ?

Grimper dans l’abstraction

Avec un certain humour, Horacio Gonzalez s’était amusé à donner une série d’exemples des dernières décennies, en prenant le contrepied des peurs actuelles : « Les développeurs sont toujours condamnés, jusqu’à ce qu’ils ne le soient plus ».

Il citait par exemple le cas de Fortran : « Ce n’est pas un vrai langage ! Tout le monde va pouvoir copier ! Le métier est mort ! à quoi ça sert tout ce qu’on a fait ? ça va casser le travail de réflexion, on va tout écrire à la volée. Le métier de développeur est mort ». Plusieurs autres exemples fusaient, comme celui du Java : « Quel langage stupide, on va être remplacés par des gars qui ont fait un boot camp de trois semaines ». Les approches low code et no code ? « On va être remplacés par des gars qui font des boites et des flèches ».

Dans son exposé, Horacio Gonzalez montrait ainsi que chacune de ces cassures signalait une élévation du niveau d’abstraction dans le métier de développeur. Chaque étape signifiait la fin d’au moins une partie des tâches considérées comme rébarbatives, avant que les nouvelles technologies ne dévoilent leurs propres tâches rébarbatives. Le niveau d’automatisation a ainsi grimpé régulièrement, entrainant systématiquement des craintes sur la mort de la profession.

Selon le responsable de Clever Cloud, cette automatisation a déplacé à chaque fois l’expertise vers des zones que les outils précédents ne pouvaient pas atteindre. Une vision qu’il a depuis développée dans une version plus détaillée de son intervention à travers une série de billets sur son blog (en anglais).

LLM, une étape de plus ?

Le point de vue d’Horacio Gonzalez est que les développeurs se sont adaptés à chaque fois. Chaque nouvelle technologie a entrainé des changements profonds dans son apprentissage, faisant apparaître des besoins pour de nouvelles compétences.

Dans cette optique, l’arrivée des LLM n’est qu’une nouvelle cassure dans les habitudes et une remise en cause des acquis. Les savoirs et savoir-faire évolueraient en conséquence vers de nouveaux horizons : lecture critique du code, l’expression claire des idées pour créer des prompts précis, le repérage des erreurs dans les réponses générées, reconnaitre les situations où l’automatisation n’est pas nécessaire (notamment pour des questions éthiques et de confiance), être assez rigoureux pour savoir remettre en question le résultat, etc.

Selon le responsable, la pratique change avec les questions que l’on se pose. Avec les LLM par exemple, l’abstraction remplace progressivement la question « Comment écrire cette fonction ? » vers une autre interrogation : « Que devrait accomplir cette fonction ? ». Dans une relation de négociation avec la machine, il donne plusieurs analogies : de constructeur à conducteur de travaux, de musicien à chef d’orchestre, voire à compositeur.

Il évoque cependant les dangers de cette approche, qui relèvent pour beaucoup de « l’overtrust », quand on fait trop confiance à l’IA : les LLM, à cause de leur conception, produiront toujours des hallucinations, même si des techniques permettent de les limiter. À force de négocier la machine et d’utiliser des machines toujours plus performantes, le risque n’est plus tant que le LLM écrive du mauvais code, mais que le développeur ne sache plus comprendre la réponse.

L’IA remet également en question l’apprentissage, notamment chez les développeurs juniors. Horacio Gonzalez y voit un rôle renforcé pour les séniors et une nouvelle organisation tripartite entre junior, sénior et IA. L’accent devrait être mis selon lui sur la lecture critique du code, la conception des prompts et le débogage des résultats, dans une sorte de co-création guidée. Il estime d’ailleurs que l’apprentissage du développement par l’IA devient une nouvelle discipline en soi, les LLM ne pouvant pas être considérés comme un simple outil de plus dans la besace des développeurs, mais bien comme un nouveau point de bascule.

C’est cette dimension que nous avons voulu creuser avec Horacio Gonzalez, notamment les dangers pour les développeurs juniors et leur intégration dans les entreprises.

>> Dans quelle mesure l’IA influence-t-elle l’intégration des juniors ?


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Samsung envisagerait d'augmenter sa production de DRAM grand public, mais ce n'est pas par générosité...

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Evidence That Humans Now Speak In a Chatbot-Influenced Dialect Is Getting Stronger

Par :BeauHD
9 décembre 2025 à 10:00
Researchers and moderators are increasingly concerned that ChatGPT-style language is bleeding into everyday speech and writing. The topic has been explored in the past but "two new, more anecdotal reports, suggest that our chatbot dialect isn't just something that can be found through close analysis of data," reports Gizmodo. "It might be an obvious, every day fact of life now." Slashdot reader joshuark shares an excerpt from the report: Over on Reddit, according to a new Wired story by Kat Tenbarge, moderators of certain subreddits are complaining about AI posts ruining their online communities. It's not new to observe that AI-armed spammers post low-value engagement bait on social media, but these are spaces like r/AmItheAsshole, r/AmIOverreacting, and r/AmITheDevil, where visitors crave the scintillation or outright titillation of bona fide human misbehavior. If, behind the scenes, there's not really a grieving college student having her tuition cut off for randomly flying off the handle at her stepmom, there's no real fun to be had. The mods in the Wired story explain how they detect AI content, and unfortunately their methods boil down to "It's vibes." But one novel struggle in the war against slop, the mods say, is that not only are human-written posts sometimes rewritten by AI, but mods are concerned that humans are now writing like AI. Humans are becoming flesh and blood AI-text generators, muddying the waters of AI "detection" to the point of total opacity. As "Cassie" an r/AmItheAsshole moderator who only gave Wired her first name put it, "AI is trained off people, and people copy what they see other people doing." In other words, Cassie said, "People become more like AI, and AI becomes more like people." Meanwhile, essayist Sam Kriss just explored the weird way chatbots "write" for the latest issue of the New York Times Magazine, and he discovered along the way that humans have accidentally taken cues from that weirdness. After parsing chatbots' strange tics and tendencies -- such as overusing the word "delve" most likely because it's in a disproportional number of texts from Nigeria, where that word is popular -- Kriss refers to a previously reported trend from over the summer. Members of the U.K. Parliament were accused of using ChatGPT to write their speeches. The thinking goes that ChatGPT-written speeches contained the phrase "I rise to speak," an American phrase, used by American legislators. But Kriss notes that it's not just showing up from time to time. It's being used with downright breathtaking frequency. "On a single day this June, it happened 26 times," he notes. While 26 different MPs using ChatGPT to write speeches is not some scientific impossibility, it's more likely an example of chatbots, "smuggling cultural practices into places they don't belong," to quote Kriss again. So when Kriss points out that when Starbucks locations were closing in September, and signs posted on the doors contained tortured sentences like, "It's your coffeehouse, a place woven into your daily rhythm, where memories were made, and where meaningful connections with our partners grew over the years," one can't state with certainty that this is AI-generated text (although let's be honest: it probably is).

Read more of this story at Slashdot.

Test NuPhy Node 75 Low-profile : Un clavier simple et très efficace !

9 décembre 2025 à 09:17

Notre premier test du jour porte sur un clavier, un certain NuPhy Node 75 Low-profile, il s'agit d'un mécanique avec des touches peu hautes et un format compacte. On a le droit à des switchs Gateron hot-swapp, une connectique 2.4 GHz, USB et Bluetooth ! Est-ce un bon périphérique de frappe ?Réponse ici : NuPhy Node 75 Low-profile ou sur la source. […]

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☕️ Pub : Meta laissera le choix aux utilisateurs européens de partager moins de données

9 décembre 2025 à 08:22

Le contentieux entre Meta et la Commission européenne va déboucher sur un important changement. À partir du mois prochain (la date exacte reste à définir), Meta laissera le choix aux utilisateurs de l’Union européenne entre partager ses données personnelles pour obtenir des publicités ciblées et en partager moins pour des publicités plus génériques.

Le changement a été annoncé par la Commission européenne ce 8 décembre. Elle « reconnaît l’engagement de Meta à proposer aux utilisateurs de l’UE un choix alternatif de services Facebook et Instagram qui leur proposeraient des publicités moins personnalisées, afin de se conformer à la loi sur les marchés numériques (DMA). C’est la première fois qu’un tel choix est proposé sur les réseaux sociaux de Meta ».

Comme le rappelle la Commission, cette décision fait suite à la condamnation de Meta à une amende de 200 millions d’euros en avril dernier pour avoir enfreint le DMA.

En cause, la formule « Consentez ou payer », qui réclamait de payer pour supprimer les publicités personnalisées. C’était la réponse de Meta à l’obligation de laisser le choix sur le traitement des données personnelles pour personnaliser les publicités. Or, ces formules payantes (et rapidement onéreuses) ne répondaient pas aux exigences européennes, car elles ne garantissaient pas que les données personnelles n’étaient pas traitées, uniquement que les publicités n’apparaissaient plus.

Ces abonnements ne semblent pas avoir été populaires en Europe. En mai, The Verge rapportait ainsi le témoignage de l’un des responsables de Meta, John Hegeman. Selon lui, les internautes européennes n’avaient montré qu’un « très faible intérêt » pour ces formules, seuls 0,07 % des utilisateurs ayant choisi de payer.

La Commission rappelle cependant que l’enquête n’est pas close pour autant. Une fois ce changement en place, « la Commission sollicitera des retours et des preuves de Meta et d’autres parties prenantes concernées sur l’impact et l’adoption de ce nouveau modèle publicitaire ». Et de rappeler que les utilisateurs « doivent avoir un choix complet et efficace, ce qui est leur droit au titre de la DMA ».

☕️ Pub : Meta laissera le choix aux utilisateurs européens de partager moins de données

9 décembre 2025 à 08:22

Le contentieux entre Meta et la Commission européenne va déboucher sur un important changement. À partir du mois prochain (la date exacte reste à définir), Meta laissera le choix aux utilisateurs de l’Union européenne entre partager ses données personnelles pour obtenir des publicités ciblées et en partager moins pour des publicités plus génériques.

Le changement a été annoncé par la Commission européenne ce 8 décembre. Elle « reconnaît l’engagement de Meta à proposer aux utilisateurs de l’UE un choix alternatif de services Facebook et Instagram qui leur proposeraient des publicités moins personnalisées, afin de se conformer à la loi sur les marchés numériques (DMA). C’est la première fois qu’un tel choix est proposé sur les réseaux sociaux de Meta ».

Comme le rappelle la Commission, cette décision fait suite à la condamnation de Meta à une amende de 200 millions d’euros en avril dernier pour avoir enfreint le DMA.

En cause, la formule « Consentez ou payer », qui réclamait de payer pour supprimer les publicités personnalisées. C’était la réponse de Meta à l’obligation de laisser le choix sur le traitement des données personnelles pour personnaliser les publicités. Or, ces formules payantes (et rapidement onéreuses) ne répondaient pas aux exigences européennes, car elles ne garantissaient pas que les données personnelles n’étaient pas traitées, uniquement que les publicités n’apparaissaient plus.

Ces abonnements ne semblent pas avoir été populaires en Europe. En mai, The Verge rapportait ainsi le témoignage de l’un des responsables de Meta, John Hegeman. Selon lui, les internautes européennes n’avaient montré qu’un « très faible intérêt » pour ces formules, seuls 0,07 % des utilisateurs ayant choisi de payer.

La Commission rappelle cependant que l’enquête n’est pas close pour autant. Une fois ce changement en place, « la Commission sollicitera des retours et des preuves de Meta et d’autres parties prenantes concernées sur l’impact et l’adoption de ce nouveau modèle publicitaire ». Et de rappeler que les utilisateurs « doivent avoir un choix complet et efficace, ce qui est leur droit au titre de la DMA ».

Test NuPhy Node 75 Low-profile : Un clavier simple et très efficace !

9 décembre 2025 à 10:00
On se retrouve aujourd’hui pour le test du Node 75 de chez NuPhy, un clavier mécanique qui constitue une gamme plus abordable encore que ce que le constructeur n’avait l’habitude de proposer jusque-là. Les Node sont une gamme de clavier disponibles aussi bien en high-profile qu’en low-profile dans un format pour l’instant uniquement en 75%. Le NuPhy Node75 est aussi sans-fil et pourvu d’un logiciel aussi bien accessible via un software à installer que par une Web App, il est décliné en trois coloris unis et intègre évidemment des switchs prélubrifiés d’usine, tout comme les stabilisateurs. Proposé à $99, soit on imagine 110 à 120€ en France, il semblerait qu’on soit ici sur un clavier qui mise sur le prix, mais qui n’a pas l’air d’avoir oublié de proposer une bonne qualité de frappe. On vous raconte tout !

La ROG Astral GeForce RTX 5090 peut également avoir des soucis de fissure sur son PCB !

9 décembre 2025 à 08:26

Particulièrement lourdes depuis quelques générations, avec plus de 2000 grammes pour certaines, les cartes graphiques peuvent être soumises à de grosses tensions dans les boitiers si aucun support n'est présent dessous afin de les soutenir, surtout si on déplace régulièrement sa machine ou qu'on achète un PC déjà assemblé. Est-ce justement une des raisons du problème rencontré par NorthridgeFix sur pas moins de dix-neuf RTX 4090 ? Toutes achetées par une seule personne, sans information sur leurs provenances, elles montrent des signes de faiblesse plus ou moins prononcées au niveau du port PCI-E ou du PCB qui passe dans le système de rétention. […]

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[Maj] DeepCool CL6600, un boitier compartimenté avec un AIO intégré

9 décembre 2025 à 08:05

Tout comme le GENOME III, le prochain boitier CL6600 de DeepCool intègre un système de refroidissement liquide AIO pour le processeur. Mais les points communs s'arrêtent ici, les deux boitiers évoluant dans des gammes très différentes. Pour le CL6600, DeepCool tente l'innovation et propose un châssis entièrement nouveau avec un principe de compartiments : la partie principale avec la carte mère et les composants qui y sont rattachés, plus l'alimentation, et une zone refroidissement au-dessus avec le radiateur de 360 mm du AIO. Un système déjà mis en place par d'autres marques, mais DeepCool sépare ici les deux éléments physiquement, avec juste un passage pour les deux tuyaux. C'est original, mais il faudra accrocher au design qui est logiquement singulier. […]

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ZOTAC bourrine à mort son MAGNUS ONE avec une RTX 5070 TI !!!

9 décembre 2025 à 08:00

Voilà un nouveau MAGNUS ONE par ZOTAC qui arrive sur le marché, et on peut le dire : ce dernier est chargé à mort. Dans ce petit boîtier, qui mesure 270 x 165 x 249 mm pour un volume interne de 8,5 litres, nous retrouvons un Core Ultra 7 265, une carte mère équipée de 2 slots DDR5 So-DIMM, 2 ports M.2, un port SATA, du 1 GbE + 5 GbE, le Wi-Fi 7 et le Bluetooth 5.4. Mais surtout, on y trouve une grosse carte graphique — en puissance, pas en taille — à savoir une RTX 5070 Ti. Cette dernière adopte un format Dual Slot / Dual Fan et devrait exploiter un système de refroidissement dérivé de la Twin Edge. […]

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LIAN LI RS, des alimentations qui peuvent s'installer dans n'importe quel sens, ou presque

9 décembre 2025 à 07:55

Dévoilées lors du COMPUTEX il y a plusieurs mois, les alimentations RS arrivent chez LIAN LI avec un petit twist : au format ATX, elles mesurent 150 mm de profondeur (sur 150 mm de largeur), ce qui permet de les installer avec les connecteurs tournées de manière classique ou vert l'arrière du plateau de la carte mère. Pour en arriver là, LIAN LI a eu une idée simple, mettre en place une prise d'alimentation sur un pivot, ce qui permet de choisir l'orientation. Avec en prime deux connecteurs sur deux côtés pour le 20+4 ATX, il y a de quoi s'organiser au mieux ! Est-ce tout ? Non, bien entendu, et LIAN LI mise sur des puissances de 1000 W et 1200 W pour répondre à de nombreux besoins, avec des certifications 80 PLUS Gold, PPLP Gold et Cybenetics Platinum. Ajoutons à cela un petit cache pour parfaire le style, et on obtient un produit original qui se veut en plus silencieux avec un ventilateur de 135 mm qui se coupe sous, environ, 25 % de charge. […]

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☕️ IA, identité, médias et souveraineté : l’Europe et le Canada renforcent leur partenariat

9 décembre 2025 à 07:32

Dans la foulée du sommet du G7 sur l’industrie, le numérique et la technologie, l’Union européenne et le Canada ont « réaffirmé leurs intérêts communs pour stimuler la compétitivité, l’innovation et la résilience économique ». Il est aussi question de renforcer la souveraineté. Cela fait pour rappel plusieurs années déjà qu’un partenariat existe.

Les deux partenaires veulent « mettre au point des technologies d’intelligence artificielle (IA) fiables qui respectent les droits fondamentaux ». Ils ont ainsi signé « un protocole d’accord sur l’intelligence artificielle » et vont collaborer pour développer de « grandes infrastructures d’IA ». Cela concerne aussi bien la santé que l’énergie, en passant par la culture, les sciences et les services publics.

Un autre protocole d’accord est signé, « sur les justificatifs d’identité numériques et les services de confiance ». Sur les médias et plus particulièrement « les risques posés par l’IA au journalisme », l’Union européenne et le Canada « reconnaissent que l’accès à des médias indépendants, fiables et pluralistes, y compris sur les plateformes en ligne, est essentiel pour la démocratie ».

Drapeau du Canada

La souveraineté passe par aussi par des infrastructures de communication « sécurisées et fiables (notamment la 5G et les câbles sous-marins) ». Ces dernières constituant des épines dorsales du réseau Internet, elles sont parfois la cible de sabotages.

Les deux partenaires réaffirment aussi le besoin d’avoir des « chaînes d’approvisionnement de semi-conducteurs résilientes, des infrastructures cloud et datacenters sécurisés et souverains ». Il est aussi question de partager des connaissances sur la manière de « réduire l’impact environnemental des datacenters ».

« Aucune région ne peut affronter seule la transformation numérique », affirme Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive (souveraineté technologique, sécurité et démocratie) de la Commission européenne. Sans jamais qu’ils soient cités, on comprend bien que cette déclaration vise aussi les États-Unis et la Chine qui se livrent une guerre sur le numérique.

☕️ IA agentique : IBM veut racheter Confluent pour 11 milliards de dollars

9 décembre 2025 à 07:08

Confluent est une société américaine créée il y a un peu plus d’une dizaine d’années. Elle propose une plateforme (basée sur Apache Kafka) permettant aux entreprises de « connecter, traiter et gérer les données pour les applications et les agents d’IA ».

Confluent revendique 6 500 clients dans le monde, dont « 40 % des entreprises du Fortune 500 ». Elle a signé avec IBM un « accord définitif » pour la vente de l’ensemble des actions à un prix de 31 dollars, soit une valorisation de 11 milliards de dollars. IBM payera cash.

Selon le PDG d’IBM, Arvind Krishna, cela permettra « aux entreprises de déployer l’IA générative et agentique de manière plus rapide et plus efficace en fournissant des flux de données fiables entre les environnements, les applications et les API. Les données sont dispersées dans des clouds publics et privés, des centres de données et d’innombrables fournisseurs technologiques ». Le but est de « créer une plateforme de données intelligente pour l’IA générative d’entreprise ».

Comme toujours, l’opération est soumise aux approbations habituelles des autorités, ainsi qu’à celle des actionnaires de Confluent. Le communiqué précise que les plus gros actionnaires de Confluent, « qui détiennent collectivement environ 62 % du droit de vote des actions ordinaires, ont conclu un accord de vote avec IBM selon lequel chacun s’est engagé à voter toutes ses actions ordinaires en faveur de la transaction ».

La finalisation est attendue pour mi-2026.

Plus on discute politique avec les chatbots, plus ils sont persuasifs et inexacts

9 décembre 2025 à 07:55
Trump AI
Plus on discute politique avec les chatbots, plus ils sont persuasifs et inexacts

Dans des conversations politiques, les chatbots IA peuvent réellement influencer l’opinion de leurs utilisateurs. Des chercheurs viennent de montrer que plus les chatbots donnent des informations, plus ils sont persuasifs, même si ces informations sont, de fait, fausses.

Les chatbots IA peuvent avoir des effets sur la santé mentale de leurs utilisateurs ou distordre l’information de façon systémique. Des chercheurs se sont penchés sur une autre influence qu’ils pourraient avoir dans notre vie démocratique : est-ce que discuter avec eux nous influence politiquement et comment ? C’est, de fait, une question qui se pose depuis l’arrivée de ChatGPT et même avant, puisque des chercheurs d’OpenAI la soulevaient dans un article sur les conséquences sociales des modèles de langage mis en ligne en 2019.

Deux études sur le sujet sont parues en parallèle dans les revues scientifiques Science et Nature ce jeudi 4 décembre. Les deux articles sont signés en partie par les mêmes chercheurs du MIT.

Celui publié dans Science analyse la force de persuasion de différents modèles accessibles comme Qwen, Llama, GPT ou Grok (dans plusieurs de leurs versions) sur plusieurs milliers de Britanniques. Ils ont voulu regarder quels étaient les paramètres qui amélioraient le plus la force de persuasion d’une IA conversationnelle entre la taille brute du modèle, la mise en place de méthodes de persuasion post-entrainement et la mise en place de stratégies rhétoriques spécifiques à chaque utilisateur.

Leur étude porte sur près de 80 000 britanniques ayant discuté pendant 9 minutes en moyenne avec leurs chatbots sur 707 sujets politiques différents. Avant et après la discussion, les chercheurs faisaient évaluer une série d’opinions sur des sujets politiques britanniques.

Test de méthodes de persuasion


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☕️ IA, identité, médias et souveraineté : l’Europe et le Canada renforcent leur partenariat

9 décembre 2025 à 07:32

Dans la foulée du sommet du G7 sur l’industrie, le numérique et la technologie, l’Union européenne et le Canada ont « réaffirmé leurs intérêts communs pour stimuler la compétitivité, l’innovation et la résilience économique ». Il est aussi question de renforcer la souveraineté. Cela fait pour rappel plusieurs années déjà qu’un partenariat existe.

Les deux partenaires veulent « mettre au point des technologies d’intelligence artificielle (IA) fiables qui respectent les droits fondamentaux ». Ils ont ainsi signé « un protocole d’accord sur l’intelligence artificielle » et vont collaborer pour développer de « grandes infrastructures d’IA ». Cela concerne aussi bien la santé que l’énergie, en passant par la culture, les sciences et les services publics.

Un autre protocole d’accord est signé, « sur les justificatifs d’identité numériques et les services de confiance ». Sur les médias et plus particulièrement « les risques posés par l’IA au journalisme », l’Union européenne et le Canada « reconnaissent que l’accès à des médias indépendants, fiables et pluralistes, y compris sur les plateformes en ligne, est essentiel pour la démocratie ».

Drapeau du Canada

La souveraineté passe par aussi par des infrastructures de communication « sécurisées et fiables (notamment la 5G et les câbles sous-marins) ». Ces dernières constituant des épines dorsales du réseau Internet, elles sont parfois la cible de sabotages.

Les deux partenaires réaffirment aussi le besoin d’avoir des « chaînes d’approvisionnement de semi-conducteurs résilientes, des infrastructures cloud et datacenters sécurisés et souverains ». Il est aussi question de partager des connaissances sur la manière de « réduire l’impact environnemental des datacenters ».

« Aucune région ne peut affronter seule la transformation numérique », affirme Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive (souveraineté technologique, sécurité et démocratie) de la Commission européenne. Sans jamais qu’ils soient cités, on comprend bien que cette déclaration vise aussi les États-Unis et la Chine qui se livrent une guerre sur le numérique.

☕️ IA agentique : IBM veut racheter Confluent pour 11 milliards de dollars

9 décembre 2025 à 07:08

Confluent est une société américaine créée il y a un peu plus d’une dizaine d’années. Elle propose une plateforme (basée sur Apache Kafka) permettant aux entreprises de « connecter, traiter et gérer les données pour les applications et les agents d’IA ».

Confluent revendique 6 500 clients dans le monde, dont « 40 % des entreprises du Fortune 500 ». Elle a signé avec IBM un « accord définitif » pour la vente de l’ensemble des actions à un prix de 31 dollars, soit une valorisation de 11 milliards de dollars. IBM payera cash.

Selon le PDG d’IBM, Arvind Krishna, cela permettra « aux entreprises de déployer l’IA générative et agentique de manière plus rapide et plus efficace en fournissant des flux de données fiables entre les environnements, les applications et les API. Les données sont dispersées dans des clouds publics et privés, des centres de données et d’innombrables fournisseurs technologiques ». Le but est de « créer une plateforme de données intelligente pour l’IA générative d’entreprise ».

Comme toujours, l’opération est soumise aux approbations habituelles des autorités, ainsi qu’à celle des actionnaires de Confluent. Le communiqué précise que les plus gros actionnaires de Confluent, « qui détiennent collectivement environ 62 % du droit de vote des actions ordinaires, ont conclu un accord de vote avec IBM selon lequel chacun s’est engagé à voter toutes ses actions ordinaires en faveur de la transaction ».

La finalisation est attendue pour mi-2026.

Les USA autorisent la vente du NVIDIA H200 à la Chine, mais est-ce qu'elle en voudra ?

Le bras de fer, qui se transforme également en poker menteur, continue entre les États-Unis et la Chine. Les USA avaient finalement accepté en aout 2025 que NVIDIA recommence à vendre son GPU H20 à la Chine, avec en contrepartie le fait que NVIDIA devait reverser à l'administration 15 % de ces recet...

MCHOSE passe au 16K avec son clavier Ace 68 Turbo

9 décembre 2025 à 07:35

Vous jouer en Bluetooth avec un taux d'interrogation de 125 Hz et ne comprenez pas la tendance actuelle qui mène sur de plus en plus de périphériques à 8000 Hz en USB et en 2.4 GHz ? Alors n'allez pas plus loin, le nouveau clavier Ace 68 Turbo de chez MCHOSE n'est pas pour vous avec son taux de 16000 Hz. Rien que ça ! Pour en arriver là, MCHOSE s'appuie sur une connexion USB avec en amont un contrôleur Tianwen à deux coeurs qui monte à 512 MHz. En revanche, il faudra disposer d'un PC sous Windows, la connexion étant bloquée à 8000 Hz sur un Mac. Mais comme on ne joue pas sur un Mac... et#128519; […]

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