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Aujourd’hui — 6 juin 2024Actualités numériques

11 plaintes contre l’utilisation abusive des données personnelles par les IA de Meta

6 juin 2024 à 13:03
Schrems vs Meta, a neverending story
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

L’association autrichienne noyb a déposé 11 plaintes contre Meta auprès d’autant d’autorités chargées de la protection des données en Europe, dont la CNIL. Elle demande à la multinationale d’arrêter immédiatement l’utilisation abusive des données personnelles des utilisateurs de Facebook et Instagram pour l’entrainement de ses IA tel que le prévoit sa nouvelle « Politique de confidentialité ».

L’association de Max Schrems a annoncé avoir déposé 11 plaintes en Europe (en Autriche, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Italie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Pologne et Espagne) contre la nouvelle politique de confidentialité de Facebook et Instagram mise en place par Meta, concernant l’utilisation de toutes les données des utilisateurs pour entrainer les IA de la multinationale.

Depuis fin mai, les utilisateurs européens de ces réseaux sociaux ont reçu un email dont le sujet est « nous mettons à jour notre Politique de confidentialité à mesure que nous développons l’IA de Meta ». Ce message indique qu’à partir du 26 juin 2024, l’entreprise s’appuiera désormais sur la base légale des « intérêts légitimes » de Meta pour utiliser les informations de ses utilisateurs « pour développer et améliorer l’IA de Meta ».

Cette décision de Meta a fait réagir certains utilisateurs de ses réseaux sociaux où on a pu voir des chaînes de protestation se mettre en place :

Un formulaire dissuasif

Plus clairement, l’entreprise s’autorise à partir de cette date à utiliser les données (contenus publiés mais aussi données personnelles) de ses utilisateurs collectées depuis la création de leurs comptes pour entrainer ses intelligences artificielles. Un seul moyen d’y échapper : cliquer sur le lien situé au milieu du message expliquant que « cela signifie que vous avez le droit de vous opposer à l’utilisation de vos informations à ces fins » et remplir le formulaire auquel il renvoie.

Et encore, Meta y demande d’ « expliquer l’incidence de ce traitement sur vous » et suggère donc qu’elle pourrait refuser d’accéder à la demande. « Alors qu’en théorie, l’opt-out pourrait être mis en œuvre de telle sorte qu’il ne nécessite qu’un seul clic (comme le bouton « se désinscrire » dans les newsletters), Meta rend extrêmement compliqué le fait de s’y opposer, même pour des raisons personnelles », s’indigne noyb dans son communiqué.

L’association estime aussi que « bien que le choix logique soit celui d’un consentement explicite (opt-in), Meta prétend à nouveau qu’elle a un « intérêt légitime » qui l’emporte sur les droits fondamentaux des utilisateurs ».

noyb rappelle que l’entreprise a déjà voulu s’appuyer sur son « intérêt légitime » pour utiliser les données personnelles de ses utilisateurs pour mettre en place son système de publicités ciblées, mais que la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté l’utilisation de cette base légale.

Meta utilise aussi une phrase très vague et très générale pour signaler ce qu’elle s’autorise à faire : « l’IA chez Meta est notre collection de fonctionnalités et d’expériences d’IA générative, comme les outils de création IA et Meta AI, ainsi que les modèles qui les alimentent ». Telle que nous la comprenons, l’entreprise s’autorise à utiliser ces données pour entrainer toutes ses IA.

Dans ses plaintes, noyb accuse Meta d’avoir « pris toutes les mesures nécessaires pour dissuader les personnes concernées d’exercer leur droit de choisir », et de ne pas avoir donné les informations nécessaires à ses utilisateurs.

Aucun intérêt légitime

Elle y estime tout bonnement que Meta « n’a aucun « intérêt légitime » qui prévaut sur les intérêts » des plaignants qu’elle accompagne et « aucune autre base légale pour traiter des quantités aussi importantes de données à caractère personnel pour des finalités totalement indéterminées ».

Elle pointe le fait que l’entreprise « tente en réalité d’obtenir l’autorisation de traiter des données à caractère personnel pour des moyens techniques larges et non définis (« technologie d’intelligence artificielle ») sans jamais préciser la finalité du traitement en vertu de l’Article 5(1)(b) du RGPD ».

Données mises à la disposition de n’importe quel « tiers »

Elle ajoute que l’entreprise n’est même pas « en mesure de différencier correctement entre les personnes concernées pour lesquelles elle peut s’appuyer sur une base légale pour traiter les données à caractère personnel et les autres personnes concernées pour lesquelles une telle base légale n’existe pas ». De même, elle lui reproche de ne pas être capable de faire la différence « entre les données à caractère personnel qui relèvent de l’Article 9 du RGPD [qui pose une interdiction de principe des traitements relatifs à l’origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, convictions religieuses ou philosophiques ou à l’appartenance syndicale, ndlr] et les autres données qui n’en relèvent pas ».

Enfin, l’association pointe le fait que « Meta déclare elle-même que le traitement des données à caractère personnel est irréversible et qu’elle n’est pas en mesure de respecter le « droit à l’oubli » ».

Pour Max Schrems, « Meta dit en substance qu’elle peut utiliser « n’importe quelle donnée provenant de n’importe quelle source pour n’importe quel usage et la mettre à la disposition de n’importe qui dans le monde », à condition que ce soit par le biais d’une « technologie d’intelligence artificielle ». Cela est clairement non conforme au RGPD. L’expression « technologie d’IA » est extrêmement large. Tout comme « l’utilisation de vos données dans des bases de données », il n’y a pas de limite légale réelle ».

Il ajoute que « Meta précise également que les données des utilisateurs peuvent être mises à la disposition de n’importe quel « tiers », c’est-à-dire n’importe qui dans le monde ».

Accord avec l’autorité irlandaise

Interrogée par le média irlandais The Journal, l’autorité de protection irlandaise DPC dont dépend Meta (son siège européen étant à Dublin) a expliqué que l’entreprise a retardé le lancement de cette nouvelle politique de confidentialité « à la suite d’un certain nombre de demandes de la DPC qui ont été traités ».

L’autorité irlandaise indique que « Meta affiche maintenant une notification dans sa barre de navigation, a ajouté des mesures de transparence supplémentaires (des articles dans le « AI privacy center ») et un mécanisme dédié d’opposition ». Enfin, l’autorité insiste sur le fait d’avoir obtenu que Meta attende quatre semaines entre la notification aux utilisateurs et la date du premier entrainement avec ces données.

Elle ajoute que Meta l’a assurée « que seules les données personnelles des utilisateurs basés dans l’UE (posts et non commentaires) partagées publiquement sur Instagram et Facebook au moment de l’entrainement seront utilisées et que cela n’inclura pas les données personnelles provenant de comptes appartenant à des utilisateurs de moins de 18 ans ».

Pour noyb, cela signifie que « cette violation flagrante du RGPD est (de nouveau) basée sur un « accord » avec la DPC. Celle-ci a déjà conclu un accord avec Meta qui a permis à l’entreprise de contourner le GDPR – et qui s’est soldé par une amende de 395 millions d’euros contre Meta après que le Conseil européen de la protection des données (EDPB) ait annulé la décision de la DPC irlandaise ».

Interrogée par email par Next, Meta n’a pas encore répondu à nos questions.

Une vidéo comparative entre les versions PS5 et PC de God of War Ragnarök

6 juin 2024 à 13:26

Nous l'attendions, l'annonce vient d'être faite, God of War Ragnarök va avoir le droit à un portage sur notre plateforme fétiche. Les studios Santa Monica Studio et Jetpack Interactive sont aux commandes de ce projet, il s'agit du même binôme qui a œuvré sur le portage, de God of War. Le jeu God of War Ragnarök, dans sa version PC sera disponible le 19 septembre 2024, les précommandes sont ouvertes, pour un tarif de 59.99 euros, chez Steam et Epic Games. […]

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Un correctif pour le jeu The Witcher 3

6 juin 2024 à 13:06

Un correctif vient d'être déployé pour le jeu The Witcher 3, la communication du studio CD Projekt RED est la suivante : "Nous venons de publier un correctif pour The Witcher 3 : Wild Hunt sur PC ! Il corrige le problème où l'activation de HairWorks sous DirectX 11 faisait planter le jeu après le chargement d'une sauvegarde. Il ajoute également de nouvelles fonctionnalités pour les scripts de modding : le compilateur de scripts prend désormais en charge un certain nombre d'annotations. Leur but principal est d'ajouter/modifier des fonctionnalités dans les fonctions et classes existantes du jeu sans avoir à fusionner les fichiers de script." […]

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Le premier ordinateur portable armé d'une carte graphique Voodoo 4 est enfin là

Tandis que certains n'ont d'yeux que pour l'avenir et rêvent aux GeForce RTX 50 Series et Radeon RX 8000, ou plus globalement aux cartes graphiques dotées de mémoire GDDR7 qui se profilent, d’autres préfèrent les reliques du passé. Et en matière de vieilleries choyées, les cartes 3dfx Voodoo reçoivent souvent les meilleurs soins, paradoxalement souvent pour leur donner une seconde jeunesse ; on pense au récent projet VoodooX... [Tout lire]

11 plaintes contre l’utilisation abusive des données personnelles par les IA de Meta

6 juin 2024 à 13:03
Schrems vs Meta, a neverending story
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

L’association autrichienne noyb a déposé 11 plaintes contre Meta auprès d’autant d’autorités chargées de la protection des données en Europe, dont la CNIL. Elle demande à la multinationale d’arrêter immédiatement l’utilisation abusive des données personnelles des utilisateurs de Facebook et Instagram pour l’entrainement de ses IA tel que le prévoit sa nouvelle « Politique de confidentialité ».

L’association de Max Schrems a annoncé avoir déposé 11 plaintes en Europe (en Autriche, Belgique, France, Allemagne, Grèce, Italie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Pologne et Espagne) contre la nouvelle politique de confidentialité de Facebook et Instagram mise en place par Meta, concernant l’utilisation de toutes les données des utilisateurs pour entrainer les IA de la multinationale.

Depuis fin mai, les utilisateurs européens de ces réseaux sociaux ont reçu un email dont le sujet est « nous mettons à jour notre Politique de confidentialité à mesure que nous développons l’IA de Meta ». Ce message indique qu’à partir du 26 juin 2024, l’entreprise s’appuiera désormais sur la base légale des « intérêts légitimes » de Meta pour utiliser les informations de ses utilisateurs « pour développer et améliorer l’IA de Meta ».

Cette décision de Meta a fait réagir certains utilisateurs de ses réseaux sociaux où on a pu voir des chaînes de protestation se mettre en place :

Un formulaire dissuasif

Plus clairement, l’entreprise s’autorise à partir de cette date à utiliser les données (contenus publiés mais aussi données personnelles) de ses utilisateurs collectées depuis la création de leurs comptes pour entrainer ses intelligences artificielles. Un seul moyen d’y échapper : cliquer sur le lien situé au milieu du message expliquant que « cela signifie que vous avez le droit de vous opposer à l’utilisation de vos informations à ces fins » et remplir le formulaire auquel il renvoie.

Et encore, Meta y demande d’ « expliquer l’incidence de ce traitement sur vous » et suggère donc qu’elle pourrait refuser d’accéder à la demande. « Alors qu’en théorie, l’opt-out pourrait être mis en œuvre de telle sorte qu’il ne nécessite qu’un seul clic (comme le bouton « se désinscrire » dans les newsletters), Meta rend extrêmement compliqué le fait de s’y opposer, même pour des raisons personnelles », s’indigne noyb dans son communiqué.

L’association estime aussi que « bien que le choix logique soit celui d’un consentement explicite (opt-in), Meta prétend à nouveau qu’elle a un « intérêt légitime » qui l’emporte sur les droits fondamentaux des utilisateurs ».

noyb rappelle que l’entreprise a déjà voulu s’appuyer sur son « intérêt légitime » pour utiliser les données personnelles de ses utilisateurs pour mettre en place son système de publicités ciblées, mais que la Cour de justice de l’Union européenne a rejeté l’utilisation de cette base légale.

Meta utilise aussi une phrase très vague et très générale pour signaler ce qu’elle s’autorise à faire : « l’IA chez Meta est notre collection de fonctionnalités et d’expériences d’IA générative, comme les outils de création IA et Meta AI, ainsi que les modèles qui les alimentent ». Telle que nous la comprenons, l’entreprise s’autorise à utiliser ces données pour entrainer toutes ses IA.

Dans ses plaintes, noyb accuse Meta d’avoir « pris toutes les mesures nécessaires pour dissuader les personnes concernées d’exercer leur droit de choisir », et de ne pas avoir donné les informations nécessaires à ses utilisateurs.

Aucun intérêt légitime

Elle y estime tout bonnement que Meta « n’a aucun « intérêt légitime » qui prévaut sur les intérêts » des plaignants qu’elle accompagne et « aucune autre base légale pour traiter des quantités aussi importantes de données à caractère personnel pour des finalités totalement indéterminées ».

Elle pointe le fait que l’entreprise « tente en réalité d’obtenir l’autorisation de traiter des données à caractère personnel pour des moyens techniques larges et non définis (« technologie d’intelligence artificielle ») sans jamais préciser la finalité du traitement en vertu de l’Article 5(1)(b) du RGPD ».

Données mises à la disposition de n’importe quel « tiers »

Elle ajoute que l’entreprise n’est même pas « en mesure de différencier correctement entre les personnes concernées pour lesquelles elle peut s’appuyer sur une base légale pour traiter les données à caractère personnel et les autres personnes concernées pour lesquelles une telle base légale n’existe pas ». De même, elle lui reproche de ne pas être capable de faire la différence « entre les données à caractère personnel qui relèvent de l’Article 9 du RGPD [qui pose une interdiction de principe des traitements relatifs à l’origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, convictions religieuses ou philosophiques ou à l’appartenance syndicale, ndlr] et les autres données qui n’en relèvent pas ».

Enfin, l’association pointe le fait que « Meta déclare elle-même que le traitement des données à caractère personnel est irréversible et qu’elle n’est pas en mesure de respecter le « droit à l’oubli » ».

Pour Max Schrems, « Meta dit en substance qu’elle peut utiliser « n’importe quelle donnée provenant de n’importe quelle source pour n’importe quel usage et la mettre à la disposition de n’importe qui dans le monde », à condition que ce soit par le biais d’une « technologie d’intelligence artificielle ». Cela est clairement non conforme au RGPD. L’expression « technologie d’IA » est extrêmement large. Tout comme « l’utilisation de vos données dans des bases de données », il n’y a pas de limite légale réelle ».

Il ajoute que « Meta précise également que les données des utilisateurs peuvent être mises à la disposition de n’importe quel « tiers », c’est-à-dire n’importe qui dans le monde ».

Accord avec l’autorité irlandaise

Interrogée par le média irlandais The Journal, l’autorité de protection irlandaise DPC dont dépend Meta (son siège européen étant à Dublin) a expliqué que l’entreprise a retardé le lancement de cette nouvelle politique de confidentialité « à la suite d’un certain nombre de demandes de la DPC qui ont été traités ».

L’autorité irlandaise indique que « Meta affiche maintenant une notification dans sa barre de navigation, a ajouté des mesures de transparence supplémentaires (des articles dans le « AI privacy center ») et un mécanisme dédié d’opposition ». Enfin, l’autorité insiste sur le fait d’avoir obtenu que Meta attende quatre semaines entre la notification aux utilisateurs et la date du premier entrainement avec ces données.

Elle ajoute que Meta l’a assurée « que seules les données personnelles des utilisateurs basés dans l’UE (posts et non commentaires) partagées publiquement sur Instagram et Facebook au moment de l’entrainement seront utilisées et que cela n’inclura pas les données personnelles provenant de comptes appartenant à des utilisateurs de moins de 18 ans ».

Pour noyb, cela signifie que « cette violation flagrante du RGPD est (de nouveau) basée sur un « accord » avec la DPC. Celle-ci a déjà conclu un accord avec Meta qui a permis à l’entreprise de contourner le GDPR – et qui s’est soldé par une amende de 395 millions d’euros contre Meta après que le Conseil européen de la protection des données (EDPB) ait annulé la décision de la DPC irlandaise ».

Interrogée par email par Next, Meta n’a pas encore répondu à nos questions.

Court Rules $17 Billion UK Advertising Lawsuit Against Google Can Go Ahead

Par : BeauHD
6 juin 2024 à 13:00
An anonymous reader quotes a report from Reuters: Google parent Alphabet must face a lawsuit worth up to $17.4 billion for allegedly abusing its dominance in the online advertising market, London's Competition Appeal Tribunal (CAT) ruled on Wednesday. The lawsuit, which seeks damages on behalf of publishers of websites and apps based in the United Kingdom, is the latest case to focus on the search giant's business practices. Ad Tech Collective Action is bringing the claim on behalf of publishers who say they have suffered losses due to Google's allegedly anti-competitive behavior. Google last month urged the CAT to block the case, which it argued was incoherent. The company "strongly rejects the underlying allegations", its lawyers said in court documents. The CAT said in a written ruling that it would certify the case to proceed towards a trial, which is unlikely to take place before the end of 2025. The tribunal also emphasized the test for certifying a case under the UK's collective proceedings regime -- which is roughly equivalent to the United States' class action regime -- is relatively low. "Google works constructively with publishers across the UK and Europe," Google legal director Oliver Bethell said in a statement. Bethell added: "This lawsuit is speculative and opportunistic. We'll oppose it vigorously and on the facts."

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☕️ NVIDIA dépasse Apple et devient la deuxième capitalisation boursière au monde

6 juin 2024 à 12:04

Hier, en clôture de la bourse, NVIDIA a atteint les 3 019 milliards de dollars de capitalisation boursière, a relevé CNBC. Profitant d’une hausse de 5,6 % de son action (à 1 240,40 dollars), elle a dépassé Apple pour venir s’installer à la deuxième place. Microsoft reste en tête, avec 3 150 milliards de dollars.

Depuis un an, l’entreprise jouit d’une explosion de ses résultats, aussi bien financiers qu’en bourse. Le 22 mai, elle avait ainsi annoncé un chiffre d’affaires de 26 milliards de dollars, très loin devant les 7,19 milliards réalisés un an plus tôt. La publication de ces résultats avait provoqué une envolée de 24 % de l’action. NVIDIA prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 28 milliards de dollars pour ce trimestre, qui se terminera fin juillet.

Ce nouveau classement des plus grosses capitalisations boursières reflète une actualité dominée par l’intelligence artificielle. Avec ses investissements massifs dans OpenAI et les datacenters, Microsoft est à la pointe, même si des produits comme Recall peuvent entacher sa réputation.

NVIDIA, bien sûr, est de son côté l’empereur actuel des puces dédiées à l’IA. Ces dernières s’arrachent par de nombreuses entreprises, dans une croissance portée par l’IA générative. Ses GPU dédiés se retrouvent dans tous les centres de données, qu’ils soient de Microsoft (Copilot), OpenAI (GPT) ou encore Google (Gemini).

☕️ NVIDIA dépasse Apple et devient la deuxième capitalisation boursière au monde

6 juin 2024 à 12:04

Hier, en clôture de la bourse, NVIDIA a atteint les 3 019 milliards de dollars de capitalisation boursière, a relevé CNBC. Profitant d’une hausse de 5,6 % de son action (à 1 240,40 dollars), elle a dépassé Apple pour venir s’installer à la deuxième place. Microsoft reste en tête, avec 3 150 milliards de dollars.

Depuis un an, l’entreprise jouit d’une explosion de ses résultats, aussi bien financiers qu’en bourse. Le 22 mai, elle avait ainsi annoncé un chiffre d’affaires de 26 milliards de dollars, très loin devant les 7,19 milliards réalisés un an plus tôt. La publication de ces résultats avait provoqué une envolée de 24 % de l’action. NVIDIA prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 28 milliards de dollars pour ce trimestre, qui se terminera fin juillet.

Ce nouveau classement des plus grosses capitalisations boursières reflète une actualité dominée par l’intelligence artificielle. Avec ses investissements massifs dans OpenAI et les datacenters, Microsoft est à la pointe, même si des produits comme Recall peuvent entacher sa réputation.

NVIDIA, bien sûr, est de son côté l’empereur actuel des puces dédiées à l’IA. Ces dernières s’arrachent par de nombreuses entreprises, dans une croissance portée par l’IA générative. Ses GPU dédiés se retrouvent dans tous les centres de données, qu’ils soient de Microsoft (Copilot), OpenAI (GPT) ou encore Google (Gemini).

Amazon Acquires MX Player

Par : msmash
6 juin 2024 à 11:59
An anonymous reader shared a report: Amazon has agreed to acquire key assets of Indian video streaming service MX Player from the local media powerhouse Times Internet, the latest step by the e-commerce giant to make its services and brand popular in smaller cities and towns in the key overseas market. [...] Times Internet acquired MX Player in 2018 for $140 million. The app, which originated in South Korea, gained immense popularity in India due to its unique local video playback feature. This functionality allows the app to support a wide range of video file formats, making it highly compatible with affordable Android smartphones that are prevalent in developing markets.

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Google se sépare de ses responsables vie privée et concurrence, un tiers de sa Legal Team licencié

6 juin 2024 à 10:29
Won't be devil
Page d'accueil de google

Le géant de la tech’, qui a enregistré son meilleur bénéfice trimestriel au premier trimestre de cette année et est l’une des quatre premières entreprises au monde en termes de capitalisation boursière, n’en a pas moins licencié l’an passé près de 7 % de ses 190 000 employés.

Forbes a appris que Keith Enright, responsable de la protection de la vie privée de Google depuis 13 ans, quittera son poste. Il ne serait pas prévu, à ce stade, de le remplacer, « alors que l’entreprise restructure ses équipes chargées de la protection de la vie privée et du respect de la législation ».

Matthew Bye, responsable du droit de la concurrence chez Google, quittera lui aussi l’entreprise après 15 ans de service, et sans attendre la tenue du procès historique antitrust intenté par le ministère de la Justice au sujet des contrats passés par Google avec les fabricants d’appareils pour favoriser son moteur de recherche.

Jenn Crider, porte-parole de Google, a confirmé qu’Enright et Bye quitteraient leur poste dans le courant de l’année et ne seraient pas remplacés. Elle ne s’étend pas davantage et n’indique pas s’il s’agit de démissions, de licenciements ou d’un accord entre les deux.

La société ajoute, dans un communiqué, que Google continuerait à « établir et à maintenir des contrôles avancés en matière de protection de la vie privée et des données pour nos services, avec l’aide de nos équipes juridiques et de protection de la vie privée, ainsi que de centaines de personnes dans l’ensemble de l’entreprise ».

Le départ de M. Enright s’inscrit en effet dans le cadre d’une restructuration plus large des équipes chargées des politiques et de la protection de la vie privée chez Google. L’entreprise a expliqué à Forbes que cette réorganisation visait à « confier le travail sur la politique de confidentialité à des équipes de produits et d’ingénierie individuelles, plutôt qu’à un seul bureau ».

Google a brusquement licencié le tiers de sa Legal Team

Le Syndicat des travailleurs d’Alphabet (CWA) déplorait le 24 mai dernier qu’ « environ un tiers » des membres (« un peu moins de 100 ») de sa Legal Investigations Team (LIS), « a été brusquement licencié par Google, ce qui a mis en péril des initiatives essentielles en matière de sécurité publique, la conformité juridique et réglementaire de Google dans le monde entier, ainsi que la sécurité de ses utilisateurs et de leurs données privées ».

LIS est en effet responsable du traitement des demandes d’accès aux données des utilisateurs formulées par les forces de l’ordre, les tribunaux et le public, mais également chargée de « créer et mettre en œuvre les programmes et politiques qui protègent les données des utilisateurs et garantissent le respect des obligations légales de Google ».

Or, le syndicat souligne qu’avant même l’annonce de leur licenciement, « le manque de personnel au sein de cette équipe avait ralenti la capacité de Google à répondre aux demandes, entraînant un retard important et un risque accru pour l’intégrité et la sécurité des données sensibles des utilisateurs » :

« Il s’agit notamment des demandes d’urgence qui soutiennent les efforts des forces de l’ordre pour géolocaliser les personnes en situation de crise, notamment les victimes d’enlèvements, d’abus sexuels sur des enfants et de fusillades dans les écoles, ainsi que les personnes disparues et celles qui risquent de s’automutiler. »

« Google a enregistré son meilleur bénéfice trimestriel au premier trimestre de cette année sur un chiffre d’affaires de plus de 80 milliards de dollars et est l’une des quatre premières entreprises au monde en termes de valeur boursière », a déclaré Stephen McMurtry, membre du bureau exécutif élu du CWA :

« Ces licenciements ne sont pas motivés par de véritables contraintes financières. Les dirigeants ont privilégié la réalisation de bénéfices à court terme pour les actionnaires au détriment des personnes qui dépendent des produits de l’entreprise et de celles dont le travail garantit le fonctionnement de ces produits. »

Google a licencié près de 7 % de ses employés l’an passé

À l’instar d’autres géants de la technologie, Google avait massivement recruté pendant le confinement, passant de 156 500 à 190 000 employés en 2022, avant de procéder à d’importants licenciements au cours des dix-huit derniers mois, relève Forbes.

Fin 2023, l’entreprise employait 182 502 personnes d’après Statista, et 180 895 au 31 mars dernier, d’après Alphabet, contre 190 711 fin mars 2023, soit une baisse d’un peu plus de 5 % en un an.

D’après Layoffs.fyi, qui répertorie les licenciements dans la tech’, Google aurait licencié au moins 13 472 employés depuis janvier 2023, soit plus de 7 % des effectifs enregistrés en 2022.

Dans un message publié sur LinkedIn, Keith Enright, qui précise qu’il quittera son poste à l’automne, a de son côté tenu à remercier les Googlers, mais pas seulement :

« Je suis reconnaissant aux régulateurs, aux décideurs politiques et aux défenseurs des droits de l’homme qui, sans relâche, ont fait pression pour que nous nous améliorions, pour que nous remettions en question nos présomptions et pour que nous restions humbles ».

Ces départs interviennent alors que, rien que pour ces derniers jours, Google vient de reconnaître l’existence d’une base de données répertoriant des milliers de problèmes concernant des données personnelles entre 2013 et 2018. De plus, d’anciens salariés de Google DeepMind viennent de réclamer la possibilité d’exprimer leurs préoccupations sur les dangers des IA les plus avancées.

Et ce, alors que l’entreprise fait un all-in sur l’IA avec Gemini, quitte à lancer de nouveaux services avec précipitation. Au point d’aller jusqu’à générer, par exemple, des images d’une femme indienne comme pape catholique ou encore de soldats nazis… noirs.

Google se sépare de ses responsables vie privée et concurrence, un tiers de sa Legal Team licencié

6 juin 2024 à 10:29
Won't be devil
Page d'accueil de google

Le géant de la tech’, qui a enregistré son meilleur bénéfice trimestriel au premier trimestre de cette année et est l’une des quatre premières entreprises au monde en termes de capitalisation boursière, n’en a pas moins licencié l’an passé près de 7 % de ses 190 000 employés.

Forbes a appris que Keith Enright, responsable de la protection de la vie privée de Google depuis 13 ans, quittera son poste. Il ne serait pas prévu, à ce stade, de le remplacer, « alors que l’entreprise restructure ses équipes chargées de la protection de la vie privée et du respect de la législation ».

Matthew Bye, responsable du droit de la concurrence chez Google, quittera lui aussi l’entreprise après 15 ans de service, et sans attendre la tenue du procès historique antitrust intenté par le ministère de la Justice au sujet des contrats passés par Google avec les fabricants d’appareils pour favoriser son moteur de recherche.

Jenn Crider, porte-parole de Google, a confirmé qu’Enright et Bye quitteraient leur poste dans le courant de l’année et ne seraient pas remplacés. Elle ne s’étend pas davantage et n’indique pas s’il s’agit de démissions, de licenciements ou d’un accord entre les deux.

La société ajoute, dans un communiqué, que Google continuerait à « établir et à maintenir des contrôles avancés en matière de protection de la vie privée et des données pour nos services, avec l’aide de nos équipes juridiques et de protection de la vie privée, ainsi que de centaines de personnes dans l’ensemble de l’entreprise ».

Le départ de M. Enright s’inscrit en effet dans le cadre d’une restructuration plus large des équipes chargées des politiques et de la protection de la vie privée chez Google. L’entreprise a expliqué à Forbes que cette réorganisation visait à « confier le travail sur la politique de confidentialité à des équipes de produits et d’ingénierie individuelles, plutôt qu’à un seul bureau ».

Google a brusquement licencié le tiers de sa Legal Team

Le Syndicat des travailleurs d’Alphabet (CWA) déplorait le 24 mai dernier qu’ « environ un tiers » des membres (« un peu moins de 100 ») de sa Legal Investigations Team (LIS), « a été brusquement licencié par Google, ce qui a mis en péril des initiatives essentielles en matière de sécurité publique, la conformité juridique et réglementaire de Google dans le monde entier, ainsi que la sécurité de ses utilisateurs et de leurs données privées ».

LIS est en effet responsable du traitement des demandes d’accès aux données des utilisateurs formulées par les forces de l’ordre, les tribunaux et le public, mais également chargée de « créer et mettre en œuvre les programmes et politiques qui protègent les données des utilisateurs et garantissent le respect des obligations légales de Google ».

Or, le syndicat souligne qu’avant même l’annonce de leur licenciement, « le manque de personnel au sein de cette équipe avait ralenti la capacité de Google à répondre aux demandes, entraînant un retard important et un risque accru pour l’intégrité et la sécurité des données sensibles des utilisateurs » :

« Il s’agit notamment des demandes d’urgence qui soutiennent les efforts des forces de l’ordre pour géolocaliser les personnes en situation de crise, notamment les victimes d’enlèvements, d’abus sexuels sur des enfants et de fusillades dans les écoles, ainsi que les personnes disparues et celles qui risquent de s’automutiler. »

« Google a enregistré son meilleur bénéfice trimestriel au premier trimestre de cette année sur un chiffre d’affaires de plus de 80 milliards de dollars et est l’une des quatre premières entreprises au monde en termes de valeur boursière », a déclaré Stephen McMurtry, membre du bureau exécutif élu du CWA :

« Ces licenciements ne sont pas motivés par de véritables contraintes financières. Les dirigeants ont privilégié la réalisation de bénéfices à court terme pour les actionnaires au détriment des personnes qui dépendent des produits de l’entreprise et de celles dont le travail garantit le fonctionnement de ces produits. »

Google a licencié près de 7 % de ses employés l’an passé

À l’instar d’autres géants de la technologie, Google avait massivement recruté pendant le confinement, passant de 156 500 à 190 000 employés en 2022, avant de procéder à d’importants licenciements au cours des dix-huit derniers mois, relève Forbes.

Fin 2023, l’entreprise employait 182 502 personnes d’après Statista, et 180 895 au 31 mars dernier, d’après Alphabet, contre 190 711 fin mars 2023, soit une baisse d’un peu plus de 5 % en un an.

D’après Layoffs.fyi, qui répertorie les licenciements dans la tech’, Google aurait licencié au moins 13 472 employés depuis janvier 2023, soit plus de 7 % des effectifs enregistrés en 2022.

Dans un message publié sur LinkedIn, Keith Enright, qui précise qu’il quittera son poste à l’automne, a de son côté tenu à remercier les Googlers, mais pas seulement :

« Je suis reconnaissant aux régulateurs, aux décideurs politiques et aux défenseurs des droits de l’homme qui, sans relâche, ont fait pression pour que nous nous améliorions, pour que nous remettions en question nos présomptions et pour que nous restions humbles ».

Ces départs interviennent alors que, rien que pour ces derniers jours, Google vient de reconnaître l’existence d’une base de données répertoriant des milliers de problèmes concernant des données personnelles entre 2013 et 2018. De plus, d’anciens salariés de Google DeepMind viennent de réclamer la possibilité d’exprimer leurs préoccupations sur les dangers des IA les plus avancées.

Et ce, alors que l’entreprise fait un all-in sur l’IA avec Gemini, quitte à lancer de nouveaux services avec précipitation. Au point d’aller jusqu’à générer, par exemple, des images d’une femme indienne comme pape catholique ou encore de soldats nazis… noirs.

Libinput 1.26 Rolls Out New Features, gsetwacom Introduced To Replace xsetwacom

6 juin 2024 à 10:01
Red Hat's Peter Hutterer is out with two important updates to the Linux input stack: libinput 1.26 has released for this input handling library used both by X.Org and Wayland systems and then secondly he has announced the "gsetwacom" CLI program as a replacement to the "xsetwacom" program...

L’ASRock Taichi Aqua, une carte mère qui boude l’USB Type-A

Computex 2024 – ASRock a déployé une armada de cartes mères Taichi sur son stand du Computex 2024. L'entreprise ne les présente pas directement comme des cartes mères Z890, mais plutôt comme des modèles destinés à la prochaine génération d’Intel... [Tout lire]

Cooler Master Mini X : un miniPC complet sous Intel Core Ultra

6 juin 2024 à 10:46

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Pour ce Computex 2024 on découvre une jolie surprise avec le Cooler Master Mini X, un petit boitier en aluminium compact et qui semble très robuste. Il embarquera des processeur Intel Core Ultra 5 125H ou Core Ultra 7 155H de génération Meteor Lake.

Le Cooler Master Mini X profite ici de l’expérience accumulée par la marque qui déploie une « Vapor Chambe » pour encaisser la chaleur des puces et la ventiler activement. On note sur la partie supérieure du châssis un filtre en métal qui reprend la forme du logo du constructeur et qui va permettre d’aspirer de l’air frais pour refroidir les composants. Cela permet de positionner les TDP des puces Intel de 28 à 45 watts suivant les usages. Et  cela même si le dispositif semble capable d’encaisser beaucoup plus en TDP. L’idée est probablement de pouvoir convenir à des modes Turbo plus gourmands sur des périodes assez longues sans avoir un engin qui se transforme en turbine.

Pour le reste on retrouve deux slots de mémoire vive DDR5-5600 pour un total de 64 Go et un stockage sur des SSD M.2 NVMe PCIe (probablement du Gen 4 x 4 en M.2 2280).

La connectique est classique avec en frontal un port jack audio combo 3.5 mm, deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB Type-C « 10G ». Le bouton d’allumage, situé sur le côté, propose un lecteur d’empreintes biométrique pour s’identifier au moment d’allumer ou de réveiller la machine. Il est agrémenté d’une LED en anneau et peut se retrouver sur la partie supérieure de l’engin.

A l’arrière un Ethernet 2.5 Gigabit, deux autres ports USB 3.2 Gen2 Type-A, deux Thunderbolt, une sortie vidéo HDMI 2.0 et une seconde en HDMI 2.1. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth non identifié.

Pas de prix ni de date pour cette machine pour le moment, je ne serais pas surpris que ce Cooler Master Mini X sot le premier d’une assez longue série. Si la proposition Meteor Lake semble tardive avec l’annonce de Lunar Lake, il est fort possible que d’autres modèles soient mis en route dans la foulée. Le format de ce MiniPC semble bon, la marque est reconnue pour ses compétences techniques et le châssis semble étonnamment solide. Tout ce qu’il faut pour séduire des pro à la recherche de MiniPC a embarquer dans des usages industriels aujourd’hui. Des versions étagées en compétences avec la même enveloppe technique mais peut être moins de performances pour des usages techniques pourraient largement séduire des grands groupes. Je pense particulièrement à l’implantation de puces Alder Lake-N qui pourraient probablement fonctionner de manière totalement passive dans une solution de ce type.

Source : Cowcotland.

Cooler Master Mini X : un miniPC complet sous Intel Core Ultra © MiniMachines.net. 2024.

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