California's New Law Forces Digital Stores To Admit You're Just Licensing Content, Not Buying It
Read more of this story at Slashdot.
Read more of this story at Slashdot.
Read more of this story at Slashdot.
Google a annoncé hier qu’elle déposait plainte contre Microsoft. La société accuse sa concurrente d’abuser de sa position dans l’univers du cloud. Microsoft enfermerait ses clients dans des conditions d’utilisation très défavorables au déménagement vers d’autres solutions hébergées, surtout à cause des coûts de migration.
Dans un billet de blog au vitriol, Google dépeint un Microsoft vorace. Windows Server est décrit comme l’élément central de l’architecture cloud de Microsoft, un produit essentiel que l’on pouvait auparavant installer sur n’importe quel type de matériel et dans toute solution cloud.
En 2019, changement de décor : les tarifs imposés aux entreprises voulant faire fonctionner Windows Server dans un cloud concurrent sont démultipliés. Google ajoute que d’autres mesures restrictives ont été ajoutées au cours des dernières années, notamment sur la réception des correctifs de sécurité et des barrières à l’interopérabilité.
Google étaye son propos par plusieurs études du CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe), une association qui intervient souvent dans le domaine de l’IaaS (Infrastructure as a Service).
Dans l’une d’elles, publiée en juin 2023, l’économiste français Frédéric Jenny a écrit : « Le changement de politique BYOL [Bring Your Own Licence, ndlr] de Microsoft en 2019, qui a mis fin à la possibilité pour les utilisateurs de déployer des licences Office 365 sur site sur des infrastructures tierces, pourrait avoir entraîné des coûts de rachat de licences pour la première année équivalents à 560 millions d’euros pour le marché européen. Un surcoût supplémentaire d’un milliard d’euros, lié aux suppléments de licence imposés aux déploiements non-Azure de SQL Server, peut en outre être attribué au changement de politique ».
Google en cite une autre, datée de 2022, dans lequel le CISPE relève une augmentation soudaine des parts de marché de Microsoft dans le cloud après l’interdiction d’utiliser plusieurs clouds.
Il est à noter qu’au contraire d’Amazon, ni Google ni Microsoft ne font partie du CISPE. En revanche, devant la montée croissante des critiques sur ses modèles de licences, Microsoft a signé un accord avec la CISPE en juillet. Il fait suite à une plainte déposée par le CISPE sur cette même question des licences. Amazon Web Services a fustigé l’accord, tout comme Google, qui reprend pourtant les études du CISPE.
Google, évoque ainsi le « gaspillage des contribuables », « l’argent détourné des investissements dans la croissance » et le « ralentissement des transformations numériques ».
Mais la société de Mountain View va plus loin en pointant le fiasco CrowdStrike comme une preuve supplémentaire : « Comme l’a montré la panne de sécurité massive survenue il y a deux mois, les tactiques de verrouillage de Microsoft peuvent aboutir à un point de défaillance unique qui nuit aux entreprises, aux industries et aux gouvernements ».
Un exemple étrange, pour plus d’une raison. D’une part, le plantage intervenant dans les clients Windows, pas sur les serveurs. D’autre part, il ne s’agissait pas d’un bug de Windows, mais d’un produit de CrowdStrike. Enfin, l’évènement n’est pas directement lié au cloud, mais au déploiement d’une mise à jour défectueuse de définition, comme sur n’importe quel antivirus.
Google se pose en champion de la différence, en rappelant notamment qu’elle a éliminé la première les fameux frais de sortie (egress fees). La société assure favoriser « l’octroi de licences équitables et transparentes » à ses clients et avoir été la première « à proposer des solutions de souveraineté numérique aux gouvernements européens ».
Google a donc déposé plainte auprès de la Commission européenne contre Microsoft. Elle accuse sa concurrente d’avoir abusé de sa position dominante à travers des contrats de licence déloyaux. Dans les grandes lignes, Google reprend là où le CISPE a arrêté.
Microsoft, de son côté, se montre presque narquoise. « Microsoft a réglé à l’amiable des problèmes similaires soulevés par des fournisseurs de cloud européens, même si Google espérait qu’ils continueraient à plaider. N’ayant pas réussi à convaincre les entreprises européennes, nous nous attendons à ce que Google ne parvienne pas non plus à convaincre la Commission européenne », a déclaré Microsoft à The Verge.
Rappelons quand même que Microsoft est actuellement scrutée de près par plusieurs autorités pour ses pratiques dans le cloud. C’est particulièrement le cas au Royaume-Uni, où l’autorité de la concurrence se penche sur la gestion des licences chez Microsoft et AWS, particulièrement les frais de sortie.
Que peut espérer Google ? Le déclenchement officiel d’une enquête. Google, plusieurs fois condamnée sur le Vieux continent pour divers abus de position dominante (en 2017 et 2018 notamment), connait désormais bien le marteau européen.
L’Open Observatory of Network Interference est un projet de surveillance de la censure d’Internet au niveau mondial lancé en 2012 dans le cadre du projet Tor. Selon le billet de blog publié par l’organisation, la Russie a décidé le 11 septembre de bloquer une de ses plateformes : OONI Explorer.
Celle-ci rassemble énormément de données sur le blocage de différents sites sur des milliers de sous-réseaux dans 242 pays. Ces données sont récoltées par les internautes via l’application OONI Probe. « Parmi tous les pays, les utilisateurs d’OONI Probe en Russie contribuent au deuxième plus grand volume de mesures (après les États-Unis, où les utilisateurs d’OONI Probe contribuent au plus grand nombre de mesures parmi tous les pays) », explique l’organisation.
Elle ajoute : « cela nous a permis d’étudier différents cas de censure de l’internet en Russie, tels que le blocage de Tor, le blocage de sites web de médias indépendants et la manière dont la censure de l’internet en Russie a évolué au cours de la guerre en Ukraine ».
OONI explique avoir reçu un email du Service fédéral de supervision des communications, Roskomnadzor, l’informant de cette décision de blocage et notamment l’url de la page visée en question : https://explorer.ooni.org/ru/chart/circumvention
.
Dans son billet, OONI remercie le Roskomnadzor de l’avoir informé, faisant remarquer que la Chine n’a pas cette délicatesse. L’organisation constate que cette url pointe « vers la traduction russe de notre tableau de bord sur le contournement de la censure ».
« Cette page ne comprend que des mesures sur l’accessibilité de trois outils de contournement (Psiphon, Tor, Tor Snowflake), et nous soulignons même que la présence d’anomalies dans les mesures n’est pas nécessairement indicative d’un blocage, car des faux positifs peuvent se produire. En attendant, le reste de la plateforme OONI Explorer fournit une mine de données sur de nombreuses autres formes de censure de l’internet en Russie et dans le monde », ajoute-t-elle.
Mais, si ce n’est que cette page qui est officiellement ciblée, OONI remarque qu’ « en pratique, toutefois, le blocage n’est pas aussi ciblé, car il n’est pas possible de le limiter à une page web spécifique lorsqu’un site web est hébergé sur HTTPS ». Résultat, tout le site explorer.ooni.org
est inaccessible en Russie.
Read more of this story at Slashdot.
Annoncée officiellement le 3 septembre 2024, Lunar Lake a finalement réellement débarqué dans le commerce le 24 septembre 2024 soit il y a deux petits jours, en même temps que les tests des médias dont l'embargo était fixé à la même date. Après un Meteor Lake qui a plutôt déçu en ne se démarquant pa...
Google a annoncé hier qu’elle déposait plainte contre Microsoft. La société accuse sa concurrente d’abuser de sa position dans l’univers du cloud. Microsoft enfermerait ses clients dans des conditions d’utilisation très défavorables au déménagement vers d’autres solutions hébergées, surtout à cause des coûts de migration.
Dans un billet de blog au vitriol, Google dépeint un Microsoft vorace. Windows Server est décrit comme l’élément central de l’architecture cloud de Microsoft, un produit essentiel que l’on pouvait auparavant installer sur n’importe quel type de matériel et dans toute solution cloud.
En 2019, changement de décor : les tarifs imposés aux entreprises voulant faire fonctionner Windows Server dans un cloud concurrent sont démultipliés. Google ajoute que d’autres mesures restrictives ont été ajoutées au cours des dernières années, notamment sur la réception des correctifs de sécurité et des barrières à l’interopérabilité.
Google étaye son propos par plusieurs études du CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe), une association qui intervient souvent dans le domaine de l’IaaS (Infrastructure as a Service).
Dans l’une d’elles, publiée en juin 2023, l’économiste français Frédéric Jenny a écrit : « Le changement de politique BYOL [Bring Your Own Licence, ndlr] de Microsoft en 2019, qui a mis fin à la possibilité pour les utilisateurs de déployer des licences Office 365 sur site sur des infrastructures tierces, pourrait avoir entraîné des coûts de rachat de licences pour la première année équivalents à 560 millions d’euros pour le marché européen. Un surcoût supplémentaire d’un milliard d’euros, lié aux suppléments de licence imposés aux déploiements non-Azure de SQL Server, peut en outre être attribué au changement de politique ».
Google en cite une autre, datée de 2022, dans lequel le CISPE relève une augmentation soudaine des parts de marché de Microsoft dans le cloud après l’interdiction d’utiliser plusieurs clouds.
Il est à noter qu’au contraire d’Amazon, ni Google ni Microsoft ne font partie du CISPE. En revanche, devant la montée croissante des critiques sur ses modèles de licences, Microsoft a signé un accord avec la CISPE en juillet. Il fait suite à une plainte déposée par le CISPE sur cette même question des licences. Amazon Web Services a fustigé l’accord, tout comme Google, qui reprend pourtant les études du CISPE.
Google, évoque ainsi le « gaspillage des contribuables », « l’argent détourné des investissements dans la croissance » et le « ralentissement des transformations numériques ».
Mais la société de Mountain View va plus loin en pointant le fiasco CrowdStrike comme une preuve supplémentaire : « Comme l’a montré la panne de sécurité massive survenue il y a deux mois, les tactiques de verrouillage de Microsoft peuvent aboutir à un point de défaillance unique qui nuit aux entreprises, aux industries et aux gouvernements ».
Un exemple étrange, pour plus d’une raison. D’une part, le plantage intervenant dans les clients Windows, pas sur les serveurs. D’autre part, il ne s’agissait pas d’un bug de Windows, mais d’un produit de CrowdStrike. Enfin, l’évènement n’est pas directement lié au cloud, mais au déploiement d’une mise à jour défectueuse de définition, comme sur n’importe quel antivirus.
Google se pose en champion de la différence, en rappelant notamment qu’elle a éliminé la première les fameux frais de sortie (egress fees). La société assure favoriser « l’octroi de licences équitables et transparentes » à ses clients et avoir été la première « à proposer des solutions de souveraineté numérique aux gouvernements européens ».
Google a donc déposé plainte auprès de la Commission européenne contre Microsoft. Elle accuse sa concurrente d’avoir abusé de sa position dominante à travers des contrats de licence déloyaux. Dans les grandes lignes, Google reprend là où le CISPE a arrêté.
Microsoft, de son côté, se montre presque narquoise. « Microsoft a réglé à l’amiable des problèmes similaires soulevés par des fournisseurs de cloud européens, même si Google espérait qu’ils continueraient à plaider. N’ayant pas réussi à convaincre les entreprises européennes, nous nous attendons à ce que Google ne parvienne pas non plus à convaincre la Commission européenne », a déclaré Microsoft à The Verge.
Rappelons quand même que Microsoft est actuellement scrutée de près par plusieurs autorités pour ses pratiques dans le cloud. C’est particulièrement le cas au Royaume-Uni, où l’autorité de la concurrence se penche sur la gestion des licences chez Microsoft et AWS, particulièrement les frais de sortie.
Que peut espérer Google ? Le déclenchement officiel d’une enquête. Google, plusieurs fois condamnée sur le Vieux continent pour divers abus de position dominante (en 2017 et 2018 notamment), connait désormais bien le marteau européen.
L’Open Observatory of Network Interference est un projet de surveillance de la censure d’Internet au niveau mondial lancé en 2012 dans le cadre du projet Tor. Selon le billet de blog publié par l’organisation, la Russie a décidé le 11 septembre de bloquer une de ses plateformes : OONI Explorer.
Celle-ci rassemble énormément de données sur le blocage de différents sites sur des milliers de sous-réseaux dans 242 pays. Ces données sont récoltées par les internautes via l’application OONI Probe. « Parmi tous les pays, les utilisateurs d’OONI Probe en Russie contribuent au deuxième plus grand volume de mesures (après les États-Unis, où les utilisateurs d’OONI Probe contribuent au plus grand nombre de mesures parmi tous les pays) », explique l’organisation.
Elle ajoute : « cela nous a permis d’étudier différents cas de censure de l’internet en Russie, tels que le blocage de Tor, le blocage de sites web de médias indépendants et la manière dont la censure de l’internet en Russie a évolué au cours de la guerre en Ukraine ».
OONI explique avoir reçu un email du Service fédéral de supervision des communications, Roskomnadzor, l’informant de cette décision de blocage et notamment l’url de la page visée en question : https://explorer.ooni.org/ru/chart/circumvention
.
Dans son billet, OONI remercie le Roskomnadzor de l’avoir informé, faisant remarquer que la Chine n’a pas cette délicatesse. L’organisation constate que cette url pointe « vers la traduction russe de notre tableau de bord sur le contournement de la censure ».
« Cette page ne comprend que des mesures sur l’accessibilité de trois outils de contournement (Psiphon, Tor, Tor Snowflake), et nous soulignons même que la présence d’anomalies dans les mesures n’est pas nécessairement indicative d’un blocage, car des faux positifs peuvent se produire. En attendant, le reste de la plateforme OONI Explorer fournit une mine de données sur de nombreuses autres formes de censure de l’internet en Russie et dans le monde », ajoute-t-elle.
Mais, si ce n’est que cette page qui est officiellement ciblée, OONI remarque qu’ « en pratique, toutefois, le blocage n’est pas aussi ciblé, car il n’est pas possible de le limiter à une page web spécifique lorsqu’un site web est hébergé sur HTTPS ». Résultat, tout le site explorer.ooni.org
est inaccessible en Russie.
Read more of this story at Slashdot.
Votre budget de l'ordre de 300 € vous ferme les portes des modèles X3D et vous ne vous voyez pas investir une telle somme dans le nouveau Ryzen 5 9600X et ses 6 cœurs qui ne vous emballent pas en vue de le garder longtemps, principalement pour les usages applicatifs mais aussi les jeux qui pourraien...
Devant la Commission des lois, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’est dit favorable à la reconduction de la vidéosurveillance algorithmique dans les rues de la capitale après avoir jugé « positif » le bilan de son expérimentation lors les Jeux olympiques et paralympiques, sans pour autant donner de chiffres précis.
Après l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique autorisée au titre de l’organisation des Jeux olympiques et paralympique, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez a soutenu la reconduction du dispositif devant la commission des lois de l’Assemblée nationale ce mercredi 25 septembre, comme l’a repéré Le Monde, utilisant le fameux effet cliquet qui « empêche le retour en arrière d’un processus une fois un certain stade dépassé ».
« Le gouvernement vous présentera ou pas une reconduction, mais, à titre personnel, et ce sera la proposition que nous allons pousser, nous y sommes très favorables », a appuyé Laurent Nuñez face aux députés.
Hier, presque en grande pompe, une annonce a retenti : le bien-aimé – mais très âgé – Winamp Classic est devenu open source. Une annonce qui suivait une volonté affichée au printemps dernier.
Dans l’annonce officielle, publiée hier, Winamp claironne : « Le code source du lecteur Winamp est maintenant ouvert ! Développeurs et amateurs de rétro, c’est votre chance de façonner l’avenir du lecteur emblématique. Explorez, modifiez et développez le Classic que vous connaissez et aimez ».
Seulement voilà, la licence adoptée pour le code déposé sur GitHub n’est pas open source. Winamp n’a pas choisi une licence existante comme la GPL, la LGPL, la MIT ou la BSD. L’éditeur a créé la sienne, nommée WCL, pour Winamp Collaborative Licence.
Les personnes intéressées par d’éventuelles contributions peuvent ainsi « visualiser, accéder et étudier le code source ». La modification, elle, n’est autorisée que dans un cadre privé. Il est donc interdit de distribuer des versions modifiées et « seuls les responsables du dépôt officiel sont autorisés à distribuer le logiciel et ses modifications ».
Une précédente version interdisait également les forks, mais cette mention a disparu dans la version 1.0.1 de la licence. Reste que la modification n’est autorisée que pour un usage privé.
Sur X, les réponses à l’annonce sont particulièrement critiques et fustigent la licence. L’éditeur donne l’impression de n’annoncer des sources ouvertes que pour obtenir gratuitement une main d’œuvre, sans respecter l’esprit de l’open source. Devant les réactions hostiles, il n’est pas impossible que Winamp finisse par changer d’avis.
The #Winamp Legacy player source code is now open!
— Winamp (@winamp) September 24, 2024
Developers & retro lovers, it’s your chance to shape the iconic player’s future.
Explore, modify, and build on the classic you know and love.
Get the details & access the code here: https://t.co/TX3sOaSbS5 pic.twitter.com/ZvDeKiJ1uO
Meta tenait hier sa conférence Connect et y a annoncé de nombreuses nouveautés. Nous allons nous concentrer ici sur le matériel, avec notamment un nouveau casque Quest 3S et les lunettes Orion, présentées comme « les plus avancées au monde ».
Si le Quest 3 était vendu à un tarif relativement abordable de 479,00 euros (le prix vient de baisser), la version 3S est là pour enfoncer le clou. Annoncé à 329,99 euros, le nouveau casque est là pour prendre la relève des anciens modèles Quest 2 et Quest Pro, qui seront d’ailleurs tous deux mis au rebut d’ici la fin de l’année.
Ce tarif moins élevé entraine quelques conséquences à la baisse sur les prestations. Son stockage n’est ainsi que de 128 Go. Une version 256 Go est vendue pour 100 dollars supplémentaires. L’écran est lui aussi un peu moins bon. Sa résolution est de 1 832 x 1 920 pixels, soit le même que le Quest 2, face au Quest 3 et ses 2 064 x 2 208 pixels. Le champ de vision est, là encore, le même que sur le Quest 2 : 96° horizontal et 90° vertical, contre 110 et 96 sur le Quest 3.
En revanche, le cœur de l’appareil est le même que dans le Quest 3 : un Snapdragon XR Gen 2, épaulé par 8 Go de mémoire. La puissance est donc identique, ce qui devrait assurer une nette évolution en remplacement d’un ancien modèle. Pour les personnes ayant un Quest 3, le nouveau modèle n’a pas d’intérêt. Le Quest 3 reste donc à son positionnement de meilleur casque proposé par Meta.
La société fournit quelques bonus avec son nouveau casque de réalité mixte, notamment le jeu Batman : Arkham Shadow et trois mois d’abonnement au service Quest+. Ce dernier, commercialisé 8,99 euros par mois ou 69,99 euros par an, permet d’accéder à divers services, dont un catalogue de jeux. Le Meta Quest 3S reste compatible avec l’ensemble des applications déjà disponibles sur les casques de l’entreprise.
Les précommandes pour le Quest 3S sont ouvertes, pour une disponibilité annoncée au 15 octobre.
On ne pouvait pas parler simplement du nouveau casque sans évoquer les changements envisagés par Meta pour l’environnement logiciel. Notamment, une refonte complète en préparation pour Horizon OS, le système d’exploitation qui équipe les casques de l’entreprise. L’interface sera entièrement remaniée et Meta assure qu’elle sera bien plus pratique.
Surtout, Meta a insisté sur l’idée que tous les développeurs d’applications Android pouvaient en créer pour Horizon OS. L’entreprise promet que ce sera possible avec tous les langages couramment utilisés et dans tous les IDE. En fait, les applications Android existantes peuvent être envoyées dans la nouvelle boutique de l’éditeur sans avoir à retravailler trop d’éléments. C’est du moins la promesse.
Meta met aussi en avant son nouveau kit de développement Meta Spatial pour accélérer le développement d’applications pensées spécifiquement pour les casques de réalité mixte, dont tout ce qui touche à la 3D et au spatial. Objets 3D flottants, atmosphères diverses et médias immersifs ont été cités en exemples. Les applications 2D classiques auront également du neuf dans le prochain Horizon OS : redimensionnement des fenêtres, mode théâtre, audio spatial, fonctionnement en arrière-plan…
Et pour donner le bon exemple, Meta s’est servi de ces nouveautés pour proposer des versions complètement remaniées de Facebook et Instagram à destination de son Horizon OS. Développées à partir de React Native (entre autres), elles servent de démonstration technique, tant pour les possibilités offertes pour la plateforme que pour illustrer la méthode pour les développeurs. Conférence oblige, Meta a annoncé que d’autres entreprises faisaient de même, notamment Amazon (pour Prime Video et Music), Twitch, etc.
Cette approche plus consensuelle vient des développeurs eux-mêmes, selon Meta. La firme s’est dit consciente de la difficulté qu’il y avait à créer des applications pour sa plateforme, qui venait s’ajouter à celles existantes. Sur scène, Andrew Bosworth, directeur technique de Meta, a même présenté ses excuses. Pour preuve, les applications web gagnent aussi de nouvelles capacités, pour les rapprocher des natives.
Si la réalité virtuelle est toujours un marché pour Meta, la réalité augmentée en est un autre. On l’a déjà vu par son partenariat avec Ray-Ban, sur lequel nous reviendrons ensuite. Dans ce domaine, le futur chez Meta s’appelle cependant Orion.
Il s’agit d’un prototype de lunettes centrées sur la réalité augmentée. Elles sont équipées de petits projecteurs répartis dans les branches, afin de créer un affichage tête haute, à la manière de ce que font les dernières Google Glass.
Pour Meta, les lunettes développées avec Ray-Ban constituaient une introduction. « L’industrie de la réalité virtuelle rêve depuis longtemps de véritables lunettes AR. Un produit qui combine les avantages d’un grand écran holographique et d’une assistance IA personnalisée dans un format confortable et portable tout au long de la journée. Orion relève le défi », assure Meta.
La société est si sûre d’elle qu’elle affirme qu’Orion a le plus grand champ de vision (environ 70°) dans le plus petit format de lunettes AR. Toutes les utilisations sont envisageables, comme des fenêtres multiples, les divertissements sur grand écran, ou encore des hologrammes de personnes en taille réelle. Le tout largement alimenté par Meta AI et pour un poids inférieur à 100 grammes.
Il y a pour l’instant peu d’informations concrètes sur les lunettes Orion. Elles contiennent dix puces et sept caméras, un système de suivi oculaire, et sont constituées d’un alliage de magnésium. Elles ne sont pas totalement autonomes, car un boitier l’accompagne. Il contient deux processeurs et est chargé d’effectuer une partie des calculs, transmettent ensuite les résultats sans fil. Les lunettes se chargent du suivi des yeux et des mains, ou encore de tout ce qui touche à l’affichage, mais la logique applicative est calculée par le boitier. Pas un mot en revanche sur l’autonomie de ces appareils.
On sait cependant que le produit ne sera pas disponible pour le grand public. Seulement pour les développeurs, à l’instar des récentes Spectacles 5 lancées par Snap et pour un tarif encore inconnu. Le produit présenté reste encore proche d’un concept et The Verge évoquait, il y a deux ans déjà, une production coûtant la bagatelle de 10 000 dollars l’unité.
Mais au crédit de Meta, l’entreprise ne parle de ses lunettes que comme « une fenêtre sur l’avenir » et « un regard sur les possibilités très réelles à notre portée aujourd’hui ».
Et si ce n’était pas suffisant, Meta développe aussi une « interface neuronale » pour ses lunettes Orion, insérée dans un bracelet. Ces travaux avaient été présentés dès 2021. Meta expliquait alors que le bracelet était basé sur des capteurs de type EMG (électromyographie) pour envoyer des instructions aux lunettes. Concrètement, le bracelet permet de donner des ordres en effectuant des mouvements.
Ce serait alors une alternative à des casques plus classiques comme HoloLens chez Microsoft ou le Vision Pro d’Apple, qui utilisent des caméras pour repérer des mains. Mais les capacités réelles du bracelet sont encore largement inconnues, mais les exemples donnent une idée : « Imaginez que vous preniez une photo pendant votre jogging matinal d’un simple effleurement du bout des doigts ou que vous naviguiez dans les menus avec des mouvements à peine perceptibles de vos mains ». Meta précise que son bracelet serait capable de capter les signaux électriques générés par les mouvements musculaires. La firme dit travailler intensément sur ce type de technologie.
Quant aux lunettes développées avec Ray-Ban, Meta leur apporte diverses nouveautés, certaines significatives, qui doivent arriver d’ici la fin de l’année.
Il s’agit dans les grandes lignes de rapprocher ces lunettes de fonctions dont on a l’habitude avec les smartphones, avec une bonne dose d’IA. Meta AI est d’ailleurs au premier plan, avec la traduction en direct des langues, le traitement vidéo en temps réel, les rappels, la reconnaissance des codes QR, l’intégration avec Amazon Music, iHeartRadio et Audible…
Le traitement vidéo, en particulier, est une étape majeure. Il devient possible pour l’utilisateur de poser des questions sur ce qu’il voit. Jusqu’ici, l’IA ne pouvait répondre que sur la base d’une photo ou d’une description vocale. C’est du moins la promesse faite par Meta, via des démonstrations bien sûr impressionnantes. Les réponses seront-elles aussi utiles et rapides en pratique ?
D’ici la fin de l’année, il sera également possible de commander ces lunettes avec des verres Transition, dont la teinte variera en fonction de la quantité d’UV.
Les deux projets visent le même but : préserver votre vie privée. Nous avons d’un côté Tails, un système d’exploitation portable, amnésique et anonyme, que vous pouvez démarrer sur presque « n’importe quel ordinateur à partir d’un DVD, d’une clé USB ou d’une carte SD ».
Tails utilise déjà « le réseau Tor pour protéger votre vie privée en ligne et vous aider à contourner la censure ». Les données circulent pour rappel via des « serveurs aléatoires (aussi appelés relais) dans le réseau Tor. Le dernier relais du circuit (le « relais de sortie ») envoie ensuite le trafic vers l’Internet public ».
Aujourd’hui, Tails et Tor « unissent leurs forces et fusionnent leurs opérations ». Tor explique dans un billet de blog que, fin 2023, Tails l’a approché avec ce projet de fusion. Tails « était devenu trop important pour sa structure existante » et cherchait donc une alternative.
« Faire tourner Tails sous forme de projet indépendant pendant 15 ans a représenté un effort considérable, mais pas forcément pour les raisons auxquelles on pourrait s’attendre. Le plus difficile n’était pas l’aspect technique, mais la gestion de toutes les tâches critiques comme la recherche de fonds, la gestion des finances ou des ressources humaines », confie intrigeri, chef de file du projet Tails OS.
Le mariage est désormais acté, Tails est intégré dans la structure du projet Tor pour « une meilleure collaboration » et une « réduction des frais généraux » de fonctionnement. Le changement ne devrait pas être compliqué ni révolutionnaire puisque « les développeurs de Tor et Tails collaborent étroitement depuis 2015 ».
Les fuites étaient bonnes, le Quest 3 S était effectivement imminent ! Il a été lancé hier par Meta lors du salon Meta Connect 2024 par le PDG Mark Zuckerberg, un an après le lancement du Quest 3. Le Quest 3 S est positionné comme le successeur du Quest 2. Le PDG a précisé que le "S" dans Quest 3 S...
Meta tenait hier sa conférence Connect et y a annoncé de nombreuses nouveautés. Nous allons nous concentrer ici sur le matériel, avec notamment un nouveau casque Quest 3S et les lunettes Orion, présentées comme « les plus avancées au monde ».
Si le Quest 3 était vendu à un tarif relativement abordable de 479,00 euros (le prix vient de baisser), la version 3S est là pour enfoncer le clou. Annoncé à 329,99 euros, le nouveau casque est là pour prendre la relève des anciens modèles Quest 2 et Quest Pro, qui seront d’ailleurs tous deux mis au rebut d’ici la fin de l’année.
Ce tarif moins élevé entraine quelques conséquences à la baisse sur les prestations. Son stockage n’est ainsi que de 128 Go. Une version 256 Go est vendue pour 100 dollars supplémentaires. L’écran est lui aussi un peu moins bon. Sa résolution est de 1 832 x 1 920 pixels, soit le même que le Quest 2, face au Quest 3 et ses 2 064 x 2 208 pixels. Le champ de vision est, là encore, le même que sur le Quest 2 : 96° horizontal et 90° vertical, contre 110 et 96 sur le Quest 3.
En revanche, le cœur de l’appareil est le même que dans le Quest 3 : un Snapdragon XR Gen 2, épaulé par 8 Go de mémoire. La puissance est donc identique, ce qui devrait assurer une nette évolution en remplacement d’un ancien modèle. Pour les personnes ayant un Quest 3, le nouveau modèle n’a pas d’intérêt. Le Quest 3 reste donc à son positionnement de meilleur casque proposé par Meta.
La société fournit quelques bonus avec son nouveau casque de réalité mixte, notamment le jeu Batman : Arkham Shadow et trois mois d’abonnement au service Quest+. Ce dernier, commercialisé 8,99 euros par mois ou 69,99 euros par an, permet d’accéder à divers services, dont un catalogue de jeux. Le Meta Quest 3S reste compatible avec l’ensemble des applications déjà disponibles sur les casques de l’entreprise.
Les précommandes pour le Quest 3S sont ouvertes, pour une disponibilité annoncée au 15 octobre.
On ne pouvait pas parler simplement du nouveau casque sans évoquer les changements envisagés par Meta pour l’environnement logiciel. Notamment, une refonte complète en préparation pour Horizon OS, le système d’exploitation qui équipe les casques de l’entreprise. L’interface sera entièrement remaniée et Meta assure qu’elle sera bien plus pratique.
Surtout, Meta a insisté sur l’idée que tous les développeurs d’applications Android pouvaient en créer pour Horizon OS. L’entreprise promet que ce sera possible avec tous les langages couramment utilisés et dans tous les IDE. En fait, les applications Android existantes peuvent être envoyées dans la nouvelle boutique de l’éditeur sans avoir à retravailler trop d’éléments. C’est du moins la promesse.
Meta met aussi en avant son nouveau kit de développement Meta Spatial pour accélérer le développement d’applications pensées spécifiquement pour les casques de réalité mixte, dont tout ce qui touche à la 3D et au spatial. Objets 3D flottants, atmosphères diverses et médias immersifs ont été cités en exemples. Les applications 2D classiques auront également du neuf dans le prochain Horizon OS : redimensionnement des fenêtres, mode théâtre, audio spatial, fonctionnement en arrière-plan…
Et pour donner le bon exemple, Meta s’est servi de ces nouveautés pour proposer des versions complètement remaniées de Facebook et Instagram à destination de son Horizon OS. Développées à partir de React Native (entre autres), elles servent de démonstration technique, tant pour les possibilités offertes pour la plateforme que pour illustrer la méthode pour les développeurs. Conférence oblige, Meta a annoncé que d’autres entreprises faisaient de même, notamment Amazon (pour Prime Video et Music), Twitch, etc.
Cette approche plus consensuelle vient des développeurs eux-mêmes, selon Meta. La firme s’est dit consciente de la difficulté qu’il y avait à créer des applications pour sa plateforme, qui venait s’ajouter à celles existantes. Sur scène, Andrew Bosworth, directeur technique de Meta, a même présenté ses excuses. Pour preuve, les applications web gagnent aussi de nouvelles capacités, pour les rapprocher des natives.
Si la réalité virtuelle est toujours un marché pour Meta, la réalité augmentée en est un autre. On l’a déjà vu par son partenariat avec Ray-Ban, sur lequel nous reviendrons ensuite. Dans ce domaine, le futur chez Meta s’appelle cependant Orion.
Il s’agit d’un prototype de lunettes centrées sur la réalité augmentée. Elles sont équipées de petits projecteurs répartis dans les branches, afin de créer un affichage tête haute, à la manière de ce que font les dernières Google Glass.
Pour Meta, les lunettes développées avec Ray-Ban constituaient une introduction. « L’industrie de la réalité virtuelle rêve depuis longtemps de véritables lunettes AR. Un produit qui combine les avantages d’un grand écran holographique et d’une assistance IA personnalisée dans un format confortable et portable tout au long de la journée. Orion relève le défi », assure Meta.
La société est si sûre d’elle qu’elle affirme qu’Orion a le plus grand champ de vision (environ 70°) dans le plus petit format de lunettes AR. Toutes les utilisations sont envisageables, comme des fenêtres multiples, les divertissements sur grand écran, ou encore des hologrammes de personnes en taille réelle. Le tout largement alimenté par Meta AI et pour un poids inférieur à 100 grammes.
Il y a pour l’instant peu d’informations concrètes sur les lunettes Orion. Elles contiennent dix puces et sept caméras, un système de suivi oculaire, et sont constituées d’un alliage de magnésium. Elles ne sont pas totalement autonomes, car un boitier l’accompagne. Il contient deux processeurs et est chargé d’effectuer une partie des calculs, transmettent ensuite les résultats sans fil. Les lunettes se chargent du suivi des yeux et des mains, ou encore de tout ce qui touche à l’affichage, mais la logique applicative est calculée par le boitier. Pas un mot en revanche sur l’autonomie de ces appareils.
On sait cependant que le produit ne sera pas disponible pour le grand public. Seulement pour les développeurs, à l’instar des récentes Spectacles 5 lancées par Snap et pour un tarif encore inconnu. Le produit présenté reste encore proche d’un concept et The Verge évoquait, il y a deux ans déjà, une production coûtant la bagatelle de 10 000 dollars l’unité.
Mais au crédit de Meta, l’entreprise ne parle de ses lunettes que comme « une fenêtre sur l’avenir » et « un regard sur les possibilités très réelles à notre portée aujourd’hui ».
Et si ce n’était pas suffisant, Meta développe aussi une « interface neuronale » pour ses lunettes Orion, insérée dans un bracelet. Ces travaux avaient été présentés dès 2021. Meta expliquait alors que le bracelet était basé sur des capteurs de type EMG (électromyographie) pour envoyer des instructions aux lunettes. Concrètement, le bracelet permet de donner des ordres en effectuant des mouvements.
Ce serait alors une alternative à des casques plus classiques comme HoloLens chez Microsoft ou le Vision Pro d’Apple, qui utilisent des caméras pour repérer des mains. Mais les capacités réelles du bracelet sont encore largement inconnues, mais les exemples donnent une idée : « Imaginez que vous preniez une photo pendant votre jogging matinal d’un simple effleurement du bout des doigts ou que vous naviguiez dans les menus avec des mouvements à peine perceptibles de vos mains ». Meta précise que son bracelet serait capable de capter les signaux électriques générés par les mouvements musculaires. La firme dit travailler intensément sur ce type de technologie.
Quant aux lunettes développées avec Ray-Ban, Meta leur apporte diverses nouveautés, certaines significatives, qui doivent arriver d’ici la fin de l’année.
Il s’agit dans les grandes lignes de rapprocher ces lunettes de fonctions dont on a l’habitude avec les smartphones, avec une bonne dose d’IA. Meta AI est d’ailleurs au premier plan, avec la traduction en direct des langues, le traitement vidéo en temps réel, les rappels, la reconnaissance des codes QR, l’intégration avec Amazon Music, iHeartRadio et Audible…
Le traitement vidéo, en particulier, est une étape majeure. Il devient possible pour l’utilisateur de poser des questions sur ce qu’il voit. Jusqu’ici, l’IA ne pouvait répondre que sur la base d’une photo ou d’une description vocale. C’est du moins la promesse faite par Meta, via des démonstrations bien sûr impressionnantes. Les réponses seront-elles aussi utiles et rapides en pratique ?
D’ici la fin de l’année, il sera également possible de commander ces lunettes avec des verres Transition, dont la teinte variera en fonction de la quantité d’UV.