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Microsoft Fixes Decade-Old Windows Bug That Made 'Update and Shut Down' Restart PCs
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AMD clarifie : les Radeon RX 5000 et RX 6000 ne sont pas abandonnées
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- ☕️ Des scientifiques dénoncent la vente aux enchères de la machine à calculer « Pascaline »
☕️ Des scientifiques dénoncent la vente aux enchères de la machine à calculer « Pascaline »
Vieille de 380 ans, la Pascaline est la première machine à calculer de l’humanité, mise au point par Blaise Pascal. Alors que huit exemplaires fabriqués en 1642 et 1649 subsistent au monde, l’un d’entre eux doit être mis aux enchères par Christies le 19 novembre prochain.
Porté par des membres des cinq académies françaises, un collectif appelle à ce que cette machine « demeure au cœur des collections publiques ».
« Pascal souhaitait produire sa machine à grande échelle. La complexité de sa fabrication fit échouer l’entreprise », expliquent-ils. Cinq se trouvent actuellement dans des collections publiques françaises, deux à l’étranger, dans des collections publiques, et cette dernière, qui doit être mise en vente, était en collection privée depuis 1942.

Pour les signataires, au nombre desquels le directeur de recherche émérite à l’Inria Serge Abiteboul, le professeur émérite à l’université Paris-Saclay Jean-Michel Bismuth, la philosophe Barbara Cassin, l’écrivain Érik Orsenna, « toutes les Pascalines ont des caractéristiques propres et toutes n’ont pas la même destination ».
Celle qui doit être vendue « est la seule qui soit conçue pour l’arpentage ; elle opère avec des mesures de grandeur adaptées (toises, pieds, pouces, lignes) ».
« Cathédrales de l’intelligence », ces instruments ont été « explicitement destinés à servir l’intérêt général », écrivent les auteurs de la tribune. À ce titre, ils appellent à ce que la machine destinée à être mise aux enchères rejoigne les collections publiques, d’où elle pourra être étudiée « par la communauté scientifique internationale ».
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☕️ Des scientifiques dénoncent la vente aux enchères de la machine à calculer « Pascaline »
Vieille de 380 ans, la Pascaline est la première machine à calculer de l’humanité, mise au point par Blaise Pascal. Alors que huit exemplaires fabriqués en 1642 et 1649 subsistent au monde, l’un d’entre eux doit être mis aux enchères par Christies le 19 novembre prochain.
Porté par des membres des cinq académies françaises, un collectif appelle à ce que cette machine « demeure au cœur des collections publiques ».
« Pascal souhaitait produire sa machine à grande échelle. La complexité de sa fabrication fit échouer l’entreprise », expliquent-ils. Cinq se trouvent actuellement dans des collections publiques françaises, deux à l’étranger, dans des collections publiques, et cette dernière, qui doit être mise en vente, était en collection privée depuis 1942.

Pour les signataires, au nombre desquels le directeur de recherche émérite à l’Inria Serge Abiteboul, le professeur émérite à l’université Paris-Saclay Jean-Michel Bismuth, la philosophe Barbara Cassin, l’écrivain Érik Orsenna, « toutes les Pascalines ont des caractéristiques propres et toutes n’ont pas la même destination ».
Celle qui doit être vendue « est la seule qui soit conçue pour l’arpentage ; elle opère avec des mesures de grandeur adaptées (toises, pieds, pouces, lignes) ».
« Cathédrales de l’intelligence », ces instruments ont été « explicitement destinés à servir l’intérêt général », écrivent les auteurs de la tribune. À ce titre, ils appellent à ce que la machine destinée à être mise aux enchères rejoigne les collections publiques, d’où elle pourra être étudiée « par la communauté scientifique internationale ».
Linux Ported to WebAssembly, Boots in a Browser Tab
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XiKii INDUSTRY FF10 : la carte graphique à l’honneur
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Découvert par José, le dernier modèle de boitier de la marque XiKii propose un format compact et original. Son tout dernier modèle vient d’être annoncé par voie de vidéos et présente une solution de mise en avant de la carte graphique.
XiKii INDUSTRY FF10
Ce boitier reflète assez bien les bouleversements du marché actuel. La carte graphique est devenue l’élément principal d’un PC moderne, c’est souvent le composant le plus cher et le plus imposant désormais. C’est également celui qui réclame le plus d’attentions techniques. À cause de son encombrement, de son poids, ses besoins en énergie et sa chauffe, il requiert à lui seul de multiples précautions.
Et que fait l’homme depuis toujours avec les éléments qu’il juge à la fois les plus précieux et les plus compliqués à gérer ? Il les expose fièrement comme une preuve de richesse et de savoir faire. C’est la recette appliquée ici par le XiKii INDUSTRY FF10. Le boitier embarque ses composants classiques dans une partie inférieure fermée tout en exposant la carte graphique dans sa partie supérieure. Quasiment à l’air libre.
Un système de tranches de métal est construit pour venir entourer la carte qui vient se positionner sur la partie haute. Elle est ainsi protégée des chocs en étant derrière les barreaux du boitier. La connexion PCIe étant assurée par un riser assez classique jusqu’à la carte mère. Reste que la filtration des poussières souvent proposée par le boitier est ici inexistante. La carte va donc rapidement s’encrasser. Si l’objet est sympathique, il faut bien avoir conscience qu’il nécessitera un dépoussiérage fréquent des ventilateurs de la carte graphique.
Le XiKii INDUSTRY FF10 laisse passer les câbles de la carte graphique vers l’arrière
L’autre point qui me chiffonne un peu, c’est… la connectique. L’objet final est très joli, mais il est à chaque fois présenté sans aucun câble. Pas d’alimentation visible, pas de câbles HDMI ou DisplayPort à l’arrière du boitier. J’ai peur que cela gâche un peu le design global de l’ensemble.
Ce n’est pas la première fois que la marque joue avec cette idée d’une carte graphique exposée à l’air libre. En 2024 déjà, la marque proposait leboitier ITX Xikii FF04 avec un concept similaire.
Pas de prix ni de disponibilité pour le moment. Le site de la marque ne liste pas encore ce modèle.
XiKii INDUSTRY FF10 : la carte graphique à l’honneur © MiniMachines.net. 2025
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- Sur Steam, la part de marché de Linux franchit pour la première fois les 3 %
Sur Steam, la part de marché de Linux franchit pour la première fois les 3 %
Manchots vénères
Pour la première fois, les systèmes Linux ont dépassé les 3 % de parts de marché dans les enquêtes Steam. La plateforme a des arguments de plus en plus forts, comme illustré récemment dans un remplacement de Windows 11 par Linux sur Xbox Ally.
3,05 % pour Linux ? Le chiffre peut n’avoir l’air de rien, mais il reste une étape significative dans les changements d’habitude. Comme relevé notamment par Phoronix, il s’agit d’une progression d’un point en un an. Cependant, l’évolution mensuelle est encore plus intéressante, Linux ayant gagné 0,37 point entre septembre et octobre.
SteamOS sur plus d’un quart des configurations
Une accélération nette dont la fin de support de Windows 10 est probablement l’un des principaux facteurs. Sur la même période, Windows a perdu 0,56 point :- 1,04 point pour Windows 10 et + 0,53 point pour Windows 11. Curieusement, Windows 7 a gagné 0,02 point sur le dernier mois.

Et dans ces statistiques fournies par Valve, quelle est la distribution la plus utilisée ? Sans surprise, il s’agit de Steam OS, le système fourni avec la console portable Steam Deck, avec 27,18 % sur octobre. On note toutefois que cette part est en baisse de 0,86 point, soit une différence marquée. Si le Steam Deck a clairement bousculé le monde du jeu, la configuration d’un PC sous Linux pour jouer est également devenue simple.
Parmi les autres tirant leur épingle du jeu, on note la présence d’Arch Linux avec 10,32 % et de Linux Mint (6,65 % pour la récente version 22.2 et 2,56 % pour la 22.1). Comme on peut le voir dans le tableau fourni par Valve, de nombreuses distributions affichent une croissance dans leur nombre d’utilisateurs.

Cependant, les chiffres donnés par l’entreprise ne sont pas toujours pratiques à cause de séparations assez artificielles. Par exemple, il y a deux scores séparés pour Fedora 42 selon que l’on utilise la version Workstation avec GNOME ou la mouture KDE. On trouve aussi des parts de marché pour des « Freedesktop SDK », qui est un composant et ne renvoie (a priori) vers une distribution spécifique.
Linux plus fort que Windows ?
Le score de Linux illustre cependant un sujet grandissant autour du jeu vidéo sur cette plateforme, comme nous l’avons encore vu récemment. On pourrait également parler d’une hausse de l’émulation autour de cette thématique avec l’apparition cet été d’une distribution française centrée sur le jeu vidéo, GLF OS. Elle rejoindra peut-être dans l’avenir des distributions plus anciennes sur le même créneau, surtout Bazzite (4,24 %) et CachyOS (6,01 %).
Cette orientation performances pour des distributions spécialisées a d’ailleurs été illustrée le 29 octobre par The Verge. Nos confrères se sont amusés à remplacer Windows 11 par Bazzite sur la console portable Xbox Ally. Résultats des courses : des performances en hausse de 15 à 30 % dans la plupart des tests, une différence plus que significative. La console s’est même payé le luxe d’avoir une meilleure autonomie avec Linux.
Comme toujours dans ce genre de test, ces résultats ne peuvent pas être généralisés, les différences étant apparues sur un matériel spécifique. Ils invitent cependant les utilisateurs à réfléchir à leurs usages, le jeu vidéo étant considéré comme l’un des bastions de Windows. L’enthousiasme généré par la couche Proton de Valve (basée sur Wine) est bien là et continue de se traduire dans les chiffres. Pas de quoi encore tirer la sonnette d’alarme chez Microsoft, mais l’évolution est à suivre de près.
Sur Steam, la part de marché de Linux franchit pour la première fois les 3 %
Manchots vénères
Pour la première fois, les systèmes Linux ont dépassé les 3 % de parts de marché dans les enquêtes Steam. La plateforme a des arguments de plus en plus forts, comme illustré récemment dans un remplacement de Windows 11 par Linux sur Xbox Ally.
3,05 % pour Linux ? Le chiffre peut n’avoir l’air de rien, mais il reste une étape significative dans les changements d’habitude. Comme relevé notamment par Phoronix, il s’agit d’une progression d’un point en un an. Cependant, l’évolution mensuelle est encore plus intéressante, Linux ayant gagné 0,37 point entre septembre et octobre.
SteamOS sur plus d’un quart des configurations
Une accélération nette dont la fin de support de Windows 10 est probablement l’un des principaux facteurs. Sur la même période, Windows a perdu 0,56 point :- 1,04 point pour Windows 10 et + 0,53 point pour Windows 11. Curieusement, Windows 7 a gagné 0,02 point sur le dernier mois.

Et dans ces statistiques fournies par Valve, quelle est la distribution la plus utilisée ? Sans surprise, il s’agit de Steam OS, le système fourni avec la console portable Steam Deck, avec 27,18 % sur octobre. On note toutefois que cette part est en baisse de 0,86 point, soit une différence marquée. Si le Steam Deck a clairement bousculé le monde du jeu, la configuration d’un PC sous Linux pour jouer est également devenue simple.
Parmi les autres tirant leur épingle du jeu, on note la présence d’Arch Linux avec 10,32 % et de Linux Mint (6,65 % pour la récente version 22.2 et 2,56 % pour la 22.1). Comme on peut le voir dans le tableau fourni par Valve, de nombreuses distributions affichent une croissance dans leur nombre d’utilisateurs.

Cependant, les chiffres donnés par l’entreprise ne sont pas toujours pratiques à cause de séparations assez artificielles. Par exemple, il y a deux scores séparés pour Fedora 42 selon que l’on utilise la version Workstation avec GNOME ou la mouture KDE. On trouve aussi des parts de marché pour des « Freedesktop SDK », qui est un composant et ne renvoie (a priori) vers une distribution spécifique.
Linux plus fort que Windows ?
Le score de Linux illustre cependant un sujet grandissant autour du jeu vidéo sur cette plateforme, comme nous l’avons encore vu récemment. On pourrait également parler d’une hausse de l’émulation autour de cette thématique avec l’apparition cet été d’une distribution française centrée sur le jeu vidéo, GLF OS. Elle rejoindra peut-être dans l’avenir des distributions plus anciennes sur le même créneau, surtout Bazzite (4,24 %) et CachyOS (6,01 %).
Cette orientation performances pour des distributions spécialisées a d’ailleurs été illustrée le 29 octobre par The Verge. Nos confrères se sont amusés à remplacer Windows 11 par Bazzite sur la console portable Xbox Ally. Résultats des courses : des performances en hausse de 15 à 30 % dans la plupart des tests, une différence plus que significative. La console s’est même payé le luxe d’avoir une meilleure autonomie avec Linux.
Comme toujours dans ce genre de test, ces résultats ne peuvent pas être généralisés, les différences étant apparues sur un matériel spécifique. Ils invitent cependant les utilisateurs à réfléchir à leurs usages, le jeu vidéo étant considéré comme l’un des bastions de Windows. L’enthousiasme généré par la couche Proton de Valve (basée sur Wine) est bien là et continue de se traduire dans les chiffres. Pas de quoi encore tirer la sonnette d’alarme chez Microsoft, mais l’évolution est à suivre de près.
Linux 6.19 To Support Microsoft's ACPI Fan Extensions
GCC 16 Lands Improved Memmove Behavior For x86/x86_64 CPUs
Linux 6.19 Adding Support For The Line 6 POD HD Pro X Audio Effects Processor
Bon Plan : STASIS offert par GOG
Bonne nouvelle, le jeu STASIS offert par GOG et qui dit GOG, dit free DRM ! L'ajout se passe ici, vous avez deux heures pour le faire. STASIS est un jeu d'aventure-horreur et de science-fiction en point-and-click, bénéficiant d'une perspective isométrique unique. STASIS mêle un scénario terrifiant à un gameplay d'aventure un brin rétro. Associez des objets, interagissez avec des ordinateurs et résolvez des énigmes dans une atmosphère réaliste. Dans un futur proche, John Maracheck se réveille d'une stase dans un vaisseau spatial visiblement abandonné. Il doit repousser ses limites physiques et émotionnelles pour résoudre les mystères qui l'entourent. […]
Lire la suiteUn nouveau voyage pour la team CCL !
Aujourd'hui, une partie de la team CCL, la meilleure dirait certains, est partie pour un nouveau périple, au programme de nombreux rendez-vous avec des constructeurs, pour produire du contenu exclusif (articles et vidéo) ! […]
Lire la suitePHILIPS Evnia 49M2C8900 : le bureau n'était pas prêt !
Aujourd'hui, nous découvrons en vidé, un nouvel écran, un certain PHILIPS Evnia 49M2C8900 et clairement notre bureau n'était pas prêt ! Présentation du PHILIPS Evnia 49M2C8900, un écran de 49 pouces au format 32:9. Il embarque une dalle QD-OLED en 5120 x 1440 pixels, capable de monter jusqu'à 240 Hz, avec la prise en charge de l'AMD FreeSync et du G-Sync Compatible de chez NVIDIA. Il affiche 1,07 milliard de couleurs et couvre 100 % de l'espace colorimétrique sRGB, le tout calibré en usine par PHILIPS. Comme tout OLED, son taux de contraste atteint 1 500 000:1, avec un temps de réponse ultra-rapide de 0,03 ms. Sa luminosité monte à 250 cd/m² en SDR, avec des pics à 1000 cd/m², ce qui lui permet de décrocher la certification HDR 400 True Black. Cet écran Ambiglow est proposé au prix de 1250 U+20AC. […]
Lire la suite[Bon plan] Intel Core Ultra 9 285K à 390,99€ livré
Si vous cherchez un processeur (très) haut de gamme en usage productif et n'avez pas d'à priori sur le socket LGA1851 et les processeurs Intel Arrow Lake, le rapport performances / prix du Core Ultra 9 285K est aujourd'hui vraiment exceptionnel chez PcComponentes.Le processeur est bien vendu en vers...
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Si nous autres journaleux avons le privilège de poser nos mimines sur une bonne partie du matériel informatique (et surtout, une assez grande liberté dans le choix desdits composants), cela est loin d’être une généralité. Pour le grand public, tester du nouveau matériel ne s’effectue qu’après achat...
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- ☕️ Bluesky : 40 millions d’utilisateurs et un bouton « je n’aime pas » en test
☕️ Bluesky : 40 millions d’utilisateurs et un bouton « je n’aime pas » en test
Vendredi 31 octobre, Bluesky a annoncé avoir atteint la barre des 40 millions d’utilisateurs. Le réseau social dirigé par Jay Graber a multiplié par 2,5 son volume d’usagers depuis la mi-novembre 2024. À l’époque, le réseau était notamment porté par l’interdiction de X au Brésil et la réaction d’électeurs démocrates face à la victoire de Donald Trump lors des élections présidentielles aux États-Unis et le soutien d’Elon Musk, patron de X.

Le réseau semble vouloir drainer un public plus large encore. Dans un billet de blog publié le même jour, Bluesky affirme vouloir « des échanges amusants, authentiques et respectueux qui permettent de nouer des amitiés, et nous prenons des mesures pour y parvenir », alors que le réseau a essuyé récemment des critiques à propos de sa non-modération et de sa prise à la légère de propos anti trans.
Bluesky annonce dans ce billet qu’il va tester un bouton « dislike » (je n’aime pas) qui doit « aider le système à comprendre quels types de publications vous préférez voir moins souvent ». Beaucoup de réseaux sociaux ont déjà testé ce genre de fonctionnalités. Si l’option « je n’aime pas » peut être utilisée contre le harcèlement, on a pu voir sur YouTube des harceleurs la détourner en faisant du « dislike bombing », poussant la plateforme à cacher le nombre de pouces baissés à ses utilisateurs.
Dans ce nouveau système, Bluesky assure que les dislikes doivent « aider système à comprendre les types de publications que vous préférez voir moins souvent ». « Ils peuvent également influencer légèrement le classement des réponses, réduisant ainsi la visibilité des réponses de mauvaise qualité », explique encore la plateforme. « Les mentions « dislike » sont privées et leur signal n’est pas global : elles affectent principalement votre propre expérience et, dans une certaine mesure, celle des autres membres de votre réseau social », précise-t-elle.
☕️ Bluesky : 40 millions d’utilisateurs et un bouton « je n’aime pas » en test
Vendredi 31 octobre, Bluesky a annoncé avoir atteint la barre des 40 millions d’utilisateurs. Le réseau social dirigé par Jay Graber a multiplié par 2,5 son volume d’usagers depuis la mi-novembre 2024. À l’époque, le réseau était notamment porté par l’interdiction de X au Brésil et la réaction d’électeurs démocrates face à la victoire de Donald Trump lors des élections présidentielles aux États-Unis et le soutien d’Elon Musk, patron de X.

Le réseau semble vouloir drainer un public plus large encore. Dans un billet de blog publié le même jour, Bluesky affirme vouloir « des échanges amusants, authentiques et respectueux qui permettent de nouer des amitiés, et nous prenons des mesures pour y parvenir », alors que le réseau a essuyé récemment des critiques à propos de sa non-modération et de sa prise à la légère de propos anti trans.
Bluesky annonce dans ce billet qu’il va tester un bouton « dislike » (je n’aime pas) qui doit « aider le système à comprendre quels types de publications vous préférez voir moins souvent ». Beaucoup de réseaux sociaux ont déjà testé ce genre de fonctionnalités. Si l’option « je n’aime pas » peut être utilisée contre le harcèlement, on a pu voir sur YouTube des harceleurs la détourner en faisant du « dislike bombing », poussant la plateforme à cacher le nombre de pouces baissés à ses utilisateurs.
Dans ce nouveau système, Bluesky assure que les dislikes doivent « aider système à comprendre les types de publications que vous préférez voir moins souvent ». « Ils peuvent également influencer légèrement le classement des réponses, réduisant ainsi la visibilité des réponses de mauvaise qualité », explique encore la plateforme. « Les mentions « dislike » sont privées et leur signal n’est pas global : elles affectent principalement votre propre expérience et, dans une certaine mesure, celle des autres membres de votre réseau social », précise-t-elle.
Datacenters, IA : comprendre l’empreinte environnementale et les enjeux écologiques
Et le BOM ? Bullshit-O-Mètre
Dans nos précédents articles, nous avons expliqué ce qu’était un serveur, puis une baie (ou un rack) et enfin un datacenter. Nous étions restés sur des considérations purement matérielles. L’éléphant dans la pièce est bien évidemment la question environnementale, avec la consommation en eau, en électricité et les émissions carbones.
Autant les exploitants de datacenters peuvent être prolixes quand il s’agit de promettre monts et merveilles sur les avantages du cloud et de l’IA, autant le mutisme s’installe rapidement (surtout chez les géants américains) sur les consommations et émissions de gaz à effet de serre. Même quand ils communiquent, il faut se méfier du périmètre des indicateurs.
Nous allons parler du PUE (Power Usage Effectiveness, ou Indicateur d’efficacité énergétique en français) qui représente l’efficacité énergétique, mais ne donne pas d’indication sur les émissions carbone liées. Suivant les pays, un PUE identique ne signifie pas du tout la même chose ! La France par exemple utilise beaucoup de nucléaire dans son mix énergétique, alors que les États-Unis et la Pologne par exemple vont utiliser du charbon pour produire de l’électricité.
Nous parlerons ensuite de WUE (Water Usage Effectiveness, indicateur d’efficacité d’utilisation de l’eau), qui permet d’avoir un rapport entre la quantité d’eau utilisée et l’énergie électrique consommée. Comme pour l’électricité, la position géographique a son importance, notamment pour prendre en compte d’éventuelles tensions hydriques, d’autant plus avec le réchauffement climatique qui vient rebattre les cartes.
Le troisième gros morceau concerne le CUE (Carbon Usage Effectiveness, indicateur d’efficacité d’utilisation du carbone) qui mesure l’empreinte carbone du datacenter en fonction de sa consommation d’énergie. Mais là encore, rien n’est simple et pour un même datacenter le CUE peut fortement varier suivant un paramètre. Doit-on prendre en compte l’électricité réellement consommée ou bien l’électricité renouvelable virtuellement achetée à coup de contrats d’approvisionnement ?
Next vous explique tout cela en détail.
Consommation électrique et PUE
Quand on parle électricité, on saute généralement trop vite sur la consommation, en laissant de côté les sources et le mix énergétique. C’est pourtant un élément très important.