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Reçu aujourd’hui — 15 septembre 2025Actualités numériques

En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

15 septembre 2025 à 07:49
Pendant ce temps, le cuivre tire sa révérence
En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

Chaque trimestre, l’Arcep fait le point sur le déploiement de la fibre optique en France. L’objectif est pour rappel d’arriver à 100 %, d’autant qu’Orange a déjà commencé à éteindre des lignes en cuivre, qui attirent d’ailleurs les convoitises. Où en sommes-nous ?

3,3 millions de locaux ne sont pas encore éligibles

En fin de semaine dernière, l’Arcep a publié son observatoire du marché des services fixes à (très) haut débit : « Au 30 juin 2025, 93 % des locaux sont couverts en fibre optique, 3,3 millions restent encore à rendre raccordables ». C’est un point de plus qu’au trimestre précédent et quatre points de mieux en un an. Plus on avance, plus les cas restants sont difficiles et onéreux (lignes longues, complexes, etc.).

Cela signifie que sur les 44,9 millions de locaux recensés en France, 41,6 millions sont raccordables à la fibre optique. Un million de plus (soit 42,6 millions) sont éligibles au très haut débit sur des réseaux filaires (fibre optique, VDSL2, câble).

Attention, raccordables ne veut pas dire raccordés, loin de là. Sur les prés de 45 millions de locaux, ils sont 25,7 millions à avoir un abonnement en fibre optique (+ 620 000), « ce qui représente 79 % du nombre total d’abonnements internet et 92 % du nombre d’abonnements à très haut débit ».

Le câble coaxial de SFR continue inexorablement de baisser, avec 400 000 abonnements à plus de 100 Mb/s encore aujourd’hui. Cette technologie est vouée à disparaitre, comme nous l’avait confirmé SFR, mais cela va prendre « plusieurs années ». Un rachat d’Altice pourrait aussi accélérer le calendrier, car le repreneur pourrait ne rien avoir à faire d’un réseau voué à disparaitre.

Le déploiement de la fibre en ordre dispersé en France

  • Total : 41,6 millions de locaux couverts (+ 525 000), reste environ 3,3 millions
    • Zones moins denses par les Réseaux d’Initiative Publique : 17,4 millions de locaux couverts (+ 337 000), reste 1,6 million de locaux.
    • Zones moins denses d’initiative privée : 16,8 millions de locaux couverts (+ 167 000), reste 1,1 million de locaux.
    • Zones très denses : 7,5 millions de locaux couverts (+ 21 000), reste 480 000 locaux.

L’avance est encore lente sur les zones très denses où les quatre opérateurs nationaux sont en concurrence. 21 000 locaux de plus seulement, sur les 480 000 encore à rendre raccordables.

La mutualisation est toujours élevée, avec 41,3 millions de lignes qui ont le choix entre deux opérateurs, 40,9 millions entre trois et 38,3 millions entre au moins quatre opérateurs. Dans les zones très denses, seule la moitié des lignes avaient le choix entre au moins quatre opérateurs, contre 91 % aujourd’hui.

La Bretagne en retard, comme Marseille et Montpellier

Comme on peut le voir sur cette carte, le déploiement de la fibre optique est supérieur à 80 % dans une large proportion de la France, à l’exception notable de la Bretagne (et de certaines régions localisées). On retrouve aussi une disparité entre les villes dans les zones très denses : Paris et Lyon sont à 97 % de couverture, quand Marseille est à 88 % et Montpellier à 89 %.

Même situation au niveau départemental. Alors que la couverture moyenne nationale de ces zones s’établit à plus de 94 %, douze départements sont en dessous : Bouches-du-Rhône, Meurthe-et-Moselle, Loiret et Hérault sont à moins de 90 % ; Bas-Rhin, Haute-Garonne, Seine-Maritime, Nord, Seine-Saint-Denis, Var, Gironde et Puy-de-Dôme sont à moins de 94 %.

Toutes les données sont disponibles sur le site Ma connexion Internet de l’Arcep.

Dans cinq ans, la fin du cuivre

L’enjeu est non seulement d’avoir accès à du très haut débit, mais aussi de pouvoir avancer sur le décommissionnement du réseau cuivre. Orange a déjà commencé les opérations. Depuis janvier, près d’un million de locaux ne peuvent plus souscrire d’abonnement xDSL sur le cuivre.

Pour 210 000 autres locaux (où ils n’étaient déjà plus possibles de souscrire), c’est une autre étape qui était franchie : la fermeture définitive du réseau en cuivre. Le planning prévoit des fermetures progressives jusqu’en 2030 avec l’objectif « zéro client sur le cuivre ».

En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

15 septembre 2025 à 07:49
Pendant ce temps, le cuivre tire sa révérence
En France, 93 % des locaux éligibles à la fibre, avec toujours de fortes disparités

Chaque trimestre, l’Arcep fait le point sur le déploiement de la fibre optique en France. L’objectif est pour rappel d’arriver à 100 %, d’autant qu’Orange a déjà commencé à éteindre des lignes en cuivre, qui attirent d’ailleurs les convoitises. Où en sommes-nous ?

3,3 millions de locaux ne sont pas encore éligibles

En fin de semaine dernière, l’Arcep a publié son observatoire du marché des services fixes à (très) haut débit : « Au 30 juin 2025, 93 % des locaux sont couverts en fibre optique, 3,3 millions restent encore à rendre raccordables ». C’est un point de plus qu’au trimestre précédent et quatre points de mieux en un an. Plus on avance, plus les cas restants sont difficiles et onéreux (lignes longues, complexes, etc.).

Cela signifie que sur les 44,9 millions de locaux recensés en France, 41,6 millions sont raccordables à la fibre optique. Un million de plus (soit 42,6 millions) sont éligibles au très haut débit sur des réseaux filaires (fibre optique, VDSL2, câble).

Attention, raccordables ne veut pas dire raccordés, loin de là. Sur les prés de 45 millions de locaux, ils sont 25,7 millions à avoir un abonnement en fibre optique (+ 620 000), « ce qui représente 79 % du nombre total d’abonnements internet et 92 % du nombre d’abonnements à très haut débit ».

Le câble coaxial de SFR continue inexorablement de baisser, avec 400 000 abonnements à plus de 100 Mb/s encore aujourd’hui. Cette technologie est vouée à disparaitre, comme nous l’avait confirmé SFR, mais cela va prendre « plusieurs années ». Un rachat d’Altice pourrait aussi accélérer le calendrier, car le repreneur pourrait ne rien avoir à faire d’un réseau voué à disparaitre.

Le déploiement de la fibre en ordre dispersé en France

  • Total : 41,6 millions de locaux couverts (+ 525 000), reste environ 3,3 millions
    • Zones moins denses par les Réseaux d’Initiative Publique : 17,4 millions de locaux couverts (+ 337 000), reste 1,6 million de locaux.
    • Zones moins denses d’initiative privée : 16,8 millions de locaux couverts (+ 167 000), reste 1,1 million de locaux.
    • Zones très denses : 7,5 millions de locaux couverts (+ 21 000), reste 480 000 locaux.

L’avance est encore lente sur les zones très denses où les quatre opérateurs nationaux sont en concurrence. 21 000 locaux de plus seulement, sur les 480 000 encore à rendre raccordables.

La mutualisation est toujours élevée, avec 41,3 millions de lignes qui ont le choix entre deux opérateurs, 40,9 millions entre trois et 38,3 millions entre au moins quatre opérateurs. Dans les zones très denses, seule la moitié des lignes avaient le choix entre au moins quatre opérateurs, contre 91 % aujourd’hui.

La Bretagne en retard, comme Marseille et Montpellier

Comme on peut le voir sur cette carte, le déploiement de la fibre optique est supérieur à 80 % dans une large proportion de la France, à l’exception notable de la Bretagne (et de certaines régions localisées). On retrouve aussi une disparité entre les villes dans les zones très denses : Paris et Lyon sont à 97 % de couverture, quand Marseille est à 88 % et Montpellier à 89 %.

Même situation au niveau départemental. Alors que la couverture moyenne nationale de ces zones s’établit à plus de 94 %, douze départements sont en dessous : Bouches-du-Rhône, Meurthe-et-Moselle, Loiret et Hérault sont à moins de 90 % ; Bas-Rhin, Haute-Garonne, Seine-Maritime, Nord, Seine-Saint-Denis, Var, Gironde et Puy-de-Dôme sont à moins de 94 %.

Toutes les données sont disponibles sur le site Ma connexion Internet de l’Arcep.

Dans cinq ans, la fin du cuivre

L’enjeu est non seulement d’avoir accès à du très haut débit, mais aussi de pouvoir avancer sur le décommissionnement du réseau cuivre. Orange a déjà commencé les opérations. Depuis janvier, près d’un million de locaux ne peuvent plus souscrire d’abonnement xDSL sur le cuivre.

Pour 210 000 autres locaux (où ils n’étaient déjà plus possibles de souscrire), c’est une autre étape qui était franchie : la fermeture définitive du réseau en cuivre. Le planning prévoit des fermetures progressives jusqu’en 2030 avec l’objectif « zéro client sur le cuivre ».

V-Color et GIGABYTE lancent la premi�re m�moire DDR5 avec �cran OLED int�gr� !!! WHAT ?

15 septembre 2025 à 07:31

V-Color, en collaboration avec GIGABYTE, vient de dévoiler une petite révolution dans le monde de la mémoire : la DDR5 XFinity+, les premiers modules au monde équipés d'un écran OLED. Présentée pour la première fois lors du Computex 2025, cette innovation vise directement les overclockers et les enthousiastes en quête de contrôle et de personnalisation. […]

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[Maj] Thermaltake S370 WS, un peu de bois et un ch�ssis tr�s complet

15 septembre 2025 à 07:20

Après le View 270 Plus WS, Thermaltake poursuit dans le boitier et dévoile le S370 WS, un modèle qui se démarque fortement du premier en étant une création originale et non une adaptation d'un boitier existant. L'intégration du bois est ainsi plus naturelle, avec des bandes qui courent verticalement le long de la façade. Celle-ci opte pour du mesh afin de laisser respirer les trois ventilateurs CT120 installés par défaut, avec un quatrième à l'arrière. Un design sobre et un flux d'air de base important, voilà deux points appréciables même si tout le monde ne sera pas ravi de voir que la connectique est placée dans le bas de la façade, proche du bureau. Ou du sol. Néanmoins, ce pied apporte une petite touche sympathique avec un châssis particulièrement haut entre les deux pieds. Ce qui permettra aussi de perdre quelques objets dessous. […]

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Quel PC pour profiter de skate. en acc�s anticip� et rayer les trucks ?

15 septembre 2025 à 07:00

Demain, le très attendu skate. sortira en accès anticipé. Et EA semble vouloir faire bien les choses, avec tout d'abord la possibilité de récupérer la version PC depuis EA App ou Steam. Une bonne nouvelle, avec une mauvaise : le jeu ne sera pas compatible Steam Deck. C'est dommage, mais c'est ainsi, la petite console de Valve montrant de plus en plus de mal avec les derniers jeux gourmands. Ou mal optimisés, au choix. Et voici donc le deuxième point de cette brève : EA a publié quatre configurations recommandées. Alors, prêt à admirer la planche en HD ou en SD moche ? […]

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NVIDIA retire de son shop les RTX 5080 FE et RTX 5090 FE, ou pas

15 septembre 2025 à 06:53

Si vous allez sur le shop de NVIDIA, vous remarquerez que certains modèles en Founders Edition ont disparu. En effet, on ne trouve plus que la RTX 5070 FE, les RTX 5080 FE et RTX 5090 FE n'étant plus disponibles à l'achat. Au premier abord, on pourrait penser que NVIDIA prépare le terrain pour des nouvelles cartes à venir, commes les RTX 5080 Super et RTX 5090 Super. Toutefois, les nouvelles cartes sont attendues pour janvier, donc cela serait un peu prématuré. […]

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Bon Plan : la physique, c'est marrant quand �a devient n'importe quoi

15 septembre 2025 à 06:40

Nouvelle offre Humble Bundle avec des titres qui ont tout misé sur le fun grâce à un moteur physique plus ou moins original. Trois paliers avec beaucoup de fun en vue, il faudra certainement faire des choix. Gravity is more of a suggestion than a law of nature in the all-new Phunky Physics Bundle. This collection of crazy physics-based titles from a few of our favorite publishers pushes the creative limits of gameplay. Risk your life in the cold void of space as a frigate salvage technician in Hardspace: Shipbreaker. Carve and slice spaceships to recover precious resources and pay off your enormous billion-dollar debt. Enjoy countless laughs at the expense of your army with the most inaccurate game physics ever in Totally Accurate Battle Simulator. Play these gravity-defying games and help support Cool Effect with your purchase! Ca se passe ici. […]

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Nouvelle collaboration pour 8BitDo avec une Ultimate 2 Wireless Honkai: Star Rail - Evernight

15 septembre 2025 à 06:20

8BitDo ne s'arrête plus ! Les collaborations se suivent à un rythme relativement soutenu, et c'est aujourd'hui au tour du jeu Honkai: Star Rail d'être au coeur de la manette Ultimate 2 Wireless, avec en guest star le prochain personnage Evernight. Et pour 69.99 USD, la manette s'accompagne d'un joli bundle avec une housse de transport, des gris pour les joysticks, un dessous de verre et un tatouage temporaire. De quoi se mettre dans l'ambiance du jeu avant de profiter pleinement d'une manette qui a de nombreux atouts. […]

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Le SilverStone IceMyst 36 de retour en PRO, toujours avec les ventilateurs optionnels

15 septembre 2025 à 06:00

Produit très original sorti en 2024, le watercooling IceMyst de SilverStone fait son grand retour avec un IceMyst 360 PRO qui a la bonne idée de conserver la compatibilité avec les ventilateurs IMF70 qui s'empilent sur le top. Logique peut-être, mais les changements apportés à l'ensemble semblent assez important pour se dire un instant que le produit est peut-être plus gros. Mais non, le top de la pompe, désormais bien plus puissante malgré une baisse de la vitesse de rotation de 3100 rpm à 3000 rpm, ne change pas et on retrouve le logo SilverStone amovible et le système de fixation des ventilateurs. Dessous, la base semble aussi plus large, désormais taillée pour s'occuper des processeurs TR4 et sTR5 notamment. […]

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What Happens After the Death of Social Media?

15 septembre 2025 à 07:34
"These are the last days of social media as we know it," argues a humanities lecturer from University College Cork exploring where technology and culture intersect, warning they could be come lingering derelicts "haunted by bots and the echo of once-human chatter..." "Whatever remains of genuine, human content is increasingly sidelined by algorithmic prioritization, receiving fewer interactions than the engineered content and AI slop optimized solely for clicks... " In recent years, Facebook and other platforms that facilitate billions of daily interactions have slowly morphed into the internet's largest repositories of AI-generated spam. Research has found what users plainly see: tens of thousands of machine-written posts now flood public groups — pushing scams, chasing clicks — with clickbait headlines, half-coherent listicles and hazy lifestyle images stitched together in AI tools like Midjourney... While content proliferates, engagement is evaporating. Average interaction rates across major platforms are declining fast: Facebook and X posts now scrape an average 0.15% engagement, while Instagram has dropped 24% year-on-year. Even TikTok has begun to plateau. People aren't connecting or conversing on social media like they used to; they're just wading through slop, that is, low-effort, low-quality content produced at scale, often with AI, for engagement. And much of it is slop: Less than half of American adults now rate the information they see on social media as "mostly reliable" — down from roughly two-thirds in the mid-2010s... Platforms have little incentive to stem the tide. Synthetic accounts are cheap, tireless and lucrative because they never demand wages or unionize. Systems designed to surface peer-to-peer engagement are now systematically filtering out such activity, because what counts as engagement has changed. Engagement is now about raw user attention — time spent, impressions, scroll velocity — and the net effect is an online world in which you are constantly being addressed but never truly spoken to. "These are the last days of social media, not because we lack content," the article suggests, "but because the attention economy has neared its outer limit — we have exhausted the capacity to care..." Social media giants have stopped growing exponentially, while a significant proportion of 18- to 34-year-olds even took deliberate mental health breaks from social media in 2024, according to an American Psychiatric Association poll.) And "Some creators are quitting, too. Competing with synthetic performers who never sleep, they find the visibility race not merely tiring but absurd." Yet his 5,000-word essay predicts social media's death rattle "will not be a bang but a shrug," since "the model is splintering, and users are drifting toward smaller, slower, more private spaces, like group chats, Discord servers and federated microblogs — a billion little gardens." Intentional, opt-in micro-communities are rising in their place — like Patreon collectives and Substack newsletters — where creators chase depth over scale, retention over virality. A writer with 10,000 devoted subscribers can potentially earn more and burn out less than one with a million passive followers on Instagram... Even the big platforms sense the turning tide. Instagram has begun emphasizing DMs, X is pushing subscriber-only circles and TikTok is experimenting with private communities. Behind these developments is an implicit acknowledgement that the infinite scroll, stuffed with bots and synthetic sludge, is approaching the limit of what humans will tolerate.... The most radical redesign of social media might be the most familiar: What if we treated these platforms as public utilities rather than private casinos...? Imagine social media platforms with transparent algorithms subject to public audit, user representation on governance boards, revenue models based on public funding or member dues rather than surveillance advertising, mandates to serve democratic discourse rather than maximize engagement, and regular impact assessments that measure not just usage but societal effects... This could take multiple forms, like municipal platforms for local civic engagement, professionally focused networks run by trade associations, and educational spaces managed by public library systems... We need to "rewild the internet," as Maria Farrell and Robin Berjon mentioned in a Noema essay. We need governance scaffolding, shared institutions that make decentralization viable at scale... [R]eal change will come when platforms are rewarded for serving the public interest. This could mean tying tax breaks or public procurement eligibility to the implementation of transparent, user-controllable algorithms. It could mean funding research into alternative recommender systems and making those tools open-source and interoperable. Most radically, it could involve certifying platforms based on civic impact, rewarding those that prioritize user autonomy and trust over sheer engagement. "Social media as we know it is dying, but we're not condemned to its ruins. We are capable of building better — smaller, slower, more intentional, more accountable — spaces for digital interaction, spaces..." "The last days of social media might be the first days of something more human: a web that remembers why we came online in the first place — not to be harvested but to be heard, not to go viral but to find our people, not to scroll but to connect. We built these systems, and we can certainly build better ones."

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☕️ Linux Mint : la version 22.3 en décembre, la bêta de Debian Edition 7 presque là

15 septembre 2025 à 07:01

Linux Mint 22.2, alias Zara, est sortie est il y a moins de deux semaines, apportant avec elle le support des empreintes digitales pour l’authentification, une meilleure prise en charge de libadwaita ainsi qu’une série d’améliorations visuelles.

On sait désormais que la prochaine version, estampillée 22.3, est prévue pour décembre. L’annonce a été faite par Clément Lefebvre (créateur de Linux Mint et développeur principal) dans sa lettre mensuelle. La mouture proposera notamment le nouveau menu principal pour Cinnamon, comme nous l’indiquions en mars. On y trouvera également un nouvel applet d’état et le support de Wayland pour les dispositions de claviers et autres méthodes de saisie.

Pour une partie des utilisateurs, c’est surtout la Linux Mint Debian Edition 7 (LMDE 7) qui est attendue. La bêta est attendue avant la fin du mois et est donc imminente. Le système sera basé sur Debian 13 (« Trixie ») et représentera donc une vaste modernisation. L’équipe de développement lui ajoutera les dernières améliorations vues sur Linux Mint 22.2.

Cette Debian Edition 7 n’existera qu’en version amd64, l’équipe de Mint suivant la disparition du i386 sur Debian. Il faut également noter que si Mint reprend le socle Debian tel qu’il est actuellement, alors LMDE 7 sera fourni avec un noyau Linux 6.12 (LTS), soit une version moins récente que la 6.14 de Linux Mint 22.3.

☕️ Ondes gravitationnelles : il y a 10 ans, une nouvelle fenêtre s’ouvrait sur l’Univers

15 septembre 2025 à 06:24

C’est en effet le 14 septembre 2015, à 11h51 (9h51 GMT) que les deux interféromètres LIGO espacés de 3 000 kilomètres ont enregistré des variations similaires, avec 7 millisecondes d’écart. Il s’agissait des traces d’une fusion de deux trous noirs qui s’était faite il y a 1,3 milliard d’années.

À l’époque, les ondes gravitationnelles n’étaient « qu’une » prédiction d’Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale, publiée 100 ans auparavant (1915). Cette fois-ci, la preuve était visible : « C’est à la fois un aboutissement et aussi le début d’une nouvelle forme d’astronomie, d’une nouvelle fenêtre sur l’Univers » expliquait le physicien Nicolas Arnaud. Depuis, les détections se sont multipliées.

Le Journal du CNRS propose une longue interview maison de l’astrophysicienne Marie-Anne Bizouard sur cet anniversaire : « Il s’agit probablement de l’une des plus grandes découvertes de ce siècle, à l’égal de celle du boson de Higgs, en 2012, la particule qui confère leur masse aux particules élémentaires ».

Cet événement est loin d’être isolé : « lors du premier run, nous avons fait trois détections. Elles sont montées ensuite à une dizaine avec le deuxième run, une petite centaine avec le troisième et environ 300 avec celui en cours ».

L’astrophysicienne revient sur les perspectives à venir : « Tests de la relativité générale, étude de la matière dans des états extrêmes, évolution stellaire ou galactique : ces perspectives concernent aussi bien l’astrophysique, la cosmologie que la physique fondamentale ».

Les scientifiques espèrent aussi capter le fond stochastique d’origine cosmologique lors du prochain run, c’est-à-dire « les ondes gravitationnelles émises par l’Univers au moment du Big Bang ».

☕️ Linux Mint : la version 22.3 en décembre, la bêta de Debian Edition 7 presque là

15 septembre 2025 à 07:01

Linux Mint 22.2, alias Zara, est sortie est il y a moins de deux semaines, apportant avec elle le support des empreintes digitales pour l’authentification, une meilleure prise en charge de libadwaita ainsi qu’une série d’améliorations visuelles.

On sait désormais que la prochaine version, estampillée 22.3, est prévue pour décembre. L’annonce a été faite par Clément Lefebvre (créateur de Linux Mint et développeur principal) dans sa lettre mensuelle. La mouture proposera notamment le nouveau menu principal pour Cinnamon, comme nous l’indiquions en mars. On y trouvera également un nouvel applet d’état et le support de Wayland pour les dispositions de claviers et autres méthodes de saisie.

Pour une partie des utilisateurs, c’est surtout la Linux Mint Debian Edition 7 (LMDE 7) qui est attendue. La bêta est attendue avant la fin du mois et est donc imminente. Le système sera basé sur Debian 13 (« Trixie ») et représentera donc une vaste modernisation. L’équipe de développement lui ajoutera les dernières améliorations vues sur Linux Mint 22.2.

Cette Debian Edition 7 n’existera qu’en version amd64, l’équipe de Mint suivant la disparition du i386 sur Debian. Il faut également noter que si Mint reprend le socle Debian tel qu’il est actuellement, alors LMDE 7 sera fourni avec un noyau Linux 6.12 (LTS), soit une version moins récente que la 6.14 de Linux Mint 22.3.

Les États-Unis sont devenus le plus gros investisseur en matière de logiciels espions

15 septembre 2025 à 06:42
Make America Great Again
Les États-Unis sont devenus le plus gros investisseur en matière de logiciels espions

Un think tank états-unien a cartographié 561 entités liées au marché mondial des logiciels espions. En un an, le nombre des investisseurs US est passé de 11 à 31, passant devant les 26 israéliens. Son rapport s’étonne par ailleurs de l’impunité dont bénéficient les revendeurs et courtiers, et du fait qu’une société américaine a pu investir dans un logiciel espion figurant sur la liste noire des États-Unis.

Les États-Unis sont devenus en 2024, avant même que Donald Trump ne soit réélu, le plus gros investisseur en matière de logiciels espions réservés aux États, forces de l’ordre et services de renseignement.

Sur les 34 nouveaux investisseurs identifiés en 2024, 20 sont américains, portant leur nombre total à 128, dont 31 aux États-Unis. 31 autres résident en Europe, dont 12 en Italie, connue pour être une plaque tournante des logiciels espions, cinq au Royaume-Uni, quatre en Espagne, plus 26 en Israël. Les deux entités françaises, Nexa Technologies (ex-Amesys) et Zerodium (ex-VUPEN), ont depuis cédé ou cessé leurs activités.

56 % des investisseurs sont basés en Israël, aux États-Unis, en Italie et au Royaume-Uni.

Les chiffres émanant de la deuxième édition de « Mythical Beasts », un rapport de la Cyber Statecraft Initiative (CSI) de l’Atlantic Council, programme de recherche qui se consacre notamment à la prolifération des capacités cyberoffensives, et donc des logiciels espions, ainsi qu’à leurs implications en matière de droits de l’homme et de sécurité nationale.

Les revendeurs et courtiers, « facilitateurs essentiels » des logiciels espions

La CSI a aussi identifié, et cartographié, quatre nouveaux prestataires, sept nouvelles filiales, dix nouveaux fournisseurs, 18 partenaires et 55 individus liés à ce secteur d’activité, portant à 561 le nombre total d’entités œuvrant sur ce marché, dans le monde entier, depuis 1992, soit 130 de plus que dans le premier rapport de l’an passé.

Capture d’écran de la cartographie interactive des 561 acteurs ès-logiciels espions identifiés par la CSI

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☕️ Ondes gravitationnelles : il y a 10 ans, une nouvelle fenêtre s’ouvrait sur l’Univers

15 septembre 2025 à 06:24

C’est en effet le 14 septembre 2015, à 11h51 (9h51 GMT) que les deux interféromètres LIGO espacés de 3 000 kilomètres ont enregistré des variations similaires, avec 7 millisecondes d’écart. Il s’agissait des traces d’une fusion de deux trous noirs qui s’était faite il y a 1,3 milliard d’années.

À l’époque, les ondes gravitationnelles n’étaient « qu’une » prédiction d’Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale, publiée 100 ans auparavant (1915). Cette fois-ci, la preuve était visible : « C’est à la fois un aboutissement et aussi le début d’une nouvelle forme d’astronomie, d’une nouvelle fenêtre sur l’Univers » expliquait le physicien Nicolas Arnaud. Depuis, les détections se sont multipliées.

Le Journal du CNRS propose une longue interview maison de l’astrophysicienne Marie-Anne Bizouard sur cet anniversaire : « Il s’agit probablement de l’une des plus grandes découvertes de ce siècle, à l’égal de celle du boson de Higgs, en 2012, la particule qui confère leur masse aux particules élémentaires ».

Cet événement est loin d’être isolé : « lors du premier run, nous avons fait trois détections. Elles sont montées ensuite à une dizaine avec le deuxième run, une petite centaine avec le troisième et environ 300 avec celui en cours ».

L’astrophysicienne revient sur les perspectives à venir : « Tests de la relativité générale, étude de la matière dans des états extrêmes, évolution stellaire ou galactique : ces perspectives concernent aussi bien l’astrophysique, la cosmologie que la physique fondamentale ».

Les scientifiques espèrent aussi capter le fond stochastique d’origine cosmologique lors du prochain run, c’est-à-dire « les ondes gravitationnelles émises par l’Univers au moment du Big Bang ».

Que se passe-t-il ? Les RTX 50 Founders Edition ont disparu du store officiel, saperlipopette !

Sachez avant toute chose que quasiment jamais nous ne voyons cette interjection venue du passé dans le langage commun. Bien moins fleuri et plus doux, saperlipopette signifie la surprise, l'étonnement. Si vous avez parcouru le store officiel de NVIDIA France (et ça marche pour tous les pays), vous a...

A New Nuclear Rocket Concept Could Slash Mars Travel Time in Half

15 septembre 2025 à 04:34
"Engineers from Ohio State University are developing a new way to power rocket engines," reports Gizmodo, "using liquid uranium for a faster, more efficient form of nuclear propulsion that could deliver round trips to Mars within a single year..." Nuclear propulsion uses a nuclear reactor to heat a liquid propellant to extremely high temperatures, turning it into a gas that's expelled through a nozzle and used to generate thrust. The newly developed engine concept, called the centrifugal nuclear thermal rocket (CNTR), uses liquid uranium to heat rocket propellant directly. In doing so, the engine promises more efficiency than traditional chemical rockets, as well as other nuclear propulsion engines, according to new research published in Acta Astronautica... Traditional chemical engines produce about 450 seconds of thrust from a given amount of propellant, a measure known as specific impulse. Nuclear propulsion engines can reach around 900 seconds, with the CNTR possibly pushing that number even higher. "You could have a safe one-way trip to Mars in six months, for example, as opposed to doing the same mission in a year," Spencer Christian, a PhD student at Ohio State and leader of CNTR's prototype construction, said in a statement. CNTR promises faster routes, but it could also use different types of propellant, like ammonia, methane, hydrazine, or propane, that can be found in asteroids or other objects in space. "Some potential hurdles include ensuring that the methods used for startup, operation and shutdown avoid instabilities," according to the researchers' announcement, as well as "envisioning ways to minimize the loss of uranium fuel and accommodate potential engine failures." But "This team's CNTR concept is expected to reach design readiness within the next five years..."

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UK's Data Watchdog Warns Students Are Breaching Their Schools' IT Systems

15 septembre 2025 à 02:34
The UK's data-protecting Information Commissioner's Office has issued a warning about what it calls a worrying trend, reports the BBC: "students hacking their own school and college IT systems for fun or as part of dares." Since 2022, the the Information Commissioner's Office (ICO) has investigated 215 hacks and breaches originating from inside education settings and says 57% were carried out by children. Other breaches are thought to come from staff, third party IT suppliers and other organisations with access. According to the new data, almost a third of the breaches involved students illegally logging into staff computer systems by guessing passwords or stealing details from teachers. In one incident, a seven-year-old was involved in a data breach and subsequently referred to the National Crime Agency's Cyber Choices programme to help them understand the seriousness of their actions... In another incident three Year 11 students aged 15 or 16 unlawfully accessed school databases containing the personal information of more than 1,400 students. The pupils used hacking tools downloaded from the internet to break passwords and security protocols. When questioned, they said they were interested in cyber security and wanted to test their skills and knowledge. Another example the ICO gave is of a student illegally logging into their college's databases with a teachers' details to change or delete personal information belonging to more than 9,000 staff, students and applicants. The system stored personal information such as name and home address, school records, health data, safeguarding and pastoral logs and emergency contacts. Schools are facing an increasing number of cyber attacks, with 44% of schools reporting an attack or breach in the last year according the government's most recent Cyber Security Breaches Survey. "Youth cyber crime culture is a growing threat linked to English-speaking teen gangs," the article argues, noting breaches at major companies to suggest it's a kind of "gateway" crime. The ICO's principal cyber specialist tells the BBC that "What starts out as a dare, a challenge, a bit of fun in a school setting can ultimately lead to children taking part in damaging attacks on organisations or critical infrastructure."

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