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Reçu aujourd’hui — 5 décembre 2025Actualités numériques

☕️ La distribution GLF OS reçoit une importante mise à jour, baptisée Phoenix

5 décembre 2025 à 16:33

GLF OS, dont nous avions suivi le lancement début septembre, est une distribution Linux française spécialisée dans le jeu vidéo. Alors que les lignes commencent à bouger dans cet univers sous l’impulsion d’un Windows 10 privé de support et d’une couche d’émulation Proton ayant prouvé son efficacité, l’équipe derrière GLF OS vient de lancer une mise à jour importante.

La nouvelle mouture, nommée Phoenix, intègre le noyau Linux 6.17 et met à jour bon nombre de composants internes, dont GNOME 49.1 et KDE Plasma 6.5. Mesa passe en version 25.2.3, amenant le support de FSR4 pour les cartes AMD et Intel, ainsi qu’une meilleure stabilité pour les jeux AAA avec Proton. La distribution intègre également les pilotes NVIDIA 580.105, avec à la clé une meilleure prise en charge des GPU récents et des correctifs pour Wayland.

Plusieurs changements internes importants sont en outre à signaler. Le gestionnaire de démarrage Grub a été remplacé par systemd-boot, « garantissant l’installation de GLF OS sur un maximum de machines ». Un correctif pour l’hibernation de la machine a été implémenté, de la même que la compatibilité avec le Stream Deck d’Elgato. Plusieurs extensions GNOME ont été ajoutées, comme Dash to panel, Openbar et Rounded Window Corner. Les miniatures pour les vidéos font également leur apparition dans Nautilus.

Pour les personnes souhaitant installer la version Studio, on note un temps d’installation fortement réduit. Cette variante intègre en effet plusieurs applications spécifiques, dont DaVinci Resolve, qui était compilée au dernier moment. Cette étape a été déplacée côté serveurs, aboutissant à une durée d’installation qui peut être réduite d’un facteur allant jusqu’à 6. Ce fonctionnement concerne d’ailleurs d’autres composants, comme les pilotes NVIDIA, réduisant le temps d’installation de toutes les versions, même si DaVinci était de loin le plus « gros caillou », comme nous le confirme Vinceff, fondateur du projet.

GLF OS est pour rappel développé sur la base de NixOS et est donc un système immuable. Une notification signale aux utilisateurs que des mises à jour sont en attente d’un redémarrage pour être appliquées.

Proxmox lance enfin son Datacenter Manager pour centraliser les opérations de gestion

5 décembre 2025 à 16:20
Là ! Une porte !
Proxmox lance enfin son Datacenter Manager pour centraliser les opérations de gestion

La société allemande Proxmox vient de lancer la première version finale de son Datacenter Manager. Le composant était attendu, car il permet de centraliser de nombreuses opérations de gestion et de garder une vue d’ensemble sur les infrastructures Proxmox VE. Dans un contexte tendu par le rachat de VMware par Broadcom, le nouveau produit pourrait offrir une porte de sortie aux entreprises.

Dans son communiqué publié hier soir, Proxmox reconnait volontiers qu’il manquait une brique essentielle dans son offre : « Gérer des centres de données en pleine croissance, répartis sur plusieurs sites ou clusters, présente constamment des défis majeurs pour les entreprises et les équipes. L’absence de supervision globale, des indicateurs fragmentés et la nécessité d’effectuer manuellement des opérations complexes dans divers environnements peuvent rapidement entraîner des inefficacités et une plus grande susceptibilité aux erreurs ».

Le nouveau Datacenter Manager est donc une réponse à cette problématique. Il joue le rôle d’agent de liaison entre les nœuds et clusters individuels et propose une vue unifiée.

Cap sur la centralisation et le pilotage

PDM, pour Proxmox Datacenter Manager, propose ainsi un tableau de bord pour avoir un œil sur les principales informations. Le tableau affiche ainsi l’état de santé des clusters Proxmox VE et instances Backup Server, agrège l’utilisation critique des ressources (CPU, mémoire et entrées/sorties pour le stockage), fournit une vue des KPI (key performance indicators) et indicateurs de performances, avec une promesse de vision immédiate des goulots et autres problèmes. Les données sont mises en cache, pour que le dernier état connu reste accessible.

Ce dashboard général peut être accompagné d’autres tableaux personnalisés, pour cibler une partie spécifique de la structure, ou des indicateurs particuliers. Le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) permet d’accorder des accès à ces vues personnalisées sans fournir pour autant un accès aux machines virtuelles ou aux hôtes.

Migration à chaud des machines virtuelles

Autre capacité attendue, la possibilité de migrer à chaud des machines virtuelles d’un cluster à un autre, facilitant notamment les opérations de maintenance. La même interface centrale permet de réaliser d’autres opérations comme le démarrage, l’arrêt ou la configuration des machines virtuelles, conteneurs et autres ressources de stockage. Là encore, le RBAC permet d’octroyer des permissions spécifiques à des utilisateurs et de centraliser les historiques et journaux, par exemple à des fins d’audits.

Et tant qu’à y être, PDM propose d’autres fonctions, notamment un moteur de recherche décrit comme « très puissant » et inspiré de ce que l’on trouve déjà dans Elastic Search et GitHub, surtout pour filtrer et trouver des ressources. Datacenter Manager prend également en charge le réseau défini par logiciel (SDN) et centralise les mises à jour dans un panneau dédié.

Proxmox Datacenter Manager est basé sur la distribution Debian 13.2, avec un noyau Linux 6.17 et le support de ZFS 2.3. L’éditeur ajoute que sa pile logicielle centrale est écrite en Rust et que l’interface (en responsive) fournit « une expérience utilisateur optimale ». Les images ISO sont disponibles depuis le site officiel. Pour rappel, les produits sont gratuits, mais l’entreprise vend des abonnements incluant notamment le support technique.

Une porte de sortie ?

Depuis le rachat de VMware par Broadcom, la situation s’est crispée pour de nombreux clients autour de la virtualisation. Des plaintes ont été déposées et une partie des entreprises cherche à briser sa dépendance aux produits VMware en regardant vers la concurrence. Proxmox fait partie des solutions envisagées, mais l’absence d’une solution pour centraliser la gestion de nombreux nœuds était un frein.

Chez moji (la société ayant racheté Next il y a un peu plus de deux ans), le SRE (Site Reliability Engineer) Alexandre Gliganic nous indique que le produit est testé depuis les premières versions alpha et que les nouvelles fonctions font la différence, notamment le tableau de bord unifié. L’entreprise se sert largement de Proxmox depuis plusieurs années.

« Pour moi, une des fonctionnalités les plus fortes, c’est la migration live inter-clusters. Avant, pour migrer une VM du cluster A vers le cluster B, il fallait passer par une migration à froid via le système de backup Proxmox (PBS), ou utiliser des commandes QEMU (pas très user-friendly pour la plupart des gens). Avec PDM, on ajoute simplement les deux clusters au système, on sélectionne la VM et on clique sur “migrer” vers le cluster cible. Et ça fonctionne directement », s’enthousiasme l’ingénieur.

Il met également en avant les tableaux de bord personnalisés : « On peut créer des dashboards personnalisés en fonction des rôles assignés aux utilisateurs PDM. C’est très pratique. Par exemple, pour que l’équipe support voie les métriques des clusters clients, mais pas celles des clusters internes ».

« Ce qui est intéressant avec PDM, c’est qu’on retrouve enfin une logique de gestion globale qui manquait à l’écosystème Proxmox, un peu comme ce que beaucoup d’équipes infra ont toujours eu avec des plateformes comme vCenter dans le monde VMware/ESXi », ajoute Alexandre Gliganic.

#Nextquick : les GPU NVIDIA suivent-ils la loi de Moore ?

5 décembre 2025 à 16:42
Chez NVIDIA c’est toujours Moore IA
#Nextquick : les GPU NVIDIA suivent-ils la loi de Moore ?

L’IA générative avec les grands modèles de langage évolue à grande vitesse, et avec elle les besoins en GPU pour les entrainements. NVIDIA est le numéro un actuel sur le marché et ses GPU s’arrachent comme des petits pains. On s’est demandé quelle était l’évolution depuis 10 ans des performances des GPU. Sont-ils compatibles avec la loi de Moore ? On répond à cette question dans ce Nextquick.

C’est en 1965 que Gordon Earle Moore, un des fondateurs d’Intel, énonçait une conjecture, encore célèbre aujourd’hui. On parle même d’une « loi » alors qu’elle ne repose que sur des constatations empiriques et qu’elle a évolué à plusieurs reprises.

1965 - 2025 : 60 ans de loi de Moore

Gordon Earle Moore est décédé en 2023, mais sa « loi » continue aujourd’hui de faire parler d’elle. Elle a fêté ses 60 ans cette année. Au départ, elle indiquait que la « complexité » des puces doublait tous les ans, puis ce fut le nombre de transistors. Elle a ensuite été « simplifiée » : la puissance des processeurs double tous les 18 mois. Aujourd’hui, elle s’applique à tout ce qui double en 1,5 an.

Dans Nature, le physicien, journaliste et auteur Mitchell Waldrop affirmait en 2016 que « l’avenir de la loi de Moore est compromis. L’industrie des semi-conducteurs va bientôt l’abandonner ». À la rédaction, on s’est demandé si l’évolution des GPU avait pris le relai de cette loi.

Regardons cela ensemble, en remontant 10 ans en arrière à l’époque du lancement de l’architecture Pascal par NVIDIA. Elle a été suivie par Volta, Ampere, Hopper et enfin Blackwell, la dernière en date, annoncée en 2024.

Transistors et mémoire : l’alignement est impressionnant


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☕️ La distribution GLF OS reçoit une importante mise à jour, baptisée Phoenix

5 décembre 2025 à 16:33

GLF OS, dont nous avions suivi le lancement début septembre, est une distribution Linux française spécialisée dans le jeu vidéo. Alors que les lignes commencent à bouger dans cet univers sous l’impulsion d’un Windows 10 privé de support et d’une couche d’émulation Proton ayant prouvé son efficacité, l’équipe derrière GLF OS vient de lancer une mise à jour importante.

La nouvelle mouture, nommée Phoenix, intègre le noyau Linux 6.17 et met à jour bon nombre de composants internes, dont GNOME 49.1 et KDE Plasma 6.5. Mesa passe en version 25.2.3, amenant le support de FSR4 pour les cartes AMD et Intel, ainsi qu’une meilleure stabilité pour les jeux AAA avec Proton. La distribution intègre également les pilotes NVIDIA 580.105, avec à la clé une meilleure prise en charge des GPU récents et des correctifs pour Wayland.

Plusieurs changements internes importants sont en outre à signaler. Le gestionnaire de démarrage Grub a été remplacé par systemd-boot, « garantissant l’installation de GLF OS sur un maximum de machines ». Un correctif pour l’hibernation de la machine a été implémenté, de la même que la compatibilité avec le Stream Deck d’Elgato. Plusieurs extensions GNOME ont été ajoutées, comme Dash to panel, Openbar et Rounded Window Corner. Les miniatures pour les vidéos font également leur apparition dans Nautilus.

Pour les personnes souhaitant installer la version Studio, on note un temps d’installation fortement réduit. Cette variante intègre en effet plusieurs applications spécifiques, dont DaVinci Resolve, qui était compilée au dernier moment. Cette étape a été déplacée côté serveurs, aboutissant à une durée d’installation qui peut être réduite d’un facteur allant jusqu’à 6. Ce fonctionnement concerne d’ailleurs d’autres composants, comme les pilotes NVIDIA, réduisant le temps d’installation de toutes les versions, même si DaVinci était de loin le plus « gros caillou », comme nous le confirme Vinceff, fondateur du projet.

GLF OS est pour rappel développé sur la base de NixOS et est donc un système immuable. Une notification signale aux utilisateurs que des mises à jour sont en attente d’un redémarrage pour être appliquées.

Proxmox lance enfin son Datacenter Manager pour centraliser les opérations de gestion

5 décembre 2025 à 16:20
Là ! Une porte !
Proxmox lance enfin son Datacenter Manager pour centraliser les opérations de gestion

La société allemande Proxmox vient de lancer la première version finale de son Datacenter Manager. Le composant était attendu, car il permet de centraliser de nombreuses opérations de gestion et de garder une vue d’ensemble sur les infrastructures Proxmox VE. Dans un contexte tendu par le rachat de VMware par Broadcom, le nouveau produit pourrait offrir une porte de sortie aux entreprises.

Dans son communiqué publié hier soir, Proxmox reconnait volontiers qu’il manquait une brique essentielle dans son offre : « Gérer des centres de données en pleine croissance, répartis sur plusieurs sites ou clusters, présente constamment des défis majeurs pour les entreprises et les équipes. L’absence de supervision globale, des indicateurs fragmentés et la nécessité d’effectuer manuellement des opérations complexes dans divers environnements peuvent rapidement entraîner des inefficacités et une plus grande susceptibilité aux erreurs ».

Le nouveau Datacenter Manager est donc une réponse à cette problématique. Il joue le rôle d’agent de liaison entre les nœuds et clusters individuels et propose une vue unifiée.

Cap sur la centralisation et le pilotage

PDM, pour Proxmox Datacenter Manager, propose ainsi un tableau de bord pour avoir un œil sur les principales informations. Le tableau affiche ainsi l’état de santé des clusters Proxmox VE et instances Backup Server, agrège l’utilisation critique des ressources (CPU, mémoire et entrées/sorties pour le stockage), fournit une vue des KPI (key performance indicators) et indicateurs de performances, avec une promesse de vision immédiate des goulots et autres problèmes. Les données sont mises en cache, pour que le dernier état connu reste accessible.

Ce dashboard général peut être accompagné d’autres tableaux personnalisés, pour cibler une partie spécifique de la structure, ou des indicateurs particuliers. Le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) permet d’accorder des accès à ces vues personnalisées sans fournir pour autant un accès aux machines virtuelles ou aux hôtes.

Migration à chaud des machines virtuelles

Autre capacité attendue, la possibilité de migrer à chaud des machines virtuelles d’un cluster à un autre, facilitant notamment les opérations de maintenance. La même interface centrale permet de réaliser d’autres opérations comme le démarrage, l’arrêt ou la configuration des machines virtuelles, conteneurs et autres ressources de stockage. Là encore, le RBAC permet d’octroyer des permissions spécifiques à des utilisateurs et de centraliser les historiques et journaux, par exemple à des fins d’audits.

Et tant qu’à y être, PDM propose d’autres fonctions, notamment un moteur de recherche décrit comme « très puissant » et inspiré de ce que l’on trouve déjà dans Elastic Search et GitHub, surtout pour filtrer et trouver des ressources. Datacenter Manager prend également en charge le réseau défini par logiciel (SDN) et centralise les mises à jour dans un panneau dédié.

Proxmox Datacenter Manager est basé sur la distribution Debian 13.2, avec un noyau Linux 6.17 et le support de ZFS 2.3. L’éditeur ajoute que sa pile logicielle centrale est écrite en Rust et que l’interface (en responsive) fournit « une expérience utilisateur optimale ». Les images ISO sont disponibles depuis le site officiel. Pour rappel, les produits sont gratuits, mais l’entreprise vend des abonnements incluant notamment le support technique.

Une porte de sortie ?

Depuis le rachat de VMware par Broadcom, la situation s’est crispée pour de nombreux clients autour de la virtualisation. Des plaintes ont été déposées et une partie des entreprises cherche à briser sa dépendance aux produits VMware en regardant vers la concurrence. Proxmox fait partie des solutions envisagées, mais l’absence d’une solution pour centraliser la gestion de nombreux nœuds était un frein.

Chez moji (la société ayant racheté Next il y a un peu plus de deux ans), le SRE (Site Reliability Engineer) Alexandre Gliganic nous indique que le produit est testé depuis les premières versions alpha et que les nouvelles fonctions font la différence, notamment le tableau de bord unifié. L’entreprise se sert largement de Proxmox depuis plusieurs années.

« Pour moi, une des fonctionnalités les plus fortes, c’est la migration live inter-clusters. Avant, pour migrer une VM du cluster A vers le cluster B, il fallait passer par une migration à froid via le système de backup Proxmox (PBS), ou utiliser des commandes QEMU (pas très user-friendly pour la plupart des gens). Avec PDM, on ajoute simplement les deux clusters au système, on sélectionne la VM et on clique sur “migrer” vers le cluster cible. Et ça fonctionne directement », s’enthousiasme l’ingénieur.

Il met également en avant les tableaux de bord personnalisés : « On peut créer des dashboards personnalisés en fonction des rôles assignés aux utilisateurs PDM. C’est très pratique. Par exemple, pour que l’équipe support voie les métriques des clusters clients, mais pas celles des clusters internes ».

« Ce qui est intéressant avec PDM, c’est qu’on retrouve enfin une logique de gestion globale qui manquait à l’écosystème Proxmox, un peu comme ce que beaucoup d’équipes infra ont toujours eu avec des plateformes comme vCenter dans le monde VMware/ESXi », ajoute Alexandre Gliganic.

Lenovo et Dell devraient augmenter les prix de leurs PC dans les jours à venir...

Parmi les leaders de la vente de PC, HP avait été le premier à s'exprimer sur la pénurie de DRAM et NAND qui touche en ce moment le monde entier, et qui devrait durer. Par la voix de son PDG, la compagnie expliquait alors avoir fait du stock, notamment de DDR5, pour limiter au maximum ses hausses de...

QuickTime Turns 34

Par :BeauHD
5 décembre 2025 à 16:16
On Dec. 2, QuickTime turned 34, and despite its origins in Apple's chaotic 1990s (1991 to be exact), "it's still the backbone of video on our devices," writes Macworld's Jason Snell. That includes MP4 and Apple's immersive video formats for Vision Pro. From the report: By the late '80s and early '90s, digital audio had been thoroughly integrated into Macs. (PCs needed add-on cards to do much more than issue beeps.) The next frontier was video, and even better, synchronized video and audio. There were a whole lot of challenges: the Macs of the day were not really powerful to decode and display more than a few frames per second, which was more of a slideshow than a proper video. Also, the software written to decode and encode such video (called codecs) was complex and expensive, and there were lots of different formats, making file exchange unreliable. Apple's solution wasn't to invent entirely new software to cover every contingency, but to build a framework for multimedia creation and playback that could use different codecs as needed. At its heart was a file that was a container for other streams of audio and video in various formats: the QuickTime Movie, or MOV. [...] QuickTime's legacy lives on. At a recent event I attended at Apple Park, Apple's experts in immersive video for the Vision Pro pointed out that the standard format for immersive videos is, at its heart, a QuickTime container. And perhaps the most ubiquitous video container format on the internet, the MP4 file? That standard file format is actually a container format that can encompass different kinds of audio, video, and other information, all in one place. If that sounds familiar, that's because MPEG-4 is based on the QuickTime format. Thirty-four years later, QuickTime may seem like a quaint product of a long-lost era of Apple. But the truth is, it's become an integral part of the computing world, so pervasive that it's almost invisible. I'd like to forget most of what happened at Apple in the early 1990s, but QuickTime definitely deserves our appreciation.

Read more of this story at Slashdot.

Jolla Trying Again To Develop A New Sailfish OS Linux Smartphone

5 décembre 2025 à 16:51
Finnish company Jolla started out 14 years ago where Nokia left off with MeeGo and developed Sailfish OS as a new Linux smartphone platform. Jolla released their first smartphone in 2013 after crowdfunding but ultimately the Sailfish OS focus the past number of years now has been offering their software stack for use on other smartphone devices. But now it seems they are trying again with a new crowd-funded smartphone...

Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

5 décembre 2025 à 15:41
X n'est pas une marque de transparence
Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

Après 2 ans d’enquête, la Commission inflige une amende conséquente à X, lui reprochant un manque de transparence et des pratiques trompeuses, notamment sur le changement de signification de la coche bleue.

Près de deux ans après l’ouverture de sa procédure formelle contre X, la Commission européenne annonce avoir infligé une amende de 120 millions d’euros au réseau social d’Elon Musk pour des manquements à ses obligations de transparence imposées par le Règlement sur les services numériques (DSA). En juillet 2024, Bruxelles avait confirmé ses craintes et attaqué X pour violation du DSA.

Coche bleue trompeuse et manque de transparence

En cause, notamment, le changement d’utilisation de la coche bleue, qui servait initialement à certifier l’identité des utilisateurs « vérifiés » par Twitter. Suite à son rachat, Elon Musk l’a ouvert à n’importe quel utilisateur payant pour accéder aux services premium de X. « Cela enfreint l’obligation imposée par le DSA aux plateformes en ligne d’interdire les pratiques trompeuses en matière de conception sur leurs services » explique la Commission dans son communiqué.

« Sur X, n’importe qui peut payer pour obtenir le statut « vérifié » sans que l’entreprise ne vérifie de manière significative qui se cache derrière le compte, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de juger de l’authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent », constate (comme tout le monde) l’administration européenne.

Elle considère que « cette tromperie expose les utilisateurs à des escroqueries, notamment à des fraudes par usurpation d’identité, ainsi qu’à d’autres formes de manipulation par des acteurs malveillants ».

Mais la Commission ne s’est pas arrêtée à la coche bleue. Elle reproche à X (anciennement Twitter) le manque de transparence dans le référentiel des publicités de X qui est censé éclairer les utilisateurs au sujet du ciblage publicitaire comme l’y oblige le DSA. Mais la Commission explique que « X a élaboré un design et des barrières d’accès, tels que des délais de traitement excessifs, qui compromettent l’objectif des référentiels publicitaires ».

Bruxelles reproche aussi au réseau social d’Elon Musk de ne pas fournir aux chercheurs d’accès aux données publiques de sa plateforme.

La Commission souligne que c’est sa première décision de non-conformité avec le DSA. L’entreprise a 60 jours pour prendre des mesures concernant la coche bleue et 90 jours pour proposer un plan d’action qui la mette en conformité avec le DSA. Si tel n’est pas le cas, elle pourrait subir des jour-amendes de pénalité en plus.

Les autorités états-uniennes réagissent vivement

« Tromper les utilisateurs avec des coches bleues, dissimuler des informations sur les publicités et exclure les chercheurs n’ont pas leur place en ligne dans l’UE », commente Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie :

« La DSA protège les utilisateurs. Le DSA donne aux chercheurs les moyens de mettre au jour les menaces potentielles. Le DSA rétablit la confiance dans l’environnement en ligne. Avec la première décision de non-conformité de la DSA, nous tenons X responsable d’avoir porté atteinte aux droits des utilisateurs et d’avoir éludé ses responsabilités. »

X n’a pas encore réagi et n’a pas répondu à Reuters. Mais du côté états-unien, cette décision européenne n’est pas passée inaperçue et devrait tendre un peu plus les relations entre les deux côtés de l’Atlantique. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure », réagissait sur X JD Vance hier soir avant l’annonce officielle, ajoutant que « l’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités ».

Dans le même sens, cette fois après l’officialisation, Brendan Carr, nommé en 2017 par Donald Trump à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’il dirige depuis 2024, a affirmé sur X qu’ « une fois de plus, l’Europe inflige une amende à une entreprise technologique américaine prospère pour le simple fait d’être une entreprise technologique américaine prospère » :

« L’Europe impose des taxes aux Américains afin de subventionner un continent freiné par ses propres réglementations étouffantes ».

Reworld Media hallucine et publie n’importe quoi, mais ce n’est pas à cause de l’IA (2/2)

5 décembre 2025 à 16:04
We are Reworld, we are the children
Reworld Media hallucine et publie n’importe quoi, mais ce n’est pas à cause de l’IA (2/2)

Premier éditeur de presse magazine en France, et 3ᵉ groupe média sur le web et les réseaux sociaux, Reworld Media estime que les sites d’infos générées par IA auraient fait perdre des dizaines de millions d’euros aux médias depuis que l’algorithme de Google a commencé à recommander leurs articles. Il vient de commencer à faire pareil, ou presque. Étrangement, nombre de ses articles « augmentés » par l’IA publient comme images d’illustration des… bras cassés coupés.

Nous n’avons matériellement pas pu, faute de temps, vérifier l’ensemble des sites web des 81 « marques médias propriétaires » de Reworld Media, premier éditeur de presse magazine français en nombre de journaux détenus, et 3ᵉ groupe média sur le web et les réseaux sociaux.

Nous avions précédemment découvert que parolesdemamans.com avait publié une rafale d’articles avançant qu’en France des crèches acceptaient des poupées « reborn » (hyperréalistes) au détriment de bébés humains. Mais celui-ci n’est pas le seul site du groupe à avoir récemment mis en ligne des articles problématiques, et potentiellement générés par IA (GenAI).

Aurélia Baranes est co-fondatrice directrice de publication de Serieously, qu’elle présente comme le « premier média d’infotainment indépendant en France », et l’un des « leaders sur le segment de la pop culture ». Lancé en 2017, il représenterait aujourd’hui 6 millions de visiteurs uniques par mois, et emploie une vingtaine de personnes à ce jour.

Elle était auparavant journaliste culture à Be.com, l’un des sites du groupe Reworld Media, de 2014 à 2017. Or, et alors que sa page de profil indiquait qu’elle n’y avait plus rien publié depuis septembre 2016, des articles signés de son nom ont commencé à y réapparaître à partir de la mi-septembre 2025.

Mais si ses précédents articles portaient sur ses spécialités, à savoir le cinéma et les séries TV, ses nouveaux articles, dont la plupart étaient illustrés par des photos de stock ou des images GenAI créditées Canva, concernaient le « pic de chaleur attendu ce week-end », la revalorisation à venir de la retraite complémentaire Agirc-Arrco, paraphrasant des communiqués de Météo France ou de la Banque de France.

Le 19, elle signait par exemple un article consacré aux augmentations de salaires à venir en 2026. Il s’agissait en fait d’une reprise d’un décryptage signé par deux journalistes des Echos, publié quatre jours plus tôt. Or, l’article signé Aurélia Baranes sur Be.com comporte deux citations, qui ne figurent pas dans l’article des Echos, mais qui en paraphrasent des extraits.

« Nous observons une forte prudence face à une situation économique incertaine », déclare au journal Les Echos Sophie Lazaro, directrice capital humain chez Deloitte.« On est vraiment dans un contexte complexe pour se projeter avec beaucoup d’incertitude au niveau national comme international », observe Sophie Lazaro, directrice capital humain chez Deloitte.
À gauche, l’article de Be.com, à droite, celui des Echos

Et si Les Echos mentionnaient bien trois citations de Khalil Ait Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW, les propos qui lui sont prêtés semblent eux aussi avoir été « hallucinés », en paraphrasant un passage écrit par les journalistes :

Un des grands changements attendus pour 2026 réside dans l’introduction de la directive européenne sur la transparence salariale. À partir de juin 2026, cette législation obligera les entreprises à publier les fourchettes salariales des postes proposés dans leurs annonces de recrutement. Si cette mesure vise avant tout à réduire les inégalités salariales, elle pourrait aussi entraîner une dynamique de réajustement salarial pour les salariés actuels.
« Les employés disposeront désormais d’une meilleure visibilité sur les rémunérations offertes, ce qui pourrait les pousser à demander des augmentations s’ils estiment être sous-payés« , explique Khalil Ait Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW.
Les sociétés doivent aussi anticiper la transposition de la directive européenne sur la transparence des salaires – qui interviendra au plus tard en juin 2026 – et qui pourrait peser sur la masse salariale. Elle imposera aux entreprises d’afficher, dans leurs offres d’emploi, le salaire initial prévu pour le poste ou une fourchette de rémunération. Une aubaine pour les salariés en poste, qui sauront à combien leur entreprise recrute… et qui pourraient donc être tentés de demander une augmentation s’ils s’estiment sous-payés.
À gauche, l’article de Be.com, à droite, celui des Echos

Or, ce type d’ « hallucinations » est un marqueur typique des contenus générés par IA (GenAI) que nous documentons depuis des mois, les chatbots ne faisant pas la distinction entre un « texte » (qu’il est possible de paraphraser, ne serait-ce que pour éviter les accusations de plagiat ou de contenu dupliqué, que pénalisent les moteurs de recherche, en matière de référencement) et les « citations ». Dans un article, celles-ci ne sauraient bien évidemment être modifiées, paraphrasées, encore moins inventées.

Contactée, Aurélia Baranes nous répond qu’elle n’était « absolument pas au courant », avant de rajouter, 30 minutes plus tard : « Je découvre l’ampleur des articles à mon nom, c’est affolant ! On dirait des articles faits par IA en plus ».

Son avocat a depuis adressé un courrier à Reworld Media « parce que je trouvais ça assez violent », nous a-t-elle depuis expliqué, et les nouveaux articles GenAI qui lui étaient attribués ont été effacés dans la foulée.

Contacté, Jérémy Parola, directeur des activités numériques de Reworld Media, nous répond que « c’est un pigiste qui a merdé avec le CMS [système de gestion de contenus, ndlr], on a supprimé l’intégralité des articles ». Il se dit d’autant plus peiné qu’ « on s’entend bien avec elle ».

25 articles par jour, à raison d’un par heure, 24 h/24, 7j/7

Évoquant le cas de « pigistes qui passent de 2 contenus/jour à plusieurs dizaines », Jérémy Parola précise par ailleurs qu’à Reworld, le fait de générer des articles par IA, sans relecture ni supervision, est proscrit par contrat :


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Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

5 décembre 2025 à 15:41
X n'est pas une marque de transparence
Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

Après 2 ans d’enquête, la Commission inflige une amende conséquente à X, lui reprochant un manque de transparence et des pratiques trompeuses, notamment sur le changement de signification de la coche bleue.

Près de deux ans après l’ouverture de sa procédure formelle contre X, la Commission européenne annonce avoir infligé une amende de 120 millions d’euros au réseau social d’Elon Musk pour des manquements à ses obligations de transparence imposées par le Règlement sur les services numériques (DSA). En juillet 2024, Bruxelles avait confirmé ses craintes et attaqué X pour violation du DSA.

Coche bleue trompeuse et manque de transparence

En cause, notamment, le changement d’utilisation de la coche bleue, qui servait initialement à certifier l’identité des utilisateurs « vérifiés » par Twitter. Suite à son rachat, Elon Musk l’a ouvert à n’importe quel utilisateur payant pour accéder aux services premium de X. « Cela enfreint l’obligation imposée par le DSA aux plateformes en ligne d’interdire les pratiques trompeuses en matière de conception sur leurs services » explique la Commission dans son communiqué.

« Sur X, n’importe qui peut payer pour obtenir le statut « vérifié » sans que l’entreprise ne vérifie de manière significative qui se cache derrière le compte, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de juger de l’authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent », constate (comme tout le monde) l’administration européenne.

Elle considère que « cette tromperie expose les utilisateurs à des escroqueries, notamment à des fraudes par usurpation d’identité, ainsi qu’à d’autres formes de manipulation par des acteurs malveillants ».

Mais la Commission ne s’est pas arrêtée à la coche bleue. Elle reproche à X (anciennement Twitter) le manque de transparence dans le référentiel des publicités de X qui est censé éclairer les utilisateurs au sujet du ciblage publicitaire comme l’y oblige le DSA. Mais la Commission explique que « X a élaboré un design et des barrières d’accès, tels que des délais de traitement excessifs, qui compromettent l’objectif des référentiels publicitaires ».

Bruxelles reproche aussi au réseau social d’Elon Musk de ne pas fournir aux chercheurs d’accès aux données publiques de sa plateforme.

La Commission souligne que c’est sa première décision de non-conformité avec le DSA. L’entreprise a 60 jours pour prendre des mesures concernant la coche bleue et 90 jours pour proposer un plan d’action qui la mette en conformité avec le DSA. Si tel n’est pas le cas, elle pourrait subir des jour-amendes de pénalité en plus.

Les autorités états-uniennes réagissent vivement

« Tromper les utilisateurs avec des coches bleues, dissimuler des informations sur les publicités et exclure les chercheurs n’ont pas leur place en ligne dans l’UE », commente Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie :

« La DSA protège les utilisateurs. Le DSA donne aux chercheurs les moyens de mettre au jour les menaces potentielles. Le DSA rétablit la confiance dans l’environnement en ligne. Avec la première décision de non-conformité de la DSA, nous tenons X responsable d’avoir porté atteinte aux droits des utilisateurs et d’avoir éludé ses responsabilités. »

X n’a pas encore réagi et n’a pas répondu à Reuters. Mais du côté états-unien, cette décision européenne n’est pas passée inaperçue et devrait tendre un peu plus les relations entre les deux côtés de l’Atlantique. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure », réagissait sur X JD Vance hier soir avant l’annonce officielle, ajoutant que « l’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités ».

Dans le même sens, cette fois après l’officialisation, Brendan Carr, nommé en 2017 par Donald Trump à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’il dirige depuis 2024, a affirmé sur X qu’ « une fois de plus, l’Europe inflige une amende à une entreprise technologique américaine prospère pour le simple fait d’être une entreprise technologique américaine prospère » :

« L’Europe impose des taxes aux Américains afin de subventionner un continent freiné par ses propres réglementations étouffantes ».

Contractors With Hacking Records Accused of Wiping 96 Government Databases

Par :BeauHD
5 décembre 2025 à 15:15
Two Virginia brothers Muneeb and Sohaib Akhter, previously convicted of hacking the U.S. State Department, were rehired as federal contractors and are now charged with conspiring to steal sensitive data and destroy government databases after being fired. "Following the termination of their employment, the brothers allegedly sought to harm the company and its U.S. government customers by accessing computers without authorization, issuing commands to prevent others from modifying the databases before deletion, deleting databases, stealing information, and destroying evidence of their unlawful activities," the Justice Department said in a Wednesday press release. BleepingComputer reports: According to court documents, Muneeb Akhter deleted roughly 96 databases containing U.S. government information in February 2025, including Freedom of Information Act records and sensitive investigative documents from multiple federal agencies. One minute after deleting a Department of Homeland Security database, Muneeb Akhter also allegedly asked an artificial intelligence tool for instructions on clearing system logs after deleting a database. The two defendants also allegedly ran commands to prevent others from modifying the targeted databases before deletion, and destroyed evidence of their activities. The prosecutors added that both men wiped company laptops before returning them to the contractor and discussed cleaning out their house in anticipation of a law enforcement search. The complaint also claims that Muneeb Akhter stole IRS information from a virtual machine, including federal tax data and identifying information for at least 450 individuals, and stole Equal Employment Opportunity Commission information after being fired by the government contractor. Muneeb Akhter has been charged with conspiracy to commit computer fraud and destroy records, two counts of computer fraud, theft of U.S. government records, and two counts of aggravated identity theft. If found guilty, he faces a minimum of two years in prison for each aggravated identity theft count, with a maximum of 45 years on other charges. His brother, Sohaib, is charged with conspiracy to commit computer fraud and password trafficking, facing a maximum penalty of six years if convicted.

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AMD EPYC 7773X "Milan-X" Performance & Power Nearly Four Years Later

5 décembre 2025 à 15:20
Nearly four years have passed since AMD launched their EPYC Milan-X processors with 3D V-Cache. When recently rearranging some servers in the lab and realizing the four year anniversary was coming up in March, curiosity got the best of me in wondering where the Linux performance and energy efficiency on Milan-X is now with the latest Linux software stack compared to the numbers when Milan-X launched back in March 2022.

Il échange une RTX 5070 Ti à 750 $ contre 192 Go de DDR5 à 2225 $, la bonne affaire !!!

5 décembre 2025 à 13:50

Nous vous relayons ce post plus pour la blague que pour autre chose, même si franchement, celui qui a fait l'échange a été très bon. Bon après, on ne sait pas combien le kit a couté au départ. Il n'empêche que sur un thread de vente de Facebook, un utilisateur cherchait à échanger 4 x 48 Go de DDR5 Corsair en 5200 contre une GeForce RTX 5070 Ti ou un gros écran 27 pouces QD OLED 240 Hz de chez ASUS. Assez logiquement, à la vue de prix de la RAM actuellement, ce dernier a vite trouvé quelqu'un pour faire l'échange. Et autant dire que la bonne affaire était plutôt pour celui qui a échangé sa carte graphique contre la mémoire. […]

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Cette fois, c'est la bonne, NVIDIA a sorti les GPU Maxwell et Pascal de ses derniers pilotes, adios les vieux !

Hier, NVIDIA publiait ses pilotes GeForce Game Ready 591.44, premiers de la branche R590. Quand il y a ces gros sauts de branche, cela signifie que ces pilotes introduisent des nouveautés plus larges que le simple support de jeu classique. Ces drivers avaient la bonne idée d'une part d'optimiser un...

AV1 Open Video Codec Now Powers 30% of Netflix Streaming

Par :BeauHD
5 décembre 2025 à 14:14
Netflix says its open AV1 video codec now powers about 30% of all streaming on the platform and is rapidly becoming its primary delivery format thanks to major gains in compression, bandwidth efficiency, HDR support, and film-grain rendering. TVTechnology reports: The blog by Liwei Guo, Zhi Li, Sheldon Radford and Jeff Watts comes at a time when AV2 is on the horizon. [...] The blog revisits Netflix's AV1 journey to date, highlights emerging use cases, and shares adoption trends across the device ecosystem. It noted that since entering the streaming business in 2007, Netflix has primarily relied on H.264/AVC as its streaming format. "Looking ahead, we are excited about the forthcoming release of AV2, announced by the Alliance for Open Media for the end of 2025," said the authors. "AV2 is poised to set a new benchmark for compression efficiency and streaming capabilities, building on the solid foundation laid by AV1. At Netflix, we remain committed to adopting the best open technologies to delight our members around the globe. While AV2 represents the future of streaming, AV1 is very much the present -- serving as the backbone of our platform and powering exceptional entertainment experiences across a vast and ever-expanding ecosystem of devices."

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Venus Vulkan Driver Lands Mesh Shader Support In Mesa 26.0

5 décembre 2025 à 14:03
Venus is the VirtIO-GPU driver that allows for Vulkan support within guest virtual machines permitting sufficient host driver support and other requirements in place with hypervisors like CrosVM and QEMU. The Venus driver now supports Vulkan's mesh shader capabilities and in turn advances the DXVK-Proton support for Linux gaming within VMs...

Netflix va racheter Warner Bros, ses studios et HBO Max pour 83 milliards de dollars

5 décembre 2025 à 13:56
Cinéma ! Cinémaaaaa !
Netflix va racheter Warner Bros, ses studios et HBO Max pour 83 milliards de dollars

Netflix et Warner Bros ont annoncé vendredi la signature d’un accord selon les termes duquel le géant du streaming va racheter l’intégralité des studios de cinéma et de télévision, ainsi que le service HBO Max, pour une enveloppe globale de près de 83 milliards de dollars.

Netflix, qui développe depuis quinze ans son portefeuille de droits d’exploitation, s’apprête à franchir un cap : le géant du streaming a en effet confirmé vendredi la signature d’un accord avec Warner Bros Discovery. Il prévoit l’acquisition de la totalité du studio hollywoodien et de ses licences emblématiques, ainsi que de son service de streaming HBO Max, pour une valorisation totale de 82,7 milliards de dollars.

Un immense catalogue

Au terme de l’opération, qui devrait être bouclée au troisième trimestre 2026, Netflix détiendra les droits d’une longue liste de licences de premier plan, déclinées aussi bien en télévision qu’au cinéma, en parcs à thèmes ou en jeux vidéo. Dans le lot figurent notamment The Big Bang Theory, The Sopranos, Game of Thrones, l’univers DC, la franchise Harry Potter, Friends ou Citizen Kane… une longue liste de créations dont les droits viendront enrichir le catalogue développé en propre par Netflix.

L’acquisition se fait sur la base d’un montant de 27,75 dollars par action Warner Bros Discovery, dont 23,25 dollars en cash et le reste en actions Netflix.

Netflix indique que les studios Warner ont vocation à poursuivre leurs activités, et donc à développer des œuvres pour la télévision ou le cinéma. HBO et HBO Max sont également maintenus (au moins pour l’instant), dans la mesure où ils proposent une offre « complémentaire et attrayante pour les consommateurs ».

Pour Netflix, ce rapprochement se traduira par une amélioration de la qualité perçue par ses abonnés, notamment grâce à l’enrichissement de son offre avec les différents catalogues Warner. D’un point de vue plus opérationnel, l’entreprise dit également s’attendre à l’équivalent de 2 à 3 milliards de dollars par an en synergies, sans préciser l’éventuel impact en matière d’effectifs salariés.

Une opération complexe

Le plan se déroulera-t-il sans accroc ? Si les deux parties prenantes sont tombées d’accord, le succès de l’opération est conditionné à la réussite de quelques étapes clés. Warner Bros Discovery, issue de la fusion entre WarnerMedia et Discovery en 2022, doit d’abord boucler son processus de scission, annoncé en juin dernier. Ce dernier prévoit pour mémoire de scinder le groupe en deux, avec d’un côté les chaînes de télévision, et de l’autre les activités de studio désormais en passe de basculer chez Netflix.

La transaction devra également recueillir l’assentiment des autorités de la concurrence aux États-Unis, ce qui reviendra vraisemblablement à obtenir l’aval de la Maison-Blanche. Or sur ce point, la concurrence fourbit déjà ses armes, à l’image de Paramount, qui souhaitait de son côté racheter l’intégralité des activités de Warner. Le groupe dirigé par David Ellison (fils de Larry, patron d’Oracle) a laissé fuiter au Wall Street Journal la teneur de certains courriers adressés aux conseils de Warner et arguant que le rachat par Netflix créerait une situation problématique d’un point de vue antitrust.

Rappelons qu’en France, Netflix a récemment passé un accord de diffusion avec le groupe TF1.

Faille de gravité maximale découverte dans React, des correctifs à installer en urgence

5 décembre 2025 à 13:20
Waf ! Waf !
Faille de gravité maximale découverte dans React, des correctifs à installer en urgence

Un chercheur a découvert dans le composant React Server Components une faille dont le score de gravité CVSS atteint la note maximale de 10. Des correctifs ont été rapidement publiés et il est recommandé de mettre à jour les applications et autres composants concernés le plus rapidement possible.

Dans une note publiée le 3 décembre, la fondation React a averti d’une faille extrêmement critique dans le framework (cadriciel) React Server Components. Estampillée CVE-2025-55182, elle a reçu la plus grande note possible au score CVSS, soit 10.

Dans son billet de blog, la fondation indique que le signalement de la faille a été fait le 29 novembre par le chercheur Lachlan Davidson. Elle réside dans les versions 19.0, 19.1.0, 19.1.1 et 19.2.0 des composants suivants : react-server-dom-webpack, react-server-dom-parcel et react-server-dom-turbopack.

Exploitée, la faille peut permettre l’exécution de commandes arbitraires à distance. Elle a même reçu un nom : React2Shell. Initialement, deux failles avaient été signalées. La seconde, dans Node.js et numérotée CVE-2025-66478, a cependant été rejetée par le NIST américain, car il s’agissait finalement du même mécanisme.

Une grande facilité d’exploitation

Selon la société Wiz qui s’est penchée sur la question, une grosse partie du problème tient à l’exploitation particulièrement simple de cette faille, faisant exploser son score CVSS. Deux composantes sont mises en avant : la faille est exploitable dans toutes les configurations, et il ne suffit que d’une requête HTTP spécialement conçue pour déclencher la suite.

La société explique qu’il s’agit d’un cas de désérialisation logique. Il découle de la manière dont les React Server Components (RSC) gèrent les requêtes. Une personne non authentifiée pourrait ainsi créer une requête HTTP malveillante à n’importe quel point de terminaison Server Function qui, au moment où React s’occupe de la désérialisation, entraine l’exécution d’un code JavaScript arbitraire sur le serveur.

Dans son billet, la fondation React n’en dit pas plus, car elle explique attendre une diffusion plus importante des correctifs avant de donner plus de détails.

Toute bibliothèque utilisant RSC (comme Vite RSC, Parcel RSC, React Router RSC preview, RedwoodJS, ou encore Waku) est concernée par la faille et il faut donc surveiller l’arrivée de mises à jour, déjà publiées dans de nombreux cas. « La vulnérabilité affecte les configurations par défaut du framework, ce qui signifie que les déploiements standards sont immédiatement exploitables sans conditions particulières », indique la société de sécurité Endor Labs.

Que faire ?

L’urgence est d’appliquer les nouvelles versions 19.0.1, 19.1.2 et 19.2.1 des trois composants react-server-dom. Jusqu’à ce qu’ils puissent être déployés, il est conseillé d’appliquer des règles WAF (Web Application Firewall).

Plusieurs entreprises de premier plan ont d’ailleurs réagi à ce sujet. Cloudflare a annoncé dès le 3 décembre avoir mis à jour son WAF pour protéger ses clients. L’éditeur ajoute que même si les nouvelles règles bloquent les éventuelles attaques, il reste recommandé de mettre à jour aussi vite que possible les composants logiciels concernés.

Même son de cloche chez Google pour sa Cloud Armor, qui décrit les nouvelles règles du pare-feu applicatif comme une mesure temporaire d’atténuation. On retrouve les mêmes éléments de langage chez Akamai et AWS.

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