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T-Mobile Brings Free 911 Emergency Texting To AT&T and Verizon Customers
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Windows 11 Store Gets Ninite-Style Multi-App Installer Feature
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Smartphone Maker Nothing Retreats on Bloatware After User Backlash
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Hardware & Co - Actualités
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AMD annonce fièrement des résultats financiers en nette progression et meilleurs que les estimations au Q3 2025
Les résultats financiers du 3e trimestre 2025 d'AMD sont là. Comment se porte la société de Lisa Su ? Regardons cela d'un peu plus près.Cette première image débute bien, avec un chiffre d'affaires au 3e trimestre 2025 de 9,25 milliards de dollars, en hausse de 36 % par rapport au 3e trimestre 2024....
Solar Geoengineering in Wrong Hands Could Wreak Climate Havoc, Scientists Warn
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Deutsche Bank Explores Hedges For Data Centre Exposure as AI Lending Booms
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China Bans Foreign AI Chips From State-Funded Data Centres
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Intel Xeon 6 Performance Feature Benchmarks: Latency Optimized Mode
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Hardware & Co - Actualités
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Depuis plusieurs semaines déjà, nous avons des rumeurs insistantes sur plusieurs références de futurs processeurs Intel Panther Lake. Si l'existence de certaines semble inévitable comme le Core Ultra X9 388H, le Core Ultra X7 358H ou encore le Core Ultra 5 338H, qui ont déjà chacun fuité à plusieurs...
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Slashdot
- Epic and Google Settle Antitrust Case With Global Fee Cuts and Easier Third-Party Store Access
Epic and Google Settle Antitrust Case With Global Fee Cuts and Easier Third-Party Store Access
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Les Bons Plans du jour : 05/11/2025
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Une petite sélection de bons plans que je vais répéter de manière plus régulière pour répondre à vos demandes. N’hésitez pas à me contacter si vous cherchez un produit particulier.
Les Bons Plans du jour : 05/11/2025 © MiniMachines.net. 2025
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Next - Articles gratuits
- La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement
La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement
Alors que revoilà la sous-préfète
Huit médias indépendants réunis au sein d’un seul portail et d’un abonnement commun : La Presse libre a officiellement ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Alors que la campagne de lancement s’achève, retour sur le fonctionnement et les enjeux de cette offre aussi inédite que nécessaire.
La Presse libre est enfin de retour : après des mois de travaux, elle a ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Avec une promesse simple, réclamée de longue date par bon nombre de nos lecteurs : l’accès à un bouquet de médias indépendants, au travers d’un abonnement unique à tarif préférentiel.
La Presse libre ?
Cet abonnement, affiché au prix public de 19,90 euros, vous permet donc d’accéder à l’intégralité des articles de huit médias en ligne : Next bien sûr, Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.
L’offre, amenée à s’enrichir, constitue une réduction de 63 % par rapport au montant total des abonnements respectifs, comme l’ont calculé nos voisins de Reflets. Pas mal, non ? (c’est français).
Outre un accès intégral aux contenus diffusés par chacun des huit médias sur leur propre site, La Presse libre propose par ailleurs à ses abonnés un portail qui croise, met en valeur et éditorialise les informations des uns et des autres. On dispose ainsi d’une porte d’entrée unique dans une actualité variée, garantie sans algorithme et élevée en plein air par des journalistes qui ne rendent de comptes qu’à leurs lecteurs.

Bref, s’abonner à La Presse libre, c’est profiter d’une bouffée d’air frais face à l’asphyxie idéologique et publicitaire ambiante. Accessoirement, c’est aussi une façon de soutenir le pluralisme et la diversité de points de vue. Si nos huit médias ont réussi à converger vers un modèle économique commun – et comptent bien fédérer de nouveaux titres partageant les mêmes valeurs journalistiques – c’est qu’ils ont besoin de l’élan que peut (que va !) leur donner cette offre inédite.
Derniers jours pour l’offre de lancement
L’ouverture de La Presse libre s’accompagne d’une offre de lancement, initialement disponible en prévente, qui prévoit deux cas de figure.
Pour les abonnés à l’un des huit médias membres, elle permet de conserver l’abonnement en cours et de profiter de La Presse libre en s’acquittant d’un supplément de 9,90 euros par mois. Un lecteur de Next peut ainsi profiter du bouquet complet pour une somme totale de 17,90 euros par mois, voire moins s’il dispose d’un abonnement à l’année sur notre site.
Cette offre, exclusive à la période de lancement, est valable sans limitation de durée, du moment que l’abonnement au média de départ est toujours actif ! Cette réduction « permanente » est une façon de permettre aux lecteurs particulièrement attachés à leur média de cœur de continuer à le soutenir directement tout en accédant à l’ensemble du bouquet.
Pour ceux qui ne sont abonnés à aucun des médias membres (c’est mal), ou qui ne le seraient plus (c’est encore pire), la formule La Presse libre est accessible jusqu’au jeudi 6 novembre au tarif préférentiel de 14,90 euros par mois pendant six mois, avant de revenir au prix standard de 19,90 euros par mois.
Comment ça marche en pratique ?
Certains lecteurs de Next se souviennent de ce qu’on pourrait désormais qualifier de Presse libre v1, une offre d’abonnement groupée dont Next a été le principal artisan, entre 2016 et 2022.
La v2 lancée cette année se veut nettement plus ambitieuse. D’abord, parce qu’elle dispose d’une (petite) équipe dédiée et des moyens nécessaires à son lancement, via notamment une avance remboursable octroyée par le Fonds pour une presse libre. Ensuite, avec son portail web, éditorialisé chaque jour à la main, et ses relais à venir sur les réseaux sociaux.
Enfin, parce que d’un point de vue technique, vos identifiants La Presse libre vous ouvrent les portes virtuelles des huit médias fondateurs, sans qu’il soit nécessaire de créer un compte dédié sur chaque site. Sur Next, il vous suffit par exemple d’utiliser le bouton « Connectez-vous avec LPL » pour accéder au contenu complet de nos articles premium.

Comme certains d’entre vous ont pu le constater, admettons avec pudeur (après tout, on n’est pas dans un Poing Dév) que ce login unifié a connu quelques ratés pendant les premiers jours d’existence de la plateforme. Fort heureusement, il a depuis trouvé son régime de croisière, même s’il nous reste, côté Next, à régler quelques menus détails comme l’accès aux commentaires ou aux flux RSS pour les lecteurs venus de LPL.
Bonne lecture !
Vous lisez Next?
Bonne nouvelle, Next est partenaire de La Presse Libre.
Première en son genre, La Presse Libre réunit plusieurs médias indépendants autour d’un abonnement et d’une plateforme uniques qui vous ouvrent l’accès à l’intégralité des contenus des médias partenaires.
Disponible depuis le 15 octobre.
9,90 €/mois
(en plus de votre abonnement à Next)
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Next - Articles gratuits
- Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store
Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store
Deus ex machina
Retournement de situation : Google a proposé au juge en charge de l’affaire l’opposant à Epic des transformations profondes de son Play Store. Soutenue par Epic, cette proposition doit encore être acceptée par la justice. Elle pourrait cependant avoir de vastes conséquences sur la vente de biens numériques par les boutiques mobiles.
Google et Epic ont déposé conjointement une demande (PDF) devant le tribunal fédéral de San Francisco où se déroule leur guerre juridique depuis cinq ans. Pour sortir de l’impasse, Google propose ainsi de profondes mutations de sa boutique Play Store. Epic soutient cette proposition, qui doit encore être approuvée par le juge James Donato, en charge de l’affaire.
La demande est une surprise. Le juge devait initialement recevoir les deux entreprises le 6 novembre pour faire le point et confirmer à Google que le temps imparti pour apporter les changements demandés était écoulé. Il était en effet exigé de la multinationale qu’elle procède à de lourds changements dans son Play Store, notamment en acceptant l’installation de boutiques tierces et en laissant les éditeurs tiers passer par d’autres systèmes de paiement.
Gros travaux dans le Play Store
La solution proposée conjointement par les deux sociétés ennemies consiste à assouplir le fonctionnement du Play Store dans des proportions majeures.
Les deux changements principaux sont la réduction des commissions et l’installation des boutiques tierces. Sur les commissions, Google propose de modifier les règles actuelles pour les plafonner à 20 ou 9 % en fonction du contenu. Selon quels critères ? Le taux maximal serait appliqué quand le bien numérique acheté procure un avantage certain en jeu.
La condition est surprenante et laisse penser qu’Epic a largement contribué à la rédaction de cette proposition. La conséquence serait alors que tout autre bien numérique serait frappé d’une commission de seulement 9 % : les applications payantes, les achats in-app, les abonnements, etc. En outre, et comme relevé par The Verge, ce chiffre déjà bas intègre le paiement réalisé via Google Play Billing, le système de paiement intégré au Play Store. Si l’achat est réalisé via un autre système, la commission sera encore plus basse, a priori amputée de 5 % selon le chiffre donné à nos confrères par Dan Jackson, porte-parole de Google.
Des pourcentages qui tranchent radicalement avec les frais pratiqués aujourd’hui. Sur le Play Store, la commission change selon les conditions. De manière générale, elle est de 15 % tant que les gains générés par les ventes sur le Play Store ne dépassent pas un million de dollars. Si ce plafond est dépassé, la commission passe à 30 %. Pour bénéficier de cette commission de 15 %, il faut également répondre à certains critères, sans quoi les 30 % s’appliquent. Sur les abonnements, la commission est également de 15 %.
De vastes répercussions ?
Autre grosse mesure proposée, l’intégration d’un mécanisme qui permettrait aux utilisateurs d’installer simplement une boutique tierce depuis un lien sur une page web. Il faudrait pour cela que l’éditeur de cette boutique tierce soit enregistré auprès de Google. On imagine que des contrôles de sécurité seraient appliqués à ce moment pour éviter que des fournisseurs de malwares s’invitent à la fête, mais ce point n’est pas abordé dans le document.
Comme souligné par The Verge, la proposition tient compte des précédentes victoires d’Epic contre Google. Par exemple, l’autorisation pour les éditeurs tiers de communiquer sur les prix en dehors du Play Store. Un combat de longue haleine qu’Epic et d’autres entreprises mènent contre Apple également. Google ne doit pas non plus promettre un partage des bénéfices avec des partenaires en échange d’une exclusivité ou de la pré-installation de la suite Google Play.
Ces changements profonds, s’ils devaient être acceptés, pourraient avoir un impact profond sur l’industrie en général. Google est un acteur majeur de la vente de biens numériques et applique des règles très semblables à celles d’Apple, d’ailleurs critiquée pour les mêmes raisons.
Dans le document, il est précisé que la proposition est faite pour les États-Unis, mais on peut se poser la question d’un élargissement à tous les autres marchés. Si tel était le cas, les conséquences seraient encore plus importantes. Apple notamment pourrait voir la pression s’accentuer sur ses pratiques commerciales, la firme ne lâchant rien dans ce domaine, sinon quelques concessions régulièrement jugées trop timides par la Commission européenne.
Google et Epic enthousiastes
En attendant, Google et Epic affichent un enthousiasme débordant pour les changements proposés. Sur X, Sameer Samat, directeur de la division Android Ecosystem chez Google, ne cache ainsi pas sa satisfaction :
« Excellente nouvelle ! En collaboration avec Epic Games, nous avons déposé une proposition de modifications pour Android et Google Play visant à élargir le choix et la flexibilité offerts aux développeurs, à réduire les frais et à encourager une plus grande concurrence, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs. Si elle est approuvée, cette proposition mettra fin à nos litiges. Nous avons hâte d’en discuter plus en détail avec le juge jeudi »
Tim Sweeney, très critique depuis longtemps, semble lui aussi très heureux :
« Google a fait une proposition remarquable, soumise à l’approbation du tribunal, visant à ouvrir Android aux États-Unis dans le cadre du litige Epic contre Google et à régler nos différends. Cette proposition réaffirme la vision originelle d’Android en tant que plateforme ouverte, afin de simplifier les installations depuis les boutiques d’applications concurrentes à l’échelle mondiale, de réduire les frais de service pour les développeurs sur Google Play et de permettre les paiements tiers intégrés aux applications et sur le Web.
Il s’agit d’une solution globale, qui contraste avec le modèle d’Apple consistant à bloquer toutes les plateformes concurrentes et à faire des paiements le seul vecteur de concurrence. Les documents publics sont disponibles »
Le PDG d’Epic semble d’ailleurs affirmer qu’une acceptation du tribunal entrainerait ce changement à l’échelle mondiale.
La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement
Alors que revoilà la sous-préfète
Huit médias indépendants réunis au sein d’un seul portail et d’un abonnement commun : La Presse libre a officiellement ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Alors que la campagne de lancement s’achève, retour sur le fonctionnement et les enjeux de cette offre aussi inédite que nécessaire.
La Presse libre est enfin de retour : après des mois de travaux, elle a ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Avec une promesse simple, réclamée de longue date par bon nombre de nos lecteurs : l’accès à un bouquet de médias indépendants, au travers d’un abonnement unique à tarif préférentiel.
La Presse libre ?
Cet abonnement, affiché au prix public de 19,90 euros, vous permet donc d’accéder à l’intégralité des articles de huit médias en ligne : Next bien sûr, Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.
L’offre, amenée à s’enrichir, constitue une réduction de 63 % par rapport au montant total des abonnements respectifs, comme l’ont calculé nos voisins de Reflets. Pas mal, non ? (c’est français).
Outre un accès intégral aux contenus diffusés par chacun des huit médias sur leur propre site, La Presse libre propose par ailleurs à ses abonnés un portail qui croise, met en valeur et éditorialise les informations des uns et des autres. On dispose ainsi d’une porte d’entrée unique dans une actualité variée, garantie sans algorithme et élevée en plein air par des journalistes qui ne rendent de comptes qu’à leurs lecteurs.

Bref, s’abonner à La Presse libre, c’est profiter d’une bouffée d’air frais face à l’asphyxie idéologique et publicitaire ambiante. Accessoirement, c’est aussi une façon de soutenir le pluralisme et la diversité de points de vue. Si nos huit médias ont réussi à converger vers un modèle économique commun – et comptent bien fédérer de nouveaux titres partageant les mêmes valeurs journalistiques – c’est qu’ils ont besoin de l’élan que peut (que va !) leur donner cette offre inédite.
Derniers jours pour l’offre de lancement
L’ouverture de La Presse libre s’accompagne d’une offre de lancement, initialement disponible en prévente, qui prévoit deux cas de figure.
Pour les abonnés à l’un des huit médias membres, elle permet de conserver l’abonnement en cours et de profiter de La Presse libre en s’acquittant d’un supplément de 9,90 euros par mois. Un lecteur de Next peut ainsi profiter du bouquet complet pour une somme totale de 17,90 euros par mois, voire moins s’il dispose d’un abonnement à l’année sur notre site.
Cette offre, exclusive à la période de lancement, est valable sans limitation de durée, du moment que l’abonnement au média de départ est toujours actif ! Cette réduction « permanente » est une façon de permettre aux lecteurs particulièrement attachés à leur média de cœur de continuer à le soutenir directement tout en accédant à l’ensemble du bouquet.
Pour ceux qui ne sont abonnés à aucun des médias membres (c’est mal), ou qui ne le seraient plus (c’est encore pire), la formule La Presse libre est accessible jusqu’au jeudi 6 novembre au tarif préférentiel de 14,90 euros par mois pendant six mois, avant de revenir au prix standard de 19,90 euros par mois.
Comment ça marche en pratique ?
Certains lecteurs de Next se souviennent de ce qu’on pourrait désormais qualifier de Presse libre v1, une offre d’abonnement groupée dont Next a été le principal artisan, entre 2016 et 2022.
La v2 lancée cette année se veut nettement plus ambitieuse. D’abord, parce qu’elle dispose d’une (petite) équipe dédiée et des moyens nécessaires à son lancement, via notamment une avance remboursable octroyée par le Fonds pour une presse libre. Ensuite, avec son portail web, éditorialisé chaque jour à la main, et ses relais à venir sur les réseaux sociaux.
Enfin, parce que d’un point de vue technique, vos identifiants La Presse libre vous ouvrent les portes virtuelles des huit médias fondateurs, sans qu’il soit nécessaire de créer un compte dédié sur chaque site. Sur Next, il vous suffit par exemple d’utiliser le bouton « Connectez-vous avec LPL » pour accéder au contenu complet de nos articles premium.

Comme certains d’entre vous ont pu le constater, admettons avec pudeur (après tout, on n’est pas dans un Poing Dév) que ce login unifié a connu quelques ratés pendant les premiers jours d’existence de la plateforme. Fort heureusement, il a depuis trouvé son régime de croisière, même s’il nous reste, côté Next, à régler quelques menus détails comme l’accès aux commentaires ou aux flux RSS pour les lecteurs venus de LPL.
Bonne lecture !
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Bonne nouvelle, Next est partenaire de La Presse Libre.
Première en son genre, La Presse Libre réunit plusieurs médias indépendants autour d’un abonnement et d’une plateforme uniques qui vous ouvrent l’accès à l’intégralité des contenus des médias partenaires.
Disponible depuis le 15 octobre.
9,90 €/mois
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Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store
Deus ex machina
Retournement de situation : Google a proposé au juge en charge de l’affaire l’opposant à Epic des transformations profondes de son Play Store. Soutenue par Epic, cette proposition doit encore être acceptée par la justice. Elle pourrait cependant avoir de vastes conséquences sur la vente de biens numériques par les boutiques mobiles.
Google et Epic ont déposé conjointement une demande (PDF) devant le tribunal fédéral de San Francisco où se déroule leur guerre juridique depuis cinq ans. Pour sortir de l’impasse, Google propose ainsi de profondes mutations de sa boutique Play Store. Epic soutient cette proposition, qui doit encore être approuvée par le juge James Donato, en charge de l’affaire.
La demande est une surprise. Le juge devait initialement recevoir les deux entreprises le 6 novembre pour faire le point et confirmer à Google que le temps imparti pour apporter les changements demandés était écoulé. Il était en effet exigé de la multinationale qu’elle procède à de lourds changements dans son Play Store, notamment en acceptant l’installation de boutiques tierces et en laissant les éditeurs tiers passer par d’autres systèmes de paiement.
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Les deux changements principaux sont la réduction des commissions et l’installation des boutiques tierces. Sur les commissions, Google propose de modifier les règles actuelles pour les plafonner à 20 ou 9 % en fonction du contenu. Selon quels critères ? Le taux maximal serait appliqué quand le bien numérique acheté procure un avantage certain en jeu.
La condition est surprenante et laisse penser qu’Epic a largement contribué à la rédaction de cette proposition. La conséquence serait alors que tout autre bien numérique serait frappé d’une commission de seulement 9 % : les applications payantes, les achats in-app, les abonnements, etc. En outre, et comme relevé par The Verge, ce chiffre déjà bas intègre le paiement réalisé via Google Play Billing, le système de paiement intégré au Play Store. Si l’achat est réalisé via un autre système, la commission sera encore plus basse, a priori amputée de 5 % selon le chiffre donné à nos confrères par Dan Jackson, porte-parole de Google.
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Comme souligné par The Verge, la proposition tient compte des précédentes victoires d’Epic contre Google. Par exemple, l’autorisation pour les éditeurs tiers de communiquer sur les prix en dehors du Play Store. Un combat de longue haleine qu’Epic et d’autres entreprises mènent contre Apple également. Google ne doit pas non plus promettre un partage des bénéfices avec des partenaires en échange d’une exclusivité ou de la pré-installation de la suite Google Play.
Ces changements profonds, s’ils devaient être acceptés, pourraient avoir un impact profond sur l’industrie en général. Google est un acteur majeur de la vente de biens numériques et applique des règles très semblables à celles d’Apple, d’ailleurs critiquée pour les mêmes raisons.
Dans le document, il est précisé que la proposition est faite pour les États-Unis, mais on peut se poser la question d’un élargissement à tous les autres marchés. Si tel était le cas, les conséquences seraient encore plus importantes. Apple notamment pourrait voir la pression s’accentuer sur ses pratiques commerciales, la firme ne lâchant rien dans ce domaine, sinon quelques concessions régulièrement jugées trop timides par la Commission européenne.
Google et Epic enthousiastes
En attendant, Google et Epic affichent un enthousiasme débordant pour les changements proposés. Sur X, Sameer Samat, directeur de la division Android Ecosystem chez Google, ne cache ainsi pas sa satisfaction :
« Excellente nouvelle ! En collaboration avec Epic Games, nous avons déposé une proposition de modifications pour Android et Google Play visant à élargir le choix et la flexibilité offerts aux développeurs, à réduire les frais et à encourager une plus grande concurrence, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs. Si elle est approuvée, cette proposition mettra fin à nos litiges. Nous avons hâte d’en discuter plus en détail avec le juge jeudi »
Tim Sweeney, très critique depuis longtemps, semble lui aussi très heureux :
« Google a fait une proposition remarquable, soumise à l’approbation du tribunal, visant à ouvrir Android aux États-Unis dans le cadre du litige Epic contre Google et à régler nos différends. Cette proposition réaffirme la vision originelle d’Android en tant que plateforme ouverte, afin de simplifier les installations depuis les boutiques d’applications concurrentes à l’échelle mondiale, de réduire les frais de service pour les développeurs sur Google Play et de permettre les paiements tiers intégrés aux applications et sur le Web.
Il s’agit d’une solution globale, qui contraste avec le modèle d’Apple consistant à bloquer toutes les plateformes concurrentes et à faire des paiements le seul vecteur de concurrence. Les documents publics sont disponibles »
Le PDG d’Epic semble d’ailleurs affirmer qu’une acceptation du tribunal entrainerait ce changement à l’échelle mondiale.
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