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Reçu aujourd’hui — 1 décembre 2025Actualités numériques

QNAP lance QuTS hero h6.0 en bêta : sécurité et haute disponibilité renforcées

1 décembre 2025 à 09:50
Évidemment avec IA, mais locale !
QNAP lance QuTS hero h6.0 en bêta : sécurité et haute disponibilité renforcées

Le fabricant de NAS QNAP vient d’annoncer la version bêta de QuTS hero 6.0, l’interface d’administration maison basée sur le système de fichiers ZFS. Les nouveautés touchent tous les domaines, de la haute disponibilité aux LLM dans Qsirch, en passant par des snapshots immuables, FIDO2 et MCP Assistant.

QNAP propose pour rappel deux versions de son interface de gestion des NAS : QTS et QuTS hero. La première est basée sur ext4/btrfs, tandis que la seconde exploite le système de fichiers ZFS prévu pour les systèmes qui ont de très gros besoins.

« Plus de 90 % des services désormais compatibles HA »

Dans la liste des nouveautés, le fabricant annonce du changement pour la haute disponibilité (lancée en bêta au début de l’année) Dual-NAS : « Deux appareils NAS forment un cluster HA actif-passif à l’aide du High Availability Manager. La version h6.0 prend en charge encore plus de modèles et d’applications – avec plus de 90 % des services désormais compatibles HA ». La haute disponibilité n’est par contre pas disponible pour SnapSync en temps réel, Q’center, les applications tierces et VJBOD.

Snapshots immuables, même par les admins

Les snapshots immuables portent bien leur nom : « Disponibles sur tous les modèles QuTS hero, les snapshots immuables verrouillent les données contre toute modification ou contre toute suppression pour une période de protection, garantissant l’intégrité des données et la récupération rapide même après des attaques par ransomwares ».

Le constructeur affirme que ces instantanés ne peuvent pas être supprimés ou modifiés, même par les administrateurs système.

KMIP, FIDO2, Ransomware Guard, accès IP et Qtier

Avec QuTS hero h6.0 (bêta), les NAP NAS peuvent agir comme client du protocole Key Management Interoperability Protocol (KMIP) : « Les clés sont stockées à distance et appliquées automatiquement ». QNAP présente cela comme une nouveauté, mais sa page de présentation de cette fonctionnalité indique que c’est disponible à partir de QuTS hero h5.3.0.

La sécurité est renforcée avec la prise en charge des clés FIDO2 pour une authentification sans mot de passe. QNAP parle aussi d’un « démarrage sécurisé » avec une « protection matérielle pour vérifier l’intégrité du firmware au démarrage ».

Prochainement, deux fonctionnalités seront proposées. La première est Ransomware Guard pour ajouter « une détection comportementale et un isolement du Malware Remover, identifiant les anomalies, enregistrant les activités suspectes et neutralisant les menaces en temps réel ». La seconde est un accès limité à certaines adresses IP prédéfinies.

« La hiérarchisation Stockage est désormais disponible sur QuTS hero », affirme le fabricant. La répartition se fait selon trois niveaux : les données « chaudes » sur SSD PCie, les données « tièdes » sur SSD et enfin les données « froides » sur des HDD.

Daemon SMB en kernel, ACL 2.0, LLM dans Qsirch et MCP Assistant

Parmi les autres nouveautés, QNAP annonce que le daemon SMB en mode Kernel prend désormais en charge le chiffrement des données. Il est aussi question de QNAP ID SSO (connexion unique avec votre QNAP ID), de Fibre Channel NPIV (N_Port ID Virtualization) et d’un contrôle d’accès avancé ACL 2.0.

Cette version augmente le nombre maximal d’entrées de 124 à 1024, est plus rapide et consomme moins de mémoire. QNAP précise qu’ACL « est appliqué dossier partagé par dossier partagé. Les utilisateurs peuvent choisir la version ACL à utiliser pour chaque dossier, mais une fois ACL 2.0 activé, il n’est pas possible de revenir à ACL 1.0 ». Plus de détails sont disponibles sur cette page.

La plateforme de gestion maison AMIZcloud permet la surveillance des groupes HA, mais proposera aussi prochainement d’autres fonctionnalités de surveillance : activité de connexion, activité des fichiers et orchestration VM/conteneur.

L’IA n’est pas oubliée avec des LLM sur site avec Search RAG dans Qsirch permettant de déployer en local des modèles de langage opensource comme DeepSeek, Gemma, Phi et Mistral. Cette fonctionnalité a déjà été annoncée en avril. Pour en profiter, il faut un NAS QAI-h1290FX, TS-h1290FX ou TS-h1277AFX équipé d’un GPU NVIDIA RTX PRO 6000 (Blackwell Max-Q), RTX 6000 ou 4000 Ada.

Enfin, MCP Assistant « permet aux administrateurs de gérer le NAS avec des commandes en langage naturel avec des outils comme Claude Desktop, VS Code, Telegram ou n8n ».

La liste des NAS compatibles et les notes de versions se trouvent par ici. Pour télécharger QuTS hero h6.0 bêta, c’est par là.

☕️ L’Europe demande des comptes à Shein, qui « pourrait présenter un risque systémique »

1 décembre 2025 à 09:10

La semaine dernière, la Commission européenne a demandé à la plateforme Shein de lui « fournir des informations sur la vente de produits illégaux au titre de la législation sur les services numériques ». Cela fait suite à « la vente de produits illégaux en France et de plusieurs rapports publics ».

La Commission « soupçonne que le système de Shein pourrait présenter un risque systémique pour les consommateurs dans l’ensemble de l’Union européenne ». Elle demande à la plateforme de fournir des détails « sur la manière dont elle veille à ce que les mineurs ne soient pas exposés à des contenus inappropriés pour leur âge […] ainsi que sur la manière dont elle empêche la circulation de produits illicites sur sa plateforme ».

La semaine dernière devait se tenir l’audience de Shein devant le tribunal judiciaire. Elle « a été renvoyée au vendredi 5 décembre, à la demande de l’avocat de l’État », expliquent l’AFP et Le Monde. Le magistrat Francis Le Gunehec explique n’avoir reçu que la veille de l’audience les arguments de défense de Shein et a demandé un report. Il existe une « contestation assez radicale par Shein de la possibilité même [pour l’État] de venir voir le juge », ajoute-t-il.

De son côté, le ministère public « a d’ores et déjà annoncé qu’il ne s’associerait pas à la demande de blocage du site Shein formulée par l’État », ajoutent nos confrères. « L’assignation de l’État repose essentiellement sur une posture morale et des articles de presse, c’est une posture très politique qui est juridiquement fragile », explique l’avocat spécialisé Alexandre Archambault à Public Sénat.

QNAP lance QuTS hero h6.0 en bêta : sécurité et haute disponibilité renforcées

1 décembre 2025 à 09:50
Évidemment avec IA, mais locale !
QNAP lance QuTS hero h6.0 en bêta : sécurité et haute disponibilité renforcées

Le fabricant de NAS QNAP vient d’annoncer la version bêta de QuTS hero 6.0, l’interface d’administration maison basée sur le système de fichiers ZFS. Les nouveautés touchent tous les domaines, de la haute disponibilité aux LLM dans Qsirch, en passant par des snapshots immuables, FIDO2 et MCP Assistant.

QNAP propose pour rappel deux versions de son interface de gestion des NAS : QTS et QuTS hero. La première est basée sur ext4/btrfs, tandis que la seconde exploite le système de fichiers ZFS prévu pour les systèmes qui ont de très gros besoins.

« Plus de 90 % des services désormais compatibles HA »

Dans la liste des nouveautés, le fabricant annonce du changement pour la haute disponibilité (lancée en bêta au début de l’année) Dual-NAS : « Deux appareils NAS forment un cluster HA actif-passif à l’aide du High Availability Manager. La version h6.0 prend en charge encore plus de modèles et d’applications – avec plus de 90 % des services désormais compatibles HA ». La haute disponibilité n’est par contre pas disponible pour SnapSync en temps réel, Q’center, les applications tierces et VJBOD.

Snapshots immuables, même par les admins

Les snapshots immuables portent bien leur nom : « Disponibles sur tous les modèles QuTS hero, les snapshots immuables verrouillent les données contre toute modification ou contre toute suppression pour une période de protection, garantissant l’intégrité des données et la récupération rapide même après des attaques par ransomwares ».

Le constructeur affirme que ces instantanés ne peuvent pas être supprimés ou modifiés, même par les administrateurs système.

KMIP, FIDO2, Ransomware Guard, accès IP et Qtier

Avec QuTS hero h6.0 (bêta), les NAP NAS peuvent agir comme client du protocole Key Management Interoperability Protocol (KMIP) : « Les clés sont stockées à distance et appliquées automatiquement ». QNAP présente cela comme une nouveauté, mais sa page de présentation de cette fonctionnalité indique que c’est disponible à partir de QuTS hero h5.3.0.

La sécurité est renforcée avec la prise en charge des clés FIDO2 pour une authentification sans mot de passe. QNAP parle aussi d’un « démarrage sécurisé » avec une « protection matérielle pour vérifier l’intégrité du firmware au démarrage ».

Prochainement, deux fonctionnalités seront proposées. La première est Ransomware Guard pour ajouter « une détection comportementale et un isolement du Malware Remover, identifiant les anomalies, enregistrant les activités suspectes et neutralisant les menaces en temps réel ». La seconde est un accès limité à certaines adresses IP prédéfinies.

« La hiérarchisation Stockage est désormais disponible sur QuTS hero », affirme le fabricant. La répartition se fait selon trois niveaux : les données « chaudes » sur SSD PCie, les données « tièdes » sur SSD et enfin les données « froides » sur des HDD.

Daemon SMB en kernel, ACL 2.0, LLM dans Qsirch et MCP Assistant

Parmi les autres nouveautés, QNAP annonce que le daemon SMB en mode Kernel prend désormais en charge le chiffrement des données. Il est aussi question de QNAP ID SSO (connexion unique avec votre QNAP ID), de Fibre Channel NPIV (N_Port ID Virtualization) et d’un contrôle d’accès avancé ACL 2.0.

Cette version augmente le nombre maximal d’entrées de 124 à 1024, est plus rapide et consomme moins de mémoire. QNAP précise qu’ACL « est appliqué dossier partagé par dossier partagé. Les utilisateurs peuvent choisir la version ACL à utiliser pour chaque dossier, mais une fois ACL 2.0 activé, il n’est pas possible de revenir à ACL 1.0 ». Plus de détails sont disponibles sur cette page.

La plateforme de gestion maison AMIZcloud permet la surveillance des groupes HA, mais proposera aussi prochainement d’autres fonctionnalités de surveillance : activité de connexion, activité des fichiers et orchestration VM/conteneur.

L’IA n’est pas oubliée avec des LLM sur site avec Search RAG dans Qsirch permettant de déployer en local des modèles de langage opensource comme DeepSeek, Gemma, Phi et Mistral. Cette fonctionnalité a déjà été annoncée en avril. Pour en profiter, il faut un NAS QAI-h1290FX, TS-h1290FX ou TS-h1277AFX équipé d’un GPU NVIDIA RTX PRO 6000 (Blackwell Max-Q), RTX 6000 ou 4000 Ada.

Enfin, MCP Assistant « permet aux administrateurs de gérer le NAS avec des commandes en langage naturel avec des outils comme Claude Desktop, VS Code, Telegram ou n8n ».

La liste des NAS compatibles et les notes de versions se trouvent par ici. Pour télécharger QuTS hero h6.0 bêta, c’est par là.

☕️ L’Europe demande des comptes à Shein, qui « pourrait présenter un risque systémique »

1 décembre 2025 à 09:10

La semaine dernière, la Commission européenne a demandé à la plateforme Shein de lui « fournir des informations sur la vente de produits illégaux au titre de la législation sur les services numériques ». Cela fait suite à « la vente de produits illégaux en France et de plusieurs rapports publics ».

La Commission « soupçonne que le système de Shein pourrait présenter un risque systémique pour les consommateurs dans l’ensemble de l’Union européenne ». Elle demande à la plateforme de fournir des détails « sur la manière dont elle veille à ce que les mineurs ne soient pas exposés à des contenus inappropriés pour leur âge […] ainsi que sur la manière dont elle empêche la circulation de produits illicites sur sa plateforme ».

La semaine dernière devait se tenir l’audience de Shein devant le tribunal judiciaire. Elle « a été renvoyée au vendredi 5 décembre, à la demande de l’avocat de l’État », expliquent l’AFP et Le Monde. Le magistrat Francis Le Gunehec explique n’avoir reçu que la veille de l’audience les arguments de défense de Shein et a demandé un report. Il existe une « contestation assez radicale par Shein de la possibilité même [pour l’État] de venir voir le juge », ajoute-t-il.

De son côté, le ministère public « a d’ores et déjà annoncé qu’il ne s’associerait pas à la demande de blocage du site Shein formulée par l’État », ajoutent nos confrères. « L’assignation de l’État repose essentiellement sur une posture morale et des articles de presse, c’est une posture très politique qui est juridiquement fragile », explique l’avocat spécialisé Alexandre Archambault à Public Sénat.

SteamOS vs Windows 11 sur une console portable : Round 2 !

Au mois de mai 2025, nous vous présentions un face-à-face réalisé par Dave2D. Il mettait aux prises deux consoles portables extrêmement proches : le Lenovo Legion Go S et son coloris blanc face à son frère quasi jumeau : le Lenovo Legion Go S optimisé par SteamOS (oui, c'est bien son nom officiel) e...

Douk Audio K5 : Le meilleur DAC/ampli casque petit budget ?

1 décembre 2025 à 10:30
De retour avec le constructeur Douk Audio pour notre test de leur K5 tout récemment sorti. Le Douk K5 est un DAC qui fait aussi amplificateur de casque commercialisé autour des 99€. De type desktop, il a la particularité de notamment intégrer une entrée, mais aussi une sortie optique au format Toslink, une fonctionnalité vraiment pas si courante qui peut entièrement se montrer utile dans plus de scénarios qu’on ne le pense. En plus de ça, l’appareil propose à côté d’un contrôleur de volume, un contrôleur de tonalité dédié aux graves et un autre aux aigus avec la possibilité, grâce à un mode by-pass, de désactiver et de réactiver les effets de ces deux derniers à la volée. Bref, petit banger ce Douk K5 ? Voici notre avis dans ce test dédié !

☕️ Sur Windows, Steam se convertit enfin au 64 bits

1 décembre 2025 à 08:09

Dans une version bêta publiée le 25 novembre, Valve a introduit un changement technique majeur pour le client Steam : le passage au tout 64 bits pour Windows 10 et 11. Pour les personnes possédant un Windows 10 en 32 bits, la version 32 bits de Steam recevra des mises à jour jusqu’au 1ᵉʳ janvier 2026. Il ne reste donc qu’un mois.

Cette transition vers le 64 bits ne devrait rien changer côté utilisateurs. La nouvelle est « satisfaisante » d’un point de vue technique, mais un passage au 64 bits sur ce type d’application n’entraine aucun gain visible. La transition devenait pressante cependant pour d’autres raisons, principalement de compatibilité, les composants et pilotes 32 bits étant presque tous abandonnés.

On remarque cependant que Valve est en pleine modernisation de ses clients. Au cours des derniers mois, l’entreprise a ainsi lancé une version native pour les Mac Apple Silicon. Cette fois, le gain de performances était majeur, car l’ancienne version était prévue pour l’architecture x86 des anciens Mac Intel. L’application se lançait, mais via la couche d’émulation Rosetta, et offrait des performances particulièrement dégradées.

Cette phase de modernisation s’est incarnée également le 20 novembre avec le lancement du Steam Runtime 4.0 pour Linux, le composant principal de Steam pour le lancement des jeux et le lien avec la couche Proton (passée récemment en version 10). Cette version 4.0 a apporté des changements majeurs, notamment un appui sur les bibliothèques de Debian 13 contre 11 précédemment.

L’éditeur avertissait d’ailleurs les développeurs que l’utilisation de cette version entrainerait des cassures de rétrocompatibilité. On peut également voir dans les changements que la plupart des bibliothèques ne sont désormais plus disponibles qu’en x86_64.

Smartphones, ondes et cancer : toujours « pas de lien de cause à effet »

1 décembre 2025 à 08:32
Avec une explosion nucléaire, pas de doute
Smartphones, ondes et cancer : toujours « pas de lien de cause à effet »

Dans son nouveau rapport, l’Anses arrive à la conclusion qu’il n’y a « pas de lien de cause à effet établi entre ondes et cancer ». C’est du moins la conclusion après analyse des connaissances disponibles jusqu’en mai 2025. Il reste encore de nombreuses questions et de futurs travaux pourraient apporter de nouveaux éléments.

L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail)
vient de mettre à jour son dossier sur les radiofréquences et le cancer. Elle explique que, depuis ses précédentes évaluations de 2013 et 2016, « près d’un millier d’études scientifiques ont été menées, enrichissant considérablement les connaissances sur ce sujet ».

Sautons directement à la conclusion, qui « ne met pas en évidence de lien entre l’exposition aux ondes radiofréquences, principalement émises par la téléphonie mobile, et l’apparition de cancers ». Pour le dire autrement : les données conduisent à « ne pas établir de lien de cause à effet entre l’exposition aux ondes et l’apparition de cancers ». Parmi les experts du Comité, il y a une voix dissonante.

Quoi qu’il en soit, l’Agence « maintient néanmoins ses recommandations de prudence, en particulier pour les enfants ». Nous y reviendrons en fin d’article.

Études épidémiologiques sur l’Homme vs sur l’animal


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☕️ Sur Windows, Steam se convertit enfin au 64 bits

1 décembre 2025 à 08:09

Dans une version bêta publiée le 25 novembre, Valve a introduit un changement technique majeur pour le client Steam : le passage au tout 64 bits pour Windows 10 et 11. Pour les personnes possédant un Windows 10 en 32 bits, la version 32 bits de Steam recevra des mises à jour jusqu’au 1ᵉʳ janvier 2026. Il ne reste donc qu’un mois.

Cette transition vers le 64 bits ne devrait rien changer côté utilisateurs. La nouvelle est « satisfaisante » d’un point de vue technique, mais un passage au 64 bits sur ce type d’application n’entraine aucun gain visible. La transition devenait pressante cependant pour d’autres raisons, principalement de compatibilité, les composants et pilotes 32 bits étant presque tous abandonnés.

On remarque cependant que Valve est en pleine modernisation de ses clients. Au cours des derniers mois, l’entreprise a ainsi lancé une version native pour les Mac Apple Silicon. Cette fois, le gain de performances était majeur, car l’ancienne version était prévue pour l’architecture x86 des anciens Mac Intel. L’application se lançait, mais via la couche d’émulation Rosetta, et offrait des performances particulièrement dégradées.

Cette phase de modernisation s’est incarnée également le 20 novembre avec le lancement du Steam Runtime 4.0 pour Linux, le composant principal de Steam pour le lancement des jeux et le lien avec la couche Proton (passée récemment en version 10). Cette version 4.0 a apporté des changements majeurs, notamment un appui sur les bibliothèques de Debian 13 contre 11 précédemment.

L’éditeur avertissait d’ailleurs les développeurs que l’utilisation de cette version entrainerait des cassures de rétrocompatibilité. On peut également voir dans les changements que la plupart des bibliothèques ne sont désormais plus disponibles qu’en x86_64.

Amazon and Google Announce Resilient 'Multicloud' Networking Service Plus an Open API for Interoperability

1 décembre 2025 à 08:34
Their announcement calls it "more than a multicloud solution," saying it's "a step toward a more open cloud environment. The API specifications developed for this product are open for other providers and partners to adopt, as we aim to simplify global connectivity for everyone." Amazon and Google are introducing "a jointly developed multicloud networking service," reports Reuters. "The initiative will enable customers to establish private, high-speed links between the two companies' computing platforms in minutes instead of weeks." The new service is being unveiled a little over a month after an Amazon Web Services outage on October 20 disrupted thousands of websites worldwide, knocking offline some of the internet's most popular apps, including Snapchat and Reddit. That outage will cost U.S. companies between $500 million and $650 million in losses, according to analytics firm Parametrix. Google and Amazon are promising "high resiliency" through "quad-redundancy across physically redundant interconnect facilities and routers," with both Amazon and Google continuously watching for issues. (And they're using MACsec encryption between the Google Cloud and AWS edge routers, according to Sunday's announcement: As organizations increasingly adopt multicloud architectures, the need for interoperability between cloud service providers has never been greater. Historically, however, connecting these environments has been a challenge, forcing customers to take a complex "do-it-yourself" approach to managing global multi-layered networks at scale.... Previously, to connect cloud service providers, customers had to manually set up complex networking components including physical connections and equipment; this approach required lengthy lead times and coordinating with multiple internal and external teams. This could take weeks or even months. AWS had a vision for developing this capability as a unified specification that could be adopted by any cloud service provider, and collaborated with Google Cloud to bring it to market. Now, this new solution reimagines multicloud connectivity by moving away from physical infrastructure management toward a managed, cloud-native experience. Reuters points out that Salesforce "is among the early users of the new approach, Google Cloud said in a statement."

Read more of this story at Slashdot.

Steam Machine, Continued Open-Source Rust Usage & Linux Kernel Happenings In November

1 décembre 2025 à 09:00
It was an eventful past month with Valve announcing the new Steam Machine, a lot of new Linux kernel activity, the continued increase of Rust programming language adoption by open-source projects, a lot of fun hardware benchmarks, and more. There were 283 original news articles on Phoronix the past month about Linux/open-source software and hardware plus another 18 featured Linux hardware reviews / multi-page benchmark articles. Here is a look back at the most popular content over the past month...

[MAJ] OUI, OUi, Oui, oui, bientôt des Ryzen 7 9850X3D et Ryzen 9 9950X3D2 et ca va faire MAL

1 décembre 2025 à 08:17

ZEN 6 ce n'est pas pour demain, mais en attendant, AMD pourrait bien nous r�server des surprises avec des nouveaux processeurs ZEN 5 qui passeraient en mode surpuissance � tous les �tages. On commence par vous parler du Ryzen 7 9850X3D, qui serait un mod�le en 8 cores et 16 threads, qui profiterait de 96 Mo de m�moire cache L3 et de vitesses folles, � savoir 4.7 GHz de base et 5.6 GHz en Boost. Nous serions sur un TDP de 120 watts. Bref, un 9800X3D Boost� au MHz. […]

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Windows 11 : Microsoft prévient que les nouvelles fonctions agentiques peuvent… halluciner

1 décembre 2025 à 08:02

Microsoft a r�cemment annonc� une �volution majeure de Windows 11 avec l'arriv�e de fonctions agentiques, autrement dit des agents autonomes capables d'effectuer des actions � votre place dans le syst�me. Et si cette refonte ouvre la voie � un Windows bien plus intelligent, elle apporte aussi son lot d'avertissements, dont un plut�t direct : oui, ces IA peuvent halluciner et c'est Microsoft, lui-m�me, qui l'indique...En effet, dans sa derni�re note, Microsoft indique clairement que les mod�les d'IA pr�sentent encore des limitations fonctionnelles et peuvent occasionnellement halluciner ou produire des r�sultats inattendus. […]

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Thermaltake ajoute du confort à ses cockpits avec le Sim Rig Floor

1 décembre 2025 à 07:59

Nous avons pu le voir � plusieurs reprises, le simracing est le nouveau cheval de bataille de Thermaltake. La marque propose d�sormais de nombreux produits pour les amateurs de courses automobiles, et ce n'est que le d�but. Le mat�riel pr�sent� dans la boutique de Taipei pourrait bient�t �tre remplac� ou renforc� si on se fie aux pr�sentations de la gamescom, et c'est assez excitant de voir toutes les annonces. Y compris celles qui concernent de simples accessoires de confort, comme le Sim Rig Floor. […]

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Vers un prix plus doux pour la Valve Steam Machine ? Peut-être…(Rumeur)

1 décembre 2025 à 07:54

La semaine derni�re, nous relayions les premi�res rumeurs indiquant que la future Steam Machine de Valve pourrait co�ter aussi cher qu'un PC gaming classique, avec des estimations montant all�grement jusqu'� 1000 dollars. De quoi faire grimacer plus d'un joueur, surtout en pleine p�riode de hausse des co�ts des composants.Une nouvelle estimation vient cependant apporter un �clairage un peu plus nuanc�. […]

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[Maj] AYANEO NEXT II : écran OLED de 9'', processeur AMD Ryzen AI Max+ 395, ça va saigner !

1 décembre 2025 à 07:32

Avec les processeurs AMD Strix Halo, la course � la console portable la plus puissante est belle et bien lanc�e, en parall�le de celle � la console la plus ch�re. Et � ce petit jeu, AYANEO pourrait passer premier gr�ce � la NEXT II. Les premi�res informations pr�sent�es par la marque en amont de l'annonce officielle laissent songeur : �cran OLED de 9" avec un affichage en 2400 x 1504, processeur AMD Ryzen AI Max+ 395, AYANEO ne laisse rien au hasard ! L'image mise en avant sur les r�seaux sociaux montre aussi la pr�sence de touchpads / trackpads � gauche et � droite de l'�cran, tandis que les joysticks proposent un �clairage RGB et que le D-pad est de type hybride. […]

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Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

1 décembre 2025 à 07:42
Build, baby, build
Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

Considérée comme un « levier essentiel » au développement du secteur numérique français dans un contexte d’enjeux de souveraineté accrus, l’implantation de centres de données sur le territoire fait l’objet d’attentions particulières. Bercy et sa direction générale des entreprises publient ainsi un guide dédié, censé déminer les difficultés associées aussi bien pour les porteurs de projet que pour les propriétaires fonciers ou les collectivités.

L’implantation d’un datacenter en France serait trop complexe, la faute à la vieille antienne des lourdeurs administratives, du zéro artificialisation nette, de contraintes techniques ubuesques ou de l’hostilité des collectivités locales ? Que nenni, répondent avec enthousiasme Bercy et sa direction générale des entreprises (DGE), en produisant un guide dédié, censé déminer les difficultés… ou plutôt illustrer à quel point ces dernières sont finalement faciles à surmonter.

« Implanter des centres de données sur notre sol est une priorité, au service de notre souveraineté numérique. Je me réjouis donc de la publication de ce guide qui marque une étape concrète vers la réalisation de l’ambition fixée par le Sommet pour l’action sur l’IA : faire de la France un territoire attractif pour les centres de données. », commente Anne Le Hénanff, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, dans un communiqué cosigné avec Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique.

Soutenir les ambitions d’investissements dans l’Hexagone

S’il faut sensibiliser, c’est en effet que l’ambition fixée en début d’année est élevée : en février dernier, lors du fameux sommet, Emmanuel Macron avait annoncé 109 milliards d’euros d’investissements en direction de l’intelligence artificielle, fléchés principalement vers des projets d’infrastructure, donc des datacenters. Dans la foulée, Bercy a mis sur pied une task force associant la DGE à Business France et à RTE, gestionnaire du réseau électrique, dont le travail a permis « l’identification de 63 sites favorables à l’implantation de centres de données » dans l’Hexagone.

La DGE distingue cinq types de datacenters – crédit DGE

Problème : le temps des grands projets d’infrastructure n’est pas celui du politique et les annonces tardent à se concrétiser, même si plusieurs datacenters d’une envergure industrielle sont déjà dans les tuyaux.

Google prépare par exemple un projet à 58 millions d’euros près de Châteauroux, tandis que l’appel à projet lancé par EDF suite au sommet a permis de déboucher sur l’ouverture de négociations avec OpCore pour un centre de données dont la consommation électrique se chiffrera en centaines de mégawatts, associé à une enveloppe de l’ordre de 4 milliards d’euros. Enfin, impossible bien sûr de ne pas mentionner le Campus IA dont le financement, emmené par le fonds émirati MGX, fait aussi intervenir Bpifrance et NVIDIA, avec une vision cible à 1,4 GW et 50 milliards d’euros d’investissements.

Rassurer, ou motiver, les collectivités territoriales

Après la Banque des territoires, qui vient elle aussi de se fendre de son « Guide des datacenters de proximité », arrive donc un nouveau document (PDF) aux couleurs de la DGE, qui s’ouvre sur un rappel des raisons pour lesquelles la France cherche à multiplier les projets d’implantation. Aux bénéfices attendus à l’échelle nationale, régulièrement répétés (souveraineté numérique, compétitivité, limitation de la dépendance économique) s’ajoute la liste des retombées positives censées profiter au territoire.

« Au niveau local, l’installation d’un centre de données est source de recettes fiscales pour la collectivité, notamment au travers de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) », rappelle ainsi la DGE avant d’embrayer sur les bénéfices attendus pour l’écosystème économique local.

« L’implantation d’un ou plusieurs centres de données dans un territoire peut alors stimuler l’attractivité de celui-ci auprès d’entreprises, de laboratoires et de centres d’innovation et contribuer à la constitution d’un pôle technologique local. De même, ces projets sont de nature à favoriser l’attraction de talents et peuvent participer au financement d’initiatives en faveur de l’éducation et de la formation dans le numérique ».

Le guide édité par Bercy souligne par ailleurs que si les « externalités négatives » liées à un datacenter peuvent légitimement être questionnées, ces dernières seraient bien souvent surestimées. Les phases de concertation publique associées aux grands projets de centres de données l’ont montré, encore récemment avec Campus IA : la question des externalités se pose sans surprise de façon particulièrement pressante au niveau local, et dans un contexte d’élections municipales (propices au phénomène du not in my backyard) programmées en 2026, le document se veut rassurant.

« Si certaines constructions plus anciennes peuvent souffrir d’une efficacité énergétique et hydrique non optimisées, les infrastructures plus récentes répondent mieux à ces enjeux (les technologies de refroidissement à eau les plus récentes, en circuit fermé, ont une consommation hydrique annuelle équivalente à celle de quelques dizaines de foyers) et prennent également en considération l’intégration paysagère et la réduction des éventuelles nuisances sonores ».

Sur le volet pratique, le guide rappelle que la possibilité d’un raccordement au réseau électrique est un prérequis indispensable, et il invite les porteurs de projet à éviter les régions les plus en tension sur le sujet. « L’Île-de-France, notamment, région très sollicitée pour implanter de nouveaux centres de données, subit actuellement une saturation du réseau de transport d’électricité, dont il résulte une élévation des coûts et des durées de raccordement du fait de la nécessité de renforcer le réseau », remarque notamment la DGE, qui invite également à prendre en compte la présence d’infrastructures réseau, et à considérer des terrains déjà artificialisés ou des friches industrielles. Une carte résume les régions dans lesquelles des sites faisant l’objet d’un accord préalable de raccordement accéléré au réseau RTE ont déjà été identifiés.

Conséquence de leur passé industriel, les Hauts-de-France disposent du plus grand nombre de sites considérés comme propices à l’installation d’un datacenter – crédit DGE

Une grille d’évaluation des projets

Entre autres rappels de la réglementation en vigueur, et notamment des dispositions visant à limiter l’impact environnemental des datacenters, le guide fournit surtout une « grille » des principaux enjeux à considérer pour déterminer l’intérêt, ou non, d’avancer sur un projet d’implantation.

La DGE distingue ici deux niveaux d’enjeux, économiques et environnementaux. Le premier liste donc l’ensemble des critères censés permettre de valider la viabilité du projet (assise financière du porteur, modalités de financement, maturité commerciale, clients envisagés), et les retombées directes en local. Le guide invite par exemple les collectivités à opter pour un bail à construire plutôt que sur une cession pure et simple du foncier, ou à se faire préciser « les contreparties offertes par le projet, qui constituent un élément essentiel et doivent notamment inclure la création d’emplois directs dûment chiffrés ».

Côté environnement, le guide suggère de veiller à la qualité des indicateurs d’exploitation, découlant directement du design du projet, tels que le PUE (efficacité énergétique), le WUE (efficacité de la consommation d’eau) ou le taux prévu de revalorisation de la chaleur fatale. Il liste également l’étude des systèmes de refroidissement, la réduction de l’empreinte globale du bâtiment, et l’étude du cycle de vie des équipements, notamment informatiques.

S’il se conclut avec une liste des portes d’entrée susceptibles de répondre aux questions, faciliter les procédures ou régler les potentiels litiges, le document n’avance cependant aucun chiffre, ni pour avaliser les bénéfices attendus au niveau des territoires (dont la réalité est discutée), ni pour permettre de déterminer les seuils au-delà desquels un projet peut être considéré comme vertueux d’un point de vue environnemental. La DGE renvoie, à ce niveau, vers des « travaux en cours de l’Ademe sur l’implantation des centres de données ».

Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

1 décembre 2025 à 07:42
Build, baby, build
Bercy met de l’huile dans les rouages de l’implantation de datacenters en France

Considérée comme un « levier essentiel » au développement du secteur numérique français dans un contexte d’enjeux de souveraineté accrus, l’implantation de centres de données sur le territoire fait l’objet d’attentions particulières. Bercy et sa direction générale des entreprises publient ainsi un guide dédié, censé déminer les difficultés associées aussi bien pour les porteurs de projet que pour les propriétaires fonciers ou les collectivités.

L’implantation d’un datacenter en France serait trop complexe, la faute à la vieille antienne des lourdeurs administratives, du zéro artificialisation nette, de contraintes techniques ubuesques ou de l’hostilité des collectivités locales ? Que nenni, répondent avec enthousiasme Bercy et sa direction générale des entreprises (DGE), en produisant un guide dédié, censé déminer les difficultés… ou plutôt illustrer à quel point ces dernières sont finalement faciles à surmonter.

« Implanter des centres de données sur notre sol est une priorité, au service de notre souveraineté numérique. Je me réjouis donc de la publication de ce guide qui marque une étape concrète vers la réalisation de l’ambition fixée par le Sommet pour l’action sur l’IA : faire de la France un territoire attractif pour les centres de données. », commente Anne Le Hénanff, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, dans un communiqué cosigné avec Roland Lescure, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et numérique.

Soutenir les ambitions d’investissements dans l’Hexagone

S’il faut sensibiliser, c’est en effet que l’ambition fixée en début d’année est élevée : en février dernier, lors du fameux sommet, Emmanuel Macron avait annoncé 109 milliards d’euros d’investissements en direction de l’intelligence artificielle, fléchés principalement vers des projets d’infrastructure, donc des datacenters. Dans la foulée, Bercy a mis sur pied une task force associant la DGE à Business France et à RTE, gestionnaire du réseau électrique, dont le travail a permis « l’identification de 63 sites favorables à l’implantation de centres de données » dans l’Hexagone.

La DGE distingue cinq types de datacenters – crédit DGE

Problème : le temps des grands projets d’infrastructure n’est pas celui du politique et les annonces tardent à se concrétiser, même si plusieurs datacenters d’une envergure industrielle sont déjà dans les tuyaux.

Google prépare par exemple un projet à 58 millions d’euros près de Châteauroux, tandis que l’appel à projet lancé par EDF suite au sommet a permis de déboucher sur l’ouverture de négociations avec OpCore pour un centre de données dont la consommation électrique se chiffrera en centaines de mégawatts, associé à une enveloppe de l’ordre de 4 milliards d’euros. Enfin, impossible bien sûr de ne pas mentionner le Campus IA dont le financement, emmené par le fonds émirati MGX, fait aussi intervenir Bpifrance et NVIDIA, avec une vision cible à 1,4 GW et 50 milliards d’euros d’investissements.

Rassurer, ou motiver, les collectivités territoriales

Après la Banque des territoires, qui vient elle aussi de se fendre de son « Guide des datacenters de proximité », arrive donc un nouveau document (PDF) aux couleurs de la DGE, qui s’ouvre sur un rappel des raisons pour lesquelles la France cherche à multiplier les projets d’implantation. Aux bénéfices attendus à l’échelle nationale, régulièrement répétés (souveraineté numérique, compétitivité, limitation de la dépendance économique) s’ajoute la liste des retombées positives censées profiter au territoire.

« Au niveau local, l’installation d’un centre de données est source de recettes fiscales pour la collectivité, notamment au travers de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) », rappelle ainsi la DGE avant d’embrayer sur les bénéfices attendus pour l’écosystème économique local.

« L’implantation d’un ou plusieurs centres de données dans un territoire peut alors stimuler l’attractivité de celui-ci auprès d’entreprises, de laboratoires et de centres d’innovation et contribuer à la constitution d’un pôle technologique local. De même, ces projets sont de nature à favoriser l’attraction de talents et peuvent participer au financement d’initiatives en faveur de l’éducation et de la formation dans le numérique ».

Le guide édité par Bercy souligne par ailleurs que si les « externalités négatives » liées à un datacenter peuvent légitimement être questionnées, ces dernières seraient bien souvent surestimées. Les phases de concertation publique associées aux grands projets de centres de données l’ont montré, encore récemment avec Campus IA : la question des externalités se pose sans surprise de façon particulièrement pressante au niveau local, et dans un contexte d’élections municipales (propices au phénomène du not in my backyard) programmées en 2026, le document se veut rassurant.

« Si certaines constructions plus anciennes peuvent souffrir d’une efficacité énergétique et hydrique non optimisées, les infrastructures plus récentes répondent mieux à ces enjeux (les technologies de refroidissement à eau les plus récentes, en circuit fermé, ont une consommation hydrique annuelle équivalente à celle de quelques dizaines de foyers) et prennent également en considération l’intégration paysagère et la réduction des éventuelles nuisances sonores ».

Sur le volet pratique, le guide rappelle que la possibilité d’un raccordement au réseau électrique est un prérequis indispensable, et il invite les porteurs de projet à éviter les régions les plus en tension sur le sujet. « L’Île-de-France, notamment, région très sollicitée pour implanter de nouveaux centres de données, subit actuellement une saturation du réseau de transport d’électricité, dont il résulte une élévation des coûts et des durées de raccordement du fait de la nécessité de renforcer le réseau », remarque notamment la DGE, qui invite également à prendre en compte la présence d’infrastructures réseau, et à considérer des terrains déjà artificialisés ou des friches industrielles. Une carte résume les régions dans lesquelles des sites faisant l’objet d’un accord préalable de raccordement accéléré au réseau RTE ont déjà été identifiés.

Conséquence de leur passé industriel, les Hauts-de-France disposent du plus grand nombre de sites considérés comme propices à l’installation d’un datacenter – crédit DGE

Une grille d’évaluation des projets

Entre autres rappels de la réglementation en vigueur, et notamment des dispositions visant à limiter l’impact environnemental des datacenters, le guide fournit surtout une « grille » des principaux enjeux à considérer pour déterminer l’intérêt, ou non, d’avancer sur un projet d’implantation.

La DGE distingue ici deux niveaux d’enjeux, économiques et environnementaux. Le premier liste donc l’ensemble des critères censés permettre de valider la viabilité du projet (assise financière du porteur, modalités de financement, maturité commerciale, clients envisagés), et les retombées directes en local. Le guide invite par exemple les collectivités à opter pour un bail à construire plutôt que sur une cession pure et simple du foncier, ou à se faire préciser « les contreparties offertes par le projet, qui constituent un élément essentiel et doivent notamment inclure la création d’emplois directs dûment chiffrés ».

Côté environnement, le guide suggère de veiller à la qualité des indicateurs d’exploitation, découlant directement du design du projet, tels que le PUE (efficacité énergétique), le WUE (efficacité de la consommation d’eau) ou le taux prévu de revalorisation de la chaleur fatale. Il liste également l’étude des systèmes de refroidissement, la réduction de l’empreinte globale du bâtiment, et l’étude du cycle de vie des équipements, notamment informatiques.

S’il se conclut avec une liste des portes d’entrée susceptibles de répondre aux questions, faciliter les procédures ou régler les potentiels litiges, le document n’avance cependant aucun chiffre, ni pour avaliser les bénéfices attendus au niveau des territoires (dont la réalité est discutée), ni pour permettre de déterminer les seuils au-delà desquels un projet peut être considéré comme vertueux d’un point de vue environnemental. La DGE renvoie, à ce niveau, vers des « travaux en cours de l’Ademe sur l’implantation des centres de données ».

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