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Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

5 décembre 2025 à 15:41
X n'est pas une marque de transparence
Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

Après 2 ans d’enquête, la Commission inflige une amende conséquente à X, lui reprochant un manque de transparence et des pratiques trompeuses, notamment sur le changement de signification de la coche bleue.

Près de deux ans après l’ouverture de sa procédure formelle contre X, la Commission européenne annonce avoir infligé une amende de 120 millions d’euros au réseau social d’Elon Musk pour des manquements à ses obligations de transparence imposées par le Règlement sur les services numériques (DSA). En juillet 2024, Bruxelles avait confirmé ses craintes et attaqué X pour violation du DSA.

Coche bleue trompeuse et manque de transparence

En cause, notamment, le changement d’utilisation de la coche bleue, qui servait initialement à certifier l’identité des utilisateurs « vérifiés » par Twitter. Suite à son rachat, Elon Musk l’a ouvert à n’importe quel utilisateur payant pour accéder aux services premium de X. « Cela enfreint l’obligation imposée par le DSA aux plateformes en ligne d’interdire les pratiques trompeuses en matière de conception sur leurs services » explique la Commission dans son communiqué.

« Sur X, n’importe qui peut payer pour obtenir le statut « vérifié » sans que l’entreprise ne vérifie de manière significative qui se cache derrière le compte, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de juger de l’authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent », constate (comme tout le monde) l’administration européenne.

Elle considère que « cette tromperie expose les utilisateurs à des escroqueries, notamment à des fraudes par usurpation d’identité, ainsi qu’à d’autres formes de manipulation par des acteurs malveillants ».

Mais la Commission ne s’est pas arrêtée à la coche bleue. Elle reproche à X (anciennement Twitter) le manque de transparence dans le référentiel des publicités de X qui est censé éclairer les utilisateurs au sujet du ciblage publicitaire comme l’y oblige le DSA. Mais la Commission explique que « X a élaboré un design et des barrières d’accès, tels que des délais de traitement excessifs, qui compromettent l’objectif des référentiels publicitaires ».

Bruxelles reproche aussi au réseau social d’Elon Musk de ne pas fournir aux chercheurs d’accès aux données publiques de sa plateforme.

La Commission souligne que c’est sa première décision de non-conformité avec le DSA. L’entreprise a 60 jours pour prendre des mesures concernant la coche bleue et 90 jours pour proposer un plan d’action qui la mette en conformité avec le DSA. Si tel n’est pas le cas, elle pourrait subir des jour-amendes de pénalité en plus.

Les autorités états-uniennes réagissent vivement

« Tromper les utilisateurs avec des coches bleues, dissimuler des informations sur les publicités et exclure les chercheurs n’ont pas leur place en ligne dans l’UE », commente Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie :

« La DSA protège les utilisateurs. Le DSA donne aux chercheurs les moyens de mettre au jour les menaces potentielles. Le DSA rétablit la confiance dans l’environnement en ligne. Avec la première décision de non-conformité de la DSA, nous tenons X responsable d’avoir porté atteinte aux droits des utilisateurs et d’avoir éludé ses responsabilités. »

X n’a pas encore réagi et n’a pas répondu à Reuters. Mais du côté états-unien, cette décision européenne n’est pas passée inaperçue et devrait tendre un peu plus les relations entre les deux côtés de l’Atlantique. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure », réagissait sur X JD Vance hier soir avant l’annonce officielle, ajoutant que « l’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités ».

Dans le même sens, cette fois après l’officialisation, Brendan Carr, nommé en 2017 par Donald Trump à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’il dirige depuis 2024, a affirmé sur X qu’ « une fois de plus, l’Europe inflige une amende à une entreprise technologique américaine prospère pour le simple fait d’être une entreprise technologique américaine prospère » :

« L’Europe impose des taxes aux Américains afin de subventionner un continent freiné par ses propres réglementations étouffantes ».

Reworld Media hallucine et publie n’importe quoi, mais ce n’est pas à cause de l’IA (2/2)

5 décembre 2025 à 16:04
We are Reworld, we are the children
Reworld Media hallucine et publie n’importe quoi, mais ce n’est pas à cause de l’IA (2/2)

Premier éditeur de presse magazine en France, et 3ᵉ groupe média sur le web et les réseaux sociaux, Reworld Media estime que les sites d’infos générées par IA auraient fait perdre des dizaines de millions d’euros aux médias depuis que l’algorithme de Google a commencé à recommander leurs articles. Il vient de commencer à faire pareil, ou presque. Étrangement, nombre de ses articles « augmentés » par l’IA publient comme images d’illustration des… bras cassés coupés.

Nous n’avons matériellement pas pu, faute de temps, vérifier l’ensemble des sites web des 81 « marques médias propriétaires » de Reworld Media, premier éditeur de presse magazine français en nombre de journaux détenus, et 3ᵉ groupe média sur le web et les réseaux sociaux.

Nous avions précédemment découvert que parolesdemamans.com avait publié une rafale d’articles avançant qu’en France des crèches acceptaient des poupées « reborn » (hyperréalistes) au détriment de bébés humains. Mais celui-ci n’est pas le seul site du groupe à avoir récemment mis en ligne des articles problématiques, et potentiellement générés par IA (GenAI).

Aurélia Baranes est co-fondatrice directrice de publication de Serieously, qu’elle présente comme le « premier média d’infotainment indépendant en France », et l’un des « leaders sur le segment de la pop culture ». Lancé en 2017, il représenterait aujourd’hui 6 millions de visiteurs uniques par mois, et emploie une vingtaine de personnes à ce jour.

Elle était auparavant journaliste culture à Be.com, l’un des sites du groupe Reworld Media, de 2014 à 2017. Or, et alors que sa page de profil indiquait qu’elle n’y avait plus rien publié depuis septembre 2016, des articles signés de son nom ont commencé à y réapparaître à partir de la mi-septembre 2025.

Mais si ses précédents articles portaient sur ses spécialités, à savoir le cinéma et les séries TV, ses nouveaux articles, dont la plupart étaient illustrés par des photos de stock ou des images GenAI créditées Canva, concernaient le « pic de chaleur attendu ce week-end », la revalorisation à venir de la retraite complémentaire Agirc-Arrco, paraphrasant des communiqués de Météo France ou de la Banque de France.

Le 19, elle signait par exemple un article consacré aux augmentations de salaires à venir en 2026. Il s’agissait en fait d’une reprise d’un décryptage signé par deux journalistes des Echos, publié quatre jours plus tôt. Or, l’article signé Aurélia Baranes sur Be.com comporte deux citations, qui ne figurent pas dans l’article des Echos, mais qui en paraphrasent des extraits.

« Nous observons une forte prudence face à une situation économique incertaine », déclare au journal Les Echos Sophie Lazaro, directrice capital humain chez Deloitte.« On est vraiment dans un contexte complexe pour se projeter avec beaucoup d’incertitude au niveau national comme international », observe Sophie Lazaro, directrice capital humain chez Deloitte.
À gauche, l’article de Be.com, à droite, celui des Echos

Et si Les Echos mentionnaient bien trois citations de Khalil Ait Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW, les propos qui lui sont prêtés semblent eux aussi avoir été « hallucinés », en paraphrasant un passage écrit par les journalistes :

Un des grands changements attendus pour 2026 réside dans l’introduction de la directive européenne sur la transparence salariale. À partir de juin 2026, cette législation obligera les entreprises à publier les fourchettes salariales des postes proposés dans leurs annonces de recrutement. Si cette mesure vise avant tout à réduire les inégalités salariales, elle pourrait aussi entraîner une dynamique de réajustement salarial pour les salariés actuels.
« Les employés disposeront désormais d’une meilleure visibilité sur les rémunérations offertes, ce qui pourrait les pousser à demander des augmentations s’ils estiment être sous-payés« , explique Khalil Ait Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW.
Les sociétés doivent aussi anticiper la transposition de la directive européenne sur la transparence des salaires – qui interviendra au plus tard en juin 2026 – et qui pourrait peser sur la masse salariale. Elle imposera aux entreprises d’afficher, dans leurs offres d’emploi, le salaire initial prévu pour le poste ou une fourchette de rémunération. Une aubaine pour les salariés en poste, qui sauront à combien leur entreprise recrute… et qui pourraient donc être tentés de demander une augmentation s’ils s’estiment sous-payés.
À gauche, l’article de Be.com, à droite, celui des Echos

Or, ce type d’ « hallucinations » est un marqueur typique des contenus générés par IA (GenAI) que nous documentons depuis des mois, les chatbots ne faisant pas la distinction entre un « texte » (qu’il est possible de paraphraser, ne serait-ce que pour éviter les accusations de plagiat ou de contenu dupliqué, que pénalisent les moteurs de recherche, en matière de référencement) et les « citations ». Dans un article, celles-ci ne sauraient bien évidemment être modifiées, paraphrasées, encore moins inventées.

Contactée, Aurélia Baranes nous répond qu’elle n’était « absolument pas au courant », avant de rajouter, 30 minutes plus tard : « Je découvre l’ampleur des articles à mon nom, c’est affolant ! On dirait des articles faits par IA en plus ».

Son avocat a depuis adressé un courrier à Reworld Media « parce que je trouvais ça assez violent », nous a-t-elle depuis expliqué, et les nouveaux articles GenAI qui lui étaient attribués ont été effacés dans la foulée.

Contacté, Jérémy Parola, directeur des activités numériques de Reworld Media, nous répond que « c’est un pigiste qui a merdé avec le CMS [système de gestion de contenus, ndlr], on a supprimé l’intégralité des articles ». Il se dit d’autant plus peiné qu’ « on s’entend bien avec elle ».

25 articles par jour, à raison d’un par heure, 24 h/24, 7j/7

Évoquant le cas de « pigistes qui passent de 2 contenus/jour à plusieurs dizaines », Jérémy Parola précise par ailleurs qu’à Reworld, le fait de générer des articles par IA, sans relecture ni supervision, est proscrit par contrat :


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Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

5 décembre 2025 à 15:41
X n'est pas une marque de transparence
Bruxelles inflige une amende de 120 millions d’euros à X pour infraction au DSA

Après 2 ans d’enquête, la Commission inflige une amende conséquente à X, lui reprochant un manque de transparence et des pratiques trompeuses, notamment sur le changement de signification de la coche bleue.

Près de deux ans après l’ouverture de sa procédure formelle contre X, la Commission européenne annonce avoir infligé une amende de 120 millions d’euros au réseau social d’Elon Musk pour des manquements à ses obligations de transparence imposées par le Règlement sur les services numériques (DSA). En juillet 2024, Bruxelles avait confirmé ses craintes et attaqué X pour violation du DSA.

Coche bleue trompeuse et manque de transparence

En cause, notamment, le changement d’utilisation de la coche bleue, qui servait initialement à certifier l’identité des utilisateurs « vérifiés » par Twitter. Suite à son rachat, Elon Musk l’a ouvert à n’importe quel utilisateur payant pour accéder aux services premium de X. « Cela enfreint l’obligation imposée par le DSA aux plateformes en ligne d’interdire les pratiques trompeuses en matière de conception sur leurs services » explique la Commission dans son communiqué.

« Sur X, n’importe qui peut payer pour obtenir le statut « vérifié » sans que l’entreprise ne vérifie de manière significative qui se cache derrière le compte, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de juger de l’authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent », constate (comme tout le monde) l’administration européenne.

Elle considère que « cette tromperie expose les utilisateurs à des escroqueries, notamment à des fraudes par usurpation d’identité, ainsi qu’à d’autres formes de manipulation par des acteurs malveillants ».

Mais la Commission ne s’est pas arrêtée à la coche bleue. Elle reproche à X (anciennement Twitter) le manque de transparence dans le référentiel des publicités de X qui est censé éclairer les utilisateurs au sujet du ciblage publicitaire comme l’y oblige le DSA. Mais la Commission explique que « X a élaboré un design et des barrières d’accès, tels que des délais de traitement excessifs, qui compromettent l’objectif des référentiels publicitaires ».

Bruxelles reproche aussi au réseau social d’Elon Musk de ne pas fournir aux chercheurs d’accès aux données publiques de sa plateforme.

La Commission souligne que c’est sa première décision de non-conformité avec le DSA. L’entreprise a 60 jours pour prendre des mesures concernant la coche bleue et 90 jours pour proposer un plan d’action qui la mette en conformité avec le DSA. Si tel n’est pas le cas, elle pourrait subir des jour-amendes de pénalité en plus.

Les autorités états-uniennes réagissent vivement

« Tromper les utilisateurs avec des coches bleues, dissimuler des informations sur les publicités et exclure les chercheurs n’ont pas leur place en ligne dans l’UE », commente Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie :

« La DSA protège les utilisateurs. Le DSA donne aux chercheurs les moyens de mettre au jour les menaces potentielles. Le DSA rétablit la confiance dans l’environnement en ligne. Avec la première décision de non-conformité de la DSA, nous tenons X responsable d’avoir porté atteinte aux droits des utilisateurs et d’avoir éludé ses responsabilités. »

X n’a pas encore réagi et n’a pas répondu à Reuters. Mais du côté états-unien, cette décision européenne n’est pas passée inaperçue et devrait tendre un peu plus les relations entre les deux côtés de l’Atlantique. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure », réagissait sur X JD Vance hier soir avant l’annonce officielle, ajoutant que « l’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités ».

Dans le même sens, cette fois après l’officialisation, Brendan Carr, nommé en 2017 par Donald Trump à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’il dirige depuis 2024, a affirmé sur X qu’ « une fois de plus, l’Europe inflige une amende à une entreprise technologique américaine prospère pour le simple fait d’être une entreprise technologique américaine prospère » :

« L’Europe impose des taxes aux Américains afin de subventionner un continent freiné par ses propres réglementations étouffantes ».

Contractors With Hacking Records Accused of Wiping 96 Government Databases

Par :BeauHD
5 décembre 2025 à 15:15
Two Virginia brothers Muneeb and Sohaib Akhter, previously convicted of hacking the U.S. State Department, were rehired as federal contractors and are now charged with conspiring to steal sensitive data and destroy government databases after being fired. "Following the termination of their employment, the brothers allegedly sought to harm the company and its U.S. government customers by accessing computers without authorization, issuing commands to prevent others from modifying the databases before deletion, deleting databases, stealing information, and destroying evidence of their unlawful activities," the Justice Department said in a Wednesday press release. BleepingComputer reports: According to court documents, Muneeb Akhter deleted roughly 96 databases containing U.S. government information in February 2025, including Freedom of Information Act records and sensitive investigative documents from multiple federal agencies. One minute after deleting a Department of Homeland Security database, Muneeb Akhter also allegedly asked an artificial intelligence tool for instructions on clearing system logs after deleting a database. The two defendants also allegedly ran commands to prevent others from modifying the targeted databases before deletion, and destroyed evidence of their activities. The prosecutors added that both men wiped company laptops before returning them to the contractor and discussed cleaning out their house in anticipation of a law enforcement search. The complaint also claims that Muneeb Akhter stole IRS information from a virtual machine, including federal tax data and identifying information for at least 450 individuals, and stole Equal Employment Opportunity Commission information after being fired by the government contractor. Muneeb Akhter has been charged with conspiracy to commit computer fraud and destroy records, two counts of computer fraud, theft of U.S. government records, and two counts of aggravated identity theft. If found guilty, he faces a minimum of two years in prison for each aggravated identity theft count, with a maximum of 45 years on other charges. His brother, Sohaib, is charged with conspiracy to commit computer fraud and password trafficking, facing a maximum penalty of six years if convicted.

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AMD EPYC 7773X "Milan-X" Performance & Power Nearly Four Years Later

5 décembre 2025 à 15:20
Nearly four years have passed since AMD launched their EPYC Milan-X processors with 3D V-Cache. When recently rearranging some servers in the lab and realizing the four year anniversary was coming up in March, curiosity got the best of me in wondering where the Linux performance and energy efficiency on Milan-X is now with the latest Linux software stack compared to the numbers when Milan-X launched back in March 2022.

Il échange une RTX 5070 Ti à 750 $ contre 192 Go de DDR5 à 2225 $, la bonne affaire !!!

5 décembre 2025 à 13:50

Nous vous relayons ce post plus pour la blague que pour autre chose, même si franchement, celui qui a fait l'échange a été très bon. Bon après, on ne sait pas combien le kit a couté au départ. Il n'empêche que sur un thread de vente de Facebook, un utilisateur cherchait à échanger 4 x 48 Go de DDR5 Corsair en 5200 contre une GeForce RTX 5070 Ti ou un gros écran 27 pouces QD OLED 240 Hz de chez ASUS. Assez logiquement, à la vue de prix de la RAM actuellement, ce dernier a vite trouvé quelqu'un pour faire l'échange. Et autant dire que la bonne affaire était plutôt pour celui qui a échangé sa carte graphique contre la mémoire. […]

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Cette fois, c'est la bonne, NVIDIA a sorti les GPU Maxwell et Pascal de ses derniers pilotes, adios les vieux !

Hier, NVIDIA publiait ses pilotes GeForce Game Ready 591.44, premiers de la branche R590. Quand il y a ces gros sauts de branche, cela signifie que ces pilotes introduisent des nouveautés plus larges que le simple support de jeu classique. Ces drivers avaient la bonne idée d'une part d'optimiser un...

AV1 Open Video Codec Now Powers 30% of Netflix Streaming

Par :BeauHD
5 décembre 2025 à 14:14
Netflix says its open AV1 video codec now powers about 30% of all streaming on the platform and is rapidly becoming its primary delivery format thanks to major gains in compression, bandwidth efficiency, HDR support, and film-grain rendering. TVTechnology reports: The blog by Liwei Guo, Zhi Li, Sheldon Radford and Jeff Watts comes at a time when AV2 is on the horizon. [...] The blog revisits Netflix's AV1 journey to date, highlights emerging use cases, and shares adoption trends across the device ecosystem. It noted that since entering the streaming business in 2007, Netflix has primarily relied on H.264/AVC as its streaming format. "Looking ahead, we are excited about the forthcoming release of AV2, announced by the Alliance for Open Media for the end of 2025," said the authors. "AV2 is poised to set a new benchmark for compression efficiency and streaming capabilities, building on the solid foundation laid by AV1. At Netflix, we remain committed to adopting the best open technologies to delight our members around the globe. While AV2 represents the future of streaming, AV1 is very much the present -- serving as the backbone of our platform and powering exceptional entertainment experiences across a vast and ever-expanding ecosystem of devices."

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Venus Vulkan Driver Lands Mesh Shader Support In Mesa 26.0

5 décembre 2025 à 14:03
Venus is the VirtIO-GPU driver that allows for Vulkan support within guest virtual machines permitting sufficient host driver support and other requirements in place with hypervisors like CrosVM and QEMU. The Venus driver now supports Vulkan's mesh shader capabilities and in turn advances the DXVK-Proton support for Linux gaming within VMs...

Netflix va racheter Warner Bros, ses studios et HBO Max pour 83 milliards de dollars

5 décembre 2025 à 13:56
Cinéma ! Cinémaaaaa !
Netflix va racheter Warner Bros, ses studios et HBO Max pour 83 milliards de dollars

Netflix et Warner Bros ont annoncé vendredi la signature d’un accord selon les termes duquel le géant du streaming va racheter l’intégralité des studios de cinéma et de télévision, ainsi que le service HBO Max, pour une enveloppe globale de près de 83 milliards de dollars.

Netflix, qui développe depuis quinze ans son portefeuille de droits d’exploitation, s’apprête à franchir un cap : le géant du streaming a en effet confirmé vendredi la signature d’un accord avec Warner Bros Discovery. Il prévoit l’acquisition de la totalité du studio hollywoodien et de ses licences emblématiques, ainsi que de son service de streaming HBO Max, pour une valorisation totale de 82,7 milliards de dollars.

Un immense catalogue

Au terme de l’opération, qui devrait être bouclée au troisième trimestre 2026, Netflix détiendra les droits d’une longue liste de licences de premier plan, déclinées aussi bien en télévision qu’au cinéma, en parcs à thèmes ou en jeux vidéo. Dans le lot figurent notamment The Big Bang Theory, The Sopranos, Game of Thrones, l’univers DC, la franchise Harry Potter, Friends ou Citizen Kane… une longue liste de créations dont les droits viendront enrichir le catalogue développé en propre par Netflix.

L’acquisition se fait sur la base d’un montant de 27,75 dollars par action Warner Bros Discovery, dont 23,25 dollars en cash et le reste en actions Netflix.

Netflix indique que les studios Warner ont vocation à poursuivre leurs activités, et donc à développer des œuvres pour la télévision ou le cinéma. HBO et HBO Max sont également maintenus (au moins pour l’instant), dans la mesure où ils proposent une offre « complémentaire et attrayante pour les consommateurs ».

Pour Netflix, ce rapprochement se traduira par une amélioration de la qualité perçue par ses abonnés, notamment grâce à l’enrichissement de son offre avec les différents catalogues Warner. D’un point de vue plus opérationnel, l’entreprise dit également s’attendre à l’équivalent de 2 à 3 milliards de dollars par an en synergies, sans préciser l’éventuel impact en matière d’effectifs salariés.

Une opération complexe

Le plan se déroulera-t-il sans accroc ? Si les deux parties prenantes sont tombées d’accord, le succès de l’opération est conditionné à la réussite de quelques étapes clés. Warner Bros Discovery, issue de la fusion entre WarnerMedia et Discovery en 2022, doit d’abord boucler son processus de scission, annoncé en juin dernier. Ce dernier prévoit pour mémoire de scinder le groupe en deux, avec d’un côté les chaînes de télévision, et de l’autre les activités de studio désormais en passe de basculer chez Netflix.

La transaction devra également recueillir l’assentiment des autorités de la concurrence aux États-Unis, ce qui reviendra vraisemblablement à obtenir l’aval de la Maison-Blanche. Or sur ce point, la concurrence fourbit déjà ses armes, à l’image de Paramount, qui souhaitait de son côté racheter l’intégralité des activités de Warner. Le groupe dirigé par David Ellison (fils de Larry, patron d’Oracle) a laissé fuiter au Wall Street Journal la teneur de certains courriers adressés aux conseils de Warner et arguant que le rachat par Netflix créerait une situation problématique d’un point de vue antitrust.

Rappelons qu’en France, Netflix a récemment passé un accord de diffusion avec le groupe TF1.

Faille de gravité maximale découverte dans React, des correctifs à installer en urgence

5 décembre 2025 à 13:20
Waf ! Waf !
Faille de gravité maximale découverte dans React, des correctifs à installer en urgence

Un chercheur a découvert dans le composant React Server Components une faille dont le score de gravité CVSS atteint la note maximale de 10. Des correctifs ont été rapidement publiés et il est recommandé de mettre à jour les applications et autres composants concernés le plus rapidement possible.

Dans une note publiée le 3 décembre, la fondation React a averti d’une faille extrêmement critique dans le framework (cadriciel) React Server Components. Estampillée CVE-2025-55182, elle a reçu la plus grande note possible au score CVSS, soit 10.

Dans son billet de blog, la fondation indique que le signalement de la faille a été fait le 29 novembre par le chercheur Lachlan Davidson. Elle réside dans les versions 19.0, 19.1.0, 19.1.1 et 19.2.0 des composants suivants : react-server-dom-webpack, react-server-dom-parcel et react-server-dom-turbopack.

Exploitée, la faille peut permettre l’exécution de commandes arbitraires à distance. Elle a même reçu un nom : React2Shell. Initialement, deux failles avaient été signalées. La seconde, dans Node.js et numérotée CVE-2025-66478, a cependant été rejetée par le NIST américain, car il s’agissait finalement du même mécanisme.

Une grande facilité d’exploitation

Selon la société Wiz qui s’est penchée sur la question, une grosse partie du problème tient à l’exploitation particulièrement simple de cette faille, faisant exploser son score CVSS. Deux composantes sont mises en avant : la faille est exploitable dans toutes les configurations, et il ne suffit que d’une requête HTTP spécialement conçue pour déclencher la suite.

La société explique qu’il s’agit d’un cas de désérialisation logique. Il découle de la manière dont les React Server Components (RSC) gèrent les requêtes. Une personne non authentifiée pourrait ainsi créer une requête HTTP malveillante à n’importe quel point de terminaison Server Function qui, au moment où React s’occupe de la désérialisation, entraine l’exécution d’un code JavaScript arbitraire sur le serveur.

Dans son billet, la fondation React n’en dit pas plus, car elle explique attendre une diffusion plus importante des correctifs avant de donner plus de détails.

Toute bibliothèque utilisant RSC (comme Vite RSC, Parcel RSC, React Router RSC preview, RedwoodJS, ou encore Waku) est concernée par la faille et il faut donc surveiller l’arrivée de mises à jour, déjà publiées dans de nombreux cas. « La vulnérabilité affecte les configurations par défaut du framework, ce qui signifie que les déploiements standards sont immédiatement exploitables sans conditions particulières », indique la société de sécurité Endor Labs.

Que faire ?

L’urgence est d’appliquer les nouvelles versions 19.0.1, 19.1.2 et 19.2.1 des trois composants react-server-dom. Jusqu’à ce qu’ils puissent être déployés, il est conseillé d’appliquer des règles WAF (Web Application Firewall).

Plusieurs entreprises de premier plan ont d’ailleurs réagi à ce sujet. Cloudflare a annoncé dès le 3 décembre avoir mis à jour son WAF pour protéger ses clients. L’éditeur ajoute que même si les nouvelles règles bloquent les éventuelles attaques, il reste recommandé de mettre à jour aussi vite que possible les composants logiciels concernés.

Même son de cloche chez Google pour sa Cloud Armor, qui décrit les nouvelles règles du pare-feu applicatif comme une mesure temporaire d’atténuation. On retrouve les mêmes éléments de langage chez Akamai et AWS.

Netflix va racheter Warner Bros, ses studios et HBO Max pour 83 milliards de dollars

5 décembre 2025 à 13:56
Cinéma ! Cinémaaaaa !
Netflix va racheter Warner Bros, ses studios et HBO Max pour 83 milliards de dollars

Netflix et Warner Bros ont annoncé vendredi la signature d’un accord selon les termes duquel le géant du streaming va racheter l’intégralité des studios de cinéma et de télévision, ainsi que le service HBO Max, pour une enveloppe globale de près de 83 milliards de dollars.

Netflix, qui développe depuis quinze ans son portefeuille de droits d’exploitation, s’apprête à franchir un cap : le géant du streaming a en effet confirmé vendredi la signature d’un accord avec Warner Bros Discovery. Il prévoit l’acquisition de la totalité du studio hollywoodien et de ses licences emblématiques, ainsi que de son service de streaming HBO Max, pour une valorisation totale de 82,7 milliards de dollars.

Un immense catalogue

Au terme de l’opération, qui devrait être bouclée au troisième trimestre 2026, Netflix détiendra les droits d’une longue liste de licences de premier plan, déclinées aussi bien en télévision qu’au cinéma, en parcs à thèmes ou en jeux vidéo. Dans le lot figurent notamment The Big Bang Theory, The Sopranos, Game of Thrones, l’univers DC, la franchise Harry Potter, Friends ou Citizen Kane… une longue liste de créations dont les droits viendront enrichir le catalogue développé en propre par Netflix.

L’acquisition se fait sur la base d’un montant de 27,75 dollars par action Warner Bros Discovery, dont 23,25 dollars en cash et le reste en actions Netflix.

Netflix indique que les studios Warner ont vocation à poursuivre leurs activités, et donc à développer des œuvres pour la télévision ou le cinéma. HBO et HBO Max sont également maintenus (au moins pour l’instant), dans la mesure où ils proposent une offre « complémentaire et attrayante pour les consommateurs ».

Pour Netflix, ce rapprochement se traduira par une amélioration de la qualité perçue par ses abonnés, notamment grâce à l’enrichissement de son offre avec les différents catalogues Warner. D’un point de vue plus opérationnel, l’entreprise dit également s’attendre à l’équivalent de 2 à 3 milliards de dollars par an en synergies, sans préciser l’éventuel impact en matière d’effectifs salariés.

Une opération complexe

Le plan se déroulera-t-il sans accroc ? Si les deux parties prenantes sont tombées d’accord, le succès de l’opération est conditionné à la réussite de quelques étapes clés. Warner Bros Discovery, issue de la fusion entre WarnerMedia et Discovery en 2022, doit d’abord boucler son processus de scission, annoncé en juin dernier. Ce dernier prévoit pour mémoire de scinder le groupe en deux, avec d’un côté les chaînes de télévision, et de l’autre les activités de studio désormais en passe de basculer chez Netflix.

La transaction devra également recueillir l’assentiment des autorités de la concurrence aux États-Unis, ce qui reviendra vraisemblablement à obtenir l’aval de la Maison-Blanche. Or sur ce point, la concurrence fourbit déjà ses armes, à l’image de Paramount, qui souhaitait de son côté racheter l’intégralité des activités de Warner. Le groupe dirigé par David Ellison (fils de Larry, patron d’Oracle) a laissé fuiter au Wall Street Journal la teneur de certains courriers adressés aux conseils de Warner et arguant que le rachat par Netflix créerait une situation problématique d’un point de vue antitrust.

Rappelons qu’en France, Netflix a récemment passé un accord de diffusion avec le groupe TF1.

Faille de gravité maximale découverte dans React, des correctifs à installer en urgence

5 décembre 2025 à 13:20
Waf ! Waf !
Faille de gravité maximale découverte dans React, des correctifs à installer en urgence

Un chercheur a découvert dans le composant React Server Components une faille dont le score de gravité CVSS atteint la note maximale de 10. Des correctifs ont été rapidement publiés et il est recommandé de mettre à jour les applications et autres composants concernés le plus rapidement possible.

Dans une note publiée le 3 décembre, la fondation React a averti d’une faille extrêmement critique dans le framework (cadriciel) React Server Components. Estampillée CVE-2025-55182, elle a reçu la plus grande note possible au score CVSS, soit 10.

Dans son billet de blog, la fondation indique que le signalement de la faille a été fait le 29 novembre par le chercheur Lachlan Davidson. Elle réside dans les versions 19.0, 19.1.0, 19.1.1 et 19.2.0 des composants suivants : react-server-dom-webpack, react-server-dom-parcel et react-server-dom-turbopack.

Exploitée, la faille peut permettre l’exécution de commandes arbitraires à distance. Elle a même reçu un nom : React2Shell. Initialement, deux failles avaient été signalées. La seconde, dans Node.js et numérotée CVE-2025-66478, a cependant été rejetée par le NIST américain, car il s’agissait finalement du même mécanisme.

Une grande facilité d’exploitation

Selon la société Wiz qui s’est penchée sur la question, une grosse partie du problème tient à l’exploitation particulièrement simple de cette faille, faisant exploser son score CVSS. Deux composantes sont mises en avant : la faille est exploitable dans toutes les configurations, et il ne suffit que d’une requête HTTP spécialement conçue pour déclencher la suite.

La société explique qu’il s’agit d’un cas de désérialisation logique. Il découle de la manière dont les React Server Components (RSC) gèrent les requêtes. Une personne non authentifiée pourrait ainsi créer une requête HTTP malveillante à n’importe quel point de terminaison Server Function qui, au moment où React s’occupe de la désérialisation, entraine l’exécution d’un code JavaScript arbitraire sur le serveur.

Dans son billet, la fondation React n’en dit pas plus, car elle explique attendre une diffusion plus importante des correctifs avant de donner plus de détails.

Toute bibliothèque utilisant RSC (comme Vite RSC, Parcel RSC, React Router RSC preview, RedwoodJS, ou encore Waku) est concernée par la faille et il faut donc surveiller l’arrivée de mises à jour, déjà publiées dans de nombreux cas. « La vulnérabilité affecte les configurations par défaut du framework, ce qui signifie que les déploiements standards sont immédiatement exploitables sans conditions particulières », indique la société de sécurité Endor Labs.

Que faire ?

L’urgence est d’appliquer les nouvelles versions 19.0.1, 19.1.2 et 19.2.1 des trois composants react-server-dom. Jusqu’à ce qu’ils puissent être déployés, il est conseillé d’appliquer des règles WAF (Web Application Firewall).

Plusieurs entreprises de premier plan ont d’ailleurs réagi à ce sujet. Cloudflare a annoncé dès le 3 décembre avoir mis à jour son WAF pour protéger ses clients. L’éditeur ajoute que même si les nouvelles règles bloquent les éventuelles attaques, il reste recommandé de mettre à jour aussi vite que possible les composants logiciels concernés.

Même son de cloche chez Google pour sa Cloud Armor, qui décrit les nouvelles règles du pare-feu applicatif comme une mesure temporaire d’atténuation. On retrouve les mêmes éléments de langage chez Akamai et AWS.

La carte mère AM5 haut de gamme grise, avec du bois et de l'ARGB de GIGABYTE est là !

Nous vous parlions d'elle il y a seulement deux petits jours, sans savoir qu'elle serait si vite officialisée. En ce 5 décembre 2025, la GIGABYTE X870E AERO X3D WOOD est officiellement lancée. Cela implique notamment l'apparition de sa fiche produit sur le site de GIGABYTE, qui nous permet donc de t...

AI Chatbots Can Sway Voters Better Than Political Ads

Par :BeauHD
5 décembre 2025 à 13:13
An anonymous reader quotes a report from MIT Technology Review: New research reveals that AI chatbots can shift voters' opinions in a single conversation -- and they're surprisingly good at it. A multi-university team of researchers has found that chatting with a politically biased AI model was more effective than political advertisements at nudging both Democrats and Republicans to support presidential candidates of the opposing party. The chatbots swayed opinions by citing facts and evidence, but they were not always accurate -- in fact, the researchers found, the most persuasive models said the most untrue things. The findings, detailed in a pair of studies published in the journals Nature and Science, are the latest in an emerging body of research demonstrating the persuasive power of LLMs. They raise profound questions about how generative AI could reshape elections.

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Test casque SteelSeries Arctis Nova 7 Gen 2 : du mieux ?

5 décembre 2025 à 13:09

Ce vendredi aprem, avant de vous proposer un dernier test qui portera sur une toute petite CG, nous vous proposons de découvrir un casque. Un casque que nous connaissons dans sa première mouture et qui arrive ce jour dans une Gen 2. Ce casque, c'est le SteelSeries Arctis Nova 7 Gen 2, un modèle sans fil, qui exploite des transducteurs de 40 mm et qui a le droit à 3 modes de connexion différents. Il est à découvrir ici même : Test casque SteelSeries Arctis Nova 7 Gen 2 ou en cliquant sur la source. […]

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MetaComputing développe une carte mère ARM CIX P1 pour Framework

5 décembre 2025 à 13:08

À bord de cette carte mère MetaComputing ARM AI PC, un SoC que l’on a déjà croisé. Du moins sur le papier. Le CIX P1 a en effet été retenu par Radxa, Orange Pi et Minisforum

Il s’agit toujours d’un CXI CP8180 au TDP de 28 W, une solution 12 cœurs comprenant deux cœurs Cortex-A720 à 2.6 GHz, deux cœurs Cortex-A720 à 2.4 GHz, quatre cœurs cortex-A-720 à 2.3 GHz et enfin quatre cœurs Cortex-A520 à 1.8 GHz. Un circuit graphique Immortalis-G720 MC10 et un NPU 30 TOPS complètent l’ensemble. Cette puce prendra ici en charge de la mémoire vive LPDDR5-5500 en 16 et 32 Go avec un stockage associé de 1 To. 

La carte mère sera proposée à partir de 480.95€ HT en version standard. Mais elle pourra également être achetée avec un ordinateur Framework, totalement préinstallée, pour une base tarifaire de 962.95€ HT. Il semble qu’il sera également possible d’obtenir le boitier dédié mis au point par Cooler Master.

CNX Software pointe vers deux éléments intéressants pour cette carte. Le premier est technique et remonte que si la puce CIX P1 présente bien un TDP de 28 watts compatible avec les portables, sa consommation électrique est en revanche bien plus élevée que les puces classiques de ce marché. Là où des processeurs AMD, Qualcomm ou Intel proposent des fonctionnements en veille sous les 3 watts, la CXI grimpe à 16 watts. Ce qui affectera énormément l’autonomie du portable sur batterie.

La carte mère MetaComputing sous CIX P1

La carte mère MetaComputing sous CIX P1

L’autre point notable est dans la société MetaComputing elle même. Il semble qu’elle soit pilotée par le créateur de DeepComputing qui développe des solutions RISC-V dont une en particulier. La carte mère spécialisée qui propose une de ces puces RISC-V Starfive aux… Framework.

La carte mère DeepComputing sous StarFive JH7110

La carte mère DeepComputing sous StarFive JH7110

MetaComputing semble donc avoir repris purement et simplement l’image de la carte mère de DeepComputing sur son site. De là à dire que la carte n’est pour le moment pas encore fabriquée mais uniquement en précommande ? Difficile d’être totalement affirmatif mais le site de vente de la marque ne donne aucune indication de délai, de stock ou de situation géographique.

MetaComputing développe une carte mère ARM CIX P1 pour Framework © MiniMachines.net. 2025

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