Un jour après le premier tour des élections législatives qui a vu le Rassemblement national et ses alliés arriver en tête, les tractations politiques commencent sur la formation ou non d’un “front républicain” pour faire barrage à l’extrême droite. La presse étrangère pointe la position ambiguë de la majorité présidentielle.
DÉCRYPTAGE - Localement, le candidat récolte les fruits de son «alliance avec le Rassemblement national», mais son avance n’est pas à l’abri d’une opposition concertée.
Le sélectionneur des Bleus, heureux de la qualification en quart de finale de l'Euro après la victoire face à la Belgique (1-0), a répondu aux questions des médias.
Invité lundi soir de TF1, le premier ministre a «assumé» sa décision. «Un gage» qui démontrerait l’écoute du «message des Français, (et) des urnes», qui s’est exprimé la veille lors du premier tour des législatives.
Le défenseur français, élu homme du match lors de France-Belgique, a appelé à faire barrage à l’extrême droite et au Rassemblement National lors du deuxième tour des législatives.
INFOGRAPHIES - Le parti lepéniste est passé de 20 premières places en 2017 à 110 en 2022 et à 297 dimanche, tandis que le bloc macroniste est passé symétriquement de 451 à 204, puis à 65 «pole positions». Le NFP a fait élire 32 des siens au premier tour.
DÉCRYPTAGE - Après l’échec du camp présidentiel au premier tour des législatives, l’ex-premier ministre n’a pas l’assurance de conserver un groupe Horizons à l’Assemblée. Agacé par cette dissolution, il ne se sent plus tenu et se démarque en défendant une ligne ni-RN ni-LFI dans l’entre-deux-tours.