L’e-sport n’est pas la poule aux œufs d’or qu’on nous vend depuis des années. Riot, qui gère League of Legends et Valorant, constate cette morosité chronique et cherche un moyen de trouver une rentabilité à cet écosystème. Entre en scène l’activité économique élue saveur de l’année 2025 par un panel de consommateurs diagnostiqués avec un syndrome d’addiction d’après le DSM-5 : une offre de pari e-sportive sponsorisée par le développeur. Je vous entends râler, bande de pisse-vinaigre, mais Riot l’assure, « on le fait de manière responsable » ! L’éditeur soutient que les paris se font déjà, en réalité, via des sites non régulés pour la majorité d’entre eux. Et c’est vrai que les chiffres qu’il avance impressionnent : plus de 10,7 milliards de dollars de mises en 2024. Alors, moral ou pas, ça serait surtout criminel de ne pas prendre un petit pourcentage en passant. K.