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Batterie externe USB-C de grande capacité : notre sélection des modèles les plus performants

8 décembre 2024 à 06:19

Dans les transports ou pendant une longue randonnée, la batterie USB externe est devenue un accessoire incontournable du technophile nomade et du travailleur connecté. Voici notre sélection de 3 modèles bien différents…

La batterie externe USB est un petit accessoire nomade bien pratique pour étendre l’autonomie d’un smartphone, d’une tablette, d’une console ou d’un ordinateur portable lorsque l’on se déplace pendant longtemps loin d’une prise de courant (transports, randonnée…). D’ailleurs, en parlant de transport, faites attention si vous prenez l’avion. Elles ne sont autorisées qu’en cabine (interdite en soute) et chaque voyageur ne peut emporter plus de deux batteries, dans une limite totale de 27 000 mAh.

À la maison, pensez aussi à la batterie externe en cas de besoin ponctuel loin d’une prise de courant, par exemple pour éviter de sortir une grande rallonge pour alimenter une enceinte portable à l’autre bout du jardin.

Capacité annoncée et capacité réelle

Mieux vaut opter pour un modèle qui présente au moins un connecteur USB-C, aujourd’hui la norme, et bien pratique pour sa circulation bidirectionnelle (il permet généralement de recharger la batterie externe ou de recharger l’appareil qui y est connecté).
Quant à la capacité de la batterie, elle dépendra de vos besoins, les capacités les plus classiques étant celles de 5 000, 10 000, 15 000, 20 000 mAh. Seules les batteries de plus de 10 000 mAh permettent de charger au moins deux fois un gros smartphone. En plus de la capacité, prenez également garde à la puissance maximale proposée. Cette dernière doit correspondre a minima à la puissance de votre appareil nomade le plus puissant. En dessous, certains appareils passent en charge lente, tandis que d’autres refusent de se charger (particulièrement certains ordinateurs portables).

Autre point qui doit retenir votre attention : il ne suffit pas de diviser la capacité de la batterie externe par celle de l’appareil pour connaître le nombre de charges. Il faut tenir compte du rendement du processus de charge qui dissipe une partie de l’énergie sous forme de chaleur. Ainsi, on estime qu’une batterie externe ne fournit qu’environ 85 % de sa capacité norminale à la recharge externe. Par exemple, on ne pourra exploiter réellement que 17 000 mAh d’une batterie de 20 000 mAh (20 000 × 0,85), ce qui permet de recharger environ 4,25 fois (17 000 / 4 000 mAh) un grand smartphone de type Galaxy S20 (batterie de 4 000 mAh).

En avion : pas plus de deux batteries par voyageur, capacité maximale totale de 27 000 mAh et interdiction en soute © Valentin Lebrun / Révolution Énergétique

Varta Power Bank Energy 20 000 : grosse autonomie et nombreux connecteurs

Idéale pour technophiles nomades, la batterie externe Power Bank Energy 20000 du spécialiste Varta peut recharger jusqu’à 3 appareils simultanément. Elle dispose pour cela de deux ports USB-A pour recevoir n’importe quel câble adaptateur, et d’un port USB Type C bidirectionnel, utilisable à la fois pour recharger un appareil récent ou pour recharger la batterie elle-même (qui peut aussi se recharger via un connecteur Micro-USB indépendant). Notez qu’elle peut se recharger pendant qu’elle charge un appareil. Et pour connaître son niveau de charge, il suffit de regarder les 4 leds qui indiquent le niveau d’autonomie.

Sa forte capacité de 20 000 mAh est évidemment un atout lors des longs déplacements loin d’une prise de courant. Elle peut ainsi recharger environ cinq fois un smartphone de type Samsung Galaxy S20, et elle le fera vite, puisque son port USB-C assure jusqu’à 3 A en sortie.
Ce modèle se décline aussi en capacités de 5 000, 10 000 et 15 000 mAh.

  • Capacité : 20 000 mAh (à 3,7 V)
  • Dimensions : 7,9 × 15,7 × 2,2 cm
  • Poids : 435 g

Xiaomi Power Bank 33W Pocket Edition Pro : petite et pratique

Spécialiste des appareils électroniques mobiles, et donc des batteries qui vont avec, le constructeur chinois Xiaomi (prononcez “Chiaomi”, ça fait toujours savant en soirée) propose à son catalogue plusieurs batteries externes, dont cette petite Power Bank 33W. Petite, mais bien conçue. Elle se limite à deux ports (un USB-A et un USB-C), mais qui sont utilisables simultanément. L’USB-C (compatible charge rapide à 3 A) est aussi utilisé pour la recharge de la batterie. Et pour recharger un appareil USB-C en même temps que la recharge de la batterie, le câble de recharge livré est fort bien conçu, puisqu’il intègre un adaptateur USB-C vers USB-A qui laisse la liberté de recharger la Power Bank 33W tout en disposant d’un câble USB-C pour un appareil externe.

On apprécie également le bouton et les témoins lumineux de charge particulièrement bien intégrés et le design épuré de l’ensemble. Attention, sa capacité de 10 000 mAh ne permet de recharger qu’une fois et demie un gros smartphone, ce qui s’avère déjà pas mal, mais elle sera beaucoup moins efficace avec de gros appareils (console portable, ordinateur portable…).
Notez que la Xiaomi Power Bank 33W Pocket Edition Pro se décline en bleu et en blanc.

  • Capacité réelle : 10 000 mAh (à 3,7 V)
  • Dimensions : 10,5 × 5,6 × 2,6 cm
  • Poids : 212 g

Baseus Batterie Externe 22,5 W 20 000 mAh : avec affichage numérique

En plus de proposer 3 sorties USB (deux Type A et une Type C) pour la recharge des appareils, la batterie externe Baseus 22,5 W est dotée d’un afficheur numérique qui permet de savoir si elle se recharge, si elle recharge un appareil, et à quelle vitesse elle le recharge. Pratique pour savoir si elle fonctionne en mode normal (5 W), rapide (15 W) ou très rapide (22,5 W). Cet afficheur indique également l’autonomie disponible. Si vous comptez quatre ports sur cette batterie, c’est parce que le quatrième (le Micro-USB) sert à la recharger. Le port USB-C est quant à lui bidirectionnel et permet également de recharger la batterie.

Enfin, elle se présente dans un solide boîtier en aluminium qui la rend robuste, mais alourdit sans doute un peu l’ensemble pour approcher le demi-kilogramme.

  • Capacité : 20 000 mAh (à 3,7 V)
  • Dimensions : 19,9 × 11,1 × 3,9 cm
  • Poids : 480 g

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Sèche-serviette électrique : notre sélection des modèles les plus économiques

8 novembre 2024 à 10:57

Quoi de plus déplaisant que d’attraper une serviette humide au sortir de la douche ? Pour vous éviter ce désagrément, nous avons sélectionné pour vous 3 sèche-serviettes électriques qui vous garantiront une sortie de douche douillette et bien chaude…

Avant tout, définissons clairement ce qu’est un sèche-serviettes, que beaucoup de personnes confondent avec un chauffage de salle de bain. À strictement parler, un sèche-serviettes n’est pas destiné à chauffer la pièce, mais simplement à accélérer le séchage de la serviette mouillée et à la chauffer pour une sensation agréable après la douche. C’est pourquoi la plupart des modèles ne dépassent pas 500 W ; l’observation de cette puissance est aussi un bon moyen de repérer l’usage du produit en parcourant rapidement une fiche technique. Et n’oubliez pas que si la taille du sèche-serviettes détermine bien souvent la puissance de chauffage, elle détermine aussi le nombre de serviettes que l’on pourra mettre dessus. Pour voir plus grand, certains constructeurs proposent en option des rallonges perpendiculaires pour suspendre un plus grand nombre de serviettes.

Autre caractéristique du sèche-serviettes, son cœur de chauffe, généralement dénué de liquide caloporteur, s’échauffe plus vite de façon à vous accueillir plus rapidement après le bain dans une serviette confortable. Mais il ne faudra pas oublier de couper ce chauffage après utilisation, sans quoi il consommera plus qu’un « vrai » chauffage. C’est pourquoi il vaut mieux privilégier un modèle doté, a minima, d’une minuterie, d’une programmation, ou d’une commande à distance, par exemple en Wi-Fi via une appli sur smartphone. Certains modèles, généralement les mieux dotés, cumulent les fonctions de sèche-serviettes et de chauffage. Dans ce cas, vérifiez qu’il dispose d’un système de chauffe adapté à sa fonction de chauffage (chauffage à inertie, système PTC…).

Carrera Cayenne Jupiter 500 W : abordable et complet

Voici le sèche-serviettes performant et abordable par excellence. Avec son cœur de chauffe sans fluide et ses nombreuses fonctions, le Jupiter LCD 500 W de Cayenne est un incontournable des premiers prix. Ce cœur de chauffe assure une montée en température rapide – mais un refroidissement également rapide – pour sécher une serviette après une douche, ou la chauffer avant. Attention, ses 500 W ne lui permettent pas de chauffer une salle de bain complète. En plus de chauffer les serviettes, il pourra servir de petit complément au chauffage principal grâce à son programmateur à plusieurs modes (arrêt, hors gel, éco, confort, marche forcée, programmation, fil pilote…). Petit plus, son afficheur numérique simplifie l’utilisation et indique clairement la température et l’état actuel.

  • Dimensions : 54,5 × 9 × 98 cm
  • Poids : 6 kg
  • Puissance : 500 W (existe aussi en 750 W)
  • Matière : aluminium

Create Warm Towel Mini 150 W : un mini-sèche-serviettes

Pour ceux qui n’ont pas besoin de faire sécher moult serviettes, le constructeur Create a imaginé ce sèche-serviettes Warm Towel Mini capable d’accueillir une grosse sortie-de-bain ou plusieurs petites serviettes. Il est possible d’augmenter sa capacité en choisissant l’option « étagère » qui ajoute un bras perpendiculaire à l’appareil pour y poser quelques serviettes supplémentaires. Autre option, des pieds permettent de le poser à même le sol sans avoir à le fixer au mur, et ainsi de le déplacer à sa guise.

Pour le reste, ce modèle est dénué de fonctions évoluées et propose simplement un mode de chauffe continu ou un fonctionnement sur minuterie de 1h à 8h. Son thermostat est un thermostat de sécurité, sans réglage possible de la température ; la température indiquée sur l’afficheur correspond à la température ambiante de la pièce où il se trouve. Notez que le Create Warm Towel Mini 150 W se décline en blanc et en noir.

  • Dimensions : 8 × 55,8 × 52,3 cm
  • Poids : 3 kg
  • Puissance : 150 W
  • Matière : aluminium

Create Warm Towel Pro : sèche-serviettes et chauffage

Avec le WarmTowel Pro, on entre dans un autre monde. Il ne s’agit plus que d’un simple sèche-serviettes, mais aussi d’un chauffage de salle de bain. Son fonctionnement est réparti sur deux systèmes de chauffage : un sèche-serviette de 500 W sur des barres en aluminium et un chauffage soufflant de type PTC de 1500 W (radiateur à coefficient de température positif). Ce système à base de céramique garantit un fonctionnement optimal dans une salle de bain et en toute sécurité : plus la température augmente, plus la résistance électrique augmente, ce qui fait que la température s’autorégule en augmentant. Gros point fort à ce prix : en plus d’être livré avec une télécommande, ce chauffage est connecté en Wi-Fi (2,4 GHz ; attention lors de l’installation) et peut donc être commandé depuis l’appli d’un smartphone.

Le Create Warm Towel Pro se décline en deux coloris (noir et blanc) et peut s’agrémenter d’une barre perpendiculaire optionnelle pour augmenter sa capacité.

  • Dimensions : 101 × 13 × 55 cm
  • Poids : 5,5 kg
  • Puissance : 500 + 1500 W
  • Matière : aluminium et céramique

FAQ : tout savoir sur les sèche-serviettes électriques

Qu’est-ce qu’un sèche-serviettes électrique ?

Un sèche-serviettes électrique est un appareil conçu pour réchauffer et sécher les serviettes dans une salle de bain. Contrairement à un chauffage classique, il n’est pas systématiquement destiné à chauffer toute la pièce, mais à apporter une sensation de confort en offrant des serviettes sèches et chaudes. Il est généralement installé au mur, et son design en barres ou en plaques permet d’y poser des serviettes.

Comment fonctionne un sèche-serviettes sans fluide ?

Un sèche-serviettes sans fluide utilise un cœur de chauffe en aluminium ou en céramique qui chauffe plus rapidement qu’un modèle à fluide. Ce type de sèche-serviettes permet une montée en température rapide, idéale pour réchauffer rapidement les serviettes après la douche. Cependant, il refroidit également plus vite une fois éteint, ce qui limite sa capacité à chauffer la salle de bain.

Quelle puissance choisir pour un sèche-serviettes électrique ?

La puissance d’un sèche-serviettes électrique se situe généralement entre 150 et 1500 watts. Pour un usage de séchage uniquement, une puissance de 150 à 500 W est souvent suffisante. Si l’appareil doit aussi chauffer la salle de bain, un modèle de plus de 1000 W est recommandé, avec une technologie adaptée, comme un radiateur soufflant PTC.

Un sèche-serviettes peut-il remplacer un chauffage de salle de bain ?

Un sèche-serviettes classique de faible puissance ne peut pas remplacer un chauffage de salle de bain. Cependant, certains modèles haut de gamme combinent une fonction de sèche-serviettes avec un système de chauffage supplémentaire, souvent par soufflerie, pour réchauffer la pièce plus efficacement.

Quels sont les avantages d’un sèche-serviettes connecté ?

Un sèche-serviettes connecté permet de contrôler l’appareil à distance via une application smartphone. Cela offre la possibilité de programmer la mise en chauffe avant de prendre sa douche, de gérer l’intensité et la durée de chauffe, et d’économiser de l’énergie en l’éteignant à distance.

Comment entretenir un sèche-serviettes électrique ?

Pour entretenir un sèche-serviettes électrique, il est conseillé de dépoussiérer régulièrement les barres ou la surface de l’appareil. Certains modèles nécessitent également une vérification de la fixation murale, notamment ceux qui supportent des charges lourdes. Enfin, il est recommandé de vérifier le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité dans le tableau électrique (disjoncteur différentiel).

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Test Shelly EM : un module Wifi pour mesurer sa consommation d’électricité et piloter ses appareils

15 octobre 2024 à 14:55

Nous vous proposons ici une découverte du module Shelly EM sous forme d’installation et de prise en main à destination des utilisateurs les moins pointus dans le domaine électrique.

Dans la catégorie « maîtrise de la consommation et domotique », nous testons aujourd’hui un module Shelly EM destiné à mesurer la consommation — ou inversement, la production — d’un appareil électrique, d’une prise, d’un ensemble d’appareils, ou même de tout un logement. Ce petit boîtier permet aussi de contrôler des appareils grâce à un commutateur de relais, et donc d’adapter les dépenses énergétiques, voire même de créer des scénarios.

Présentation

Le Shelly EM est un module intelligent conçu pour surveiller et gérer la consommation/production électrique en temps réel. Particulièrement utile dans le cadre de la domotique, ce dispositif permet aux utilisateurs de suivre la consommation énergétique d’une habitation ou d’appareils spécifiques. Chaque module Shelly EM est capable de mesurer jusqu’à deux circuits électriques distincts (par exemple, comme nous le ferons dans cette prise en main, l’ensemble de la consommation d’une maison et celle d’un chauffe-eau).

Ce module fonctionne via une connexion Wi-Fi, ce qui permet de le contrôler et de consulter les données depuis l’application mobile dédiée Shelly Smart Control ou depuis l’interface web Shelly en cloud. Il est également compatible avec divers systèmes de gestion domotique comme Google Home, Amazon Alexa ou encore Home Assistant, facilitant ainsi l’intégration dans un écosystème de maison connectée.

Comme nous le disions plus haut, le Shelly EM est capable de mesurer la consommation électrique (en kWh), mais aussi de surveiller la production d’énergie — ce qui est en fait une consommation négative d’énergie —, ce qui s’avère particulièrement pratique, notamment pour les systèmes d’énergie renouvelable comme les panneaux solaires.

La mesure passe par une pince ampèremétrique qui est généralement livrée en kit avec le module Shelly EM. Prenez donc garde à ne pas acheter le module seul, sans quoi il ne servirait pas à grand-chose. Il est généralement vendu en kit avec une ou deux pinces. Comptez environ 55 € pour le Shelly EM avec une pince 50 A et jusqu’à 75 € avec deux pinces 120 A. Des boitiers au format DIN sont vendus séparément ou peuvent être imprimés en 3D pour installer plus proprement ce boitier dans le tableau électrique. Sinon, la version Pro est directement intégrée dans un module DIN. Elle dispose en plus de leds pour indiquer différents états (Power, Wi-Fi, LAN, Out et Count) et d’un port Ethernet.

En plus de son rôle de mesure et de surveillance, le Shelly EM dispose d’un connecteur de relais pour couper ou rétablir l’alimentation de certains appareils, permettant ainsi un contrôle optimisé de la consommation énergétique et une gestion automatique du démarrage des appareils.

Facile à installer

Voilà pour la théorie et la présentation. Passer à la pratique refroidit généralement bien des personnes, puisqu’il va falloir connecter le Shelly EM au tableau électrique. Cependant, rassurez-vous, nous n’aurions pas traité ce module dans nos colonnes s’il n’était pas utilisable par n’importe quel bricoleur qui n’a pas peur d’approcher un tableau électrique et qui sait reconnaître un neutre et une phase. Si c’est votre cas, vous en savez déjà assez pour connecter un module Shelly EM.

L’installation à proprement parler n’est donc pas bien compliquée. Après avoir pris toutes les mesures de sécurité qui s’imposent quand on intervient sur le tableau électrique, il faut commencer par alimenter le module à partir d’une phase (connecteur L du Shelly EM) et d’un neutre (connecteur N) d’une ligne du tableau électrique.

Après cela, la première pince de mesure se branche sur les connecteurs P1+ et P1-. Dans le cas où une deuxième pince serait utilisée, il faudrait bien entendu la connecter aux ports P2+ et P2-. Il ne faut pas hésiter à couper le connecteur de la pince, puisque ce connecteur n’est pas compatible avec le Shelly EM. Après le raccordement, il ne reste qu’à ouvrir la pince et à y faire passer le câble de la phase dont on souhaite mesurer la consommation/production. Prenez le temps de vérifier le sens de pose de la pince après l’avoir refermée.

Un pictogramme avec un K fléché vers un L indique le sens de circulation de l’énergie. Par défaut, avec une installation réalisée dans le bon sens, la mesure de consommation sera positive. Si ce n’est pas le cas, il suffit de vérifier et éventuellement d’inverser le sens de la pince. Autre solution : inverser les câbles dans les connecteurs P+ et P- si la pince n’est pas très accessible. Bien entendu, dans la même logique, en cas de mesure sur un câble de production (photovoltaïque par exemple), le chiffre devrait être négatif (une consommation négative en quelque sorte).

Dans notre cas, nous avons repiqué l’alimentation du module sur une ligne du tableau électrique. Nous avons ensuite placé une pince de mesure sur le câble qui part vers le ballon d’eau chaude, histoire de mesurer sa consommation électrique et de vérifier qu’il se déclenchait bien pendant les heures creuses. La seconde pince a été placée sur l’arrivée électrique générale de la maison, de façon à mesurer la consommation de l’ensemble du logement.

L’appli Shell Smart Control

La finalisation de l’installation passe par l’application Shelly Smart Control (iOS et Android) pour connecter le module au réseau Wi-Fi de la maison. L’opération est réalisée en quelques secondes en suivant les indications affichées sur l’appli. Après cela, chaque entrée de mesure (chaque pince) peut être affectée à une pièce de la maison. Ce qui s’avère pratique quand on souhaite installer de nombreux modules dans le logement.

Il ne reste plus qu’à exploiter les données affichées en temps réel, par heure, par jour, etc. Nous ne nous attarderons pas ici sur le logiciel Shelly Smart Control, qui demanderait à lui seul un guide complet pour en présenter toutes les options, mais sachez qu’il est à la portée de toute personne qui a été capable d’installer le module sur le tableau. Dans notre cas, nous avons pu vérifier que notre ballon d’eau chaude se mettait bien en route à partir de 2 h du matin et que le cycle de chauffe se terminait avant le passage en heures pleines (7 h). Nous avons même pu voir qu’il lui fallait 3 h de fonctionnement avant d’atteindre la température programmée, après quoi il passait en stabilisation.

De la même manière, nous pouvons observer les mesures de l’ensemble de la maison sur la période souhaitée (par heures sur les dernières 24 h, par heures sur un jour spécifique, par jour sur une semaine spécifique, par jour sur les 7 derniers jours, par jours sur les 30 derniers jours, par jours sur un mois spécifique).

Un relais pour déclencher automatiquement des appareils

Pour aller plus loin, il est possible de connecter un relais à la borne « O » (borne contact à 2 A) du Shelly EM. L’appareil connecté au relais — et pas directement au Shelly EM — sera ainsi déclenché de différentes façons dans l’appli Shelly : soit par pression manuelle sur un bouton, soit par programmation sur des plages horaires, soit via des conditions de consommation à définir dans l’appli.

Schéma de câblage du commutateur de relais (sortie « O » du Shelly EM)

Les utilisateurs de panneaux photovoltaïques peuvent ainsi envisager de nombreux scénarios de déclenchement d’appareils spécifiques (chauffe-eau, pompe de piscine, pompe à chaleur…) en fonction de l’ensoleillement, et donc de la production électrique : le Shelly EM mesure la production des panneaux et déclenche le relais de l’appareil quand un certain niveau de production est atteint. Il est possible de couper automatiquement le relais après un temps défini de fonctionnement ou via une autre condition de mesure sur la production, par exemple lorsqu’elle descend sous un certain seuil.

ℹ️ En toute transparence

➡️ Cet essai a été réalisé librement par un journaliste de Révolution Énergétique.

➡️ Le produit testé nous a été envoyé gratuitement par la marque, à notre initiative et sans contreparties.

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