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400 km de panneaux solaires : voici la nouvelle grande muraille que la Chine commence à construire

12 janvier 2025 à 16:17

D’ici 2030, un immense parc solaire devrait voir le jour dans le désert de Kubuqi, en Mongolie-Intérieure. Un projet démesuré dont le chantier a récemment été pris en photo par l’agence spatiale américaine (NASA).

Récemment, on évoquait la mise en service de la centrale solaire la plus haute du monde, située à 5 228 mètres d’altitude en Chine. C’est dans ce même pays qu’un nouveau projet spectaculaire est en construction.

Il s’agit d’un immense parc photovoltaïque qui sera implanté dans le désert de Kubuqi, qualifié de « mer de la mort », en Mongolie-Intérieure. Contrairement à la Mongolie extérieure qui est un pays indépendant que nous connaissons sous l’appellation de Mongolie, la Mongolie-Intérieure est une région autonome de Chine. Principalement désertique, ce territoire va donc accueillir un gigantesque parc solaire. Dans le détail, le projet qui doit entrer en service en 2030 devrait s’étendre sur une longueur de 400 km pour 5 km de largeur. Sa capacité finale installée sera de 100 gigawatts dont 5,4 le seraient déjà. Cela équivaut à la totalité de la puissance solaire déployée en Allemagne, par exemple.

Images satellites du sillon matérialisé par le désert du Kubuqi, sur lequel s’etendront les centrales solaires. La ligne bleue représente 400 km / Images : Google Earth.

Deux centrales solaires géantes déjà installées

La Nasa a pris des photographies du site en 2017 et décembre 2024, attestant de la présence de nombreux panneaux solaires installés entre ces deux dates. Actuellement, une centrale de 2 GW est déjà présente, installée par l’entreprise d’État China Three Gorges. Une seconde centrale de 300 MW est également visible sur les photos. Elle a été construite par la State Power Investement Corp. et ressemble à un cheval depuis le ciel.

Selon le communiqué de l’agence spatiale américaine, les dunes du désert de Kubuqi « sont devenues une mer de possibilités photovoltaïques, transformée par une vague de panneaux solaires récemment installés. Cette construction fait partie du plan pluriannuel de la Chine pour ériger un grand mur solaire, conçu pour produire suffisamment d’énergie pour alimenter Pékin ». Cette zone désertique n’a pas été choisie par hasard. Particulièrement ensoleillée, elle dispose d’un terrain plat et d’une proximité avec des centres industriels. Ce projet est une nouvelle preuve des ambitions chinoises en matière de déploiement des énergies renouvelables.

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Pourquoi ce géant du pétrole ne veut plus investir dans l’éolien en mer ?

11 décembre 2024 à 06:02

Le groupe Shell a confirmé l’information selon laquelle il mettait un terme au développement de nouveaux projets d’éoliens en mer. Un coup d’arrêt qui s’explique par une nouvelle stratégie énergétique du groupe britannique.

Depuis plusieurs années, sous la pression des enjeux climatiques, les grands groupes pétroliers tentent de verdir leur image en investissant dans les énergies renouvelables. Déjà en 2019, les cinq grands groupes pétroliers européens, dont Shell fait partie, ont investi ensemble à hauteur de 5 milliards de dollars dans des projets d’énergie renouvelable. Mais le mouvement tend à ralentir depuis l’an dernier.

Plus de nouveau projet d’éolien offshore pour Shell

En effet, en 2023, le pourcentage des financements de Shell en faveur des énergies renouvelables a diminué par rapport à l’année précédente. Et jeudi 5 décembre, le groupe pétrolier britannique a confirmé une information diffusée la veille selon laquelle il cessait de développer de nouveaux projets d’éoliennes en mer.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie énergétique qui a donné lieu à de nombreuses suppressions d’emplois dans plusieurs branches de ses activités. Le porte-parole de la firme a précisé à l’AFP « nous nous concentrons sur la maximisation de la valeur de nos plateformes de production d’énergie renouvelable existantes » avant de tenter de rassurer le marché en affirmant que « nous restons intéressés par des prises de participation lorsque les conditions commerciales sont acceptables et nous sommes prudemment ouverts aux prises de participation s’il existe un argument d’investissement convaincant ». On notera cependant les propos très prudents du groupe en matière de nouvel investissement dans le secteur.

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Le pétrole et le gaz privilégiés par Shell

Shell va focaliser ses actions sur le pétrole et le gaz, comme le justifie le directeur gaz et upstream du groupe, « la production domestique de gaz et de pétrole jouera un rôle significatif dans le futur du système énergétique britannique ». Enfin, le groupe a également annoncé fusionner ses actifs offshore au Royaume-Uni avec ceux de l’entreprise norvégienne Equinor. Cette décision va mener à la création d’une nouvelle entité qui a vocation à devenir « le plus gros producteur indépendant » dans les eaux britanniques de la mer du Nord.

À noter que Shell n’est pas le seul groupe pétrolier à adopter cette nouvelle posture en matière d’énergies renouvelables puisque BP a annoncé emprunter la même voie en réduisant « de manière significative » ses investissements dans les énergies renouvelables, jusqu’à la fin de la décennie.

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Panneaux solaires : aides, primes, tarifs de rachat, ce qui change en 2025

6 décembre 2024 à 15:54

Si vous préparez un projet d’achat de panneaux solaires pour l’an prochain, vous devez être en train de calculer le budget de votre installation. Et vous savez sans doute que vous pouvez bénéficier d’aides indirectes, via l’obligation d’achat, notamment. Mais chaque année, la situation est réévaluée. Alors qu’est-ce qui va changer en 2025 concernant les aides liées aux panneaux solaires ?

À moins d’investir dans un kit solaire, qui ne donne droit à aucune aide, l’investissement dans un projet photovoltaïque se chiffre en milliers d’euros. Alors, pour faire baisser la facture, plusieurs dispositifs de soutien ont été mis en place afin d’inciter les ménages à se lancer dans le solaire.

Nous allons distinguer les dispositifs existants pour les différents types de panneaux solaires :

  • Les panneaux solaires photovoltaïques qui produisent uniquement de l’électricité ;
  • Les panneaux solaires thermiques qui produisent de la chaleur pour alimenter un circuit d’eau chaude sanitaire et/ou un système de chauffage ;
  • Les panneaux solaires hybrides qui combinent les deux fonctionnalités précitées.

☀️ Prime à l’autoconsommation photovoltaïque : quel montant en 2025 ?

La prime à l’autoconsommation est versée chaque année aux propriétaires de panneaux solaires photovoltaïques, sous réserve d’avoir choisi l’option « d’autoconsommation avec revente du surplus ». Le montant alloué dépend de la puissance du parc solaire et évolue chaque trimestre. Les montants actuellement en vigueur jusqu’au 31 janvier 2025 sont les suivants :

  • 220 €/kWc pour les installations ayant une puissance allant jusqu’à 3 kilowatts-crête (kWc) ;
  • 160 €/kWc pour les installations ayant une puissance comprise entre 3 et 9 kWc ;
  • 190 €/kWc pour les parcs dotés d’une puissance comprise entre 9 et 36 kWc ;
  • 100 €/kWc pour les parcs dotés d’une puissance dépassant 36 kWc.

Pour le trimestre suivant, à partir de février 2025, il faudra guetter les décisions de la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

☀️ Le tarif de l’obligation d’achat pour les panneaux photovoltaïques en 2025

Afin d’optimiser votre production solaire photovoltaïque, vous pouvez la vendre au réseau public d’électricité. Pour cela, vous devez signer un contrat avec EDF OA (Obligation d’achat) ou une entreprise locale de distribution (ELD) compétente localement.

Le contrat est conclu pour une durée de 20 ans et donne un prix d’achat pour la revente de ce surplus de production. Le montant est fixé par arrêté tarifaire en fonction de la puissance de l’installation solaire et de l’option choisie (vente totale ou vente du surplus). Actuellement, l’arrêté tarifaire applicable pour la période du 1ᵉʳ novembre 2025 jusqu’au 31 janvier 2025 fixe les montants suivants. Les tarifs du trimestre suivant n’ont pas encore été publiés.

Puissance Autoconsommation avec vente du surplus Vente totale
≤ 3 kWc 0,1269 €/kWh 0,1031 €/kWh
> 3 et ≤ 9 kWc 0,1269 €/kWh 0,0876 €/kWh
>9 et ≤ 36 kWc 0,0761 €/kWh 0,1302 €/kWh
>36 et ≤ 100 kWc 0,0761 €/kWh 0,1132 €/kWh

L’avantage fiscal sur la revente d’électricité

Les revenus issus de la vente d’électricité sont en principe imposables au titre de l’impôt sur le revenu. Une exonération est possible si les conditions suivantes sont réunies :

  • la puissance de l’installation photovoltaïque n’excède pas 3 kWc ;
  • l’installation solaire est raccordée au réseau public d’électricité en deux points au maximum ;
  • le parc solaire est utilisé à titre privé et ne dépend pas d’une activité professionnelle ou d’une copropriété.

Pour bénéficier de cette exonération, il convient de remplir le formulaire de déclaration complémentaire n° 2042. Pour cela, il faut se reporter à la section « revenus commerciaux et industriels non professionnels » et indiquer le montant des revenus dans les cas « revenus nets exonérés ». En 2025, le gouvernement n’a donné aucune information concernant la suspension de cette disposition. Cet avantage fiscal devrait donc perdurer.

☀️ Les aides accessibles en 2025 pour les panneaux thermiques et hybrides

Les panneaux thermiques et hybrides n’ont pas droit aux mêmes aides que les modèles photovoltaïques. Ils peuvent bénéficier du dispositif MaPrimeRénov’ qui permet d’obtenir jusqu’à 15 000 euros (dans la limite de 50 % du coût des travaux) en cas de rénovation globale du logement.

La seule modification qui était prévue pour l’année prochaine concernant MaPrimeRénov’ était le taux d’écrêtement qui concerne le niveau de cumul entre les aides locales et MaPrimeRénov’. Ce cumul devait être amélioré dès 2025 pour certaines catégories de ménages, mais la censure du gouvernement Barnier a suspendu le vote du budget, qui incluait cette mesure.

Le cumul autorisé devait atteindre 80 % du montant total des travaux de rénovation énergétique (incluant l’achat de systèmes de panneaux thermiques et hybrides) contre 60 % en 2024 pour les revenus intermédiaires. Les ménages aux revenus supérieurs devaient bénéficier d’un cumul allant jusqu’à 50 % du montant des travaux contre 40 % actuellement. Les foyers aux revenus modestes auraient pu cumuler les aides jusqu’à 90 % des travaux (80 % en 2024). Les ménages aux revenus très modestes ne devaient pas être affectés puisqu’ils peuvent déjà cumuler les aides jusqu’à couvrir la totalité de leurs travaux.

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Les panneaux hybrides et thermiques peuvent également bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro ou éco-PTZ pour financer l’investissement. Plafonné à 15 000 euros, l’éco-PTZ ne devrait subir aucune modification en 2025.

La prime énergie issue du dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) est également applicable aux panneaux thermiques. Le montant versé est calculé en fonction des économies d’énergie réalisées à la suite de votre investissement et de la situation géographique de l’habitation. Là encore, il n’a pas été question de revenir sur ce dispositif l’an prochain. Pour information, nous sommes dans la 5ᵉ période des CEE qui prendra fin au 31 décembre 2025. Des changements pourront donc intervenir pour la 6ᵉ période, qui débutera au 1ᵉʳ janvier 2026.

☀️ Quelle TVA pour les panneaux solaires en 2025 ?

Enfin, il n’est pas question de revenir en 2025 sur la TVA réduite à 10 % accordée aux installations photovoltaïques raccordées au réseau public et dotées d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc. Pour les panneaux solaires thermiques et hybrides, ils bénéficient d’un taux encore plus avantageux à 5,5 % qui ne devrait pas être modifié l’an prochain.

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Noël : notre sélection des meilleurs jouets scientifiques sur l’électricité

3 décembre 2024 à 11:39

Dès leur plus jeune âge, les enfants sont mis en garde par leurs parents sur les dangers de l’électricité afin d’éviter les accidents domestiques. Mais dès qu’ils sont un peu plus grands, il est important de leur faire découvrir le fonctionnement de l’électricité et les différentes manières de la produire. Pour cela, nous avons sélectionné 3 jouets scientifiques sur l’électricité accessibles aux enfants dès 8 ans.

Dans le domaine des jouets sur l’électricité, vous avez un large choix pour satisfaire ou éveiller la passion de vos enfants. Et il y en a pour tous les goûts. Le montage d’éolienne, par exemple, peut constituer l’option la plus ludique, pour les petits comme les grands. Les plus âgés pourront trouver intéressant d’étudier le principe de fonctionnement des circuits électriques ou les panneaux photovoltaïques, dans l’un des kits multi-expériences.

Évidemment, tous ces jouets sont sans danger pour la sécurité des bambins. On est loin de la rumeur qui a circulé il y a quelques années sur l’existence d’un jouet dangereux sur l’énergie nucléaire, proposé aux États-Unis dans les années 1950 et contenant des éléments radioactifs. Il s’agissait d’un coffret de petit chimiste, « Atomic Energy Lab U-238 » qui contenait notamment deux minerais, le Pb210 et le Po210 qui sont issus de la dégradation de l’uranium. Mais des spécialistes interrogés par le journal Libération à l’époque de la rumeur avaient confirmé que le kit ne présentait en réalité aucun danger.

Électricité Expert, le jeu de construction électrique de Buki

La marque Buki propose un coffret composé de plus de 130 pièces permettant de découvrir les notions de base sur l’électricité. Ce jeu permet de fabriquer plus de 10 objets : phares, hélicoptère, grande roue, etc. Les objets fonctionnent grâce à un boitier à piles qui permet de faire tourner les roues et d’allumer les ampoules.

Grâce à ce jouet, l’enfant peut s’initier aux lois physiques et mettre en pratique ses apprentissages à l’aide d’une notice illustrée. Il faut toutefois penser à acheter en plus 2 piles LR6 non incluses pour faire fonctionner le kit. Très ludique, ce coffret est particulièrement adapté aux enfants curieux et passionnés par les exercices de manipulation.

Le kit de construction d’une mini éolienne de Buki

Pour les passionnés de l’éolien, vous pouvez opter pour ce coffret qui permet de monter une éolienne de 90 cm à placer à l’extérieur, sur le sol. La production permet à priori de recharger une pile. Attention, la pile n’est hélas pas incluse. Le kit est accompagné d’une voiture à assembler selon 4 modèles différents et qui peut être alimentée par la pile chargée au moyen de l’éolienne. Une bonne initiation à l’éolien et à ses applications pratiques.

Le coffret Super Circuits chez Gallimard

Ce coffret invite à explorer l’histoire de l’électricité, ses modes de production et son rôle essentiel. À l’aide des pièces en carton et des éléments fournis (2 LED, des fils et un bloc piles), il permet de construire un circuit électrique, d’assembler un robot en carton capable d’allumer ses yeux, tout en expérimentant l’électricité statique et le pouvoir des aimants. En complément des étapes de réalisation, des pages documentaires détaillent les grandes découvertes qui ont marqué l’évolution de l’électricité.

 

💖On aime aussi : les kits de construction d'éoliennes flottantes

L’association Offshore Wind 4 Kids propose des ateliers gratuits à destination des enfants pour les initier à l’éolien offshore. Au cours des sessions proposées, les enfants peuvent ainsi fabriquer leur propre éolienne en mer miniature. Sur le site internet de l’association, il est possible d’acheter des kits pour fabriquer une éolienne offshore miniature à la maison. Différents modèles sont disponibles : l’éolienne flottante à contrepoids, semi-submersible, avec barge flottante, etc.

FAQ : Tout savoir sur les jeux éducatifs sur l’électricité

Pourquoi proposer des jouets éducatifs sur l’électricité aux enfants ?

Les jouets éducatifs sur l’électricité permettent aux enfants de découvrir des concepts scientifiques essentiels tout en s’amusant. Ces outils favorisent la compréhension des phénomènes électriques et peuvent susciter un intérêt pour les sciences. En combinant apprentissage théorique et pratique, ils renforcent la curiosité naturelle des jeunes et stimulent des compétences comme la logique ou la résolution de problèmes.

Ces jouets sont-ils adaptés à tous les âges ?

La majorité des jouets scientifiques sur l’électricité sont conçus pour des enfants à partir de 8  ans, âge où ils disposent de la dextérité et de la compréhension nécessaires. Toutefois, certains jouets existent pour des tranches d’âge plus précoces, avec des mécanismes simplifiés. Il est important de vérifier les indications du fabricant avant achat.

Les jouets scientifiques sont-ils vraiment sûrs ?

Oui, les jouets éducatifs respectent des normes strictes de sécurité. Ils ne contiennent pas de composants dangereux ou susceptibles de provoquer des blessures. Les notices accompagnent les produits pour une utilisation optimale et sécurisée, sous la supervision des adultes si nécessaire.

Peut-on utiliser ces jouets en milieu scolaire ?

Les jouets éducatifs sur l’électricité trouvent une place idéale dans les salles de classe. Ils peuvent compléter les cours de sciences en offrant des activités pratiques adaptées aux jeunes apprenants. En utilisant ces kits, les enseignants peuvent illustrer des principes comme les circuits électriques ou les énergies renouvelables.

Faut-il des compétences spécifiques pour utiliser ces jouets ?

Ces jouets sont conçus pour être accessibles aux enfants et nécessitent uniquement un accompagnement minimal des adultes. Les notices fournies sont illustrées et expliquées de manière claire, ce qui permet une prise en main rapide et intuitive.

Ces jouets favorisent-ils les compétences futures des enfants ?

Oui, en expérimentant avec ces kits, les enfants développent des compétences transversales comme la pensée critique, la logique et la créativité. Ces compétences leur seront utiles dans des domaines variés, notamment les STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques).

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Compteur Linky : quelle pénalité à payer pour le refuser en 2025 ?

25 novembre 2024 à 16:48

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) entend faire payer les utilisateurs qui refusent le remplacement de leur ancien compteur électrique par un modèle communicant Linky. Focus sur le prix à payer à partir de l’an prochain pour les anti-Linky.

Les compteurs intelligents Linky sont désormais la norme dans le parc électrique français. Selon les informations publiées par la CRE, 37,3 millions de clients sont équipés d’un compteur évolué au 31 août 2024. Pourtant, souvenez-vous, le déploiement de ces nouveaux compteurs ne s’est pas fait sans difficulté. Une véritable fronde anti-Linky avait compliqué les opérations des techniciens chargés de remplacer les anciens compteurs par les compteurs évolués Linky.

2,1 millions de clients exposés à des frais supplémentaires

Désormais, 2,1 millions de clients restent équipés d’un compteur d’ancienne génération. Ces anciens modèles n’offrent pas les mêmes possibilités que le compteur Linky. Ce dernier communique les index à distance aux services du gestionnaire de réseaux Enedis. Il permet aussi d’effectuer certaines opérations à distance, telles que les augmentations de puissance. Ils permettent donc de faire des économies à Enedis. Les anciens modèles de compteur engendrent donc des frais supplémentaires à Enedis, obligeant des déplacements pour les relevés d’index, notamment.

Dans le cadre de la consultation publique relative au futur tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE7) qui vient de prendre fin, la CRE a indiqué envisager « de mettre en place une facturation des coûts spécifiques générés par les utilisateurs qui ne sont pas équipés de compteurs évolués ».

Entre 40 et 65 € à payer en plus tous les ans pour les anti-Linky

Actuellement, des frais sont déjà appliqués à ces clients, mais seulement s’ils ne transmettent pas leur index de consommation, pour un montant de 56,88 €/an. La position de la CRE devrait se durcir dès l’an prochain. Applicables à partir du 1ᵉʳ août 2025, les nouveaux frais se décomposent en deux volets :

  • 6,93 € facturés tous les deux mois au titre des coûts engendrés par la présence d’un ancien modèle de compteur ;
  • 4,18 € facturés tous les deux mois pour les clients qui ne communiquent pas leurs index de consommation ou ne prennent pas de rendez-vous pour réaliser le relevé de leur compteur.

Sur un an, les clients non équipés d’un compteur Linky se verront donc facturer entre 41,58 € et 66,66 € supplémentaires. Toutefois, ces frais ne visent que les clients opposés au compteur Linky et non ceux (très rares) qui se trouvent dans une impossibilité technique du fait d’Enedis de faire remplacer leur compteur par un modèle Linky. Cette proposition de tarification complémentaire n’est toutefois pas encore définitive. La consultation publique étant close, la CRE prendra sa décision début 2025, valable pour une durée de 4 ans.

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Pompe à chaleur : aides, primes et subventions, ce qui change en 2025

12 novembre 2024 à 11:07

Le gouvernement souhaite encourager l’installation de pompes à chaleur dans les logements, afin de décarboner le mode de chauffage des ménages. Plusieurs dispositifs de soutien financier existent afin d’accompagner les foyers dans cet investissement. Ces aides sont-elles prolongées en 2025 ? À quels changements faut-il s’attendre ?

La pompe à chaleur (PAC) tire parti des calories présentes dans l’air, l’eau ou le sous-sol pour alimenter un circuit de chauffage, voire d’eau chaude sanitaire du logement. Sa particularité est d’être bas-carbone et peu énergivore, puisqu’elle fonctionne avec une énergie renouvelable et économique. En effet, la quantité d’énergie qu’elle consomme pour fonctionner est moins élevée que celle qu’elle délivre dans la maison. C’est la raison pour laquelle la pompe à chaleur constitue un équipement de chauffage en vogue à l’ère de la transition énergétique.

➡️MaPrimeRénov’ en 2025

MaPrimeRénov’ est un dispositif versé par l’agence nationale de l’habitat (Anah) aux ménages qui réalisent des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. L’aide se décompose en deux volets : la « rénovation d’ampleur » qui vise les rénovations globales et le « parcours par geste » dédié aux rénovations partielles. Dans ce cadre, le remplacement d’un mode de chauffage par une PAC permet d’obtenir une aide dont le montant varie en fonction des revenus du foyer.

En 2025, MaPrimeRénov’ est reconduite. Le changement applicable dès le 1ᵉʳ janvier 2025 concerne le taux d’écrêtement de l’aide dans le cas du parcours accompagné. En pratique, les propriétaires peuvent cumuler des aides nationales et locales, dans la limite d’un certain plafond. Au-delà, un taux d’écrêtement s’applique.

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À partir de l’année prochaine, les revenus intermédiaires pourront cumuler MaPrimeRénov’ avec les aides des collectivités locales à hauteur de 80 % du coût total des travaux, contre 60 % en 2024. Pour les ménages les plus aisés, le taux passe de 40 à 50 % dès l’an prochain. Les ménages aux revenus très modestes ne verront aucun changement les concernant, puisque leur plafond est déjà fixé à 100 %. Et les ménages aux revenus modestes devraient voir leur plafond rehaussé à hauteur de 90 % contre 80 % actuellement.

Bref, il sera possible de financer une plus grande partie des travaux visant notamment au remplacement du chauffage par une PAC, en cumulant de façon plus avantageuse MaPrimeRénov’ « rénovation d’ampleur » avec les aides locales.

➡️La prime certificats d’économies d’énergie (CEE) en 2025

Versée par les fournisseurs d’énergie en contrepartie de travaux de rénovation énergétique, la prime énergie peut profiter aux ménages lors du remplacement de certains modes de chauffage par une PAC.

Le système est actuellement dans sa cinquième période (2022-2025), mais il a été fortement critiqué dans un récent rapport de la Cour des comptes publié en juillet 2024. Le dispositif serait trop complexe, les économies d’énergie seraient surestimées et le secteur donnerait lieu à une multiplication des fraudes.

Quoi qu’il en soit, à ce jour, aucune réforme n’est prévue pour l’année 2025. Il est plus probable que les pistes d’améliorations proposées par la Cour des comptes, avec notamment l’idée de viser plus précisément les ménages les plus modestes, soient appliquées pour la sixième période qui commencera en 2026. Pour l’instant, il sera donc toujours possible de bénéficier d’une prime énergie en 2025 pour l’achat d’une PAC.

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➡️ Le coup de pouce chauffage prolongé en 2025 pour la pompe à chaleur

La prime « coup de pouce chauffage » accordée dans le cadre des certificats d’économies d’énergie (CEE) consiste en une aide pour le remplacement d’une chaudière à gaz, au charbon ou au fioul par un équipement plus écologique et économique tel qu’une PAC air/eau, eau/eau ou hybride (qui combine une PAC air/eau avec une chaudière à condensation).

Le coup de pouce chauffage sera prolongé en 2025, puisqu’elle est valable pour tous les travaux engagés au plus tard le 31 décembre 2025. Le montant de l’aide dépend des revenus du foyer. En 2024, elle permet d’obtenir jusqu’à 5 000 € pour une PAC. Pour l’instant, on ignore les montants applicables pour 2025.

➡️ L’éco-prêt à taux zéro et la TVA réduite à 5,5 % en 2025

Par ailleurs, l’installation d’une PAC donne droit à un avantage fiscal : une TVA réduite à 5,5 %. Aucune modification n’est prévue en 2025 à ce sujet. Quant au prêt à taux zéro ou éco-PTZ, il sera toujours valable pour financer l’achat d’une PAC en 2025.

ℹ️ Une condition supplémentaire annoncée pour l’octroi des aides pour les PAC en 2025

Au printemps dernier, le ministre de l’Économie a annoncé que dès 2025, les aides publiques seraient réservées aux pompes à chaleur fabriquées en Europe. Cette nouveauté a pour but de protéger le marché européen de la concurrence asiatique en soutenant le développement de la filière sur le sol européen. Pour l’heure, on ne sait pas si cette proposition sera reprise par l’actuel gouvernement et dans quelles conditions.

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Chauffage électrique connecté : notre sélection des modèles les moins chers

5 novembre 2024 à 16:56

Alors que les premiers frimas de l’automne se font sentir, il est temps de se pencher sur le mode de chauffage de nos habitations. Pour les logements équipés de radiateurs électriques, il existe désormais sur le marché des appareils modernes et connectés, qui peuvent être pilotés à distance via une application accessible sur smartphone ou tablette. Ils permettent de mieux contrôler la température de consigne et les périodes de chauffe, afin de réaliser des économies d’énergie. Voici quelques-uns un des modèles les moins chers du marché.

Pour trouver les modèles de radiateurs connectés les moins chers du marché, nous avons passé en revue les grandes enseignes et avons sélectionné les modèles dotés d’une puissance de 1500 watts (W). Il s’agit d’un niveau intermédiaire, qui convient pour chauffer une pièce de 15 à 25 m². Il faut savoir que les radiateurs électriques sont souvent déclinés en puissances de 500, 1000, 1500, 2000 et 2500 W, adaptées à différentes superficies.

Le radiateur électrique est le mode de chauffage le moins cher à l’achat, parmi toutes les catégories (fioul, gaz, bois, pompe à chaleur, etc.). C’est aussi le plus simple et rapide à déployer, dans un logement neuf comme en rénovation. Il suffit de disposer d’une ligne électrique dédiée câblée en 2,5 mm² pour l’alimenter et de quelques dizaines de minutes pour l’installer, avec des outils simples : perceuse ou perforateur et tournevis.

Cependant, le radiateur électrique est parmi les plus coûteux à l’usage, particulièrement lorsque le prix de l’électricité est élevé. Il fonctionne avec une simple résistance électrique, qui transforme le courant électrique en chaleur avec un coefficient de performance (COP) de 1. Cela le rend moins performant qu’une pompe à chaleur (PAC), par exemple, qui affiche un COP généralement situé entre 2 et 5, selon l’appareil et la température extérieure. Ainsi, lorsque 1 kWh d’électricité consommée par un radiateur électrique est transformée en 1 kWh de chaleur, une PAC peut, elle, restituer 2 à 5 kWh de chaleur avec la même quantité d’électricité.

Il est donc indispensable d’optimiser les plages et températures de fonctionnement d’un radiateur électrique pour maîtriser sa consommation. Pour cela, les modèles connectés en WiFi sont idéaux. Ils permettent de contrôler à distance la température de consigne et les horaires de démarrage en toute simplicité. Voici notre sélection de radiateurs électriques connectés à petits prix.

Radiateur électrique connecté Bestherm Nessa Connect : le moins cher

Le radiateur connecté de Bestherm est plat et lisse, ce qui lui donne un aspect très sobre. Il s’agit d’un modèle avec un cœur de chauffe en céramique. Il est de forme horizontale et de couleur blanche. Il pèse 10 kg et ses dimensions sont les suivantes : hauteur 455 mm, largeur 80 mm, profondeur 125 mm. Il est connecté et peut être piloté à distance via les applications Tuya et Smart Life. Il est également équipé de différents programmes qui peuvent être personnalisés sur la semaine. Il dispose d’une option « sécurité enfant » qui permet de verrouiller son écran afin que les jeunes enfants ne puissent pas changer les réglages.

Le radiateur électrique connecté Heatzy Shine : la nouveauté d’une start-up

 

Le radiateur connecté Heatzy Shine est conçu par une start-up spécialisée dans le pilotage énergétique des radiateurs électriques. Il s’agit d’un radiateur en aluminium à inertie fluide, qui permet une chauffe plus douce et progressive. Même après l’arrêt du chauffage, la chaleur contenue dans le fluide (de l’huile minérale la plupart du temps) continue de se dissiper dans l’air durant plusieurs dizaines de minutes. Il se connecte en WiFi via l’application Heatzy, afin de gérer notamment la température de consigne. Le modèle de 1500 W pèse 12,45 kg pour une largeur de 690 mm, une hauteur de 575 mm et une profondeur de 90 mm.

Le radiateur électrique connecté Purline Ceramic, blanc discret

Ce modèle de radiateur électrique vendu par Purline fonctionne avec un corps de chauffe en céramique et dispose d’une connectivité WiFi via l’application Tuya ou Smart Life. Pesant 12,9 kg pour le modèle de 1500 W, ses dimensions sont de 500 mm de haut, 820 mm de large et 90 mm de profondeur. Son style blanc épuré et ses courbes douces lui permettent de s’intégrer discrètement dans la plupart des intérieurs. Comme la plupart des radiateurs électriques connectés, il dispose de la fonction « fenêtre ouverte », qui détecte automatiquement lorsqu’une fenêtre est restée ouverte et coupe ainsi le chauffage. Cela évite de mauvaises surprises en recevant sa facture d’électricité.

Vous avez toutes les informations pour choisir entre les différents modèles de radiateurs connectés les moins chers du marché. Soyez toutefois à l’affût des promotions qui sont régulièrement mises en place pour ce type de produits.

FAQ : tout savoir sur les radiateurs électriques connectés

Qu’est-ce qu’un radiateur électrique connecté ?

Un radiateur électrique connecté permet de contrôler le chauffage via une application sur smartphone ou tablette. Grâce à une connexion WiFi ou plus rarement Bluetooth, ces appareils peuvent être gérés à distance, permettant d’ajuster la température, d’activer des modes de chauffe ou de programmer des horaires. Cette connectivité permet une meilleure maîtrise de la consommation énergétique en chauffant uniquement lorsque nécessaire.

Les radiateurs électriques sont-ils économiques à l’usage ?

Comparé à des systèmes de chauffage comme les pompes à chaleur, le radiateur électrique est souvent plus coûteux à l’usage en raison de sa consommation électrique. Les modèles connectés, bien qu’ils permettent une gestion optimisée de la température, n’améliorent pas la performance propre du radiateur, mais peuvent réduire la consommation, en contribuant à réduire les périodes de chauffe inutiles et les situations de gaspillage (comme les fenêtres ouvertes).

Quelle puissance de radiateur choisir selon la taille de la pièce ?

La puissance recommandée d’un radiateur dépend de la superficie de la pièce. En général, il faut compter 100 W par m² pour un logement bien isolé. Un radiateur de 1500 W convient ainsi pour une pièce de 15 à 25 m². Il est toutefois conseillé d’opter pour une puissance supérieure si l’isolation est insuffisante ou si la pièce est particulièrement exposée au froid.

Est-il possible de connecter plusieurs radiateurs dans une même application smartphone ?

Oui, la plupart des applications de pilotage de radiateurs connectés permettent de regrouper plusieurs appareils. Cela facilite la gestion du chauffage dans l’ensemble du logement, en permettant de régler chaque radiateur individuellement ou, sur certaines applications, de les coordonner selon une programmation commune.

Les radiateurs connectés sont-ils compatibles avec la domotique ?

De nombreux radiateurs connectés peuvent s’intégrer à un système de domotique, à condition qu’ils soient compatibles avec les principaux assistants vocaux comme Alexa, Google Home ou Siri. Cela permet de les piloter vocalement et de les inclure dans des scénarios d’automatisation avec d’autres appareils connectés. N’hésitez pas à consulter la fiche technique détaillée de chaque radiateur pour connaître leur compatibilité avec ces outils.

Comment sécuriser un radiateur électrique pour éviter que les enfants ne modifient les réglages ?

De nombreux radiateurs connectés incluent une option de verrouillage ou « sécurité enfant » qui empêche les réglages de la température d’être modifiés par inadvertance. Cette option, souvent disponible dans l’application smartphone, bloque les commandes tactiles du radiateur.

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