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Kit de panneaux solaires : une solution flexible pour votre maison en 2025

28 janvier 2025 à 11:12

Les kits de panneaux solaires sont des systèmes pour produire de l’électricité verte soi-même mais à la différence des panneaux solaires classiques, ces kits peuvent s’installer sans l’intervention d’un professionnel. Ils sont livrés clés en main. Quels sont les avantages d’un kit de panneaux solaires ? Comment le choisir ? Explications.

Pourquoi opter pour un kit de panneaux solaires en 2025 ?

Que ce soit pour votre maison, pour une caravane, pour un chalet isolé, les kits de panneaux solaires vous facilitent l’achat et la pose. C’est la solution idéale pour avoir de l’électricité dans un chalet isolé non relié au réseau électrique national afin d’être autonome ou pour réduire votre consommation énergétique le cas contraire. Avant de vous engager pour un investissement conséquent, pensez à essayer le kit de panneaux solaires.

  • Les avantages d’un kit de panneaux solaires pour une installation rapide

Les kits solaires maison sont une solution tout en un qui se compose des panneaux solaires, du système de fixation, d’un onduleur, du câblage nécessaire ainsi que des éléments de protection nécessaires, de batteries si vous souhaitez stocker votre surplus de production. Le tout est livré avec un mode d’emploi pour vous accompagner tout au long de l’installation. Avec ce type d’installation, vous économiserez sur votre budget de départ et dans certains cas, vous n’aurez pas de démarches administratives.

    • Facilité d’installation et gain de temps

Une fois votre kit de panneaux solaires choisi, il vous faudra trouver le bon emplacement afin d’avoir une installation efficace et productive. L’avantage principale est que l’installation du kit solaire peut être faite par soins tout de suite après l’achat. Pas besoin de prendre rendez-vous avec un installateur et d’attendre sa venue (conseillé toutefois si vous n’êtes pas à l’aise). Les fabricants de ces kits solaires vous guident pas à pas dans l’installation à l’aide du manuel ou de tutos. Ces kits peuvent facilement être installés au sol, sur un balcon, dans un jardin ; pas besoin de les fixer obligatoirement sur un toit.

    • Adaptabilité pour les petits besoins énergétiques

Le kit de panneaux solaires flexibles peut largement couvrir la consommation de vos appareils électroménagers quotidiens (réfrigérateur, télévision, ordinateur, lumière, four) ainsi que les consommations occasionnelles d’une machine à laver ou d’un lave-vaisselle. C’est donc un système de production parfait pour les lieux isolés fréquentés seulement quelques jours. Comme tous les panneaux solaires, il faudra bien choisir la puissance du kit en fonction de vos besoins.

À lire aussi Panneaux solaires plug and play : une solution simple pour l’autoconsommation en 2025

Comparatif des kits solaires disponibles en 2025

Il existe plusieurs versions de kits solaires : les kits nomades, les kits plug and play et les kits solaires classiques d’une puissance inférieure à 3 kWc. Le prix va dépendre de la puissance des panneaux, de la marque du fabricant et des composants fournis avec le kit.

Voici quelques tarifs de kits solaires :

Type

Prix

Autoconsommation estimée

Kit solaire nomade

Entre 120 et 400 €

Jusqu’à 100 Wc

Kit plug and play

Entre 300 et 900 €

Entre 300 et 500 Wc

Kit solaire 3 kWc

Entre 2 000 et 4000 €

Jusqu’à 10-15 KWh

Ces divers kits peuvent être pourvus d’une batterie afin de pouvoir stocker le surplus d’électricité produit et de le consommer plus tard.

    • Kit solaire avec batterie ou sans batterie

Si vous êtes en caravane, ou dans une maison isolée, la batterie de stockage peut être un bon investissement. En effet, si votre installation produit plus d’électricité que vos besoins, il vous sera possible de la stocker pour l’utiliser plus tard pour alimenter un lave-linge ou en cas de mauvais temps réduisant la production. Toutefois, la batterie de stockage a un cout important et son achat pourrait être inutile. Certains fabricants ou fournisseurs d’énergie indiquent que la batterie est inutile s’il n’y a pas une installation de 3 ou 4 kits solaires minimum.

    • Quelle puissance choisir pour son kit solaire ?

Le choix de la puissance d’un kit de panneaux solaires est extrêmement important car s’il est sous-dimensionné, vous n’aurez pas assez de production d’électricité solaire pour alimenter vos divers appareils. Il faut aussi que vos panneaux soient bien exposés aux rayons solaires afin de fournir un rendement optimal. Pour vous aider, voici quelques exemples de puissance à avoir en fonction des besoins :

  • Inférieure à 1 kWc : couvre les besoins du talon de consommation quotidien (hors lave-linge, four, lave-vaisselle).
  • Entre 1 kWc et 3 kWc : assure la production de tous appareils nécessaires dans la vie courante (talon de consommation + lave-vaisselle, lave-linge et four)
  • Au-dessus de 3 kWc : les kits ne sont plus rentables financièrement. En effet, ils deviennent trop chers à l’achat et les kits ne bénéficient d’aides financières pour en réduire le cout. C’est aussi une question de sécurité car au-dessus de cette puissance, le recours à un professionnel pour l’installation est fortement recommandé.

Conclusion : kit solaire, la solution idéale pour une installation flexible ?

Le kit solaire maison peut être intéressant pour une autoconsommation au quotidien chez vous, sur les routes ou en vacances par exemple. Il faut savoir que dans certains cas, si les besoins ou les conditions d’ensoleillement ne sont pas correctement pris en compte, un kit solaire maison ne sera pas rentable.

En cas de doute, il vaut mieux faire appel à un installateur de panneaux solaires qui pourra vous aider. De même, si vous envisagez de vendre votre électricité à votre fournisseur d’électricité, cela n’est pas possible avec ce type de panneaux solaires. Dans ce cas, il faudra vous tourner vers un professionnel et une installation fixe plus onéreuse mais éligible à des aides financières.   

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Panneaux solaires plug and play : une solution simple pour l’autoconsommation en 2025

28 janvier 2025 à 10:56

Les panneaux solaires plug and play s’installent en quelques minutes sans l’intervention d’un spécialiste. Grâce à une simple prise, vous pouvez réaliser des économies d’énergie que vous soyez occupant d’une maison ou d’un appartement. Comment fonctionnent ces panneaux solaires plug and play et permettent-ils d’avoir une autoconsommation ? Nous faisons le point.

Pourquoi choisir les panneaux solaires plug and play ?

Avec le prix de l’électricité qui n’a cessé d’augmenter ces dernières années, chacun d’entre nous souhaite faire des économies d’énergie. Une solution est de passer par l’installation de panneaux solaires plug and play afin d’utiliser l’énergie solaire pour produire de l’électricité et réduire sa facture.

Comment fonctionnent les panneaux solaires plug and play ?

Un panneau solaire plug and play est un panneau qui comporte les cellules photovoltaïques et l’onduleur dans un seul ensemble. Pour l’utiliser, il vous faut seulement une prise de courant électrique 220V. C’est par cette prise de courant que l’électricité produite par le panneau va être transmise.

    • Installation facile pour l’autoconsommation

Le panneau solaire pourra être posé directement au sol, sur un balcon, fixé à un mur. Il suffit de l’exposer correctement aux rayons du soleil et de le brancher à une simple prise de courant. L’onduleur intégré comporte à micro-processeur permettant de convertir le courant DC produit par le panneau solaire mobile en courant AC utilisé sur le réseau domestique. Grâce à cette installation expresse et sans intervention spécifique, vous pourrez passer à une autoconsommation très rapidement. Dans la plupart des cas, aucune autorisation préalable de travaux ou de permis n’est exigée pour l’installation d’un panneau plug and play. Toutefois, des réglementations locales peuvent exister et il convient de se renseigner avant une telle installation en mairie ou auprès de votre syndic pour un logement en copropriété.

    • Mobilité et flexibilité d’utilisation

Il est tout à fait possible de commencer avec un seul panneau solaire plug and play puis d’ajouter d’autres panneaux par la suite afin d’augmenter votre production d’énergie verte. Le raccordement des panneaux se réaliser tout aussi simplement grâce à des câbles d’interconnexion vendus par les fabricants des panneaux.

Autre atout, la possibilité de le déplacer en quelques minutes selon les saisons et l’ensoleillement.

Les panneaux solaires photovoltaïques ou thermiques sont installés par les propriétaires des logements, un locataire ne pourra pas en poser comme il le souhaite à l’inverse du panneau solaire plug and play. Celui-ci conviendra aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires puisque ces derniers pourront l’emmener en cas de déménagement. Ce ne sera pas un achat perdu.

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Comparaison avec une installation photovoltaïque classique

L’autoconsommation plug and play est une solution adaptée à tous. Avec cette technologie, plus besoin de toucher à la toiture ou d’envisager des travaux parfois lourds et coûteux. Pour vous informer au mieux et vous aider dans votre choix, nous voici une comparaison de ces panneaux solaires mobiles avec les panneaux solaires photovoltaïques/thermiques classiques.

    • Coûts et rentabilité à court terme

Ces panneaux se trouvent facilement en magasins de bricolage pas besoin de passer par un spécialiste. Le coût d’achat d’un panneau solaire plug and play débute aux alentours de 300€ pour une puissance de 400W. Cette puissance est le minimum pour débuter l’autoconsommation.

Un panneau solaire plug and play permet d’avoir une rentabilité à court terme tournant aux alentours de 5 ans. Afin de connaitre la rentabilité d’un panneau solaire, il faut diviser le prix d’achat du panneau par le prix du kWh de votre fournisseur d’électricité, ce qui vous donnera la consommation totale à produire pour rentabiliser votre panneau. Cette consommation totale devra ensuite être divisée par la production annuelle afin d’obtenir le nombre d’années estimés pour rentabiliser votre achat. Ce chiffre dépendra bien sûr de la qualité de l’ensoleillement de votre panneau.

    • Production d’énergie et limites techniques

La production d’énergie d’un panneau solaire plug and play va dépendre comme tous les panneaux solaires de son orientation et de l’ensoleillement reçu.

Ces panneaux ne sont pas conçus pour couvrir les besoins électriques d’un logement dans sa totalité. Elle pourra servir pour la consommation électrique des petites appareils électroménagers ou électroniques, des luminaires.

Attention également à la puissance maximale autorisée par prise domestique qui est de 350VA pour une prise 16A avec un câblage de 1.5mm² et de 900VA pour une prise 20A avec un câblage 2.5mm². Les prises doivent aussi être protégées par un interrupteur différentiel de 30mA et un disjoncteur/disjoncteur différentiel 30M au niveau du tableau électrique. (Source : ADEME : guide kit photovoltaïque autoconsommation plug and play).

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  • Comparatif entre le panneau plug and play et le panneau solaire photovoltaïque/thermique

Panneau solaire plug and play

Panneau solaire classique

Installation

Ne nécessite pas d’intervention extérieure

Un professionnel RGE doit effectuer l’installation

Utilisation

Non destiné à alimenter électriquement une maison entière ou un chauffage

Convient pour le chauffage et la consommation électrique globale d’un logement

Démarches administratives

Pas de déclaration nécessaire sauf si panneau visible depuis la voie publique ou si à plus de 1.80m du sol

Etude de projet nécessaire,

Déclaration ou permis

Mobilité

Très aisée

Nulle

Encombrement

Place perdue si installé sur balcon ou dans le jardin

Pas de place perdue sur l’espace de vie puisqu’installé sur le toit

Entretien

Quasi nulle et avec un chiffon humide

Entretien régulier par un professionnel

Prix

Peut être cher à l’achat mais pas de coût de pose

Prix abordable mais coûts de l’onduleur, des câbles et de la pose en plus.

Aides financières

Aucunes

Ma PrimeRénov’, aides locales

Conclusion : Est-ce une solution viable pour l’autoconsommation en 2025 ?

Les panneaux solaires plug and play ont l’avantage d’être rapide à poser et de ne pas nécessiter de coût de main d’œuvre. La possibilité de relier facilement plusieurs panneaux entre eux afin d’augmenter son autoconsommation est également un atout non négligeable. C’est une solution viable pour une autoconsommation en 2025 mais pas s’il y a un projet de revente d’électricité.

Néanmoins, les panneaux solaires plug and play pourraient pâtir de l’actualisation de la norme électrique NFC15-100 applicable au 23 août 2025 qui pourrait restreindre l’utilisation de ces panneaux plug and play voire les interdire.

Sources : www.Kelwatt.fr, www.nouvelr-energie.com, www.ekwateur.fr, www.soutenirlecologie.fr

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À partir d’avant-hierFlux principal

Comment installer des panneaux solaires pour votre maison en 2025 ?

27 janvier 2025 à 13:34

L’installation de panneaux solaires connait une forte croissance depuis l’augmentation du coût de l’énergie. Mais comment installer des panneaux solaires chez soi ? Faut-il obligatoirement passer par un professionnel ? Quelles sont les démarches administratives. Le point.

Pourquoi installer des panneaux solaires chez soi en 2025 ?

Réduire le coût de la facture énergétique est l’objectif principal de tout particulier qui souhaite réaliser par lui-même l’installation de ses panneaux solaires. Qu’il s’agisse de panneaux photovoltaïques, thermiques ou hybrides placés sur le toit ou même de panneaux solaires plug and play, il y a quelques règles à respecter lors de l’installation.

Les étapes clés de l’installation de panneaux solaires

Tout d’abord, les panneaux solaires doivent être positionnés de façon à ce que l’ensoleillement soit le plus important possible.

De même, avant de choisir une installation de panneaux photovoltaïques et autres solaires, il faut se renseigner au préalable en mairie en ce qui concerne les démarches administratives et les éventuelles restrictions qui pourraient vous interdire la pose de ces panneaux (en zone protégée, inondable, agricole, naturelle ou forestière).

    • Etude de faisabilité et diagnostic énergétique

Puis, lorsque les démarches administratives sont désormais connues, il est recommandé de faire une étude de faisabilité afin de garantir une installation optimale. Cette étude prendra en compte le lieu d’implantation des panneaux, les conditions météorologiques, la configuration de l’installation, le calcul de votre production énergétique et une étude financière pour l’acquisition et la pose de vos panneaux solaires.

Installer des panneaux solaires aura également un impact positif sur le classement de votre DPE (diagnostic de performance énergétique). En effet, l’énergie renouvelable autoconsommée est prise en compte dans le calcul du DPE en étant déduite de votre consommation d’énergie totale. Un meilleur DPE valorise votre maison en cas de vente ou de location.

    • Choix des panneaux solaires selon vos besoins

Le choix de panneaux solaires n’est pas à prendre à la légère et devra réalisé fait en fonction de vos besoins.

  • Si vous souhaitez uniquement produire de l’électricité pour une autoconsommation ou pour éventuellement la revendre à votre fournisseur d’ énergie, le choix devra se faire sur des panneaux photovoltaïques.
  • Pour réduire la consommation énergétique nécessaire à la production de votre eau chaude ou de votre système de chauffage, il faut se tourner vers des panneaux solaires thermiques.
  • Si vous souhaitez réduire votre consommation électrique et chauffer en même temps l’eau chaude sanitaire, les panneaux solaires hybrides sont à privilégier.
  • Enfin si vous désirez vous servir de l’électricité verte pour alimenter uniquement des petits appareils électroménagers ou informatiques, les panneaux solaires plug and play seront suffisants.

Le nombre de panneaux solaires est à définir en fonction de l’utilisation et de l’autoconsommation souhaitées.

    • Processus d’installation : du câblage à la mise en service

Pour installer des panneaux solaires, il est primordial de toujours favoriser une exposition vers le Sud afin de garantir un ensoleillement maximal. L’inclinaison du panneau doit être comprise entre 30 et 35° pour un fonctionnement idéal.

Le câblage des panneaux solaires est une opération délicate et doit être adapté à l’installation. Si ce n’est pas le cas, votre installation pourrait ne pas fonctionner correctement ou avoir un rendement moindre que prévu. En outre, si les normes électriques se sont pas respectées, il peut y avoir des risques de courts-circuits ou d’incendies.

Si vous n’utilisez pas de panneaux plug and play, tournez-vous vers un professionnel pour une installation conforme et sécurisée.

Avant de mettre le système de panneaux solaires en service, il est primordial de vérifier chaque connexion et de faire divers tests de mesure de la tensions des panneaux.

À lire aussi Comment installer des panneaux solaires pour votre maison en 2025 ?

Récapitulatif des diverses étapes de l’installation de panneaux solaires

Étapes

Description

Démarches administratives

Déclaration de travaux ou permis de construire

Vérifier les éventuelles interdictions d’installation

Choix des panneaux

Photovoltaïques

Thermiques

Hybrides

Plug and Play

Puissance et nombre de panneaux

Emplacement

Orientation Sud et avec une inclinaison de 30° pour un fonctionnement et un rendement optimal

Câblage

Pour la sécurité de l’installation et le rendement

Raccordement

Vérification des raccordements avant mise en service totale

Intégration au réseau

Si vous souhaitez revendre votre électricité

Maintenance

A faire régulièrement pour une performance durable des panneaux

Installation en autoconsommation ou via un installateur professionnel ?

Si vous décidez de poser vos panneaux solaires vous-même, l’installation sera gratuite mais vous ne pourrez pas revendre le surplus de production. Le coût de pose par un professionnel peut fortement varier mais vous aurez droit à des aides financières sous réserve de respecter certains critères. Pour la pose sur un toit, il est fortement conseillé de passer par un installateur professionnel.

    • Avantages et inconvénients de l’installation par soi-même

Les avantages de l’installation par ses soins :

  • L’avantage principal est l’économie réalisée sur le coût de la pose. Cette économie peut aller jusqu’à 50 % par rapport à une installation par un professionnel.
  • Les panneaux plug and play ne nécessitent pas d’avoir des connaissances dans le domaine électrique.

Les inconvénients d’une installation par ses soins :

  • Pas de support technique en cas de problème à la suite d’une mauvaise installation.
  • Les garanties sont moindres et ne couvriront pas la partie connectique à votre réseau électrique.
  • Les démarches administratives peuvent être fastidieuses voir omises pour certains.
    • Pourquoi faire appel à un professionnel certifié ?

L’installation de panneaux solaires par un professionnel est un gage de sécurité et de qualité. En effet, les installateurs doivent disposer de formations avant de pouvoir poser les panneaux solaires. Il est conseillé de faire appel à un installateur ou une entreprise dont les personnes sont certifiées RGE. Ce label, Reconnu Garant de l’Environnement, impose des formations et des contrôles à tous ses prestataires pour une prestation de haute qualité.

En faisant appel à un professionnel RGE pour votre installation et uniquement dans ce cas, vous pourrez bénéficier d’aides financières si vous y êtes éligibles.

Enfin, un professionnel pourra vous conseiller sur la meilleure solution de panneaux solaires à avoir en fonction de vos besoins et de votre budget.

Conclusion : Quelle est la meilleure méthode d’installation en 2025 ?

Pour alimenter les petits appareils ménagers du quotidien, l’installation d’un panneau solaire plug and play peut suffire. En revanche, pour un projet d’autoconsommation globale ou avec revente d’électricité, la meilleure méthode consiste à confier la pose à un professionnel RGE.

Faites cependant attention aux arnaques avec ces quelques conseils :

  • Préférez un professionnel de votre région, prenez le temps de choisir et de comparer les offres et surtout demande-lui ses certifications.
  • Ne donnez pas suite à des pseudos professionnels qui vous contactent par téléphone, mail ou à domicile sans que ce soit vous qui ayez entrepris la démarche.
  • Les installations à 1€, gratuites ou dites rentables à 100 % immédiatement n’existent pas.

Enfin, pour les aides financières renseignez-vous auprès de l’ADEME ou de l’ANAH avant de signer et encore plus si on vous promet des subventions spéciales ou des aides européennes (car elles sont très limitées et encadrées).

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Tesla Cybertruck solaire : honnêtement, à quoi ça sert ?

22 janvier 2025 à 16:02

Elon Musk l’avait promis, une entreprise californienne l’a fait. Sunflare Solar a recouvert un Tesla Cybertruck de panneaux photovoltaïques, étendant l’autonomie de… 25 km par jour dans des conditions optimales. Le tout pour la modique somme de 10 000 dollars. Oui, nous sommes d’accord : c’est parfaitement impossible à rentabiliser.

Un véhicule électrique qui se recharge tout seul sous le soleil, ça ressemble à un de ces rêves futuristes qu’Elon Musk adore lancer sur X. Sauf qu’une fois la hype du concept retombée, il faut faire face à la réalité. Et la réalité, c’est que même un Tesla Cybertruck, avec ses allures de tank en acier brossé, n’a pas assez de surface pour produire des quantités intéressantes d’électricité solaire. Résultat : Sunflare Solar, la start-up californienne qui a dévoilé le premier Cybertruck solarisé, annonce une production entre 6 et 9 kWh par jour, soit environ 25 km d’autonomie. De quoi tenir une journée… si vous comptez juste aller chercher du pain. Le film solaire qui recouvre le véhicule atteindrait une puissance située entre 1 000 et 1 5000 Wc.

L’installation coûte 10 000 dollars (9 600 euros au taux actuel) et comprend un onduleur de 5 kW pour des raisons qui nous échappent, les panneaux solaires produisant du courant continu parfaitement compatible avec la batterie, elle aussi en DC. À ce prix-là, on pourrait s’attendre à révolutionner l’autonomie des véhicules électriques. Mais en réalité, ces 25 km dépendent de la météo et de l’orientation du Cybertruck. Autant dire que si vous habitez à Londres ou à Strasbourg, l’investissement a autant de sens qu’acheter une Tesla Roadster pour faire des tours de périph’.

Un concept plus crédible sur des véhicules légers

Mettre des panneaux solaires sur un pick-up de plus de trois tonnes, c’est un peu comme mettre des ailes sur un bulldozer : techniquement faisable, mais parfaitement inutile. Le solaire embarqué, s’il peut avoir du sens, est plus adapté aux véhicules légers, comme les citadines électriques de Lightyear ou Sono Motors, qui ont été conçues pour ça.

Malgré tout, ce genre d’initiative a le mérite d’exister. Avec des cellules photovoltaïques plus performantes et des coûts en baisse, le solaire embarqué pourrait devenir un complément intéressant. Mais aujourd’hui, mettre 10 000 dollars dans cette installation, c’est un peu comme croire qu’Elon Musk finira par livrer un Cybertruck au moins aussi polyvalent qu’un C15 4×4. Techniquement possible, mais franchement peu probable.

Source : Automobile Propre

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Nouveau record de production d’électricité renouvelable en Allemagne en 2024

20 janvier 2025 à 10:50

En 2024, les énergies renouvelables ont continué de dominer le mix électrique allemand. Elles ont représenté 59 %, contre 56 % l’année précédente, selon le Bundesnetzagentur (BNetzA), l’agence fédérale allemande des réseaux.

C’est un nouveau record pour le pays qui souhaite atteindre un mix électrique composé à 80 % de renouvelables d’ici seulement 2030. Selon le rapport du BNetzA, l’énergie éolienne a demeuré la principale source de production, représentant 31,9 % du total, un niveau stable comparé à l’année précédente. Le solaire, en revanche, a fortement augmenté pour atteindre une part de 14 % en raison d’un été particulièrement ensoleillé et de l’ajout de nouvelles capacités installées. Par ailleurs, les installations photovoltaïques ont franchi le seuil des 100 gigawatts (GW) de puissance grâce à près de 17 GW nouvellement installés. Au total, les sources renouvelables ont produit 254,9 térawattheures (TWh) d’électricité sur les 431,9 TWh générés par l’ensemble du parc électrique.

Plus de gaz et d’importations, moins de charbon

Intégrer davantage d’énergies renouvelables dans le mix énergétique implique plus d’efforts dans la gestion de l’intermittence du solaire et de l’éolien. Suite à la fermeture de ses dernières centrales nucléaires en 2023, l’Allemagne a dû se tourner davantage vers le gaz naturel, qui a généré plus de 56 TWh d’électricité en 2024, soit une augmentation de plus de 8 % par rapport à l’année précédente. Les importations d’électricité ont également augmenté, atteignant alors 67 TWh, soit 13,8 % de plus que l’année précédente, avec la France comme principal fournisseur. Les exportations ont, pour leur part, diminué de 10 %, s’établissant à environ 35 TWh.

En parallèle, l’Allemagne poursuit lentement sa sortie du charbon avec la fermeture de centrales totalisant une puissance de 6,1 GW. Sa part dans le mix a diminué à 23 % en 2024, contre 26 % en 2023, soit une baisse de 3 %. Pour rappel, le pays vise à éliminer cette source d’énergie d’ici 2038, et idéalement d’ici 2030.

À lire aussi L’Allemagne ferme 15 centrales à charbon en un week-end : est-ce vraiment une prouesse ?

La hausse de la part de renouvelables et la diminution du charbon, bien qu’à des rythmes lents, semblent avoir eu une répercussion significative sur les émissions allemandes. En effet, selon le groupe de réflexion Agora Energiewende, le pays a diminué ses émissions de 18 millions de tonnes, le secteur de l’énergie ayant contribué à 80 % de cette baisse. De plus, l’Allemagne aurait même dépassé de 36 millions de tonnes son objectif de réduction annuel.

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Ce puissant kit solaire prêt-à-brancher est à bas prix pour les soldes d’hiver 2025

14 janvier 2025 à 06:00

Grâce à certains vendeurs qui n’hésitent pas à proposer des promotions redoutables, les kits solaires sont de plus en plus abordables. Le kit que nous venons de trouver en est l’exemple parfait : il donne accès à 2 000 Wc de photovoltaïque pour moins de 800 € !

Et si les soldes d’hiver étaient le meilleur moment pour investir dans un kit solaire ? Déjà, la semaine dernière, un kit de 880W nous avait fait de l’œil. Cette fois, c’est un autre vendeur qui a décidé d’exploser le tarif de l’un de ses kits.

Sur le site Mater France, pour 779 €, vous avez droit à un kit composé de :

  • 4 panneaux Leapton Solar 515 Wc Bifacial de type N,
  • 1 micro-onduleur Deye Sun-M200G4 de 2000W,
  • 1 suivi de production Wi-Fi intégré,
  • 1 câble Plug & Play de 5 mètres.

Les 4 panneaux solaires sont composés de cellules de type N dont le rendement s’élève à 23,16 %. Le fabricant propose une garantie de 25 ans. Du côté de l’onduleur, celui-ci dispose d’une garantie de 10 ans. Néanmoins, sûr de son matériel, le vendeur propose en option gratuite une extension de garantie du micro-onduleur à 25 ans.

Question fixation, rien n’est inclus pour le tarif de 779 €. En revanche, le site propose en option de nombreux systèmes de fixations, permettant une adaptation à différents types de poses.

Un kit amortissable en à peine plus d’un an ?

En combien de temps est-il possible d’amortir ce kit ? La réponse dépendra de nombreux critères comme leur implantation géographique, leur inclinaison ou encore leur orientation. Néanmoins, nous nous sommes essayés à un rapide ordre de grandeur. Selon le simulateur AutoCalSol, avec une orientation et une inclinaison idéale (30° d’inclinaison, orientation sud), il serait possible de produire environ 2 590 kWh sur l’année.

En prenant l’hypothèse que cette production peut être entièrement consommée grâce à une adaptation des habitudes de vie, il serait ainsi possible d’économiser presque 650€ sur l’année au tarif unique actuel (0,2516€/kWh). Vous l’aurez compris, à un tel prix, ce kit solaire peut être très vite rentabilisé !

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Le seuil des 100 GW de panneaux solaires installés franchi en Allemagne

Par : Ugo PETRUZZI
13 janvier 2025 à 16:39

En 2024, l’Allemagne a franchi le cap des 100 gigawatts (GW) de capacité solaire installée. Il reste du chemin à parcourir entre les projections communiquées par l’association allemande de l’industrie solaire (BSW) et le régulateur allemand BNetzA, et l’objectif allemand à 2030, fixé à 215 GW.

Avec 17 GW de nouvelles installations en 2024, le parc photovoltaïque allemand a enregistré une croissance de 10 % par rapport à 2023. D’après les projections de l’association allemande de l’industrie solaire (BSW) et le régulateur BNetzA, le pays outre-Rhin vient de franchir les 100 GW de capacité solaire installée. Ce développement résulte principalement de l’essor des parcs solaires au sol, qui ont progressé de 40 % avec 6,3 GW d’ajouts. Désormais, ils constituent près d’un tiers des nouvelles capacités installées.

Ce dynamisme contraste, en revanche, avec le recul observé sur le segment résidentiel. L’ajout d’installations photovoltaïques domestiques, bien que majoritaires avec 38 GW de capacité totale, ont reculé de 15 % en 2024. En parallèle, les toitures commerciales ont affiché une hausse notable, avec une croissance de 25 % de nouvelles installations.

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Des défis à relever pour 2030

Malgré ces avancées, le chemin vers l’objectif national de 215 GW d’ici 2030 reste semé d’embûches. Carsten Körnig, directeur général de l’association allemande de l’industrie solaire (BSW), ne manque pas de rappeler auprès de l’écho du solaire que « le prochain gouvernement fédéral devrait réduire les barrières à l’entrée du marché et garantir un cadre d’investissement attractif ». Par exemple, les systèmes « plug-and-play » séduisent les ménages allemands avec une capacité qui a doublée pour atteindre 0,7 GW en 2024.

Un autre défi clé réside dans l’intégration du solaire au réseau électrique. Lors des journées très ensoleillées, la production peut dépasser la consommation, mettant en péril la stabilité du réseau et introduisant des prix négatifs récurrents. Et l’Allemagne, qui s’est rendue dépendante des imports d’électricité depuis ses voisins, n’a toujours pas prévu de système de stockage d’énergie de très grande ampleur. En 2024, le solaire a couvert 14 % des besoins électriques allemands, contre 12 % en 2023.

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Soldes panneau solaire : ce kit de 3 000 W avec batterie de stockage s’affiche à un prix délirant

13 janvier 2025 à 14:09

Cette année, de nombreux kits solaires sont bradés à l’occasion des soldes d’hiver 2025.  Le spécialiste des solutions solaires Mater France n’est pas en reste, avec une offre particulièrement intéressante : un kit solaire prêt à brancher composé de 6 panneaux cumulant 3 090 W de puissance et une batterie Zendure de 1,9 kWh. Câbles et micro-onduleurs sont également inclus, pour « seulement » 2 229 €, soit un prix tellement bas qu’on en vérifierait presque trois fois la facture !

Avec ses six panneaux Leapton Solar 515W bifaciaux, le kit solaire soldé par Mater France promet un rendement de 23,16 %, avec un petit bonus : il capte la lumière de l’arrière grâce à son caractère bifacial, parce que même les murs blancs de votre jardin méritent d’être utiles. Résistants à des vents de 2 400 Pa et à des charges de neige de 5 400 Pa, ces panneaux pourraient probablement survivre à une tempête ou à un mammouth sur le toit (même si ça reste à tester). Et avec 30 ans de garantie sur la production, vous pourriez presque les léguer à vos petits-enfants.

Ajoutez à cela les micro-onduleurs Deye, qui gèrent l’énergie avec un rendement de 96,5 %. Oui, 96,5 %, parce que viser 100 %, ce serait se heurter aux limites de la physique. Et n’oublions pas la batterie Zendure Hyper 2000 + AB2000S, capable de stocker 1,9 kWh d’énergie. Avec son système anti-incendie par aérosol, elle pourrait presque participer à une mission spatiale.

Avantages et inconvénients

L’avantage principal de ce kit ? Son prix. Sérieusement, à 2 229 €, c’est presque un cadeau pour un kit d’une telle puissance intégrant une batterie. L’installation est aussi simple qu’un meuble suédois : une fois fixés à leur support, il suffit de brancher les câbles… et il n’y a même pas de risque d’inverser le rouge et le noir. Avec une production annuelle estimée à  4 757 kWh, ce kit pourrait vous faire économiser 1 196 € par an selon la boutique qui le vend. De quoi financer votre café, votre abonnement streaming, ou vos bougies (pour les jours sans soleil après avoir siphonné les 1,9 kWh de la batterie incluse).

Côté inconvénients, il faut prévoir un peu de muscle : chaque panneau pèse 27,7 kg, soit l’équivalent d’un (très) gros sac de patates. Et pour les six panneaux, vous aurez besoin de deux prises dédiées. Si votre maison date du siècle dernier, il faudra probablement réviser l’électricité. Mais bon, c’est le prix pour gagner un peu en autonomie énergétique.

Une promo à saisir avant qu’elle ne parte en fumée (pas littéralement)

À 2 229 €, ce kit solaire est une affaire en or (ou en rayons UV, humour de programme informatique, ne cherchez pas). Pour ce prix, vous obtenez une solution prête à l’emploi, puissante et durable, avec des garanties qui rivalisent avec celles d’un bon mariage. Les soldes d’hiver 2025 sont le moment idéal pour investir et commencer à générer votre propre énergie. Mais dépêchez-vous, cette promo ne durera pas éternellement – contrairement à vos factures, elles.

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400 km de panneaux solaires : voici la nouvelle grande muraille que la Chine commence à construire

12 janvier 2025 à 16:17

D’ici 2030, un immense parc solaire devrait voir le jour dans le désert de Kubuqi, en Mongolie-Intérieure. Un projet démesuré dont le chantier a récemment été pris en photo par l’agence spatiale américaine (NASA).

Récemment, on évoquait la mise en service de la centrale solaire la plus haute du monde, située à 5 228 mètres d’altitude en Chine. C’est dans ce même pays qu’un nouveau projet spectaculaire est en construction.

Il s’agit d’un immense parc photovoltaïque qui sera implanté dans le désert de Kubuqi, qualifié de « mer de la mort », en Mongolie-Intérieure. Contrairement à la Mongolie extérieure qui est un pays indépendant que nous connaissons sous l’appellation de Mongolie, la Mongolie-Intérieure est une région autonome de Chine. Principalement désertique, ce territoire va donc accueillir un gigantesque parc solaire. Dans le détail, le projet qui doit entrer en service en 2030 devrait s’étendre sur une longueur de 400 km pour 5 km de largeur. Sa capacité finale installée sera de 100 gigawatts dont 5,4 le seraient déjà. Cela équivaut à la totalité de la puissance solaire déployée en Allemagne, par exemple.

Images satellites du sillon matérialisé par le désert du Kubuqi, sur lequel s’etendront les centrales solaires. La ligne bleue représente 400 km / Images : Google Earth.

Deux centrales solaires géantes déjà installées

La Nasa a pris des photographies du site en 2017 et décembre 2024, attestant de la présence de nombreux panneaux solaires installés entre ces deux dates. Actuellement, une centrale de 2 GW est déjà présente, installée par l’entreprise d’État China Three Gorges. Une seconde centrale de 300 MW est également visible sur les photos. Elle a été construite par la State Power Investement Corp. et ressemble à un cheval depuis le ciel.

Selon le communiqué de l’agence spatiale américaine, les dunes du désert de Kubuqi « sont devenues une mer de possibilités photovoltaïques, transformée par une vague de panneaux solaires récemment installés. Cette construction fait partie du plan pluriannuel de la Chine pour ériger un grand mur solaire, conçu pour produire suffisamment d’énergie pour alimenter Pékin ». Cette zone désertique n’a pas été choisie par hasard. Particulièrement ensoleillée, elle dispose d’un terrain plat et d’une proximité avec des centres industriels. Ce projet est une nouvelle preuve des ambitions chinoises en matière de déploiement des énergies renouvelables.

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Soldes panneau solaire : ce kit de 880 W est vendu seulement 304 euros !

10 janvier 2025 à 15:49

Et si on commençait la nouvelle année par une bonne nouvelle ? On vient de dénicher LE bon plan de ce mois de janvier avec un kit solaire plug-and-play de presque 900 Wc pour à peine plus de 300 €. Voilà qui devrait vous permettre de gagner un peu plus en indépendance énergétique sans anéantir votre portefeuille. 

Dans vos bonnes résolutions pour l’année 2025, avez-vous prévu de vous lancer dans la production d’électricité solaire ? Si oui, c’est votre jour de chance. Sunity, spécialiste du photovoltaïque, a décidé de brader son kit solaire plug-and-play pour les soldes d’hiver. Résultat : le prix du pack comprenant deux panneaux de 440 Wc passe de 649 € à 309 €. Cela représente une économie de 52 %, rien que ça !

Malgré un tarif dérisoire compte tenu de la puissance affichée, Sunity a mis les petits plats dans les grands. Le kit comprend deux panneaux photovoltaïques bifaciaux pour une puissance totale de 880 Wc. Ils sont associés à un micro-onduleur de 800 Wc. Le tout peut être branché sur une simple prise de courant 230 V pour alimenter votre domicile. Côté fixations, Sunity propose, en option, des accessoires dédiés qui permettent d’installer les panneaux sur différents types de toitures : ardoises, tuiles, bac acier ou encore fibrociment.

Des panneaux bifaciaux de type N pour maximiser la production électrique

L’intérêt majeur de ces panneaux réside dans leur aspect biface, qui les rend idéaux pour une installation au sol, en clôture, ou même en toiture. Les cellules utilisées sont de type N. Elles sont fabriquées à partir de silicium dopé au phosphore. Cette composition multiplie les avantages : les cellules de type N sont moins sensibles aux impuretés métalliques, ce qui améliore leur efficacité et leur durée de vie. De plus, par rapport aux cellules de type P (Silicium dopé au bore), elles captent mieux la lumière diffuse ou faible, notamment en cas de ciel couvert.

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Quel élément coûte le plus cher dans un panneau solaire ?

10 janvier 2025 à 05:55

Qu’est-ce qui coûte le plus cher dans un panneau solaire ? Voici une question du plus grand intérêt pour les fabricants. En effet, l’élément le plus coûteux sera celui sur lequel devront se porter les efforts principaux pour réduire les coûts, dans un contexte de compétition acharnée au niveau mondial. Or, il s’avère que la structure de prix s’est renversée, renversant ainsi les besoins d’innovation.

Un panneau photovoltaïque contient de nombreux matériaux : silicium, verre de couverture, conducteurs électriques, cadre des panneaux… Le coût de chacun de ces matériaux va avoir une influence sur le coût du panneau fini, auquel vont bien entendu s’ajouter les coûts de fabrication et de distribution. Or la concurrence exacerbée au niveau mondial (mais surtout en Chine) a conduit à des réductions de coûts sur certains matériaux, tandis que d’autres, très demandés au niveau international, ont vu leur prix croître fortement.

La structure de coût des panneaux photovoltaïques est donc en constante évolution. D’où l’intérêt pour les fabricants de les suivre avec la plus grande attention. En décembre 2024, s’est tenue la conférence de la China Photovoltaic Industry Association (CPIA). Au cours de cette dernière, l’analyste Yao Yao de SinoLink Securities a fait un point sur ces évolutions.

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Un renversement de la structure de prix

Le silicium polycristallin, matériau de base permettant la fabrication des cellules photovoltaïques, était auparavant le matériau qui avait le plus d’impact sur le coût de fabrication. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque, du fait de la forte croissance de la capacité de production, l’offre a très fortement augmenté. Il ne représente ainsi plus que 9,9 % du coût total, et se trouve relégué en quatrième position.

Vient ensuite l’argent, qui est utilisé pour réaliser des connexions électriques dans le panneau. Son prix a augmenté de 30 % en 2024, tiré par les besoins industriels et la spéculation sur les métaux précieux ; il représente dorénavant 11,6 % des coûts du panneau. En seconde position, le verre, à 13,4 %, dont les capacités de production restent limitées du fait de la politique chinoise.

Quel est donc le matériau qui coûte le plus cher dans un panneau solaire ? La réponse est étonnante : ce n’est dorénavant plus le cœur du panneau qui est le plus coûteux, mais son cadre, constitué d’aluminium, dont la demande mondiale est très élevée. Il représente ainsi 14 % des coûts totaux. Et cela conduit l’industrie à envisager des innovations pour rendre les cadres moins coûteux : conceptions standardisées, alliages d’aluminium, matériaux composites, voire caoutchouc.

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5 228 m d’altitude : cette centrale solaire est la plus haute du monde

9 janvier 2025 à 06:02

La Chine commence l’année 2025 comme elle a fini l’année 2024 : en battant des records en matière d’énergies renouvelables. Dernier exemple en date : la mise en service de la plus haute centrale photovoltaïque au monde, d’une puissance de 100 MWc. 

La Chine vient d’annoncer avoir mis en service la plus haute centrale photovoltaïque du monde. Perchée à 5 228 mètres d’altitude, soit exactement 419 mètres au-dessus du toit de l’Europe, elle est composée de 170 000 panneaux bifaciaux, et atteint une puissance totale de 100 MWc. L’installation constitue, en réalité, la deuxième étape d’un projet commencé en 2023. La première phase, située à 5 100 mètres d’altitude, affiche une puissance de 50 MWc et a déjà produit 60 GWh depuis sa mise en service.

Pour optimiser la production électrique de la centrale, une BESS a également été mise en service. Celle-ci affiche une puissance de 20 MW pour une capacité de stockage de 80 MWh. Au total, il aura fallu moins de 4 mois aux équipes chinoises pour réaliser les travaux. Pour atteindre cette vitesse de construction record, malgré les conditions difficiles du site, les entreprises chinoises en charge des travaux ont beaucoup recouru à la préfabrication.

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La Chine prend la mesure du potentiel tibétain

Si ce projet doit participer à réduire les pénuries d’électricité qui ont lieu au centre du Tibet en hiver et au printemps, il reflète également une volonté de la Chine d’exploiter pleinement les ressources naturelles de la région autonome du Tibet. D’ailleurs, selon certaines sources, son nom chinois Xizang signifierait « réservoir de ressources naturelles de l’ouest ». Avec une altitude moyenne de 4 200 mètres, le haut plateau du Tibet dispose d’avantages géographiques hors norme. Grâce à ses presque 100 000 km² de glaciers, il donne naissance à quelques-uns des plus grands fleuves du monde, comme le Brahmapoutre, le Mékong ou encore le Yang-tsé.

Vue aérienne de la centrale solaire de Caipeng / Image : China Huadian.

Pour cette raison, la Chine envisage d’y construire, dans les prochaines années, quelque 139 barrages. Parmi eux, on peut citer la future plus haute STEP au monde, dont les travaux viennent de débuter, qui devrait permettre le stockage de 12,6 GWh d’électricité. Plus récemment, le gouvernement chinois vient également d’approuver la construction du plus grand barrage de la planète. D’une puissance de 60 GW, celui-ci devrait voir le jour sur le cours du fleuve Brahmapoutre.

L’énergie solaire y est également fortement développée, afin de profiter d’un ensoleillement important, et d’un rayonnement solaire exceptionnel grâce à l’altitude élevée. Enfin, le Tibet renferme de très importantes réserves de lithium, un élément indissociable de la transition énergétique.

Cette politique de déploiement massif des énergies renouvelables dans la région autonome du Tibet fait tout de même l’objet de controverses. En effet, malgré une volonté de décarbonation, ces projets d’envergure perturbent nécessairement les écosystèmes locaux, au cœur de sites à la biodiversité unique au monde. Ces projets engendrent également d’importants problèmes sociaux, du fait d’une atteinte aux traditions culturelles des populations locales, ainsi que de nombreuses expropriations sans compensation suffisantes.

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Kits solaires plug and play : pourquoi ils pourraient bientôt être illégaux ?

Par : Ugo PETRUZZI
5 janvier 2025 à 06:07

Une révision de la norme NF C 15-100 pourrait freiner le déploiement des kits solaires plug-and-play, ces panneaux photovoltaïques prêt-à-brancher.

Depuis quelques années, les kits solaires plug and play séduisent de nombreux foyers français. Leur simplicité d’installation, leur coût accessible et leur contribution à la transition énergétique en ont fait une solution prisée, en particulier dans un contexte d’augmentation des prix de l’énergie. Pourtant, une récente révision de la norme NF C 15-100 pourrait bouleverser leur avenir.

La norme NF C 15-100, publiée par l’Afnor, fixe les règles de conformité pour les installations électriques basse tension en France. Elle a récemment été mise à jour pour s’adapter aux nouveaux usages, incluant la production d’électricité photovoltaïque à domicile. À partir de septembre 2025, une nouvelle exigence stipule qu’un « générateur d’énergie électrique ne doit pas être connecté à un circuit terminal par le moyen d’un socle de prise ou d’une fiche »​​. Ce changement semble cibler directement les kits solaires plug and play, qui se branchent sur une prise classique. Or, cette caractéristique simplifie leur installation et les rend accessibles sans intervention professionnelle ni travaux coûteux​.

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Un enjeu pour la transition énergétique

Les kits solaires plug and play offrent une alternative simple et économique aux systèmes photovoltaïques classiques, souvent onéreux et complexes à installer. Avec une puissance faible à modérée, ils permettent aux ménages de réduire leur consommation énergétique et de participer à la transition écologique​.

Dans un communiqué de presse, Laetitia Brottier, vice-présidente d’Enerplan, souligne leur importance : « Ces dispositifs sont un premier pas vers l’autoconsommation solaire et rendent les énergies renouvelables accessibles à tous, y compris aux ménages en situation de précarité énergétique »​. Mais cette nouvelle réglementation pourrait freiner la dynamique. Enerplan et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) ont demandé des clarifications et un assouplissement des règles afin de préserver cette solution prometteuse​.

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Des préoccupations de sécurité

La principale motivation derrière ce changement réglementaire semble être la sécurité. Une mauvaise utilisation des kits solaires, notamment en habitat collectif, peut entraîner des risques d’incendie. Les autorités souhaitent donc encadrer leur usage pour éviter des incidents graves​.

Une solution envisagée serait d’exiger une ligne électrique dédiée, équipée d’un disjoncteur différentiel, pour chaque kit. Bien que cette mesure garantirait la sécurité, elle augmenterait le coût et la complexité de l’installation, réduisant l’attrait de ces dispositifs​.

En Europe, la France adopte une position prudente, contrairement à des pays comme la Belgique ou l’Allemagne, qui simplifient leurs normes pour encourager l’adoption des kits solaires. La filière française espère un ajustement rapide de la réglementation pour éviter de freiner la démocratisation de l’énergie solaire​.

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Si la Terre est plus proche du Soleil en hiver, pourquoi fait-il plus froid ?

Par : Nelly Lesage
3 janvier 2024 à 09:00

Notre planète est au périhélie : elle est au plus près du Soleil, ce 4 janvier 2025. Pourtant, c'est l'hiver dans l'hémisphère nord. Pourquoi avons-nous froid à cette période, si la Terre est plus proche de l'étoile ?

Comment voir l’occultation rare de Saturne par la Lune ce samedi soir ?

Par : Nelly Lesage
4 janvier 2025 à 09:15

Un spectacle astronomique rare est visible en France métropolitaine le soir du samedi 4 janvier 2025. Saturne « disparaît » quelques instants dans le ciel, derrière la Lune. Cette occultation est visible à l'œil nu. Voici comment l'observer facilement.

Ce système combine solaire flottant, stockage à air comprimé et stockage thermique

L’intermittence des énergies renouvelables accentue largement le besoin de méthodes de stockage efficaces. Bien que plusieurs technologies soient disponibles, la vedette est principalement attribuée aux batteries. Le stockage par air comprimé, aussi appelé CAES (pour « compressed air energy storage » en anglais) fait partie des solutions peu courantes, et il l’est encore moins en étant associé avec des panneaux photovoltaïques flottants, comme dans ce nouveau système conçu par des chercheurs égyptiens et britanniques.

Ces scientifiques ont imaginé une configuration combinant une centrale solaire « partiellement flottante » et un stockage à air comprimé diabatique. Ils ont proposé cette solution dans le cadre du projet d’approvisionnement en électricité bas-carbone de certaines zones rurales dans le nord de l’Égypte. La particularité du CAES utilisé est l’intégration d’un système de stockage thermique visant à optimiser son efficacité. Contrairement à ce que vous l’aurez peut-être pensé, ce dernier ne sert pas à récupérer la chaleur résiduelle. Il limite plutôt le gaspillage d’énergie en stockant le surplus d’électricité que le CAES ne peut pas emmagasiner. Voici comment tout cela fonctionne.

Une centrale partiellement flottante

Pour mener leur étude, les chercheurs ont conçu une centrale de production pilote composée de 13 panneaux polycristallins d’une puissance de 5 kilowatts (kW), montés sur une plateforme semi-submersible. Les modules sont en contact permanent avec l’eau. Une partie de leur surface est même immergée, ce qui explique pourquoi ils sont décrits comme « partiellement flottants ». Cette disposition un peu particulière des modules vise à optimiser leur refroidissement naturel. De plus, en équilibrant correctement la surface immergée et celle à l’air libre, il serait possible de diminuer la température de fonctionnement des panneaux solaires, augmentant ainsi leur performance.

Afin d’optimiser la production, la plateforme flottante est capable d’ajuster automatiquement l’angle des modules pour suivre le trajet du soleil, et peut également modifier la quantité de surface immergée en ajustant le tirant d’eau. D’ailleurs, en cas de conditions météorologiques extrêmes, elle est même capable d’immerger complètement tous les modules pour les protéger.

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Un système de stockage hybride combinant CAES et stockage thermique

Pour rappel, un CAES stocke l’énergie en comprimant de l’air. Pendant la phase de « charge », l’électricité excédentaire actionne deux compresseurs d’air. Le fluide, après avoir été refroidi via un échangeur de chaleur, est alors stocké sous haute pression dans quatre réservoirs en acier installés à chaque coin de la plateforme flottante.

Le CAES utilisé ici est de type « diabatique », un système où la chaleur produite pendant la compression est perdue via un processus de refroidissement. Il existe d’autres technologies, notamment le CAES « adiabatique », qui récupère cette chaleur, et le CAES « isotherme », qui minimise la perte thermique, mais ces alternatives n’étaient pas jugées économiquement viables pour le projet. Pour compenser la perte, l’équipe a ainsi introduit un système de stockage thermique utilisant un réservoir d’eau. Ce dernier est chauffé par un chauffe-eau électrique alimenté par une partie de l’électricité solaire produite. Et lorsque l’énergie excédentaire dépasse ou ne suffit pas aux besoins des compresseurs, elle est alors stockée sous forme thermique.

Lors de la phase de « décharge », l’air stocké sous pression est libéré des réservoirs. Il passe d’abord par le réservoir d’eau chaude pour se réchauffer avant de parvenir au détendeur. Il est ensuite dirigé vers une turbine qui entraîne un alternateur. Le réservoir d’eau chaude fonctionne ainsi comme un échangeur de chaleur. L’ensemble du système est contrôlé par un logiciel de gestion des flux énergétiques développé par l’équipe. Pour ce qui est du rendement, les auteurs de l’étude annoncent une efficacité aller-retour de 34,1 %.

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Comment cette fenêtre solaire produit de l’électricité et de la chaleur simultanément

1 janvier 2025 à 10:55

L’utilisation de l’énergie solaire en milieu urbain est une gageure, car le solaire a besoin de place. Une manière de s’y prendre est de concevoir des systèmes hybrides, qui remplissent le maximum de fonction pour une même surface. C’est ainsi que des chercheurs anglais ont mis au point une fenêtre capable de produire de l’électricité et de l’eau chaude sanitaire.

🎉 Bonne année 2025 ! 🎉

Vous lisez le premier article de 2025. L’équipe de Révolution Énergétique vous souhaite une excellente année ! 🥳

Cette technologie, appelée PVTW (pour Photovoltaic-thermal window, ou Fenêtre photovoltaïque-thermique) permet de gérer l’énergie solaire selon trois formes utiles pour le bâtiment : l’électricité, la chaleur et l’éclairement lui-même. Non, ce n’est pas un mouton à trois pattes, c’est une manière d’optimiser au maximum l’encombrement spatial des systèmes énergétiques en milieu urbain.

Des chercheurs de l’Imperial College de Londres ont conçu un système complet et publié les résultats de leurs tests dans la revue Advanced Science (l’article est en accès libre).

Comparaison de deux fenêtres solaires / Image : Imperial College of London.

Un sandwich pour optimiser l’utilisation du spectre solaire

Le système testé est constitué d’un sandwich qui va jouer avec les différentes portions du spectre de la lumière solaire. Sur la face extérieure, on trouve tout d’abord une couche de « verre photovoltaïque », constitué d’un réseau de capteurs solaires en silicium amorphe, séparés les uns des autres au sein d’une matrice de verre transparent. Les capteurs photovoltaïques vont capter la portion visible de la lumière solaire, et la transformer d’une part en électricité, et d’autre part en chaleur. Le verre va laisser passer la lumière visible – là où il n’y a pas de capteur – mais va absorber les ultraviolets (en dessous d’une longueur d’onde de 320 nm), qui vont ainsi le chauffer.

Vient ensuite une couche d’eau. Cette dernière est quasiment transparente dans la portion visible du spectre de la lumière solaire, mais elle très absorbante dans le domaine de l’infrarouge (au-delà de 1200 nm) – l’eau sera donc chauffée par cette dernière portion du spectre. Cette source de chaleur sera complétée par les pertes thermiques des capteurs photovoltaïques, ainsi que la chaleur du verre chauffée par les ultraviolets. La fenêtre est ensuite close par une couche de verre sur sa face intérieure.

Principe de fonctionnement de la fenêtre solaire (traduit de l’anglais par Google) / Image : Imperial College of London.

Un test en condition réelles a été mené à Londres

Le système a été testé expérimentalement à Londres, dans des conditions assez favorables pour l’énergie solaire : à midi, un angle de 30°, une température extérieure de 34° (on suppose en été), et un éclairement de 1 100 W/m². Le rendement du système était de 3,6 % en termes d’électricité, et de 10,7 % en termes de chaleur, et il a produit de l’eau chaude une température de 50 °C. L’angle de la fenêtre a une certaine influence sur ces résultats : avec un angle de 90°, le système a un rendement de 3,3 % électrique, de 17,6 % thermique et une température d’eau chaude abaissée de 7 °C.

Lors du même essai, le système a été comparé à une fenêtre solaire thermique uniquement. L’eau produite avec le système hybride est 10 °C plus chaude, et le rendement global est augmenté de 10 %. Des résultats encourageants, donc, même si l’on préfère ne pas imaginer la complexité des réseaux électriques et d’eau chaude sanitaire qu’il faudra connecter à ces fenêtres dans un bâtiment réel !

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Les façades photovoltaïques seraient plus efficaces que prévu

25 décembre 2024 à 06:02

Souvent négligées pour cause d’orientation généralement peu optimisée, les façades photovoltaïques pourraient finalement jouer un rôle important dans la décarbonation du mix électrique français. C’est ce que sous-entend cette nouvelle étude réalisée aux Pays-Bas.

Les installations photovoltaïques sur toiture sont-elles réellement mieux que les installations en façade ? C’est la question que se sont posée des chercheurs de l’université de Twente, aux Pays-Bas. Pour y répondre, ils ont sélectionné un ensemble d’installations de façade équipées du même type de panneau, et l’ont comparé à une installation type, dotée des mêmes panneaux photovoltaïques, mais cette fois parfaitement exposée, tant en orientation qu’en inclinaison.

Au total, les tests auront duré 5 ans, entre 2018 et 2023, et auront porté sur des mesures financières, techniques et environnementales. Sans suspense, c’est l’installation test qui a permis d’obtenir les revenus les plus élevés grâce à une plus grande quantité d’électricité produite. Les chercheurs ont également calculé la quantité de pollution que le système photovoltaïque empêchait en produisant de l’énergie propre. La non plus, sans suspense, c’est l’installation en toiture qui a permis une meilleure réduction des émissions de CO2. Celles-ci se sont élevées à 2 434 kg de CO2 par kW contre 1725 pour l’installation de façade orientée au sud, 1 492 kg de CO2 pour l’installation orientée est et 1 335 kg de CO2 pour l’installation orientée ouest.

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Viser le rendement maximal, ou multiplier les orientations ?

Malgré cet écart conséquent, les installations de façade ont montré qu’elles avaient tout de même un intérêt. D’abord, les équipes ont relevé que le facteur de valeur des installations de façade orientées à l’est et à l’ouest était plus élevé (respectivement 0,87 et 0,84) que celui de l‘installation orientée de manière optimale (0,73).

Le facteur de valeur, c’est quoi ?

Le facteur de valeur d’une installation photovoltaïque permet de déterminer l’utilité, ou la contribution économique de sa production par rapport à la demande d’énergie du réseau. Elle est souvent exprimée sous la forme d’un ratio entre la valeur de l’électricité produite par l’installation PV, et le coût moyen de l’électricité consommée au même moment.

Lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que l’électricité produite est particulièrement précieuse, puisqu’elle est produite lorsque les prix de l’électricité sont élevés. Cela peut être le cas lors des périodes de forte demande. À l’inverse, si le facteur de valeur est inférieur à 1, cela signifie que l’installation produit de l’électricité à des moments où les prix de l’électricité sont faibles.

D’autre part, les équipes de recherches ont remarqué que les installations de façade correspondaient à des ratios d’autoconsommation plus élevés. Les données obtenues par cette équipe font écho à une tendance de plus en plus courante qui consiste à mettre en place des installations photovoltaïques verticales, qui permettent de mieux lisser la courbe de production d’énergie. À l’inverse, à terme, la multiplication d’installations photovoltaïques avec une orientation et une inclinaison identique pourrait conduire à des pics de production pas forcément nécessaires.

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Cette galerie de toit bardée de panneaux solaires pliables veut recharger les voitures électriques n’importe où

20 décembre 2024 à 05:16

Installer des panneaux solaires sur le toit de sa voiture permet-il de rendre sa voiture 100 % autonome ? Spoiler : la réponse est non. Malgré ce constat, de plus en plus d’entreprises proposent d’équiper sa voiture de panneaux solaires pour en augmenter l’autonomie. Si les solutions proposées paraissent encore sous-dimensionnées, elles pourraient ouvrir la voie à des dispositifs nettement plus intéressants dans les années à venir. 

Une société californienne vient de dévoiler une galerie de toit solaire capable, sur le papier, de prolonger l’autonomie des véhicules électriques. L’installation commercialisée par DartSolar se présente sous la forme d’un rack, dont la partie supérieure est un panneau photovoltaïque de 360 Wc. À l’arrêt, deux autres panneaux photovoltaïques peuvent coulisser de part et d’autre du rack, portant la puissance totale à environ 1 000 Wc. Selon le fabricant, l’ensemble peut être déployé en une dizaine de secondes.

Pour cette galerie de toit solaire, DartSolar a misé sur la légèreté en optant pour des panneaux d’une épaisseur de quelques millimètres seulement. Au total, la structure ne pèse que 41 kg, et pourrait reprendre 22 kg de charge pour du transport occasionnel. La production solaire peut ensuite être convertie par une unité d’alimentation, afin d’être transformée en courant alternatif de 120 V (la norme aux États-Unis).

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Un concept intéressant, mais difficilement applicable aux voitures

Les panneaux solaires pour voiture électrique connaissent un succès croissant, en témoignent les 3 millions de dollars récoltés par la startup américaine GoSun, qui a présenté un système plus léger, mais aussi plus fastidieux à déplier. Néanmoins, ces installations posent de nombreuses questions. D’abord, la présence d’une galerie sur le toit d’une voiture électrique engendre nécessairement une perte d’autonomie en altérant l’aérodynamisme du véhicule. DartSolar communique sur une perte contenue de 2 %, mais cette valeur doit varier en fonction de nombreux paramètres.

Dart Solar annonce une autonomie supplémentaire d’une trentaine de kilomètres par jour. Cependant, ce chiffre peut varier en fonction de nombreux paramètres comme les conditions météo ou encore le lieu de stationnement du véhicule. Ainsi, si ce type d’équipement peut se montrer intéressant en Californie, où a été conçu le Dart Solar, qu’en est-il en région parisienne, ou dans le nord de la France ? Pour que ces galeries solaires présentent un réel intérêt, il faudrait que leur puissance soit largement augmentée. D’ailleurs, DartSolar a annoncé travailler sur un modèle d’une puissance de 3 000 Wc grâce aux innovations d’entreprises spécialisées dans la photovoltaïque comme Kaneka Corp ou encore Oxford PV.

À l’avenir, ces équipements pourraient se montrer encore plus intéressant pour des utilitaires, qui disposent d’une surface de toit beaucoup plus importantes que les voitures. Ces panneaux solaires pourraient non-seulement contribuer à améliorer l’autonomie des véhicules, mais également permettre l’usage de matériel électro-portatif sur chantier, ou l’alimentation des équipements du fourgon en cas de conversion en véhicule de loisir, ambulance ou autre food truck.

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Cette centrale solaire flottante veut compléter les parcs éoliens en mer

16 décembre 2024 à 05:57

Alors qu’elle est installée à plusieurs kilomètres des côtes, cette plateforme solaire flottante ne craint ni la profondeur ni la météo. Son concepteur affirme qu’il s’agirait du premier système de son genre à être capable de tenir face aux vagues.

À l’instar des éoliennes, les panneaux photovoltaïques finiraient-ils aussi par trôner au milieu des océans ? Une entreprise envisage actuellement cette possibilité. Le groupe chinois Huaneng a récemment acheminé une plateforme photovoltaïque flottante au cœur de la mer Jaune, au large de Qingdao, province de Shandong, en Chine. Dans le cadre d’un programme de recherche, le système est installé sur un parc éolien exploité par l’entreprise, à 30 km des côtes, et à 30 mètres de profondeur.

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La plateforme, baptisée « Yellow Sea Nº1 », adopte une forme hexagonale d’une surface de 1 624 mètres carrés. Elle est équipée de 434 panneaux photovoltaïques soutenus par une structure métallique en treillis, et flotte grâce à un « anneau de flotteurs ». Pesant plus de 360 ​​tonnes, le système est ancré au fond marin à l’aide de chaînes.

Le Yellow Sea restera sur site pour une durée d’un an pour subir des tests en conditions réelles. À l’issue de l’essai, l’équipe devrait être en mesure de déterminer le type de module solaire le plus adapté à ce genre d’application. En effet, la plateforme a été équipée de trois différentes technologies photovoltaïques. Leurs performances ainsi que leur capacité d’adaptation à l’environnement seront, entre autres, évaluées.

Compléter les centrales éoliennes ?

Pour les éoliennes, le choix pour un site offshore est un moyen d’optimiser la production d’électricité en raison des vents plus forts au large. Les panneaux solaires, en revanche, ne tirent pas forcément parti (techniquement parlant) de cet environnement. Au contraire, les modules sont davantage exposés à des risques. Un membre de l’équipe de Huaneng reconnaît même le contact avec l’eau de mer pourrait corroder certains composants électriques et que les dépôts de cristaux de sel pourraient altérer l’efficacité de la conversion de l’énergie.

Alors, à quoi servirait cette plateforme installée au beau milieu de la mer ? Selon l’entreprise, Yellow Sea peut principalement être utilisé pour compléter les installations éoliennes offshore en vue de stabiliser leur production. Pour faire face aux conditions environnementales parfois difficiles, le système a été façonné de manière que les modules soient à huit mètres de la surface de l’eau. Grâce à cette configuration, la plateforme flottante résisterait aux vagues de plusieurs mètres de hauteur. Espérons ainsi que le système ne cède pas facilement aux déchaînements de la nature, contrairement à ce qui est arrivé à d’autres centrales flottantes.

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