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Étoiles filantes, pleine Lune, conjonctions : que voir dans le ciel en avril 2025 ?

Par : Nelly Lesage
2 avril 2025 à 12:02

Après les 2 éclipses mémorables du mois de mars 2025, un nouveau cycle d'observations astronomiques s'ouvre. Un essaim d'étoiles filantes, les Lyrides, fera notamment son retour. Voici tous les phénomènes à observer à l'œil nu en avril 2025.

Voilà les photos les plus inoubliables de l’éclipse solaire du 29 mars 2025

Par : Nelly Lesage
29 mars 2025 à 11:30

Pour la toute première fois de l'année 2025, une éclipse solaire s'est produite, ce samedi 29 mars. Le phénomène astronomique a pu être photographié. Les images les plus incroyables de cette éclipse partielle de Soleil ont été partagées en ligne.

Vous n’avez pas trouvé de lunettes ? Observez l’éclipse en sécurité avec ces 2 astuces

Par : Nelly Lesage
29 mars 2025 à 10:50

Vous n'avez pas trouvé de lunettes adaptées pour voir l'éclipse de Soleil du 29 mars 2025 ? Ne prenez aucun risque. Il existe 2 astuces pour profiter du phénomène, sans danger pour les yeux.

Comment suivre l’éclipse solaire en direct ce samedi ?

Par : Nelly Lesage
29 mars 2025 à 07:50

L'éclipse solaire du samedi 29 mars 2025 est imminente. Il s'agit de la première éclipse de Soleil de l'année. L'occultation du disque solaire par la Lune sera partielle. Comment profiter de ce superbe phénomène astronomique en direct ?

La France verra-t-elle l’éclipse solaire du 29 mars 2025 ?

Par : Nelly Lesage
27 mars 2025 à 10:47

La Lune éclipse le Soleil, pour la première fois de l'année 2025, le samedi 29 mars. Cette éclipse solaire est partielle. Les Français ont-ils la chance de pouvoir l'observer ? Et comment voir cette éclipse de Soleil ?

Pourquoi les anneaux de Saturne vont « disparaitre » dimanche

Par : Nelly Lesage
22 mars 2025 à 07:01

Un étonnant phénomène astronomique concerne Saturne en 2025. Les anneaux de la célèbre planète du système solaire « disparaissent » ce dimanche 23 mars. Que se passe-t-il vraiment ?

Créer et stocker sa propre électricité n’a jamais été aussi facile qu’avec les formules clef en main de Beem [Sponso]

Par : humanoid xp
22 mars 2025 à 06:47

Cet article a été réalisé en collaboration avec Beem

Comment créer une installation de récupération de l’énergie solaire adaptée à mes besoins et aux contraintes de mon domicile ? Une question épineuse lorsque l’on cherche à se lancer dans l’aventure, et dont la réponse porte un nom simple : Beem.

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Il s’agit d’un contenu créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Humanoid xp. L’équipe éditoriale de Numerama n’a pas participé à sa création. Nous nous engageons auprès de nos lecteurs pour que ces contenus soient intéressants, qualitatifs et correspondent à leurs intérêts.

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Elle installe un chauffage solaire en kit et économise 120 € d’électricité chaque année

Par : Hugo LARA
21 mars 2025 à 08:04

Pour chauffer son logement, il y a le bois, l’électricité, le fioul, le gaz, mais aussi… le soleil. Les panneaux solaires aérothermiques permettent d’élever la température des pièces bien exposées, et donc de réduire la consommation du mode de chauffage principal. Nous avons interrogé l’une des rares clientes de ce genre d’installation, qui a remplacé un radiateur électrique d’appoint par un chauffage solaire en kit.

Au cœur des Hautes-Pyrénées, non loin de Lannemezan, la maison de Jeanine est généreusement baignée de soleil. Malgré une exposition plein sud très avantageuse, l’une des pièces, la cuisine, reste froide en hiver. Ni les radiateurs alimentés par une chaudière au fioul, ni l’insert au bois ne parvenaient à chauffer efficacement cette pièce de 14 m². « La cuisine était une cave, il y faisait autour de 14/15 °C le matin » explique-t-elle.

La retraitée et son mari se résignaient à utiliser un convecteur électrique d’appoint. Une solution insatisfaisante, en raison de son coût élevé à l’utilisation. « Je voulais réchauffer la pièce sans que ça nous coute trop cher, alors j’ai tapé chauffage solaire sur internet » indique Jeanine, qui découvre alors le panneau solaire aérothermique en kit Sunaéro du petit fabricant français Solar Brother. « Je m’étais renseigné sur un autre système, mais il était trop compliqué, celui de Solar Brother est vraiment simple » assure-t-elle. Le couple a acheté le panneau à un prix avantageux, lors de la phase de précommande : 1 190 €, alors qu’il se vend actuellement 1 476 €.

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Augmenter la température d’une pièce de 3 à 5 °C

Le principe de fonctionnement du chauffage solaire Sunaéro est assez simple. Les rayons du soleil pénètrent dans un caisson vitré à fond noir et, par effet de serre, réchauffent l’air qui s’y trouve. Après avoir traversé un filtre, cet air chaud est insufflé dans la maison grâce à un ventilateur alimenté par un petit module photovoltaïque adjacent. Selon Solar Brother, l’appareil peut augmenter de 3 à 5 °C la température de la pièce concernée.

La puissance thermique d’un seul panneau plafonne à 500 W et à 32 W pour la partie photovoltaïque réservée au ventilateur, ce qui est assez faible. Cela conviendrait pour réchauffer en appoint une pièce de 20 m² selon la marque. Un kit nettement plus puissant peut toutefois être créé en associant plusieurs panneaux, afin de préchauffer des surfaces plus vastes.

L’installation est relativement simple, puisque l’appareil peut être placé en façade, à hauteur d’homme. Seule l’orientation, la plus au sud possible et sans ombrages, compte. Il suffit de forer un passage de 12,5 cm de diamètre à travers le mur pour la gaine de ventilation et percer les points d’attache du panneau. « Les murs de notre maison sont en pierre de Garonne, ils font 80 cm d’épaisseur » indique Jeanine. « On s’est fait prêter une carotteuse. Mon fils et mon mari ont installé le panneau, c’est sûr qu’il faut être un peu bricoleur pour le faire soi-même ».

Plus de 12 ans pour amortir l’achat

Depuis la pose du chauffage solaire en mars 2024, « la cuisine n’est jamais descendue sous 17 °C le matin, et en journée, il fait 22 °C. On a gagné 3 à 4 degrés » assure l’habitante. « Pour le prix et la problématique qu’on avait, le chauffage solaire était l’idéal » estime-t-elle, tout en admettant n’avoir pas réalisé de devis pour une pompe à chaleur air/air, dont le coût d’installation aurait probablement été similaire. Un choix effectué « un peu par conviction » concède Jeanine, « j’aime bien trouver des solutions avec le solaire, mais c’était aussi la solution économiquement idéale pour cette pièce ».

La retraitée reconnaît qu’ « il n’y a plus de chaleur dès qu’il n’y a plus de soleil », sans s’en plaindre, le climat de sa localité étant plutôt clément. « Si j’avais pu mettre un chauffage solaire pour d’autres pièces de la maison, je l’aurais fait, mais il n’y a pas assez de place sur la façade ». Grâce au Sunaéro, le convecteur électrique d’appoint a tout de même remisé au placard, générant une économie annuelle d’électricité de 120 € selon Jeanine, soit environ 600 kWh selon nos calculs. Au tarif actuel du chauffage solaire Sunaéro (1 476 €), l’économie réalisée correspond à un retour sur investissement de 12,3 ans.

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Ce complexe nucléaire mythique se transforme en immense centrale solaire

20 mars 2025 à 15:16

Les Américains ont longtemps produit les matériaux nécessaires à développer leur arsenal nucléaire sur le site de Hanford. Alors qu’ils continuent à travailler à sa décontamination, un projet de construction de la plus grande ferme solaire du pays vient d’y être lancé.

Le complexe nucléaire de Hanford. Près de 1 500 km2 dans l’État de Washington. Il est réputé être le site qui présente la contamination radioactive la plus importante des États-Unis. C’est là qu’a été produit le plutonium qui a servi à fabriquer la bombe qui a tué plus de 50 000 personnes à Nagasaki, en août 1945. Au reste de l’arsenal nucléaire du pays, aussi. Au total, près de 70 tonnes de plutonium sont sorties de là jusque dans les années 1980. Sans qu’il soit toujours pris soin de la manière de le faire. Et de gérer les déchets générés. D’abord, peut-être par ignorance. Puis, sans doute plus par négligence.

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Un site contaminé par les déchets nucléaires

Longtemps, le sceau du secret militaire a empêché une décontamination correcte de la zone. Les premiers déchets nucléaires produits sur le complexe de Hanford ont en effet été enterrés dans le désert sans qu’il soit noté où. En 1990, une inspection a révélé plus de 200 km2 d’eaux souterraines contaminées. Le résultat, notamment, de fuites radioactives observées sur beaucoup de 177 réservoirs de stockage présents sur le site. Des réservoirs qui contenaient initialement des centaines de millions de litres de boues radioactives !

Des opérations de décontamination ont fini par être mises en œuvre. Mais, même si le niveau a baissé, les autorités estiment toujours que 150 km2 d’eaux souterraines restent contaminés. Un accord vient d’être signé pour accélérer les travaux sur les 15 années à venir. Il est toutefois d’ores et déjà en péril. En cause, des licenciements ordonnés par Donald Trump dans le cadre de sa politique de réduction des effectifs fédéraux. Quoi qu’il en soit, l’administration estime que la décontamination du site coûtera entre 300 et 650 milliards de dollars et ne sera pas achevée avant 2070.

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Après les déchets nucléaires, une immense centrale solaire

Et c’est dans ce contexte et sur la partie du site désormais considérée comme « suffisamment sûre » que la société Hecate Energy vient de prendre l’initiative de construire ce qui devrait devenir ni plus ni moins que la plus grande ferme solaire des États-Unis. Le projet : installer, sur environ 40 km2 — le tout à seulement 32 km de celui qui a été le premier réacteur nucléaire à grande échelle du monde —, quelque 3,45 millions de panneaux photovoltaïques pour une puissance totale de 2 gigawatts (GW) — c’est bien plus que la plus grande ferme solaire actuelle de 802 mégawatts (MW) située dans le Nevada — ainsi que 2 GW de batteries. De quoi alimenter, dès 2030, tous les foyers de Seattle, San Francisco et Denver.

Le projet était soutenu par l’administration Biden. Mais il pourrait bien être interrompu par la politique peu favorable aux énergies renouvelables de Donald Trump. Hecate Energy, de son côté, se veut rassurant, qualifiant l’initiative de solide et rappelant que, quelle que soit l’orientation politique du pays, la région a besoin de plus d’électricité. Au total, le projet doit coûter 4 milliards de dollars.

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Les panneaux solaires seront-ils bientôt bridés pour soulager le réseau électrique ?

Par : Ugo PETRUZZI
20 mars 2025 à 05:45

Avec le déploiement rapide du photovoltaïque, le réseau de distribution électrique doit accueillir toute cette production décentralisée tout en maintenant la stabilité du réseau. Pour que le développement du réseau coûte moins cher tout en rémunérant le consommateur, une nouvelle offre pourrait voir le jour.

Une étude menée par deux chercheurs de Mines Paris – PSL, soutenue par l’État dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), désormais intégré à France 2030, et opéré par l’ADEME, s’est intéressée à la flexibilité de la production solaire. Elle a étudié les Offres de raccordement alternatives avec modulation de puissance (ORA-MP). Ces dispositifs permettent aux distributeurs d’électricité de mieux gérer les flux de production tout en limitant les gigantesques investissements dans le renforcement des infrastructures.

Vers une plus grande flexibilité

Traditionnellement, raccorder un producteur photovoltaïque impose d’évaluer si le réseau peut absorber sa puissance maximale à tout moment. Or, cette approche conduit parfois à des investissements disproportionnés pour des pics de production ponctuels. L’ORA-MP propose une alternative : en échange d’un raccordement facilité, les producteurs acceptent une modulation temporaire de leur puissance injectée lorsque le réseau est saturé. Cette approche offre plusieurs avantages aux distributeurs d’électricité. D’une part, elle réduit les besoins en travaux de renforcement, dont le coût oscille entre 60 et 200 euros par mètre (€/m) de câble en milieu rural et atteint parfois 1 000 €/m en zone urbaine (câble souterrain).

D’autre part, elle améliore l’équilibre du réseau en évitant les surtensions locales et les congestions sur les lignes moyenne et basse tension. Et ce, pour mieux intégrer les énergies renouvelables sans dégrader la qualité de fourniture d’électricité.

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Un impact mesuré pour les producteurs et les consommateurs

Côté producteurs, l’ORA-MP implique évidemment certaines concessions : 70 % de la puissance maximale est garantie en permanence, mais l’injection peut être temporairement réduite en cas de contrainte réseau. L’énergie non injectée est cependant plafonnée à 5 % de la production annuelle pour éviter un manque à gagner trop important. Pour les consommateurs, l’effet est moins direct. Une gestion plus souple du réseau permet d’accueillir plus d’énergies renouvelables à moindre coût, limite la répercussion des investissements sur les tarifs d’électricité, notamment son transport (taxe TURPE). Aussi, en évitant des congestions, l’ORA-MP contribue à maintenir une tension stable, essentielle pour les appareils électroniques des industriels et des foyers.

Alors que la France ambitionne d’atteindre 100 GW de solaire d’ici 2050, ces offres deviennent intéressantes pour accélérer la transition énergétique. Voilà une offre qui pourrait être ciblée, en tenant compte des contraintes locales du réseau et pouvant possiblement remplacer les tarifs de rachat d’électricité S21 qui, eux, n’en tiennent pas compte.

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Panneaux solaires : le nouveau contrôle du CONSUEL menace-t-il votre centrale ?

14 mars 2025 à 15:51

Avec l’essor des centrales solaires résidentielles, des normes de sécurité autrefois réservées aux grandes installations de production sont progressivement étendues aux particuliers pour renforcer la prévention des accidents. Votre installation est-elle désormais menacée ? Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur les nouveaux contrôles du CONSUEL.

Le CONSUEL, qu’est-ce que c’est ?

Le CONSUEL ne vous évoque peut-être rien ? Alors, place aux présentations ! Le Comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité est l’organisme français chargé de vérifier que les installations électriques respectent les normes en vigueur avant leur raccordement au réseau. Depuis 1972, il délivre des attestations de conformité obligatoires pour toute nouvelle installation ou rénovation électrique importante nécessitant une mise hors tension. Chaque année, ses 200 inspecteurs effectuent près de 180 000 contrôles en France métropolitaine et outre-mer, contribuant à garantir la sécurité et la fiabilité des équipements électriques.

Pourquoi ce travail est-il crucial ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 20 et 35 % des incendies domestiques ont une origine électrique, et environ 3 000 personnes sont victimes d’électrisation chaque année, selon l’ONSE. Ces données mettent en évidence un risque électrique toujours préoccupant en France, que le CONSUEL s’attache à réduire par ses interventions sur le terrain.

Logo du CONSUEL [consuel.com]

Êtes-vous concerné ?

Quel est le lien avec les installations photovoltaïques ? Depuis un décret de 2010, l’obligation de contrôle s’applique également aux installations de production d’électricité domestique, ce qui inclut les centrales photovoltaïques.

Votre installation est concernée si elle répond à l’un des trois critères suivants :

  • Une puissance supérieure à 3 kilowatt-crête (kWc),
  • Une option de revente du surplus de production (quelle que soit la puissance),
  • L’utilisation d’un système de stockage par batteries (quelle que soit la puissance).
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CONSUEL pour le photovoltaïque : mode d’emploi complet

Vous vous êtes reconnu dans la description précédente ? Pas d’inquiétude, nous allons tout vous expliquer en détail. Tout d’abord, il est essentiel de savoir que la responsabilité incombe à la personne qui réalise les travaux. Cela signifie que si vous faites appel à une entreprise ou un artisan, c’est à eux de gérer l’ensemble des démarches administratives, y compris le remplissage du formulaire d’attestation de conformité. En revanche, si vous réalisez vous-même le raccordement, alors il vous reviendra de prendre en charge les démarches suivantes :

➡️ Créer un compte en ligne : commencez par vous enregistrer et remplir votre profil sur le site du CONSUEL.

➡️ Télécharger et remplir le formulaire CERFA adapté : il existe plusieurs « couleurs » de formulaires selon le type d’installation : BLEU, pour une installation photovoltaïque sans stockage et VIOLET, pour une installation intégrant un système de batteries. À SAVOIR : Les formulaires CERFA peuvent être cumulables. Par exemple, si vous rénovez votre maison et en profitez pour installer des panneaux solaires, vous devrez remplir à la fois le formulaire BLEU pour les panneaux solaires et le formulaire JAUNE pour les systèmes électriques domestiques.

👉 Soumission et paiement du formulaire : transmettez le formulaire dûment rempli au CONSUEL pour examen. Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulant les tarifs en vigueur au 01/01/2025.

Tarifications des différents types d’attestations existants [www.sunethic.fr]

👉 Traitement de la demande : le traitement de votre dossier nécessite en moyenne une vingtaine de jours. Pour éviter tout retard, pensez à soumettre votre demande de visa CONSUEL au moins trois semaines avant la mise en service de l’installation. N’hésitez pas à prendre de la marge, car les délais peuvent fluctuer en fonction du volume de demandes en cours.

👉 Visite de l’installation : elle est systématique si les travaux n’ont pas été faits par des professionnels accrédités. Celle-ci est généralement programmée dans les 15 jours suivant la réception de votre demande de visa. Un technicien agréé par le comité national pour la sécurité des usagers de l’électricité vient chez vous pour vérifier la conformité de votre installation. Si aucune anomalie n’est constatée lors du contrôle, vous recevrez votre attestation de conformité Consuel électrique sous 24 à 48 heures. En cas de non-conformité, une contre-visite pourra être nécessaire (nous verrons plus loin les situations concernées).

👉 Validation de l’attestation : une fois que toutes les normes de sécurité sont respectées, le technicien appose le visa CONSUEL sur votre attestation, la rendant ainsi officielle. Ce n’est qu’après cette validation que vous pourrez effectuer votre demande de raccordement auprès d’Enedis pour injecter votre production sur le réseau. Pour vous donner un aperçu, voici un exemple du formulaire délivré par le CONSUEL :

Attestations de conformité délivré par le Cerfa [consuel.com]

Les clés pour un contrôle CONSUEL sans accroc

Les principaux critères de contrôle du technicien chargé de vous délivrer ou non l’attestation de conformité Consuel photovoltaïque concernent principalement les éléments suivants :

  • Disjoncteur inaccessible ou absent
  • Mise à la terre de l’installation et présence d’un dispositif différentiel
  • Câbles non protégés par une gaine, dénudés ou endommagés
  • Emplacement du coffret : trop près du sol ou à plus de 2 mètres de hauteur
  • Zone dangereuse : respect des distances entre prises et points d’eau
  • Absence de signalisation : étiquettes spécifiques sur le tableau électrique

Dans la plupart des cas, des corrections simples suffisent pour éviter une contre-visite et obtenir l’attestation de conformité de votre installation.

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Un point important sur la sécurité

Pour rappel, une mauvaise installation de votre centrale photovoltaïque peut représenter des risques importants en termes d’électrification et d’incendie.  En effet, le raccordement des panneaux photovoltaïques non conforme à la norme NF C 15-100-1 peut entraîner des risques graves, notamment lorsqu’une nouvelle source d’énergie est raccordée directement sur les borniers en amont du tableau de répartition. Cela peut provoquer des surcharges au niveau de la distribution électrique dans le coffret, mettant en danger les câbles, borniers, et peignes verticaux. De plus, les interrupteurs différentiels ne sont plus protégés correctement, car ils peuvent être exposés à des courants supérieurs à leur capacité, compromettant ainsi la sécurité du système.

Par ailleurs, si un panneau photovoltaïque est raccordé directement à une prise domestique, le problème devient encore plus critique. En l’absence d’un point de coupure unique, l’installation électrique ne pourra pas être correctement isolée en cas de problème. Les dispositifs de protection du tableau électrique ne détectent pas toujours les intensités élevées circulant sur les circuits en aval, ce qui peut entraîner un échauffement des composants, voire provoquer un incendie. Pour éviter ces dangers, il est donc essentiel de respecter les normes et de faire appel à un professionnel qualifié pour toute installation afin de garantir la sécurité de votre habitation.

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En conclusion

Le cadre juridique entourant le solaire évolue en parallèle de l’essor des installations résidentielles, pour des raisons qui divisent. Certains y voient des avantages, comme un renforcement de la sécurité et un meilleur accompagnement du client dans la prévention des risques électriques. D’autres, en revanche, pointent du doigt une complexification des démarches et des coûts supplémentaires liés aux contrôles par des professionnels. Quoi qu’il en soit, nous vous recommandons vivement d’anticiper le contrôle CONSUEL afin d’éviter toute mauvaise surprise.

Si vous souhaitez contourner cette étape, une alternative existe : viser l’autonomie énergétique totale. En produisant et en stockant l’intégralité de votre électricité, vous pourriez vous affranchir complètement du réseau électrique. Cette indépendance offre non seulement une liberté totale dans la gestion de votre consommation, mais répond également aux enjeux de la transition énergétique en permettant une démarche plus durable et résiliente.

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C’est quoi, une éclipse ?

Par : Nelly Lesage
13 mars 2025 à 15:35

Une éclipse est un phénomène astronomique. Il se produit lors d'un alignement particulier entre 3 corps : le Soleil, la Terre et la Lune. Il y a des éclipses solaires et des éclipses lunaires. Lors d'une éclipse, notre perception de la Lune ou du Soleil change.

Pourquoi les Français vont voir 2 éclipses d’affilée en mars 2025

Par : Nelly Lesage
13 mars 2025 à 15:29

En mars 2025, deux éclipses se produisent. D'abord, une éclipse de Lune le 14, puis une éclipse de Soleil le 29. Comment expliquer que deux éclipses se produisent à un intervalle si court ?

Cette usine française de panneaux solaires est jetée à la poubelle après sa faillite

13 mars 2025 à 05:39

Sans les images, on aurait du mal à y croire. Évacuées sans ménagement, les anciennes lignes de production de Systovi symbolisent parfaitement la tourmente dans laquelle se trouve la filière française du photovoltaïque. 

La scène se passe à Carquefou, dans la banlieue nantaise. Des chariots élévateurs vident « énergiquement » un vaste hall de tous ses équipements. Ce site industriel, c’est l’usine de Systovi, un fabricant français de panneaux photovoltaïque qui a été contraint de mettre la clé sous la porte il y a quelques mois à peine. À en croire les « précautions » prises par les équipes chargées du démontage, visibles dans une vidéo publiée sur le réseau social LinkedIn, tous ces équipements dernier cri seront revendus au prix de la ferraille. Difficile d’y croire, quand on sait que la dernière ligne de production a été inaugurée en 2023, et a nécessité un investissement de près de 1,5 million d’euros.

Symbole d’une filière européenne du photovoltaïque en difficulté

Cette situation ne fait qu’illustrer le marché actuel du photovoltaïque à l’échelle mondiale. Cette usine, équipée de lignes de production fabriquées en Europe, aurait pu participer à un « circuit court » du photovoltaïque, et ainsi limiter l’impact environnemental des installations solaires.

Mais la concurrence aura été trop forte. Bien aidés par les subventions gouvernementales, les fabricants chinois inondent le marché européen de panneaux solaires bon marché. Les usines européennes, et en particulier les usines françaises, ne parviennent pas à suivre le rythme. Cette situation a eu des conséquences lourdes. Depuis plusieurs années, les fermetures d’usines européennes s’enchaînent : Solarwatt, Photowatt ou encore Systovi.

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À quand une industrie française compétitive ?

Face au monopole chinois actuel, un renouveau de l’industrie française en matière de photovoltaïque devrait nécessairement passer par des aides de la part de l’État, afin de privilégier la fabrication française, voire européenne. Si la bataille semble perdue pour les panneaux au silicium, le développement de nouvelles technologies comme la pérovskite qui se montre prometteuse, pourrait redistribuer les cartes. Pour l’heure, les messages envoyés par le gouvernement sont plutôt contraires. Celui-ci chercherait à limiter le soutien public au solaire, notamment pour éviter un potentiel écart entre la production et la consommation électrique du pays.

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Faute de soutien, Total abandonne un méga projet solaire et de stockage en Guyane

Par : Ugo PETRUZZI
12 mars 2025 à 05:54

TotalEnergies a officiellement annoncé, samedi, l’abandon de son projet de centrale photovoltaïque Maya en Guyane française, initié en 2019. Cette décision découle de l’actualisation de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) 2025-2035, qui redéfinit les priorités énergétiques du pays.

Dans un communiqué transmis à l’AFP, le groupe pétrolier et gazier français a justifié son retrait en invoquant l’absence de besoin supplémentaire en production d’énergie pilotable autour de Cayenne. Cette révision de la feuille de route énergétique exclut en effet l’ajout de nouvelles infrastructures capables d’ajuster leur production en fonction de la demande, comme celles intégrant des batteries de stockage.

La centrale aurait permis d’injecter jusqu’à 20 mégawatts (MW) d’énergie bas-carbone sur le réseau électrique de Cayenne, réduisant ainsi sa dépendance aux énergies fossiles, et améliorant la stabilité de l’approvisionnement. L’installation prévue combinait 120 mégawatts-crête (MWc) de panneaux solaires et une capacité de stockage de 240 mégawattheures (MWh), assurant une alimentation nocturne malgré l’intermittence du photovoltaïque.

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Un abandon problématique pour la souveraineté énergétique de la Guyane

Son abandon est un revers pour l’objectif d’autonomie énergétique de la Guyane. Selon TotalEnergies, Maya aurait permis de franchir un tiers du chemin vers cet objectif. La centrale devait générer 32 emplois. Jean-Luc Le West, vice-président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) en charge du développement économique, déplore auprès de Libération « qu’une entreprise qui vient investir en Guyane ne reçoive pas le soutien escompté », jugeant cette situation désespérante. De son côté, Marie-Lucienne Rattier, conseillère territoriale en charge du numérique, estime que l’abandon de TotalEnergies est compréhensible si le groupe s’est senti insuffisamment soutenu.

Cette dernière porte un projet de centre de données et de village numérique sur 10 000 m², évalué à 480 millions d’euros, qui devait être implanté à proximité du parc photovoltaïque Maya et bénéficier de son approvisionnement énergétique stable. L’abandon de Maya menace désormais la viabilité de cette initiative. Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de réorientation de la stratégie énergétique française. La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) révisée et soumise à consultation actuellement baisse les objectifs photovoltaïques avant un décret prévu en avril.

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Cet étonnant bardage solaire veut réduire votre consommation de chauffage

11 mars 2025 à 16:11

Et si les bardages métalliques étaient transformés en chauffages géants ? C’est, en substance, l’idée de base de la startup AirBooster. Celle-ci cherche à limiter le chauffage des bâtiments en préchauffant l’air entrant grâce au soleil.

Si vous n’avez pas encore entendu parler de la startup Air Booster, cela ne devrait pas tarder. La société, créée en 2019 par Christophe Fourcaud, veut profiter de l’énergie solaire pour préchauffer les bâtiments. Pour cela, elle a inventé le Solar Boost : Un panneau aérothermique de 2 mètres carrés qui permettrait de préchauffer l’air avant qu’il ne rentre dans une maison. Fabriqué en aluminium bas-carbone, il développe une puissance maximale de 1 400 W, et pourrait, en principe, chauffer de l’air jusqu’à 42 °C. Selon Air Booster, il permet de préchauffer l’air d’une pièce de 30 m² de l’ordre de 3 à 5 °C.

Son fonctionnement est particulièrement simple : un ventilateur de 12 V et un thermostat à installer dans le logement permettent de contrôler l’apport d’air à l’intérieur. Avant de rentrer dans le logement, l’air est préchauffé au contact du panneau en aluminium. Le tout est alimenté par un petit panneau photovoltaïque. L’été, le Solar Boost a également son intérêt : il permet d’apporter un rafraîchissement nocturne grâce à sa ventilation, et ainsi compenser un éventuel mauvais déphasage du bâtiment.

Schéma du chauffage solaire Solar Boost / Image : Air Booster.

Une solution proche du SunAero de SolarBrother

Si le principe de chauffage solaire vous dit quelque chose, c’est parce qu’une autre startup française propose d’ores et déjà une solution similaire : le SunAero. Celui-ci fonctionne sur le même principe, mais possède un encombrement plus restreint, et une puissance de 500 Wc, contre 1400 Wc pour Solar Boost. Son prix est également moins élevé avec moins de 1 500 €.

Une technologie pour les particuliers, mais aussi pour les pros

Avec le Solar Boost, Air Booster a voulu rendre accessible à tous cette low-tech. Le panneau est aussi facile à installer qu’abordable. Comptez 2 200 € pour un panneau. La startup ne s’adresse pas qu’aux particuliers, et a même commencé son activité en proposant des solutions pour les professionnels avec l’idée, plus globale, de transformer les bardages métalliques en radiateurs géants. Ces derniers reçoivent, en effet, beaucoup d’énergie de la part du soleil. Il n’est pas rare qu’un bardage métallique dépasse les 50 °C en plein hiver. L’entreprise a déjà installé sa solution sur plusieurs bâtiments, comme l’UIMM Bruges, ou un bâtiment de maintenance de la RATP.

Prometteuse, l’entreprise a reçu le soutien financier du groupe d’investissement Team for Planet, à hauteur de 1,5 million d’euros. En parallèle, elle est également lauréate du plan d’investissement France 2030.

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La France obèse de sa production électrique en 2035 ?

10 mars 2025 à 05:39

La production d’électricité à l’échelle nationale bat des records, mais la consommation, elle, stagne. Dans ce contexte, les objectifs d’installation d’énergies renouvelables pour 2035 ont été remis en question par certains membres du gouvernement. 

La France a-t-elle été trop ambitieuse dans sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ? Pour Vincent Berger, Haut Commissaire à l’énergie atomique, la réponse est oui. Selon lui, l’objectif de capacité de production de la France à l’horizon 2035, fixé à 692 TWh, est beaucoup trop élevé. Or, une surproduction d’électricité pourrait avoir des conséquences négatives pour les consommateurs et le contribuable.

Au regard des chiffres de la production électrique de ces dernières années, ces 692 TWh paraissent effectivement ambitieux. En 2024, la France n’a produit que 520 TWh d’électricité. Parmi cette production, près de 89 TWh ont été exportés, la faute à une consommation nationale qui ne parvient toujours pas à retrouver ses niveaux d’avant la crise sanitaire. Dans ces conditions, difficile de justifier une telle hausse de la production électrique. D’ailleurs, si la France peut actuellement exporter autant, rien ne permet d’affirmer qu’il pourra en être ainsi pendant les 10 prochaines années.

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Réduire les ambitions solaires, ou baisser le prix du kWh ?

De ce fait, la question de l’objectif fixé se pose. Vincent Berger explique, de surcroît, que la PPE a été construite selon la directive européenne qui vise à atteindre les 55 % de réduction d’émissions de CO2 par rapport à 1990 d’ici 2030. Or, à sept années de l’échéance, la France n’en est qu’à 31 % de réduction. La marche paraît donc trop haute.

Néanmoins, difficile de dire que la réduction des objectifs en matière de photovoltaïque soit une bonne solution. En revanche, il y a fort à parier que le prix actuel de l’électricité contribue grandement à la stagnation de la consommation électrique nationale. Malgré la récente baisse des tarifs réglementés, le prix du kWh encourage les français à limiter leur consommation, et freine le développement du secteur industriel. Une baisse du prix de l’électricité permettrait de rendre la France plus attractive, et ainsi favoriser le renouveau d’une industrie bas-carbone.

À ce sujet, l’après-ARENH constitue un enjeu majeur pour l’industrie française. Si celle-ci pouvait bénéficier de tarifs fixés à 42 €/MWh, les prix pourraient fortement évoluer à partir de 2026. À ce sujet, Aluminium Dunkerque, plus grand consommateur d’électricité de France, a exprimé un besoin urgent de garanties tarifaires pour rester compétitif à l’échelle mondiale. Pour l’heure, il se murmure que le tarif de base moyen pourrait être établi à 70 €/MWh. Il est considéré, pour beaucoup, comme trop élevé par rapport à d’autres régions du monde comme le Moyen-Orient, les Etats-Unis ou la Norvège.

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Mercure est à son élongation maximale : qu’est-ce que ça veut dire ?

Par : Nelly Lesage
24 mars 2024 à 15:15

Régulièrement, Mercure et Vénus sont à leur plus grande élongation. C'est une très bonne période pour observer ces planètes dans le ciel. Que veut exactement dire l'élongation maximale en astronomie ?

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