Quand j’ai expliqué à une amie que j’écrivais un article sur un jeu de bingo, elle m’a répondu : « Ah oui, tu écris pour un magazine de seniors maintenant ? » Je ne lui permettrai évidemment jamais de vous manquer de respect de la sorte, nous ne sommes donc aujourd’hui plus amis. Je ne lui parle plus. Et puis Fifty, c’est quand même bien mieux que du simple bingo.

Vous faisiez quoi, le 31 mars 2024 à 14 heures ? Rien de particulier ? Shortcat, lui, conduisait son pick-up dans les champs, quelque part dans le Midwest américain. Quelques sorties de route, d’habiles dérapages dans l’herbe, le véhicule rebondissait sur les bosses avec une souplesse déconcertante. Il s’est extirpé d’un buisson, la carrosserie couverte de boue et... d’un coup, plus rien.

Attention à ne pas vous méprendre, The Beast n'est pas un troisième épisode de Dying Light. Même s’il cherche désespérément à rentrer en soirée avec ses deux grands frères, ce stand-alone a pour le moment tout du gringalet qui reste coincé sur le trottoir devant la boîte de nuit.

À l'idée de tester un titre aussi attendu, il y avait une petite partie de moi qui espérait secrètement faire le gars à contre-courant, lequel écrirait à un moment sur ces pages que « non, le truc que vous attendiez depuis six ans là, c’est vraiment pas très bien, en fait ». Il n’en est rien : Hollow Knight : Silksong est malheureusement un très bon jeu.

Si l'on ose un jour vous dire que les gens qui lisent Canard PC ne font que jouer, vous pourrez garder un exemplaire de cet article sous le coude pour leur prouver que nous sommes en vérité des gens très cultivés. Regardez, là on s’apprête à vous parler d’un musée.

C’est vachement bien les bus. C’est comme une sorte de gros ver de terre motorisé, avec de longues fenêtres, un gros klaxon et plein de sièges qui puent, pour accueillir des gens qui veulent aller d’un point A à un point B. Peut-être que ça vous fait sourire, mais figurez-vous qu’il y a des gens que ça passionne.

C’est l’histoire d’un développeur de The Witcher, d’un développeur de The Witcher et d'un autre développeur de The Witcher qui rentrent dans un bar et, surprise, ils fondent leur studio pour refaire The Witcher en plus petit.

En ce deuxième jour de Gamescom, j'ai eu un peu peur quand mon rendez-vous a commencé avec vingt minutes de retard et que le stand sentait déjà la bière à midi. Mais même dans ces conditions, je suis très content d’être resté, parce que j'aurais loupé une belle petite surprise si j'avais eu l'audace de partir.

L’année 2025 ne cesse donc jamais de surprendre : les jeux de skate Tony Hawk tentent un retour sur nos écrans et sont en concurrence directe avec un tout nouveau Skate créé par Electronic Arts quinze ans après le dernier. Et puis quoi encore ? Il va falloir tout se farcir une nouvelle fois ? Les réunions parents-profs ? La puberté ? Les DM de maths ?

Un super jeu vient de sortir. C’est cool, il marche bien et tout le monde est content. Eh bien, vous savez quoi ? Personne ne va prendre feu si on attend la fin de l’année avant de crier partout que ça y est, c’est déjà le GOTY.

Ce n’est pas souvent que j’ai autant envie d’inciter les gens à lancer la version remasterisée d’un FPS dont presque tout le monde se contrefiche aujourd’hui. Mais une fois n’est pas coutume, il faut remercier Nightdive pour le travail de titan réalisé sur System Shock 2, qu’ils rajeunissent pile à temps pour souffler sa vingt-cinquième bougie.

Surprise et perplexité : voilà ce que j’ai ressenti quand j’ai vu Remedy annoncer un FPS multijoueur dans l’univers de Control six ans après notre dernier séminaire à l’intérieur de l’Ancienne Maison. Après avoir terminé le jeu avec des amis, c’est surtout la perplexité que je retiendrai, en fait.