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Reçu aujourd’hui — 22 octobre 2025

Amazon US estime que les robots lui éviteront 600 000 embauches d’ici 2033

22 octobre 2025 à 15:06
I, Cobot
Amazon US estime que les robots lui éviteront 600 000 embauches d’ici 2033

Plus de robots, moins d’employés. D’après une enquête du New York Times, le géant du e-commerce estime que le déploiement de solutions d’automatisation robotisée au sein de ses infrastructures logistiques va lui permettre de doubler ses capacités d’ici 2033, tout en évitant l’embauche de quelque 600 000 employés humains.

S’il est encore difficile d’établir un consensus quant à l’impact réel qu’aura l’intelligence artificielle générative sur le monde du travail et les besoins en recrutement des entreprises, Amazon semble avoir des idées bien arrêtées sur le potentiel que revêt la robotique appliquée aux opérations logistiques. Le géant du e-commerce, qui comptait pour mémoire près de 1,2 million d’employés aux États-Unis fin 2024 (pdf), travaille en effet déjà au déploiement de solutions automatisées dans certains de ses entrepôts. Sur la base des résultats déjà mesurés, il prévoit d’accélérer la cadence pour accompagner le doublement programmé de ses activités (en volume de colis traités) d’ici 2033.

La robotique automatisée lui permettrait dans ce contexte d’éviter 600 000 nouvelles embauches. C’est le New York Times qui a révélé cette information mardi, dans une longue enquête basée sur des documents internes à l’entreprise. Les feuilles de route en question montreraient qu’Amazon a comme objectif ultime d’automatiser 75 % des opérations réalisées dans ses entrepôts. Une vision cible qui contraste avec le discours actuel de l’entreprise, centré sur les bénéfices économiques et sociaux que sont censés apporter ses implantations d’entrepôts aux territoires qui les accueillent, notamment les plus ruraux…

Une vision qui s’incarne déjà dans certains entrepôts pilotes

Amazon dispose déjà, dans son immense parc logistique, d’un centre de distribution particulièrement avancé en matière d’automatisation. Situé à Shreveport, en Louisiane, il a été officiellement présenté par Amazon fin 2024, qui promettait d’y employer à terme 2 500 personnes, pour opérer une flotte de milliers de robots capables de traiter un stock de 30 millions d’articles, répartis sur cinq étages et 280 000 m². Dans le discours d’Amazon, l’avènement du système d’orchestration dédié au ballet de ces milliers de chariots, bras et mécanismes d’emballage automatisés devait se traduire par une augmentation du nombre d’emplois humains.

« Alors que nous déployons cette nouvelle génération de robotique à travers notre réseau, nous nous attendons à ce que nos effectifs continuent de croître et nous sommes ravis de voir comment cette technologie contribue également à créer davantage d’opportunités d’emplois qualifiés. En effet, nos centres de distribution et sites de prochaine génération avec une robotique avancée nécessiteront 30 % de plus de salariés occupant des postes liés à la sûreté, à la maintenance et à l’ingénierie. »

Le déploiement à grande échelle des technologies mises en œuvre à Shreveport semble toutefois donner lieu à des prévisions différentes en interne, si l’on en croit le New York Times. L’équipe en charge de la robotique chez Amazon (environ 3 000 personnes) aurait ainsi écrit dans une note interne que ces avancées allaient permettre de lisser la courbe des recrutements d’Amazon sur les dix prochaines années. Autrement dit, le doublement programmé de l’activité pourrait se faire avec une réduction progressive de nouveaux postes créés.

Corollaire : la robotique permettrait de réduire la force de travail humaine dans les centres de distribution existants. Une note interne estimerait ainsi que le centre de Stone Mountain, situé près d’Atlanta, pourrait ainsi traiter jusqu’à 10 % d’articles en plus de son rythme de distribution actuel, en passant de 4 000 à 1 200 collaborateurs, soit une augmentation de l’ordre de 75 % du niveau d’automatisation du site.

Attrition et acceptation

Pour ce faire, Amazon n’aurait pas forcément besoin d’engager un plan social : il suffirait de laisser l’attrition naturelle rogner ses effectifs au fur et à mesure que l’entrepôt engage son rétrofit. À Stone Mountain, les embauches seraient déjà ralenties, si ce n’est gelées, remarque le New York Times. Un constat corroboré par le témoignage d’un demandeur d’emploi local dont la candidature a finalement été abandonnée par l’entreprise avant que le processus de recrutement ne soit bouclé.

À plus grande échelle, l’entreprise plancherait de ce fait sur les aspects collatéraux de cette automatisation au long cours. Parmi les pistes de réflexion figurent, toujours d’après les documents consultés par le New York Times, un travail sur l’image de l’entreprise auprès des communautés géographiques concernées par les possibles réductions d’effectifs, mais aussi une démarche visant à favoriser l’acceptation de l’automatisation, en choisissant par exemple de parler de « cobot » plutôt que de « robot », pour renforcer l’idée selon laquelle l’humain fait toujours partie du processus.

Amazon a de son côté répondu que les documents mentionnés par le NYT ne présentaient qu’une vision tronquée de la stratégie de l’entreprise et n’exprimaient que le point de vue d’une de ses divisions internes. De façon plus générale, le groupe défend publiquement l’idée selon laquelle les marges supplémentaires permises par l’automatisation sont mises au service de l’expansion de son réseau de distribution, avec la promesse d’un maillage plus fin du territoire des États-Unis et donc d’emplois locaux.

« Comment les centres de distribution d’Amazon transforment l’économie locale »

Hasard du calendrier (ou pas), Amazon a communiqué mardi 21 octobre les résultats d’une étude d’impact menée par le cabinet de conseil Oxford Economics. Basée sur l’examen de 55 comtés dans lesquels Amazon a créé au moins 1 000 emplois en un an, l’étude conclut que ces embauches se traduisent, cinq ans plus tard, par de réels bénéfices pour le territoire.

La présence et les recrutements d’Amazon conduiraient ainsi à une augmentation de 5 % du volume de créations d’entreprises, mais aussi une réduction de 0,37 % du chômage, une baisse de 0,48 % du recours à l’assistance Medicaid et une augmentation du salaire hebdomadaire moyen de 2,6 %.

Amazon US estime que les robots lui éviteront 600 000 embauches d’ici 2033

22 octobre 2025 à 15:06
I, Cobot
Amazon US estime que les robots lui éviteront 600 000 embauches d’ici 2033

Plus de robots, moins d’employés. D’après une enquête du New York Times, le géant du e-commerce estime que le déploiement de solutions d’automatisation robotisée au sein de ses infrastructures logistiques va lui permettre de doubler ses capacités d’ici 2033, tout en évitant l’embauche de quelque 600 000 employés humains.

S’il est encore difficile d’établir un consensus quant à l’impact réel qu’aura l’intelligence artificielle générative sur le monde du travail et les besoins en recrutement des entreprises, Amazon semble avoir des idées bien arrêtées sur le potentiel que revêt la robotique appliquée aux opérations logistiques. Le géant du e-commerce, qui comptait pour mémoire près de 1,2 million d’employés aux États-Unis fin 2024 (pdf), travaille en effet déjà au déploiement de solutions automatisées dans certains de ses entrepôts. Sur la base des résultats déjà mesurés, il prévoit d’accélérer la cadence pour accompagner le doublement programmé de ses activités (en volume de colis traités) d’ici 2033.

La robotique automatisée lui permettrait dans ce contexte d’éviter 600 000 nouvelles embauches. C’est le New York Times qui a révélé cette information mardi, dans une longue enquête basée sur des documents internes à l’entreprise. Les feuilles de route en question montreraient qu’Amazon a comme objectif ultime d’automatiser 75 % des opérations réalisées dans ses entrepôts. Une vision cible qui contraste avec le discours actuel de l’entreprise, centré sur les bénéfices économiques et sociaux que sont censés apporter ses implantations d’entrepôts aux territoires qui les accueillent, notamment les plus ruraux…

Une vision qui s’incarne déjà dans certains entrepôts pilotes

Amazon dispose déjà, dans son immense parc logistique, d’un centre de distribution particulièrement avancé en matière d’automatisation. Situé à Shreveport, en Louisiane, il a été officiellement présenté par Amazon fin 2024, qui promettait d’y employer à terme 2 500 personnes, pour opérer une flotte de milliers de robots capables de traiter un stock de 30 millions d’articles, répartis sur cinq étages et 280 000 m². Dans le discours d’Amazon, l’avènement du système d’orchestration dédié au ballet de ces milliers de chariots, bras et mécanismes d’emballage automatisés devait se traduire par une augmentation du nombre d’emplois humains.

« Alors que nous déployons cette nouvelle génération de robotique à travers notre réseau, nous nous attendons à ce que nos effectifs continuent de croître et nous sommes ravis de voir comment cette technologie contribue également à créer davantage d’opportunités d’emplois qualifiés. En effet, nos centres de distribution et sites de prochaine génération avec une robotique avancée nécessiteront 30 % de plus de salariés occupant des postes liés à la sûreté, à la maintenance et à l’ingénierie. »

Le déploiement à grande échelle des technologies mises en œuvre à Shreveport semble toutefois donner lieu à des prévisions différentes en interne, si l’on en croit le New York Times. L’équipe en charge de la robotique chez Amazon (environ 3 000 personnes) aurait ainsi écrit dans une note interne que ces avancées allaient permettre de lisser la courbe des recrutements d’Amazon sur les dix prochaines années. Autrement dit, le doublement programmé de l’activité pourrait se faire avec une réduction progressive de nouveaux postes créés.

Corollaire : la robotique permettrait de réduire la force de travail humaine dans les centres de distribution existants. Une note interne estimerait ainsi que le centre de Stone Mountain, situé près d’Atlanta, pourrait ainsi traiter jusqu’à 10 % d’articles en plus de son rythme de distribution actuel, en passant de 4 000 à 1 200 collaborateurs, soit une augmentation de l’ordre de 75 % du niveau d’automatisation du site.

Attrition et acceptation

Pour ce faire, Amazon n’aurait pas forcément besoin d’engager un plan social : il suffirait de laisser l’attrition naturelle rogner ses effectifs au fur et à mesure que l’entrepôt engage son rétrofit. À Stone Mountain, les embauches seraient déjà ralenties, si ce n’est gelées, remarque le New York Times. Un constat corroboré par le témoignage d’un demandeur d’emploi local dont la candidature a finalement été abandonnée par l’entreprise avant que le processus de recrutement ne soit bouclé.

À plus grande échelle, l’entreprise plancherait de ce fait sur les aspects collatéraux de cette automatisation au long cours. Parmi les pistes de réflexion figurent, toujours d’après les documents consultés par le New York Times, un travail sur l’image de l’entreprise auprès des communautés géographiques concernées par les possibles réductions d’effectifs, mais aussi une démarche visant à favoriser l’acceptation de l’automatisation, en choisissant par exemple de parler de « cobot » plutôt que de « robot », pour renforcer l’idée selon laquelle l’humain fait toujours partie du processus.

Amazon a de son côté répondu que les documents mentionnés par le NYT ne présentaient qu’une vision tronquée de la stratégie de l’entreprise et n’exprimaient que le point de vue d’une de ses divisions internes. De façon plus générale, le groupe défend publiquement l’idée selon laquelle les marges supplémentaires permises par l’automatisation sont mises au service de l’expansion de son réseau de distribution, avec la promesse d’un maillage plus fin du territoire des États-Unis et donc d’emplois locaux.

« Comment les centres de distribution d’Amazon transforment l’économie locale »

Hasard du calendrier (ou pas), Amazon a communiqué mardi 21 octobre les résultats d’une étude d’impact menée par le cabinet de conseil Oxford Economics. Basée sur l’examen de 55 comtés dans lesquels Amazon a créé au moins 1 000 emplois en un an, l’étude conclut que ces embauches se traduisent, cinq ans plus tard, par de réels bénéfices pour le territoire.

La présence et les recrutements d’Amazon conduiraient ainsi à une augmentation de 5 % du volume de créations d’entreprises, mais aussi une réduction de 0,37 % du chômage, une baisse de 0,48 % du recours à l’assistance Medicaid et une augmentation du salaire hebdomadaire moyen de 2,6 %.

Pourquoi 1700 GW d’énergies renouvelables sont suspendus dans le monde ?

Une puissance cumulée d’au moins 1 700 GW de renouvelables est aujourd’hui bloquée dans la file d’attente de raccordement, un retard colossal qui met en péril les objectifs fixés pour 2030. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) appelle ainsi à rééquilibrer les investissements entre les énergies renouvelables et les réseaux électriques pour sortir de l’impasse.

Dans son rapport annuel publié ce mois d’octobre, l’AIE prévoit une croissance sans précédent des énergies renouvelables au cours des cinq prochaines années. À l’horizon 2030, ce sont 4 600 GW de nouvelles installations qui devraient sortir de terre. Ce serait l’équivalent des parcs électriques réunis de la Chine, de l’Union européenne et du Japon.

Un chiffre vertigineux, et pourtant insuffisant pour atteindre les objectifs. Lors de la COP28 à Dubaï, les États se sont engagés à tripler la puissance installée des renouvelables d’ici 2030 par rapport à 2022. Or, selon les projections de l’AIE, le rythme actuel ne permettrait qu’un facteur de 2,6.

Le rapport identifie plusieurs freins : lenteurs administratives, instabilité politique, difficultés de financement… Mais le principal obstacle, selon le directeur exécutif de l’AIE Fatih Birol, résiderait dans l’incapacité des réseaux électriques à absorber le flux croissant d’énergie verte. Il fait état de plus d’un millier de gigawatts de projets en attente de raccordement.

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1 700 GW, voire bien plus, en attente

Selon Fatih Birol, environ 1 700 GW de renouvelables seraient ainsi « dans la file d’attente, en attente d’être connectés au réseau », comme il l’a indiqué lors d’une conférence de presse pour la présentation du rapport annuel de l’agence.

Mais cette estimation pourrait être largement sous-évaluée. En mai dernier, le groupe de réflexion Ember, associé à plusieurs autres organismes, publiait un rapport mentionnant déjà 1 700 GW de projets en attente de raccordement dans seulement 16 pays européens. On peut donc raisonnablement penser que le volume total de projets bloqués dans le monde est bien supérieur à celui avancé par le directeur exécutif.

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Améliorer l’intégration aux réseaux des renouvelables

Pour rattraper le retard et espérer atteindre les objectifs fixés pour 2030, les efforts doivent se concentrer sur l’intégration des renouvelables aux réseaux électriques selon Birol. Il s’agit notamment de déployer des solutions techniques permettant aux nouvelles centrales de se connecter de manière fiable au système électrique.

Aujourd’hui, les installations déjà connectées continuent de mettre sous pression les réseaux. Par ailleurs, on observe déjà une hausse des restrictions de production électrique et des récurrences des prix négatifs sur le marché de l’électricité. L’urgence est donc réelle, avec un besoin d’investir massivement dans les réseaux. Selon Fatih Birol, pour chaque dollar investi dans la production d’énergie renouvelable, à peine un demi-dollar est actuellement consacré aux infrastructures réseau, un déséquilibre qu’il est impératif de corriger.

Les investissements devraient être orientés en priorité vers trois axes : la modernisation des réseaux existants, le déploiement de solutions de stockage et le développement de systèmes favorisant la flexibilité du réseau, capables d’adapter rapidement l’offre à la demande.

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EN DIRECT, cambriolage au Louvre : Laurence des Cars, présidente du Louvre, est auditionnée au Sénat

« Les musées ne sont pas et ne seront jamais des forteresses, ils sont par nature, ouverts », a-t-elle dit devant les sénateurs. Ce vol est « une blessure immense », a-t-elle ajouté, mais « n’est pas une fatalité ».

© Sarah Meyssonnier / REUTERS

Laurence des Cars, la présidente-directrice du musée du Louvre, et le sénateur, Laurent Lafon avant le début de son audition par la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et des sports du Sénat, le 22 octobre 2025.

EN DIRECT, guerre en Ukraine : la Suède et l’Ukraine signent une lettre d’intention pour l’achat de 100 à 150 avions de chasse Gripen

Le Gripen est un appareil développé dans les années 1980, mis en service en 1996 et exporté dans plusieurs pays. Selon le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, ces avions « commencent à être fabriqués dès maintenant, pour constituer une nouvelle armée de l’air ukrainienne puissante ».

© JONATHAN NACKSTRAND / AFP

Le premier ministre suédois Ulf Kristersson et Volodymyr Zelensky à l’usine de Linköping au sud de Stockholm, où sont fabriqués les Gripen

La tempête Benjamin arrive dans l’ouest de la France cette nuit : des rafales de vent de 120 km/h prévues, 17 départements en vigilance orange

Seize départements sont en vigilance orange pour vents violents, parmi lesquels la Manche, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente, les Pyrénées-Orientales et l’Aude. En outre, quatre départements, aussi en proie aux vents, sont concernés par la vigilance vagues-submersion : la Seine-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.

© CEDRICK ISHAM CALVADOS/AFP

A Roujol, en Guadeloupe, le 10 octobre 2025.

EN DIRECT, Gaza : Israël doit garantir les « besoins fondamentaux » de la population et « faciliter les programmes d’aide », dit la Cour internationale de justice

« En tant que puissance occupante, Israël est tenu de garantir les besoins fondamentaux de la population locale », et « d’aider à l’acheminement de l’aide », selon l’instance. Un avis, consultatif, qu’Israël a immédiatement rejeté « catégoriquement ».

© OMAR AL-QATTAA/AFP

Dans la ville de Gaza, le 22 octobre 2025.

« Nous ne parviendrons pas à contenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C dans les prochaines années », reconnaît le chef de l’ONU

Contenir le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle était l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015.

© Salvatore Di Nolfi / AP

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à Genève, le 22 octobre 2025.

« Manifester deux fois par an ne permet pas de rattraper Donald Trump, qui poursuit son offensive contre les institutions »

Sept millions de personnes ont défilé le 18 octobre, aux Etats-Unis, pour protester contre les dérives du président républicain. Mais, en réalité, ces cortèges n’offrent guère de stratégie, observe dans sa chronique Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

© NATHAN HOWARD/GETTY IMAGES/AFP

Lors d’une manifestation « No Kings », à Washington, le 18 octobre 2025.

Les services de renseignement des Pays-Bas restreignent leur coopération avec ceux des Etats-Unis, jugés trop « politisés »

Craignant des fuites et une utilisation partisane des données partagées, les services néerlandais prennent leurs distances avec la CIA et la NSA. Ils entendent à l’inverse renforcer leur coopération avec les services européens, français notamment, compte tenu de l’accroissement de la menace russe sur fond de guerre en Ukraine.

© KOEN VAN WEEL / AFP

Erik Akerboom (au second plan), directeur général du service général de renseignement et de sécurité (AIVD), et le général de division Jan Swillens, lors d’un point presse sur le conflit en Ukraine, au ministère de la défense néerlandais, à La Haye, le 20 février 2023.
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