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Pétrole : l’AIE revoit ses prévisions à la baisse pour 2024

16 mai 2024 à 14:16
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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a ajusté à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, citant une série de facteurs économiques et environnementaux.

Pétrole : un ralentissement de la demande en Europe

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, principalement due à un ralentissement observé dans les pays de l’OCDE, particulièrement en Europe. En effet, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024. Soit 140 000 barils par jour de moins que prévu dans le précédent rapport de l’AIE. Ce repli s’explique par une baisse de la consommation de gazole, en raison du déclin des voitures diesel et de la faiblesse de l’activité industrielle.

Un autre facteur clé dans la révision des prévisions de l’AIE est lié aux conditions climatiques et aux gains en efficacité énergétique. Un hiver doux a réduit la demande de chauffage, diminuant ainsi la consommation de gazole. De plus, les progrès continus en matière d’efficacité énergétique ont contribué à une utilisation plus rationnelle du pétrole. L’AIE souligne que ces éléments combinés ont suffi à inverser la tendance de la demande de pétrole au premier trimestre de 2024.

Une croissance de l’offre hors membres de l’OPEP+

Parallèlement, l’offre mondiale de pétrole devrait augmenter de 580 000 barils par jour. Grâce notamment à la production des pays non membres de l’OPEP+Les États-Unis, la Guyane, le Canada et le Brésil figurent parmi les principaux contributeurs à cette hausse, bien que la croissance de l’offre américaine ait ralenti. En revanche, l’OPEP+ prévoit une réduction de 840 000 barils par jour de son offre pour 2024.

Pour 2025, l’AIE prévoit une croissance de la demande de pétrole de 1,2 mb/j, légèrement supérieure à celle de 2024. Cependant, l’écart entre les prévisions de l’AIE et celles de l’OPEP se creuse. Alors que l’AIE anticipe une augmentation modérée, l’OPEP maintient une prévision de croissance de la demande mondiale de 2,25 mb/j pour 2024. Cette divergence s’explique en partie par des perspectives différentes concernant la transition énergétique mondiale. L’AIE, basée à Paris, note que la transition vers des carburants plus propres et les politiques de réduction des émissions influencent fortement la demande de pétrole.

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L’OPEP+ va faire augmenter le prix du pétrole en Bourse

4 mars 2024 à 10:46
pétrole

L’OPEP+, en tant qu’organisation réunissant les plus gros pays producteurs de pétrole, orchestre l’offre de brut avec une précision qui cherche à équilibrer les intérêts économiques globaux et la stabilité énergétique. Mais en février 2024, l’organisation a annoncé une stratégie visant tout simplement à artificiellement faire grimper les prix du brut sur les marchés.

 

Une réduction de la production de pétrole brut

L’alliance, sous l’égide de ses leaders, l’Arabie Saoudite et la Russie, a décidé de prolonger sa politique de réduction de production de pétrole. L’Arabie Saoudite, pivot central de l’OPEP+, s’engage à maintenir une réduction de sa production d’un million de barils par jour, tandis que la Russie, autre acteur majeur, annonce une baisse de 471.000 barils par jour. Ces engagements s’inscrivent dans le prolongement d’une coupe antérieure de 500.000 barils initiée en avril 2023, soulignant une volonté ferme de l’OPEP+ de réguler l’offre face à une demande fluctuante.

Cette stratégie de réduction de l’offre trouve déjà ses échos sur les marchés. Avant même l’ouverture des places boursières le 4 mars 2024, le Brent, référence du pétrole de la Mer du Nord, se négociait à 83,56 dollars le baril, tandis que le WTI, standard américain, atteignait 79,87 dollars. Un niveau supérieur à ceux de début d’année, préfigurant une répercussion quasi-immédiate sur les prix à la pompe.

 

Le carburant atteindra-t-il les deux euros le litre ?

L’OPEP+ cherche à maximiser les profits immédiats de ses membres en réduisant l’offre sur le marché ce qui, face à la demande toujours croissante de pétrole brut dans le monde, peut créer des tensions. Et qui dit tensions, dit augmentation des prix sur les marchés. Or, les prix du brut en Bourse influencent directement les prix des carburants à la pompe, ou encore les prix du gaz (bien qu’en moindre mesure).

La question est de savoir jusqu’à quel niveau les prix du brut vont grimper, et pendant combien de temps ils seront plus élevés. Car pour les consommateurs, l’enjeu est de taille : ils ont déjà connu des prix d’essence et diesel supérieurs à 2 euros le litre, et ces prix restent supérieurs à 1,80 euro depuis plusieurs semaines. Le seuil symbolique sera-t-il franchi ?

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