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Hier — 15 avril 2024Flux principal

Énergie : une nouvelle flambée des prix après l’attaque de l’Iran

15 avril 2024 à 15:00
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Le Moyen-Orient s’embrase une nouvelle fois. L’attaque de l’Iran sur Israël déstabilise encore un peu plus la région. Des conséquences sur le prix de l’énergie sont à craindre.

Une flambée des prix de l’énergie à venir ?

Le baril de Brent vient de frôler son plus haut niveau annuel, s’approchant dangereusement des 100 dollars. Certes, il s’agit d’une barre psychologique mais elle est importante pour le marché. Cette montée soudaine s’explique principalement par les tensions accrues au Moyen-Orient, notamment à cause des récents affrontements entre l’Iran et Israël. En réponse à ces hostilités, le prix du pétrole connaît une hausse rapide, reflétant l’inquiétude des investisseurs quant à la stabilité de l’approvisionnement en pétrole. Les analystes prévoient une semaine agitée, soulignant l’importance stratégique du détroit d’Ormuz, par lequel transite une part significative du pétrole mondial.

Les actions de l’Iran, incluant la menace de fermeture du détroit d’Ormuz et la saisie de navires, influencent les cours du pétrole. La fermeture de ce passage clé pourrait sévèrement perturber l’approvisionnement mondial en pétrole. De fait, les prix pourraient s’envoler. Les marchés restent attentifs à la suite des événements entre Téhéran et Jérusalem.

Le gaz également sous pression

Les tensions géopolitiques ont aussi des répercussions sur le marché du gaz. Le TTF, principal indice européen du gaz, voit son prix bondir de plus de 7 %. Là aussi, il s’agit d’une réaction immédiate à l’attaque de Téhéran. Cette volatilité reste alimentée par les conflits en Ukraine et les possibles répercussions des affrontements entre l’Iran et Israël. La production de gaz en Israël, essentielle pour plusieurs pays européens via l’Égypte, pourrait être affectée, surtout si les infrastructures gazières israéliennes sont endommagées ou perturbées.

L’impact ne se limite pas seulement à l’approvisionnement immédiat. Les investisseurs et les compagnies énergétiques réévaluent leurs positions et leurs stratégies à long terme, redoutant une instabilité prolongée. Des négociations cruciales sont suspendues et des plans d’expansion sont remis en question. Néanmoins, l’arrivée d’une nouvelle crise de l’énergie semble peu probable pour le moment.

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À partir d’avant-hierFlux principal

L’OPEP+ va faire augmenter le prix du pétrole en Bourse

4 mars 2024 à 10:46
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L’OPEP+, en tant qu’organisation réunissant les plus gros pays producteurs de pétrole, orchestre l’offre de brut avec une précision qui cherche à équilibrer les intérêts économiques globaux et la stabilité énergétique. Mais en février 2024, l’organisation a annoncé une stratégie visant tout simplement à artificiellement faire grimper les prix du brut sur les marchés.

 

Une réduction de la production de pétrole brut

L’alliance, sous l’égide de ses leaders, l’Arabie Saoudite et la Russie, a décidé de prolonger sa politique de réduction de production de pétrole. L’Arabie Saoudite, pivot central de l’OPEP+, s’engage à maintenir une réduction de sa production d’un million de barils par jour, tandis que la Russie, autre acteur majeur, annonce une baisse de 471.000 barils par jour. Ces engagements s’inscrivent dans le prolongement d’une coupe antérieure de 500.000 barils initiée en avril 2023, soulignant une volonté ferme de l’OPEP+ de réguler l’offre face à une demande fluctuante.

Cette stratégie de réduction de l’offre trouve déjà ses échos sur les marchés. Avant même l’ouverture des places boursières le 4 mars 2024, le Brent, référence du pétrole de la Mer du Nord, se négociait à 83,56 dollars le baril, tandis que le WTI, standard américain, atteignait 79,87 dollars. Un niveau supérieur à ceux de début d’année, préfigurant une répercussion quasi-immédiate sur les prix à la pompe.

 

Le carburant atteindra-t-il les deux euros le litre ?

L’OPEP+ cherche à maximiser les profits immédiats de ses membres en réduisant l’offre sur le marché ce qui, face à la demande toujours croissante de pétrole brut dans le monde, peut créer des tensions. Et qui dit tensions, dit augmentation des prix sur les marchés. Or, les prix du brut en Bourse influencent directement les prix des carburants à la pompe, ou encore les prix du gaz (bien qu’en moindre mesure).

La question est de savoir jusqu’à quel niveau les prix du brut vont grimper, et pendant combien de temps ils seront plus élevés. Car pour les consommateurs, l’enjeu est de taille : ils ont déjà connu des prix d’essence et diesel supérieurs à 2 euros le litre, et ces prix restent supérieurs à 1,80 euro depuis plusieurs semaines. Le seuil symbolique sera-t-il franchi ?

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Énergies renouvelables : l’Alberta serre la vis

29 février 2024 à 13:24
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L’Alberta, leader canadien de l’énergie renouvelable, impose de nouvelles règles qui pourraient changer la donne.

L’Alberta produit plus de 80% de la production totale de pétrole du Canada

À l’aube d’une ère plus verte, l’Alberta décide de poser des garde-fousLa province, réputée pour son engagement envers les énergies renouvelables, introduit des restrictions significatives sur les nouveaux projets solaires et éoliens. La Première ministre Danielle Smith justifie cette décision par la nécessité d’une croissance responsable, soulignant l’intermittence et la fiabilité limitée de ces sources d’énergie. Ces mesures visent à protéger les terres agricoles de haute qualité et à encadrer l’installation des éoliennes.

Les nouvelles directives ordonnent des conditions plus rigoureuses pour l’implantation de projets d’énergie renouvelable. Interdiction sur les terres à haute valeur agricole, distances minimales autour des zones protégées, et obligations de garanties financières pour la remise en état des sites, ces règles sont perçues comme un frein par les acteurs du secteur. L’industrie, qui a connu une croissance fulgurante en Alberta, voit désormais un avenir incertain, marqué par des investissements risqués et des délais d’approbation prolongés. L’Alberta produit plus de 80% de la production totale de pétrole du Canada, notamment grâce à l’exploitation des sables bitumineux.

La Première ministre est très conservatrice

Si certains accueillent favorablement l’intervention des municipalités dans le processus d’approbation, d’autres critiquent l’inéquité des restrictions comparées à celles exigées au secteur pétrolier et gazier. Les acteurs de l’énergie renouvelable, comme Greengate Power, expriment leur préoccupation face à ces changements, anticipant une réduction du nombre de projets et des délais d’approbation allongés. Cette situation crée une atmosphère d’incertitude, menaçant la position de l’Alberta comme leader du marché canadien des énergies propres. En 2023, sous la direction de sa Première ministre très conservatrice, l’Alberta avait mis en pause l’approbation de nouveaux grands projets pour examiner leur impact sur le paysage, le réseau électrique et leur fiabilité.

Alors que l’Alberta se prépare à accueillir de nouveaux projets dès le 1ᵉʳ mars 2024, l’industrie des énergies renouvelables reste sur ses gardes. Les restrictions récentes soulèvent des questions sur la viabilité future des investissements dans le secteur. Avec un rapport attendu sur la fiabilité et l’abordabilité du réseau électrique, on en saura plus sur l’avenir des énergies renouvelables en Alberta.

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Pétrole : le Qatar continue ses investissements massifs

1 février 2024 à 09:38
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Avec un investissement de plus de six milliards de dollars, le Qatar s’apprête à exploiter son plus grand champ pétrolier, Al-Shaheen.

 

 

 

Pétrole : le Qatar investit toujours plus

QatarEnergy, la compagnie nationale du Qatarinjecte plus de six milliards de dollars dans le développement d’Al-Shaheen, son plus grand champ pétrolier. Ces contrats majeurs visent à augmenter la production de brut de près de 100 000 barils par jour. Actuellement, Al-Shaheen est géré par North Oil Company depuis 2017. C’est une co-entreprise entre QatarEnergy (70%) et TotalEnergies (30%), produit environ 300 000 barils par jour.

Cette initiative reflète l’ambition sans limites du Qatar de renforcer sa position sur le marché mondial du pétrole. En augmentant sa production, le pays organisateur de la Coupe du monde 2022 de football s’assure une place prépondérante dans l’économie énergétique globale. Ce projet pourrait influencer les prix du pétrole et redéfinir les équilibres géopolitiques dans la région.

Plus de 500 000 barils par jour en 2027 ?

Le projet d’extension d’Al-Shaheen, comprenant le forage de plus de 200 puits, s’étalera sur cinq ans, avec une production attendue pour 2027. Il vise à développer plus de 550 millions de barils de pétrole« En attribuant ces contrats, nous faisons un pas important vers la réalisation du plein potentiel du champ d’al-Shaheen, qui produit aujourd’hui près de la moitié du pétrole brut du Qatar », a commenté le ministre de l’Énergie et PDG de QatarEnergy, Saad al-Kaabi.

L’expansion d’Al-Shaheen par le Qatar ne se limite pas à un impact régional. Elle a le potentiel de modifier significativement le marché pétrolier international. En augmentant sa production, le Qatar pourrait influencer les prix mondiaux du pétrole et jouer un rôle clé dans la stabilité de l’approvisionnement énergétique mondial.

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