RÉCIT - Il y a cinquante ans, le 17 avril 1975, Le Monde, L’Humanité, Libération célébraient l’arrivée des forces révolutionnaires dans la capitale du Cambodge. L’intelligentsia progressiste acclamait ce régime communiste sanguinaire qui allait exterminer un quart de sa population.
Les Khmers rouges au sommet de leurs véhicules blindés fabriqués aux États-Unis le 17 avril 1975 à Phnom Penh, le jour où le Cambodge est tombé sous le contrôle des forces communistes.
CHRONIQUE - À 80 ans, le trublion révolutionnaire devenu centriste revient sur ses combats dans un livre de souvenirs : des barricades de Mai 68 à son coup de foudre pour Emmanuel Macron en passant par les Verts allemands et ses propos troubles sur la sexualité infantile.
TRIBUNE - Dans L’Algérie et la France. Une terre pour deux peuples (1830-1962), Yves Santamaria remonte aux origines de la colonisation française. Une lecture qui s’impose dans un contexte de tensions exacerbées entre Alger et Paris, estime le professeur d’histoire des sociétés arabes et berbères contemporaines à Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
GRAND RÉCIT - Rabaissés en 1789, surveillés par la République pendant un siècle, les magistrats se sont émancipés depuis les années 1970. Dernière preuve: la justice vient de condamner Marine le Pen, qui a obtenu 13 millions de voix à la présidentielle, à une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate. Est-ce le gouvernement des juges ?
GRAND RÉCIT - Le régime algérien est presque immuable depuis l’indépendance en 1962. L’oligarchie qui le dirige entend durer en réprimant les opposants comme Boualem Sansal et en faisant de la France, mais aussi du Maroc, des boucs émissaires.
Les présidents Ben Bella (1963-1965), Boumediene (1965-1978), Bouteflika (1999-2019) et Tebboune (depuis 2019). Boumediene occupe une place à part dans la mémoire collective, car il est considéré comme un homme désintéressé à l’égard de l’argent.