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Arduino Uno Q : une concurrente pour Raspberry Pi

8 octobre 2025 à 11:15

Avec le rachat d’Arduino par Qualcomm, les lignes vont certainement bouger. La carte Arduino Uno Q débarque et se positionne frontalement face aux solutions Raspberry Pi. Avec des arguments de poids : prix, capacités et environnements.

Au recto, le SoC Qualcomm QRB2210, à gauche le module sans fil et son antenne

Pendant que les avocats des deux parties négociaient ce rachat et les modalités qui en découlent d’un point de vue gouvernance. Les ingénieurs d’Arduino et de Qualcomm se réunissaient pour définir la génétique de la nouvelle carte Arduino Uno Q. Un ADN qui emploie une double hélice composée d’un Soc Qualcomm Dragonwing QRB2210 et un microcontrôleur externe, un STM32U585. Il peut sembler étrange de faire appel à deux composants principaux pour une seule carte étant donné la simplicité de création d’un microcontrôleur face aux puces que Qualcomm est capable de proposer. Mais c’est en réalité très logique puisque les deux entités ont des fonctions très différentes. 

Au verso, le STM32U585 et la seconde paire de broches

Le QQRB2210 est un SoC ARM classique sur une base de quatre cœurs Cortex-A53 capables de grimper à 2 GHz. Son circuit graphique est sans surprise un Adreno 702 qui peut atteindre 845 MHz. Qualcomm met l’accent sur les capacités de vision de sa solution avec un ISP sur 18-bits qui pourra prendre en charge un capteur d’images 25 Mégapixels ou  deux solutions 13 Mégapixels. De quoi mieux comprendre son environnement en robotique.

Le petit STM32U585 est une solution ARM monocœur en Cortex-M33 à 160 Mhz. Il serait probablement possible de créer une puce unique avec des chiplets combinant les deux univers sur un seul DIE, mais ce serait d’abord affreusement cher à produire et ensuite très « figé » dans le temps. Rien n’empêche un jour Arduino/Qualcomm de changer de composants et cette implantation en deux éléments facilitera cette tâche.

Arduino Uno Q : « From blink to think »

Sur la page de Qualcomm concernant la carte Arduino Uno Q, on peut lire cette devise, qu’on peut traduire par quelque chose comme « De clignoter à penser ». C’est un message très clair pour tous ceux qui ont déjà posé une carte Arduino devant eux et ouvert un manuel pour apprendre à s’en servir. Le tout premier exercice que l’on réalise est toujours le même. Pour comprendre comment fonctionne la structure de la programmation de cet outil, on suit un exemple simple, qui consiste à faire clignoter une LED avec la commande « blink« . Avec cette phrase, la carte propose déjà son programme. Passer des montages simples et classiques à des possibilités plus impressionnantes. On peut en effet lire le « blink » renvoyant comme un « réflexe instantané » à l’inverse d’un « think » qui renvoie à des réflexions plus profondes. Cela n’a l’air de rien, mais c’est un message très clair qui ouvre Arduino vers une nouvelle dimension d’usages.

Les cartes classiques de la marque ont été pensées pour proposer une base de travail abordable et simple d’approche pour initier les gens à toutes sortes de créations. Cette idée a fait le succès de la marque qui a trouvé un écho favorable autant chez les utilisateurs les plus chevronnés que chez les débutants. Avec une carte Arduino et un tout petit peu de matériel électronique, il est possible de concevoir des centaines de montages simples en robotique, en domotique, en IoT. Un enfant en primaire peut facilement construire une vraie batterie de détecteurs variés et comprendre très facilement comment les programmer avec une de ces cartes.

Impossible par contre d’aller plus loin. On reste sur une solution de microcontrôleur qu’on programme en amont avec des ordres simples. Si le détecteur détecte alors réagit comme cela. Par exemple, si un capteur de lumière capte la tombée de la nuit on demandera à Arduino de réagir en actionnant un circuit qui allumera la lumière. Au-delà de ce type d’usages, il existe également une foule d’exploitations plus complexes avec diverses variables plus complexes néanmoins la structure est toujours assez basique. 

La carte Arduino Uno Q change de dimension en proposant la prise en charge d’un système d’exploitation Linux. Au même titre qu’un Raspberry Pi par exemple. En combinant le contrôleur d’un côté et une puce capable de faire tourner un système de l’autre on peut varier les usages de ce contrôleur à l’infini. Non seulement réagir à ce que détectent des capteurs mais conditionner cette réaction à d’autres éléments, internes ou externes. Ce n’est pas le premier intégrateur à proposer des solutions de ce type, d’autres existent déjà sur le marché avec des puces ARM, RISC-V ou x86 : les cartes BeagleBoard proposent ce genre de carte sous SoC ARM ou RISC-V.  Des solutions signées LattePanda ou Radxa proposent la même chose avec une puce Intel et un RP2040.

Arduino Pro Portenta X8

Arduino lui même a proposé des cartes de ce type avec la Arduino Pro Portenta X8 équipée d’une puce ARM capable de piloter une solution Linux et d’un microcontrôleur en soutien. Avec toutefois un bémol pour cette dernière, son tarif élevé, puisque la marque l’orientait pour un marché industriel uniquement : la carte Arduino Pro Portenta X8 est proposée à 223€.

On comprend donc ici tout l’enjeu de cette nouvelle voie tracée par la société bicéphale : Arduino UNO Q veut réunir les deux mondes pour un prix plus abordable. Lui offrir un support Linux complet avec le support de Debian 13 et Yocto sans perdre le riche héritage Arduino classique avec une prise sur le réel au travers de son contrôleur : des muscles et un cerveau.

Un équipement plus communicant

Cette ouverture sur le monde se fera aussi au travers d’un support vers l’extérieur. La carte embarque un module Qualcomm WCN3980 en Wi-Fi5 et Bluetooth 5.1 avec une antenne intégrée. S’alimentera avec un port USB 3.1 Type-C pour une exploitation facile sur batterie mais également pour une connexion plus aisée à d’autres périphériques. Avec un dock adapté, on pourra retrouver des ports USB, des sorties vidéo, de la connectivité réseau Ethernet et autres prises jack, webcams et lecteurs de cartes. Il sera par ailleurs possible d’alimenter la carte en 5V via ses brochages.

Le SoC Dragonwing QRB2210 sera épaulé par de la mémoire vive en LPDDR4 de 2 à 4 Go et d’un module de stockage soudé allant de 16 à 32 Go en eMMC non détaillé. Arduino met en avant le fait que sa solution n’aura pas besoin d’une carte MicroSD pour fonctionner mais semble oublier que cela oblige à se cantonner à 32 Go de stockage maximum3

Le format Qwiic

On retrouve autour de la carte les brochages UNO habituels avec les entrées et sorties classiques. Un connecteur au format Qwiic, développé par Sparkfun, très pratique pour du prototypage aisé ou avec des plus petits.  Deux connecteurs MIPI-CSI permettront à la carte de voir le monde avec des capteurs d’image. Un MIPI-DSI sera également présent pour de l’affichage externe.

Un point très intéressant proposé par la carte est dans la présence d’une matrice de LEDs assez complète pour diffuser des messages lisibles. Avec 8 rangées de 13 LEDs, il est possible de faire défiler du texte, d’afficher des icônes compréhensibles, ce qui va permettre un dialogue visuel entre la carte Arduino UNO Q et un utilisateur. Cela peut sembler assez gadget, mais cela fonctionne extrêmement bien en termes d’apprentissage. On a connu le même système de LEDs embarquées sur les cartes micro:bit par exemple et beaucoup d’usages ont été faits des petites LEDs que la carte proposait dans son dos.

Le tout entre sur une carte de 6.88 cm de large pour 5.33 cm de profondeur. L’ensemble est proposé en Open-Hardware du moins pour la partie technique de la carte. Les puces sont évidemment protégées par leurs créateurs. On retrouve ainsi le détail de l’ensemble dans une documentation très complète. La carte Arduino UNO Q est proposée à 39€ en version 2/16 Go et sera vendue à 53€ en Novembre en version 4/32 Go. Une carte Raspberry Pi 5 en version 2 Go sans stockage est proposée à 55€, une version 4 Go est à 67€.

 

Quel avenir pour cette carte ?

Avec un parc installé comprenant des dizaines de millions d’utilisateurs, une présence remarquable dans les secteurs de l’industrie et de l’éducation, l’avenir est rose sur le papier. On imagine facilement qu’au vu des tarifs demandés, quantité de développeurs et hobbyistes de tous poils vont avoir envie de tester la UNO Q pour voir ce qu’il est possible de faire avec. Des aficionados des solutions Raspberry Pi vont également chercher a se frotter à l’appareil pour se faire un avis.

Le prochain cap à passer pour la solution sera précisément dans l’accueil de tous ces curieux. Comment ce produit et son nouveau système de développement vont séduire les utilisateurs. Arduino App Lab, l’environnement de programmation dédié, a évolué pour prendre en charge plus de choses et notamment l’arrivée de Linux et de l’IA en plus du très classique développement sous Python.

Je ne sais pas ce qu’en penseront mes lecteurs mais, pour ma part, j’ai senti un net désintérêt ces derniers mois pour les solutions Raspberry Pi. Certains utilisateurs qui y voyaient simplement un « ordinateur pas cher » en sont « revenus ». Trouvant plus de puissance pour un prix équivalent du côté des MiniPC Intel Nxxx. Ceux qui cherchaient un Raspberry Pi pour des montages dédiés sont évidemment toujours là, mais les créations originales ont baissé en quantité. Il fût une époque ou pas une semaine ne passait sans qu’un projet m’enthousiasme assez pour passer deux heures à rédiger un compte rendu sur le blog. Je ne suis pas le seul à avoir ressenti cette baisse d’intérêt. Plusieurs sites anglophones ont eu la même réaction. Certains ayant même fait disparaitre la rubrique Raspberry Pi autrefois visible sur leur page d’accueil. Les plateformes dédiées comme Reddit croulent depuis toujours plus sous les bugs que les développements originaux mais la proportion de messages interessants est désormais vraiment réduite. Le mouvement de la fondation Raspberry Pi en boite côté en bourse avec un nez rouge pour dire qu’elle aime les enfants a également eu des effets sur son public.

Est-ce que la solution Arduino Uno Q va reprendre ce flambeau ? Ou va-t-elle subir le même marasme ? Difficile à dire aujourd’hui. Qualcomm semble compter sur l’IA pour tirer son épingle du jeu. Le nouvel environnement de programmation (sous licence GPL 3.0) va proposer d’intégrer très facilement des modèles d’IA dans son code. Avec ces éléments déjà entrainés à des tâches, il sera bien plus facile de piloter ce genre d’outils. De la reconnaissance d’objets par exemple ou des mots clés pour réaliser des tâches. On imagine qu’on pourra passer d’une chatière connectée qui réagit à la présence d’une puce RFID sur le collier de Minouche à l’ouverture de la même chatière grâce à la détection de Minouche. D’une lampe qui s’illuminait au bruit d’un claquement de main à la même lampe qui va reconnaitre une phrase dédiée.

Ces usages locaux, par exemple détecter un « trou » dans un stock pour alerter le gestionnaire et lancer le réapprovisionnement, sont utiles. Le fait de les rendre accessibles à de petits budgets sans se casser la tête à les programmer ni passer par un service dans les nuages est un gros point positif. Si la partie logicielle et la partie matérielle se rejoignent autour d’usages demandés et faciles d’accès, la solution aura un futur.

Il faut absolument que Arduino propose un environnement et un accueil au niveau pour que la mayonnaise prenne. Le premier réflexe des utilisateurs chevronnés à l’arrivée de Qualcomm dans l’équation n’est pas forcément très positif. Si le papa des Snapdragons propose sa force de communication et ses équipes pour épauler Arduino dans le développement logiciel autour de sa carte, la garde des développeurs pourra baisser et leur intérêt dépasser leurs appréhensions.

Arduino Uno Q : une concurrente pour Raspberry Pi © MiniMachines.net. 2025

Qualcomm s’offre Arduino

7 octobre 2025 à 14:35

Arduino est bien connu des makers, la société Italienne développe depuis 2005 des microcontrôleurs qu’elle propose autant aux particuliers qu’aux professionnels. Avec, comme toujours, cette idée d’une porosité entre les deux mondes. On fait ses armes en développant des produits en tant qu’hobbyiste et, une fois dans un milieu professionnel, on peut se pencher vers les mêmes éléments pour des produits commerciaux.

Dans cette optique d’une approche plus professionnelle, la société avait été lever 32 millions de dollars en 2022 auprès de différents investisseurs dont ARM et Renesas. Qualcomm s’offre aujourd’hui Arduino dans un virage à 180° puisqu’elle annonce vouloir se rapprocher de ces « makers », toucher un public que la marque ne touche pas trop d’habitude. Les puces comme les Snapdragon sont doublement protégées. Par les licences ARM d’abord, par Qualcomm ensuite. Les cœurs modifiés par les ingénieurs maison ne sont pas du tout libres et difficiles à maitriser sans accès à une documentation ouverte. Ils ne sont également accessibles qu’en très grandes quantités, impossibles donc de monter un petit projet perso avec du Qualcomm.

Du côté d’Arduino, c’est l’inverse. Les puces sont Open-Source, documentées et facile d’accès. Si le nom Arduino est protégé, le reste, et en particulier l’univers de programmation, sont documentés et particulièrement appréciés des développeurs de tous poils. Il est également possible d’acheter une solution Arduino en quelques clics et à l’unité quasi n’importe où.

Pour Qualcomm, l’idée serait donc d’avoir un dialogue avec les sociétés qui développent des produits robotiques comme avec les amateurs. J’imagine très bien un monde où Arduino proposera ses micro contrôleurs de manière habituelle et où Qualcomm pourrait fournir les versions « pros », sécurisées, garanties pour fonctionner dans un milieu industriel où la robustesse  et une licence adaptée sont obligatoires. C’est un peu ce qu’il s’est passé lorsque Raspberry Pi a sauté le pas de son statut de Fondation à celui d’une société classique côtée en bourse.

Nakul Duggal, le directeur général de l’automobile, de l’industrie et de l’IoT chez Qualcomm, confirme, « Vous pourrez démarrer avec des prototypes, des concepts fonctionnels et quand vous serez au point, vous pourrez ensuite passer à la commercialisation. » Ajoutant « Ce qui est quelque chose avec laquelle nous (Qualcomm donc) sommes très habitués. » La marque ne cache pas son ambition de faire d’Arduino un tremplin vers des ventes de microcontrôleurs musclés et signés « Qualcomm Dragonwing » dans un second temps. Aujourd’hui, ce marché industriel et beaucoup plus discret représente déjà 30% des ventes de Qualcomm.

Arduino a donc annoncé dès aujourd’hui une carte avec une puce Qualcomm chip. Baptisée Uno Q, elle est listée de 45 à 55$ et propose un circuit Qualcomm Dragonwing QRB2210. Une puce capable de faire tourner Linux et Arduino et proposant des fonctions de reconnaissance visuelle programmables.

« On touchera à rien »

Nakul Duggal annonce « Mon critère de réussite tient dans le fait que l’écosystème Arduino ne ressente aucun changement dans cette nouvelle acquisition. » Comme souvent dans ce genre d’annonce, ce type de bonnes intentions peut être lu comme un aveu. Une ambition de justement bouleverser pas mal les choses.

Aujourd’hui, Arduino achète à beaucoup de professionnels et promet de ne pas changer ses habitudes. On imagine pourtant assez mal à long terme Arduino continuer à vendre des puces signées STM, Renesas, Microchip ou NXP si des solutions Qualcomm Dragonwing existent en parallèle. Penser que Qualcom va financer Arduino qui va faire de la pub et des ventes pour des sociétés concurrentes parait un peu compliqué. Il est donc possible que petit à petit les Dragonwing prennent le pas sur la concurrence et viennent truster les places de microcontrôleurs. On peut également se poser la question de l’avenir de la politique Open Source d’Arduino. 

Qualcomm espère prendre ainsi un peu plus de place dans le paysage des startups et autres développeurs et y gagner en légitimité. Faire que le choix de la marque soit une évidence si on commence depuis une plateforme Arduino. C’est par ailleurs un bon moyen pour se diversifier avec la possibilité de vendre des microcontrôleurs variés massivement employés dans l’industrie aujourd’hui. 

Qualcomm annonce ici clairement la couleur. La marque cherche à proposer un matériel accessible, programmable et très utilisé en expérimentation et en prototypage tout en espérant y trouver des profits. Aucun montant de transaction n’a filtré, la société se bornant à dire que les deux entités devraient fonctionner de manière indépendante. 

Le Communiqué de presse :

Qualcomm va acquérir Arduino, accélérant ainsi l’accès des développeurs à ses technologies de pointe en matière d’informatique et d’intelligence artificielle

Le nouvel Arduino UNO Q et l’Arduino App Lab permettent à des millions de développeurs de bénéficier de la puissance des processeurs Qualcomm Dragonwing

· Cette acquisition permettra de combiner les produits et technologies de pointe de Qualcomm avec le vaste écosystème et la communauté Arduino afin de donner aux entreprises, aux étudiants, aux entrepreneurs, aux professionnels de l’informatique, aux enseignants et aux passionnés les moyens de concrétiser rapidement et facilement leurs idées.

· La nouvelle Arduino UNO Q, première carte à double processeur d’Arduino équipée de la plateforme Qualcomm Dragonwing™, associe calcul haute performance et contrôle en temps réel pour mettre l’IA à portée de main.

· Arduino App Lab est un nouvel environnement de développement intégré qui unifie le parcours Arduino à travers les flux Real-time OS, Linux, Python et IA, simplifiant ainsi la construction, les tests et le déploiement.

SAN DIEGO et TURIN – 7 octobre 2025 – Qualcomm Technologies, Inc. annonce aujourd’hui avoir conclu un accord en vue d’acquérir Arduino, une société de premier plan spécialisée dans le matériel et les logiciels open source. Cette transaction accélère la stratégie de Qualcomm Technologies visant à donner plus de moyens aux développeurs en leur facilitant l’accès à son portefeuille de technologies et de produits de pointe unique en son genre. Cette acquisition s’inscrit dans la continuité des récentes intégrations d’Edge Impulse et de Foundries.io par l’entreprise, renforçant ainsi son engagement à fournir une plateforme de pointe complète couvrant le matériel, les logiciels et les services cloud. La conclusion de cette transaction est soumise à l’approbation des autorités réglementaires et à d’autres conditions de clôture habituelles.

En combinant les technologies de pointe de Qualcomm Technologies en matière de traitement, de graphisme, de vision par ordinateur et d’intelligence artificielle avec la simplicité, l’accessibilité et la communauté d’Arduino, l’entreprise est prête à booster la productivité des développeurs dans tous les secteurs. Arduino conservera son approche ouverte et son esprit communautaire tout en déployant une plateforme complète pour le développement moderne, avec Arduino UNO Q comme première étape.

Arduino conservera sa marque, ses produits et sa mission en toute indépendance, tout en continuant à prendre en charge une large gamme de microcontrôleurs et de microprocesseurs provenant de plusieurs fournisseurs de semi-conducteurs, alors qu’elle entame ce nouveau chapitre au sein de la famille Qualcomm. À la suite de cette acquisition, les plus de 33 millions d’utilisateurs actifs de la communauté Arduino auront accès à la puissante technologie et à la portée mondiale de Qualcomm Technologies. Les entrepreneurs, les entreprises, les professionnels de la technologie, les étudiants, les enseignants et les amateurs pourront rapidement réaliser des prototypes et tester de nouvelles solutions, avec une perspective de commercialisation facilitée par les technologies avancées et le vaste écosystème de partenaires de Qualcomm Technologies.

Le nouvel Arduino UNO Q est un ordinateur monocarte de nouvelle génération doté d’une architecture « double cerveau » (un microprocesseur compatible Linux Debian et un microcontrôleur en temps réel) qui permet de combiner calcul haute performance et contrôle en temps réel. Alimenté par le processeur Qualcomm Dragonwing™ QRB2210 fonctionnant sous un environnement Linux complet, l’UNO Q est conçu pour permettre la mise en œuvre de solutions visuelles et sonores basées sur l’IA qui réagissent à leur environnement, allant des solutions sophistiquées pour la maison intelligente aux systèmes d’automatisation industrielle. L’UNO Q est conçu pour devenir l’outil incontournable de tous les développeurs : accessible, polyvalent et prêt pour favoriser l’apprentissage et l’innovation tout au long de la vie.

En plus d’être compatible avec l’IDE Arduino et l’écosystème UNO emblématique, UNO Q est la première carte Arduino à fonctionner avec Arduino App Lab, un nouvel environnement de développement intégré conçu pour unifier le parcours de développement Arduino sur les flux Real-time OS, Linux, Python et IA afin de rendre le développement plus rapide et plus facile. App Lab offre aux développeurs une plateforme open source permettant de concevoir, prototyper et mettre en production rapidement des solutions basées sur l’IA. L’intégration transparente d’App Lab à la plateforme Edge Impulse contribue également à rationaliser et accélérer le processus de création, de réglage et d’optimisation des modèles d’IA à l’aide de données réelles pour un large éventail de fonctionnalités telles que la détection d’objets/d’êtres humains, la détection d’anomalies, la classification d’images, la reconnaissance des sons ambiants et la détection de mots-clés.

« Grâce à nos acquisitions de Foundries.io, Edge Impulse et désormais Arduino, nous accélérons notre vision visant à démocratiser l’accès à nos solutions informatiques et d’IA de pointe pour la communauté mondiale des développeurs », a déclaré Nakul Duggal, directeur général du groupe Automobile, Industrie et IoT embarqué chez Qualcomm Technologies, Inc. « Arduino a bâti une communauté mondiale dynamique de développeurs et de créateurs. En combinant leur philosophie open source avec le portefeuille de produits et de technologies de pointe de Qualcomm Technologies, nous aidons des millions de développeurs à créer des solutions intelligentes plus rapidement et plus efficacement, notamment en leur ouvrant la voie vers une commercialisation mondiale grâce à notre vaste écosystème. »

« Notre collaboration avec Qualcomm Technologies nous permet de renforcer notre engagement en faveur de l’accessibilité et de l’innovation », a déclaré Fabio Violante, PDG d’Arduino. « Le lancement de l’UNO Q n’est qu’un début. Nous sommes ravis de pouvoir offrir à notre communauté mondiale des outils puissants qui rendent le développement de l’IA intuitif, évolutif et accessible à tous. »

« Notre engagement en faveur de la simplicité, de l’accessibilité financière et de la communauté a donné naissance à un mouvement qui a transformé la technologie », a déclaré Massimo Banzi, cofondateur d’Arduino. « En rejoignant Qualcomm Technologies, nous allons mettre à la disposition de notre communauté des outils d’IA de pointe tout en restant fidèles à ce qui a toujours été le plus important pour nous. »

À propos de Qualcomm

Qualcomm innove sans cesse pour offrir des solutions informatiques intelligentes partout dans le monde, permettant ainsi à la communauté internationale de relever certains de ses défis les plus importants. Forts de 40 ans d’expertise technologique dans la création d’innovations révolutionnaires, nous proposons une large gamme de solutions basées sur notre intelligence artificielle de pointe, nos capacités informatiques haute performance et basse consommation, ainsi que notre connectivité inégalée. Nos plateformes Snapdragon® offrent des expériences extraordinaires aux consommateurs, et nos produits Qualcomm Dragonwing™ permettent aux entreprises et aux industries d’atteindre de nouveaux sommets. En collaboration avec nos partenaires de l’écosystème, nous rendons possible la transformation numérique de nouvelle génération afin d’enrichir les vies, d’améliorer les entreprises et de faire progresser les sociétés. Chez Qualcomm, nous sommes au service du progrès humain.

Qualcomm Incorporated inclut notre activité de concession de licences, QTL, et la grande majorité de notre portefeuille de brevets. Qualcomm Technologies, Inc., une filiale de Qualcomm Incorporated, exploite, avec ses filiales, la quasi-totalité de nos fonctions d’ingénierie et de recherche et développement, ainsi que la quasi-totalité de nos activités liées aux produits et services, y compris notre activité de semi-conducteurs QCT. Les produits de marque Snapdragon et Qualcomm sont des produits de Qualcomm Technologies, Inc. et/ou de ses filiales. Les technologies brevetées de Qualcomm sont concédées sous licence par Qualcomm Incorporated.

À propos d’Arduino

Arduino, une entreprise leader dans le domaine du matériel et des logiciels open source, fournit une plateforme accessible pour la création de projets interactifs. Avec environ 33 millions d’utilisateurs actifs, la communauté Arduino s’est développée pour répondre à de nouvelles demandes et relever de nouveaux défis, en proposant des produits pour l’IoT, les appareils portables, l’impression 3D et les environnements embarqués.

PS : Le message suivant était caché dans le communiqué de presse : « AI-generated content may be incorrect. »

 

Qualcomm s’offre Arduino © MiniMachines.net. 2025

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