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Y a-t-il un problème généralisé avec les avions de Boeing ?

En janvier 2024, quelques minutes après son décollage de Portland (Oregon), un Boeing 737-9 de Alaska Airlines a perdu une porte condamnée.

Etats-Unis : un hublot s’envole après le décollage, Alaska Airlines cloue au sol ses Boeing 737-9
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le hublot d’un avion soufflé, avec des masques à oxygène pendant du plafond de l’appareil. L’incident est survenu vendredi soir.
Franceinfofranceinfo avec AFP
Figure 1 - Localisation de l'état de l'Oregon aux États-Unis.

Depuis, les médias relatent un nombre inquiétant d'incidents impliquant des avions de Boeing.

Pour autant, y a-t-il un problème généralisé avec les avions de Boeing ?

Dans une récente vidéo, Xavier Tytelman explique que l'importante couverture médiatique des incidents impliquant des avions de Boeing est en réalité trompeuse.

Certains incidents sont dûs à une maintenance défaillante, qui n'est pas le fait de Boeing. D'autres sont dûs à des problèmes sur les moteurs, qui ne sont pas construits par Boeing. Enfin, des incidents identiques à ceux connus par des avions de Boeing, mais impliquant des avions de Airbus, ne font l'objet d'aucune couverture médiatique particulière.

De mon point de vue, cette série d'incidents ressemble à un biais de confirmation : un certain nombre de médias cherchent les incidents impliquant des avions de Boeing. Et forcément, ils en trouvent. Compte tenu du nombre important d'avions en circulation, et du nombre important de vols chaque jour, même si le taux d'incident est quasiment de 0 %, il y aura forcément quelques incidents chaque semaine.

Boeing a semble-t-il un authentique problème de contrôle-qualité de ses chaînes de production. Des questions se posent également sur l'inefficacité de la régulation américaine : faute de moyens, les autorités de régulation ont en effet délégué des pans entiers de la régulation de Boeing à… Boeing. Ce qui peut créer un (évident) problème dans l'implémentation et le suivi des régulations par Boeing.

Ces problèmes sont sérieux, et doivent être traités comme tel. Pour autant, couvrir le moindre incident, y compris lorsque Boeing n'y est pour rien, contribue à propager une lecture trompeuse de la situation, et alimente les peurs des passagers des compagnies aériennes.

N'oublions pas que l'aérien, comme le ferroviaire, sont des modes de transport largement plus sûrs que la voiture.

Figure 2 - Risque des modes de transport dans l'Union Européenne.

Attention aux prélèvements sauvages de la SFAM

Vous, ou l'un de vos proches, avez peut-être été récemment prélevé de plusieurs dizaines d'euros par une énigmatique "Société française d'assurance multirisques", ou SFAM.

L'entreprise existe bel et bien, et est connue pour prélever, sans autorisation, d'anciens clients pour des services d'assurance qui n'existent pas. Elle a une importante ardoise à régler auprès de l'Urssaf, et apparement, ses dirigeants se sont dit que prélever sans autorisation les comptes d'anciens clients était une stratégie viable pour rétablir les finances de l'entreprise.

D'après 60 Millions de Consommateurs, voici comment faire si vous êtes victime des pratiques scélérates de cette entreprise :

Vous êtes un ancien client de la Sfam ? Consultez sans tarder vos derniers relevés bancaires. Si vous constatez un prélèvement indu, faites opposition au paiement auprès de votre banque. Bloquez-le avec le numéro de mandat, inscrit à côté du libellé qui figure sur votre relevé. Cela empêchera l’entreprise de vous débiter.

N’hésitez pas non plus à signaler l’entreprise et ses autres marques commerciales (Foriou, Hubside, Celside, Serena, Info Presse) auprès de la Répression des fraudes, sur le site SignalConso. Le plus important est de rester vigilant et de régulièrement regarder ses comptes pour stopper ces prélèvements dès qu’ils surviennent.
Les prélèvements sauvages de la Sfam reprennent de plus belle | 60 Millions de Consommateurs
La filiale d’Indexia prélève des sommes – parfois élevées – sur les comptes d’anciens clients qui ont résilié leur assurance. Sans leur autorisation.
Institut National de la Consommation60 Millions de Consommateurs

⭐️ Point #1 - Semaine du 25 mars 2024

⭐️ Point #1 - Semaine du 25 mars 2024

Chère abonnée, cher abonné,

Je suis très heureux de partager avec vous le premier numéro du Point.

Le Point est un nouveau format que j'ai prévu de publier chaque samedi, normalement à 10 h (heure de Paris). Chaque numéro liste ce que j'ai publié au cours de la semaine dans la newsletter. J'expérimentale également une revue de presse ainsi qu'une section musicale.

Compte tenu du volume important d'articles et de Notes que je publie, l'un des objectifs du Point est de vous permettre de recevoir un email récapitulatif par semaine, plutôt qu'un email pour chaque article ou chaque Note. Vous êtes un certain nombre à m'avoir demandé cette option, la voici désormais disponible.

Vous pouvez paramétrer les emails que vous recevez dans votre compte.

Si vous avez connu les numéros du Fil que je publiais sur L'Économiste Sceptique, la revue de presse du Point s'en rapproche. La différence est que la revue de presse du Point couvre davantage de thématiques, est mieux organisée, et ne porte pas sur la littérature scientifique. J'ai prévu de partager la littérature scientifique dans des Notes ainsi que dans des articles.

Enfin, la section musicale me permet de partager sans prétention la musique que j'écoute en ce moment.

En fonction de vos retours et de la simplicité à maintenir la revue de presse et la section musicale, il est possible que ces deux sections du Point évoluent — voire disparaissent si l'expérimentation n'est pas concluante. Par contre, le récapitulatif hebdomadaire est un format pérenne, qui n'est pas expérimental.

L'accès au Point nécessite un abonnement à l'une des formules payantes de ma newsletter.

Bonne lecture !

Olivier

One year later, Rhadamanthys is still dropped via malvertising | Malwarebytes

29 février 2024 à 07:02
Nous sommes en 2024, et malgré des annonces grandiloquentes, Google continue de toucher de l'argent des arnaqueurs (au détriment des utilisateurs qui se retrouvent avec un malware sur leur machine).
Dans les publicités, Google autorise même les annonceurs à mentir sur les liens. Ici :
- La publicité affiche "notion.so" (qui est effectivement le site officiel de l'application Notion)
- Mais le lien renvoie en fait vers "notione.my-apk.com".

Tant que l'argent coule à flots pour Google, pourquoi se faire chier ?
(Permalink)
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