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Aujourd’hui — 26 juin 2024Jeux vidéo

[TEST] Still Wakes the Deep : quand les tréfonds frappent un grand coup

Par : Mathmoite
26 juin 2024 à 15:47

Découvert durant le Xbox Games Showcase de l’année dernière, Still Wakes the Deep, développé par le studio The Chinese Room, avait de quoi attiser la curiosité des amateurs de walking sim horrifiques. Bien qu’il n’ambitionnait pas de révolutionner le genre, proposer une plateforme pétrolière comme terrain de jeu paraissait au moins un peu original. Au final, l’équipe semble avoir rassemblé les pièces essentielles pour créer un jeu de qualité, non exempt de défauts, certes, mais qui saura certainement retenir le joueur jusqu’au bout de cette aventure, notamment grâce à son ambiance très réussie. Steel Wakes the Deep vous emmène en décembre 1975 à bord d’une plateforme pétrolière isolée au large d’une mer du Nord agitée, sombre et glaciale. Quelque chose s’est installé à bord et vous allez devoir l’affronter.

Genre : Walking sim horrifique | Développeur : The Chinese room | Éditeur : Secret Mode | Plateforme : Steam, EGS, Xbox Game Pass | Prix : 34,99 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 5600X / Core i5-11600K, 16 Go de RAM, RX 6700 XT  / RTX 2070 | Langues : Anglais, interfaces et sous-titres en français | Date de sortie : 18/06/2024 | Durée de vie : 5 heures

Test effectué avec une version Steam fournie par notre partenaire Gamesplanet.

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Un drôle de Noël

Plateforme pétrolière de Beira D au large de l’Écosse le 26 décembre 1975, vous êtes Caz McLeary, un électricien. Seul dans votre cabine, vous êtes préoccupé après la lecture d’une lettre de votre femme qui, dû à une longue absence, vous menace de vous quitter. En rejoignant votre ami Roy à la cantine, vous entendez au travers des hauts-parleurs que Rennick, le boss de la plateforme veut vous voir sur-le-champ. Après avoir déambulé sur la plateforme pour découvrir votre futur terrain de jeu, vous arrivez enfin dans le bureau du chef. Vous apprenez que vous n’êtes pas un saint et que malheureusement, vous êtes viré. Cette scène est clairement une réussite. Le studio a parfaitement réussi à rendre les personnages crédibles avec une âme et un comportement adéquat à chaque situation. En ce qui concerne ce passage, il aura fallu simplement deux minutes pour s’apercevoir que ce chef est une belle saloperie et qu’il vous déteste suite à vos péripéties sur le continent. Les doublages sont d’une qualité exemplaire et sont parfaitement maîtrisés. Le casting est très bon puisque l’on retrouve des acteurs et actrices habitués à ces expériences comme dans Cyberpunk 2077 ou encore dans Diablo IV.

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Terreur abyssale

Au moment de quitter les lieux, une chose étrange se produit. Une entité s’est installée à bord semant panique et chaos. Plus aucune communication avec l’extérieur ne fonctionne. De plus, la tempête en mer et le brouillard renforcent cet effet d’emprisonnement. La pluie, le vent, les vagues et la brume témoignent d’une atmosphère pesante. C’est un lieu idéal pour ce type de jeu. On peut ressentir à travers une telle ambiance, l’angoisse et le stress qui s’emparent du personnage ainsi que des autres employés de la plateforme, que l’on va rencontrer au cours de l’aventure. Vous êtes au beau milieu d’une catastrophe. Si vous voulez sortir de là et retrouver vos proches, votre seul choix sera d’avancer et d’affronter le mal qui s’est installé. Pas le temps de vous reposer, la narration fait que vous ne pouvez qu’avancer sans cesse pour essayer de sortir de cet enfer, mais petit à petit, vous vous rapprochez du danger.

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Au fil de l’aventure, vous découvrirez et traverserez de nombreux lieux. Que ce soient les cabines, la salle des machines ou encore les sous-sols inondés, votre progression se fera généralement de façon très linéaire. Ces pièces qui composent la plateforme sont réparties en chapitres qui s’enchaînent assez rapidement, pour se terminer par une cinématique ou une ouverture de porte accompagnée d’un court chargement.

La recette d’un bon vieux walking sim

Côté gameplay, Steel Wakes the Deep n’inventaire rien. Comme tout bon walking sim horrifique, vous vous contentez de marcher, courir, ouvrir des portes, vous cacher, ou encore fermer des vannes. Ce sont des mécaniques de jeu bien huilées que l’on a déjà pu croiser dans Outlast ou encore l’excellent Alien: Isolation. On s’y habitue donc très vite. Ajoutez à cela des passages de course-poursuite à travers de longs couloirs, des phases de plate-forme et des parties de cache-cache. Du déjà-vu à moult reprises, mais ça fonctionne très bien et on ne ressent aucune lassitude, puisque les niveaux ne sont pas très longs et somme toute, sont assez variés. La sensation d’ennui ou de redondance n’a donc pas le temps de s’installer. C’est aussi en grande partie grâce à une ambiance parfaitement maîtrisée. Entre les cris des passagers, les bruits de la plateforme qui tombe en ruine ou encore la menace de plus en plus présente, notre personnage devra avancer dans une atmosphère oppressante où l’urgence de quitter les lieux sera la priorité numéro un.

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Si c’est jaune, c’est par là !

Qu’on se le dise, il vous faudra en tout et pour tout, cinq petites heures pour terminer l’histoire, et le level design y est pour beaucoup. On peut reprocher la linéarité de la progression, mais en plus, les indications du chemin à prendre sont bien trop nombreuses. Les développeurs nous prennent trop par la main et c’est regrettable. Si vous voyez un élément de décors de couleur jaune, vous savez que c’est là que vous devez passer. Autre remarque, lors des passages où vous devez rester discret, car votre ennemi n’est pas loin, vous devrez ramasser des objets pour les jeter et ainsi faire diversion pour progresser. Ces objets sont beaucoup trop nombreux sur votre chemin, accentuant ainsi la simplicité de certaines séquences.

C’est très beau

Le studio a réalisé un très beau travail visuel avec des textures franchement réussies, renforçant le réalisme. Les effets de lumière et de fumée collent parfaitement à l’ambiance, rendant ainsi le lieu plus vrai que nature. On remarquera quelques petites baisses de framerate à certains passages, mais comme nous sommes ici sur un walking sim, l’expérience n’en sera pas impactée. Aussi, l’utilisation du DLSS ou FSR était nécessaire pour atteindre un taux d’image par seconde supérieure à 60 avec ma machine (i7-13700K, 32 Go de RAM, RTX4070 Ti).

Un bon élève

Malgré une durée de vie très courte et un prix qui peut en faire fuir plus d’un, Steel Wakes the Deep est une aventure narrative qui mérite qu’on s’y intéresse. The Chinese Room réussit à maintenir le joueur sous tension tout le long de l’histoire, grâce à une bande son glaçante, des doublages réussis et une ambiance remarquablement travaillée. Le tout, dans une plateforme pétrolière qui n’a rien à envier aux manoirs horrifiques ou autres lieux non-recommandables. Nombreux sont les studios qui ont essayé de se faire une place parmi les plus grands et se sont pris les pieds dans le tapis. Ici, les développeurs ont brillamment évité les principaux écueils, et ont fait de ce titre un bel exemple à suivre, même si on peut regretter qu’ils accompagnent parfois un peu trop le joueur.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Les développeurs de Six Days in Fallujah se rendent compte que faire un jeu, c’est compliqué

Par : Estyaah
26 juin 2024 à 15:46

Alors qu’ils avaient prévu d’ajouter des partenaires IA à Six Days in Fallujah peu après la sortie en accès anticipé, les développeurs ont annoncé, il y a quelques jours, que cette fonctionnalité était encore reportée. Ils estiment qu’elle devrait finalement être prête au courant du troisième trimestre, ce qui ne fera qu’un an et demi de retard. Selon eux, le fait de devoir programmer un comportement crédible et efficace à la fois en extérieur et en intérieur est une première dans le jeu vidéo, et ils se rendent compte que c’est vachement compliqué. D’autre part, les maps étant générées de manière procédurale, il est évidemment impossible de définir les routes à la main.

Six Days in Fallujah

Pour rappel, Six Days in Fallujah est un jeu tactique, actuellement uniquement coopératif jusqu’à quatre joueurs, vous mettant dans la peau d’un soldat américain venu répandre la démocratie à coups de M4 dans les faubourgs de Fallujah. Le jeu se revendique d’un certain réalisme historique, puisqu’il prend place pendant la fameuse – et très sanglante – deuxième bataille de Fallujah. Mais attention, « pas de politique dans mon jeu vidéo », on est là pour le divertissement. Et de ce côté, assez étonnamment, c’est plutôt bon, comme on l’indiquait dans notre preview.

Six Days in Fallujah
On veut bien croire que développer des IA intelligentes n’est pas une mince affaire.

Le billet de blog Steam de l’annonce brasse pas mal de vent pour se trouver des excuses, mais il n’y a rien de vraiment concret à se mettre sous la dent. Il faudra donc attendre encore un peu pour savoir ce qui arrivera dans le jeu. A priori, si on a bien compris, un nouveau patch – mais sans l’IA alliée – devrait tout de même arriver bientôt. Les commentaires sur le forum Steam critiquent évidemment la lenteur du développement, et certains crient à l’arnaque, arguant que la communication autour du jeu était justement centrée sur cette super IA top moumoute. Sans doute des adeptes de l’onanisme, alors que tout le monde sait que c’est beaucoup plus amusant à quatre.

En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez trouver l’accès anticipé de Six Days in Fallujah sur Steam au prix de 39 €.

L’arbre qui cache la Corée

Par : ackboo
26 juin 2024 à 11:37
Les développeurs du vénérable IL-2 Sturmovik, qui reste toujours la meilleure simulation aérienne pour la période 39-45 sur PC, viennent de dévoiler leur nouveau projet : IL-2 Korea. C'est donc parti pour les années 50, les premiers jets à réaction et bon vieil affrontement dans le style Guerre Froide réchauffée. Ils annoncent un moteur 3D modernisé, huit avions pilotables (F-86A, Mig-15...) et une campagne dans laquelle on pourra jouer le rôle d'un commandant de régiment d'aviation. Pas encore de date de sortie, mais franchement, rien ne presse : 1C Game Studios, qui développe le jeu, est une filiale chypriote du conglomérat russe 1C Company, dirigé par un milliardaire aux ordres de Poutine. A.

Dans les coulisses de Total War

Par : ackboo
26 juin 2024 à 07:27
Si vous avez joué aux Total War ces vingt dernières années, vous vous êtes sûrement demandé pourquoi cette franchise si soignée n'a jamais été capable de régler ses récurrents problèmes d'Intelligence artificielle, particulièrement lors des batailles tactiques de siège. Un ancien programmeur IA du studio, responsable entre autres de Total War : Rome II (2013), balance tout dans un long post sur Medium (traduction française). On y apprend énormément de choses sur les coulisses de Creative Assembly à cette époque : la dynamique du pouvoir entre management, designers et programmeurs, les difficultés parfois surprenantes qu'ils ont rencontrées et surtout le fait que les jeux n'étaient jouables que quelques semaines avant leur sortie, ce qui rendait impossible la tâche des programmeurs IA. C'est un vrai roman, mais la lecture est captivante et vous ne verrez plus jamais les Total War du même œil. A.

Mixtape

Par : Ellen Replay
26 juin 2024 à 06:00
Un jeu qui ressemble tellement au premier Life is Strange qu’il a été décrit comme « un meilleur Life is Strange que le dernier Life is Strange » ? Un jeu pensé pour être une ode aux étés sans fin, qui raconte l’histoire de trois amis qui partent faire la fête lors de leur dernier jour au lycée ? La prochaine fois, écrivez « À l’intention d’Ellen Replay » sur votre jaquette, ça ira plus vite.
Hier — 25 juin 2024Jeux vidéo

PVKK, une simulation de vie dans un gros canon

Par : Estyaah
25 juin 2024 à 19:47

Lors du Games Baked in Germany Showcase, nous avons découvert un concept assez étrange : une simulation de vie dans une sorte de bunker depuis lequel on doit opérer un énorme canon de défense anti-aérienne. Et son nom est encore plus étrange, puisque c’est Planetenverteidigungskanonenko, pour PVKK, pour les intimes. Ah, le charme de l’allemand !

Alors certes, vous ne serez pas confronté directement aux ennemis, et il y a peu de chance d’entrevoir le moindre fusil à pompe, mais si vous aimez titiller les boutons et manier un gros canon, PVKK pourrait vous séduire. La vidéo nous fait penser à Contraband Police et son inspirateur Paper Please, qui demandaient de suivre des procédures et parfois faire des choix moraux. Visuellement, c’est plutôt sympa, et on est assez intrigué par la proposition.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée. Mais si PVKK vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Plongez dans un monde d’énigmes et de mystères avec la sortie du remake de Riven

Par : Loulou
25 juin 2024 à 19:16

Comme annoncé, la nouvelle version de Riven, suite directe de Myst, est sortie ce 25 juin. Dans ce monde qui porte le même nom, vous devrez explorer différents lieux et résoudre de multiple puzzles pour révéler les secrets qui s’y cachent. Ici, l’exploration et l’observation seront les maîtres mots de votre aventure. Ce remake est une transposition en full 3D de l’enchaînement des tableaux fixes d’origine, et possède un mode VR à l’exemple de Firmament, le précédent jeu du studio. Pour vous faire une idée plus précise du jeu, les devs ont publié récemment une longue vidéo de gameplay depuis leur chaîne officielle YouTube.

Visuellement, Riven a l’air très beau avec ses environnements variés et détaillés. Du côté des puzzles, ces derniers ont l’air plutôt sympas même si quelques neurones pourraient griller au passage. À la rédac, on est prêt à relever le défi, quitte à s’y mettre à plusieurs, pour vous proposer un test prochainement.

Si vous êtes nostalgique ou juste curieux du remake de Riven, celui-ci est disponible sur Steam et GoG avec une promotion de lancement à -10 % jusqu’au 9 juillet, soit moins de 31 € pour le premier et moins 29 € pour le second. Vous pouvez également vous le procurer sur Meta Quest pour 35 € environ, évidemment accompagné d’un downgrade graphique.

Laptops gaming : l’avenir, sans GPU dédié ?

Par : Furolith
25 juin 2024 à 13:00
Le monde du PC est un monde où les conventions tacites, encore plus que les habitudes, sont souvent très difficiles à déboulonner. Il en est une, par exemple, à laquelle on se plie depuis le début de ce cahier : un laptop de jeu, ça contient forcément un processeur et un GPU séparés. Pourtant, les choses changent petit à petit.

Laptops gaming : et chez AMD, alors ?

Par : Furolith
25 juin 2024 à 13:00
Vous vous posez peut-être une question très légitime par rapport aux PC testés dans les pages précédentes : quitte à avoir pris plusieurs machines en main pour ce dossier, pourquoi n'avoir choisi que des configs Intel/Nvidia ? C’est parce que, hélas, côté AMD, c’est un peu le désert à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Ma vie avec un laptop gamer

Par : Furolith
25 juin 2024 à 13:00
Toutes les études le disent : la majorité des joueurs PC utilisent comme machine de jeu un ordinateur portable. C'est une réalité qui peut sonner comme un constat déroutant, peut-être même affligeant, pour une certaine frange de joueurs tout particulièrement passionnés pour qui « PC » est depuis toujours synonyme d'une tour custom dont on a choisi amoureusement, un par un, tous les composants. Moi-même, rédacteur en chef de Canard PC Hardware, je dois admettre faire plutôt partie de ces derniers. Pourtant, au-delà des statistiques, je sais bien quelles sont les raisons qui poussent une grande partie du public à se diriger vers ces étranges engins. Alors pour pouvoir rendre compte de l'état de l'art de ce marché en 2024, je me suis livré à une expérience à haut risque : pendant un mois, j'ai décidé de vivre exclusivement avec un laptop gaming comme outil à la fois de travail et de divertissement. Voici mon histoire.

Erazer Beast X40 2024

Par : Furolith
25 juin 2024 à 13:00
Erazer est la marque gaming de Medion, un assembleur allemand qui, jusqu’à il y a peu, ne vendait ses machines qu’outre-Rhin. Mais il fait aujourd’hui de plus en plus d’efforts pour s’imposer à l’international, avec des produits souvent très intéressants. Exemple avec ce Beast X40, qui a la particularité de pouvoir fonctionner avec un kit de watercooling vendu en option.

Le jeu vidéo à deux vitesses

Par : ackboo
25 juin 2024 à 07:27
Black Myth: Wukong, le très beau jeu de rôle/action du studio chinois Game Labs, voit sa date de sortie repoussée indéfiniment, mais uniquement sur Xbox. Les versions PC et PlayStation 5 seront elles disponibles le 20 août, comme prévu. Raison invoquée : il y a encore quelques « optimisations » à trouver sur la console de Microsoft (en clair, ça rame à mort). Ce n'est pas la première fois que le problème se pose. L'année dernière, Larian avait dû retarder de trois mois la sortie de Baldur's Gate 3 sur les Xbox Series X/S. Le studio avait même fini par sabrer le mode de jeu coopératif en split screen sur la Series S, car elle n'était pas assez puissante pour le gérer. Triste fin de vie d'une machine – qui n'aurait peut-être jamais dû exister ? A.

Still Wakes the Deep

Par : Furolith
25 juin 2024 à 06:00
Du fait de ses deux créations les plus connues, Dear Esther (2012) et Everybody’s Gone to the Rapture (2015), le studio anglais The Chinese Room a longtemps fait office de porte-drapeau (malgré lui) du genre des walking simulators. Passé par de profondes métamorphoses depuis, il montre aujourd’hui son nouveau visage au plus grand nombre avec Still Wakes the Deep, son jeu le plus ambitieux à ce jour, qui se décrit lui-même comme « The Thing sur une plateforme pétrolière ». Avouez que c’est intriguant, comme pitch.
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