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Les plus attentifs d’entre vous auront réalisé immédiatement que ce BoostR n’est autre qu’une version rebadgée d’un GPD G1 annoncé en avril 2023 par la marque éponyme. Il s’agit ici de donner une nouvelle chance au produit au travers d’un autre type de commercialisation… le financement participatif.

Lorsque GPD annonce le G1, le constructeur le fait très tôt en exposant des prototypes qui ne seront pas tout de suite mis en vente et sur un marché encore peu habitué à ce type de produit. En 2024, tout cela a changé et l’arrivée du BoostR pourrait redonner une chance au produit. Sur le papier pas de changement, on garde un même circuit Radeon 7600M XT avec 32 CU et 6 Go de mémoire. La connexion vers un PC se fera en USB4 ou en OCuLink pour un maximum de compatibilité avec le marché.

La connectique du GPD a été modifiée avec des connecteurs différents disponibles sur le boitier pour jouer son rôle de dock : un seul port USB 3.0 Type-A, un port Ethernet Gigabit, un lecteur de cartes SDXC mais surtout quatre sorties vidéo au total. Deux en DisplayPort et deux en HDMI. Des choix différents de GPD qui avait misé sur 3 USB 3.2 Type-A, le même lecteur de cartes, deux DP 1.4a et un HDMI 2.1.

Un support M.2 2280 sous le dock permettra également de lui adjoindre le SSD NVMe de votre choix. L’alimentation du BoostR ne se fera plus en direct grâce à une prise tripolaire et un transformateur interne de type GaN comme sur le GPD mais via un bloc secteur externe et une entrée jack classique.

L’objet propose la même fonction de réglage d’alimentation vidéo. On retrouve avec un mode classique qui offrira 100 watts de consommation pour le circuit graphique et un interrupteur pour le passer à 120 watts. Une fonction utile pour « booster » une session de travail ou de jeu. Chez GPD, le choix avait été différent puisque le fonctionnement normal laissait la puce graphique tourner à 60 watts mais le mode Turbo enclenché par le bouton ne la poussait qu’à 100 watts au lieu de 120… Difficile de savoir les conséquences positives comme négatives de ce nouveau réglage sur la vitesse de jeu comme sur la chauffe du châssis. A ce propos, le dock proposera une solution de ventilation complète avec une « Vapor Chamber » – sorte de caloduc géant – surmonté d’un dissipateur en cuivre ventilé activement.

Un prototype du BoostR 01 testé par ETA Prime

Le BoostR devrait être mis en vente sous Indiegogo avec un prix de base de… 499$ (HT et hors frais de port et de dédouanement…). Un prix très attractif mais qui cache comme d’habitude une accroche commerciale très spécifique. On ne connait pas le nombre de BoostR qui seront mis en vente à ce prix. Il est fort possible que cela corresponde à un « Super Early Price » limité à 10 unités par exemple avant que le tarif ne remonte à un prix plus élevé très rapidement. Pour info le dock GPD G1 se négocie à 749€ en import et 830€ sur Amazon aujourd’hui.

Source : Notebookcheck

BoostR : un dock GPU sous Radeon RX 7600M XT en crowdfunding © MiniMachines.net. 2024.

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La AYANEO Pocket S est mignonne, très mignonne. Les rendus 3D proposés par la marque n’engagent évidemment à rien et les risques pris par un financement participatif sur Indiegogo ne doivent pas être gommés, mais elle est vraiment jolie.

La console Android 13 a de beaux atouts comme la présence d’une puce Qualcomm Snapdragon G3x Gen2 annoncée il y a juste un an, pas moins de 16 Go de mémoire et 1 To de stockage dans sa version la plus complète. Mais cela reste une console Android et le jour où la AYANEO Pocket S ne sera plus mise à jour par la marque, elle se transformera peu à peu en un objet à risque.

Son SoC est annoncé comme extrêmement performant avec 8 cœurs cadencés à 3.36 GHz et un circuit graphique Adreno à 1 GHz. C’est une puce gourmande, pensée pour fonctionner avec un TDP de 15 watts du moment que la dissipation suit ce rythme. Elle apporte également à la console son module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.3. La batterie 6000 mAh embarquée ne détaille pas d’autonomie.

Pour encaisser cette puce, la AYANEO Pocket S emploie un système de dissipation digne d’un portable avec une « Vapor Chamber » qui dirige la chaleur vers des ailettes et un ventilateur qui la repousse vers l’extérieur. L’équivalent des solutions concurrentes sous puces AMD ou Intel. Le châssis est réalisé en métal et on retrouve la panoplie d’accessoires de jeux propres aux système : gâchettes, joysticks, boutons, pcrois directionnelle. Les petits LEDs RGB sont de rigueur ainsi qu’un gyroscope sur 6 axes.

Prévue pour la mi mai, donc sans aucun besoin réel d’un financement participatif pour entrer en production, la console propose un écran de 6″ en deux versions. Le premier en 1920 x 1080 pixels et le second en 2560 x 1440 pixels. La mémoire vive débute à 12 Go de LPDDR5x-8533 et pourra grimper à 16 Go Le stockage quand à lui démarre à 128 Go  avec une solution UFS 3.1 maius pourra atteindre 512 Go ou 1 To en UFS 4.0 plus rapide.

La connectique est limitée à un unique port USB 3.2 Gen 2 Type-C sans même un port jack audio. Un lecteur de cartes MicroSDXC sera tout de même présent pour étendre la capacité de stockage. L’alimentation et la sortie vidéo se feront donc en DisplayPort et en Power Delivery via l’USB Type-C uniquement… Ce qui forcera le recours à un dock ou un Hub USB. L’ensemble pse 350 grammes et mesure 21.4 cm de large pour 8.5 cm de haut et 1.4 cm d’épaisseur.

Le détail des tarifs et de disponibilités est visible sur Indiegogo.

AYANEO Pocket S : une console Android 13 sous Snapdragon © MiniMachines.net. 2024.