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Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter

27 mars 2024 à 09:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Ugreen NASync, une nouvelle marque de stockage réseau par un constructeur que l’on connait surtout pour ses accessoires PC variés. Des objets qui vont du Hub USB au câbles en passant par les chargeurs. Ugreen semble vouloir se développer autour de nouveaux produits plus ambitieux avec pas moins de six machines toutes équipées d’un processeur Intel.

Comme beaucoup d’autres avant lui, Ugreen semble vouloir limiter les risques de ce changement stratégique avec un passage par la case Kickstarter. La marque propose des petits prix pour les clients qui tenteront l’aventure de ses NASync et cela pourrait tout à fait fonctionner. Si je suis généralement assez retord à l’idée de laisser des marques établies passer par des solutions de financement participatif, cette aventure a au moins le mérite d’être une vraie prise de risque.

Passer de l’accessoire au système de sauvegarde n’est pas une mince affaire et je doute que Ugreen tente « un coup » au hasard. Le constructeur a du sécuriser une offre intéressante pour s’y jeter de cette manière. Proposer six engins sous puces Intel, développer une gamme aussi large et un système logiciel complet, ce n’est pas forcément de tout repos. Le constructeur a finalement plus à y perdre qu’à y gagner si la qualité n’est pas au rendez-vous. Le marché des NAS n’est pas aussi important que celui d’autres produits du monde PC. Mais les marques établies sont fortes, elles ont leurs aficionados qui vont les défendre et que ce soit Synology, Qnap ou Asustor pour n’en citer que quelques unes, toutes sont déjà bien implantées sur le marché. 

Si Ugreen se plante en proposant un produit médiocre ou non abouti, le travail pour remonter la pente sera quasiment impossible à exécuter. Ce qui signerait l’arrêt de mort de ses prétentions en terme de sauvegarde réseau. Une trop mauvaise réputation sur ce segment très sensible serait un couperet fatal à ses ambitions. Si les produits sont bons au contraire, le marché en prendra acte et Ugreen pourra déployer des gammes à moyen et long terme.

Le lancement de la campagne a pour le moment admirablement débuté avec déjà plus de 2.6 millions de dollars récoltés sur Kickstarter auprès de plus de 5800 personnes. Un joli score à moins de 48 heures du début du financement. Il faut dire que l’offre est large et alléchante. Les tarifs débutent à partir de 221€ pour aller jusqu’à 830€. La marque sabre ses tarifs d’origine qui s’étaleront en boutique beaucoup plus haut. Le point qui a sans doute fait mouche pour de nombreux internautes vient de l’approche très « PC » des NASync. Chacun d’eux propose non seulement une puce Intel Alder Lake mais également 8 Go de mémoire vive DDR5-4800 minimum. De la RAM accessible et que l’on pourra faire évoluer vers 16* à 64 Go suivant les modèles. Le stockage lui même à droit aux mêmes attentions avec toujours au moins deux SSD M.2 2280 embarqués. Autrement dit, chacun de ces NAS Ugreen pourra être transformé en plus ou moins gros serveur. La connectique réseau est également rapide.

Si je devais résumer le tour de force de cette offre, je dirais que Ugreen compte séduire en étant moins pingre que ses concurrents sur ces premiers modèles. Pas mal de marques se contentent de distiller des mises à jour parcimonieuses de nouveautés. En saupoudrant d’un port réseau supplémentaire ou d’une fonction à peine plus évoluée que le précédent modèle tout  en appuyant sur le bouton reset du tarif. On ajoute un port Ethernet 2.5 Gigabit à une machine auparavant vendue en Gigabit et voilà que le prix qui avait dévissé repart au tarif de base alors que l’impact du changement de solution réseau est minime. Ici, le constructeur part d’une base vierge et redéfinit donc son offre avec une idée simple : ça passe ou ça casse. Et si ça passe, cela va redéfinir de nouvelles bases.

Vous l’aurez également sans doute compris, Ugreen compte séduire les utilisateurs les plus avancés, ceux qui vont monter un système de toutes pièces, en tester la robustesse et les capacités. Ceux qui vont s’atteler à piloter d’autres distributions sur l’engin comme une solution OpenMediaVault ou TrueNAS. Ceux qui vont allégrement intégrer des fonctionnalités de vidéosurveillance, ceux qui vont piloter des containers ou monter des solutions serveur maison. Bref, autant d’apôtres qui ne manqueront pas d’aller répandre la bonne parole d’une souplesse d’usage et d’énormes capacités et d’adaptabilité. Plus ces utilisateurs avancés seront enchantés de leur nouveau joujou, plus Ugreen aura réussi son pari. Quitte à ne pas vraiment gagner d’argent avec cette première salve, la marque peut faire en sorte que la campagne ne soit pas là pour faire des bénéfices mais l’intronise sur le marché à peu de frais. Et c’est tout ce que je lui souhaite.

Pour en revenir aux machines, elles sont diablement intéressantes, avec des partis pris originaux

Le listing ci-dessous détaille les engins et montre les éléments les plus marquants pour chacun d’eux. Processeurs évolués, capacités de stockage et de mémoire assez large. Evolutivité et compétences variées. Grosses possibilités réseau, les NASync jouent ici leur va-tout.

  DXP480T Plus DXP2800 DXP4800 DXP4800 Plus DXP6800 Pro DXP8800 Plus
  UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync UGREEN NASync
Baies 3.5″ SATA 3.0 0 2 4 6 8
Ports M.2 NVMe 4 2
Stockage maximum 4 ports M.2 2 baies 3.5″
2 ports M.2
4 baies 3.5″
2 ports M.2

6 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

8 baies 3.5″
2 ports M.2

1 port PCIe 4.0 X4

Processeur
Intel Core i5-1235U Intel N100 Intel Pentium Gold 8505 Intel Core i5-1235U
Mémoire vive 2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max 
1 slot SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 16 Go Max*
2 slots SODIMM
8 Go DDR5-4800
Evolutif 64 Go Max
Stockage de base SSD NVMe 128 Go eMMC 32 Go SSD NVMe 128 Go
Capacités Réseau 1 Ethernet 10 Gigabit
+ Wi-Fi
1 Ethernet 2.5 Gigabit 2 Ethernet 2.5 Gigabit 1 Ethernet 10 Gigabit
1 Ethernet 2.5 Gigabit
2 Ethernet 10 Gigabit
Connectique 2 x Thunderbolt 4
1 x USB 3.2 Gen 2
1 x HDMI 2.0
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-C
1 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
1 x USB 3.2 Gen 1 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.0
2 x Thunderbolt 4
2 x USB 3.2 Gen 2 Type-A
2 x USB 2.0 Type-A
1 x HDMI 2.1
Lecteur de cartes N/A MicroSDXC 3.0 MicroSDXC 4.0
Tarifs Kickstarter (Super Early Bird – Early Bird – Special)** 479$ – 519$ – 559$ 239$ – 259$ – 279$ 359$ – 389$ – 419$ 419$ – 454$ – 484$ 599$ – 649$ – 699$ 899$ – 974$ – 1049$
Prix public** 780$ 400$ 560$ 700$ 1000$ 1500$

*16 Go officiellement chez Intel mais compatible officieusement avec 32 Go.

**J’ai eu la flemme de faire les conversions en euros.

Tous ces modèles Ugreen NASync embarquent le système maison UGOS Pro comme gestionnaire NAS. Les machines sont censées être livrées à partir du mois de juin. La production a déjà démarré et Ugreen devrait proposer ses NASync d’ici peu à la vente. Connaissant la marque et ses habitudes, il y a des chances que l’ont puisse obtenir ces engins avec des prix promotionnels intéressants dès cette année sur Amazon lors de promos ponctuelles. L’objectif est donc de surveiller comment les machines fonctionnent et de se faire un avis sur cette nouvelle option qui nous est proposée. 

Ugreen lance sa gamme NASync Alder Lake sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2024.

Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch

12 mars 2024 à 15:56

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La Volla Tablet est une solution qui va être proposée en financement participatif sur Kickstarter en avril prochain. Elle a la particularité de se projeter dans un avenir sous Linux même si elle sera au départ livrée sous Android. 

Volla est une société Allemande qui propose des smartphones, la marque a décidé d’aller plus loin et de vendre la Volla Tablet, une solution au départ assez classique qui propose une dalle de 12.3 pouces en QHD compatible avec les stylets à plusieurs niveaux de pression. Elle sera pilotée par un SoC Mediatek Helio G99. Une puce composée de deux cœurs Cortex-A76 capables de grimper à 2.2 GHz et de six Cortex-A55 à 2 GHz. La partie graphique est, quant à elle, confiée à une solution Mali-G57 MP2. Cette puce sera accompagnée de 12 Go de mémoire vive non détaillée (probablement de la LPDDR4x-4266) et d’une base de 256 Go de stockage.

On sait que l’ensemble sera proposé avec un module Bluetooth et Wi-Fi mais sans le détail de ceux-ci, une option 2G/3G/4G sera également possible. Le tout sera intégré dans un châssis en aluminium avec quatre enceintes et les habituels systèmes de capteurs photo (13 et 5 MP au dos et 5 MP en façade)  et audio du format. Un clavier détachable sera proposé en option. La batterie annoncée est une 10 000 mAh.

Le tout sera piloté par Volla OS, une version modifiée par une légère surcouche d’Android… Mais ce qui différencie surtout la Volla Tablet des concurrentes sera la possibilité de basculer l’OS vers Ubuntu Touch comme système alternatif  grâce à une option permettant de gérer deux systèmes au démarrage. On n’a pas de date de livraison pour le moment et encore moins de prix. Les possibilités offertes par Ubuntu Touch sont également assez floues. On ne sait pas vraiment quels éléments seront pris en charge matériellement par la puce.

Cette idée d’une tablette Android que l’on pourrait basculer vers Linux est une requête faite par de nombreux lecteurs depuis de longues années. Le nombre de tablettes et autres dispositifs Android abandonnés par les constructeurs après quelques mises à jour est une honte autant économique qu’écologique. Ces appareils délaissés se transforment petit à petit épaves échouées et délaissées par les utilisateurs. Faute de mises à jour, elles deviennent dangereuses ou inexploitables d’un simple point de vue logiciel alors que leur matériel est toujours parfaitement opérationnel. L’idée de cette Volla Tablet parait encore totalement illusoire mais devrait être la norme chez les constructeurs. Chacun d’eux devrait s’engager à libérer leurs matériels vers des systèmes plus ouverts et accessibles aux utilisateurs au bout de leur garantie. Cela de manière à assurer à leurs clients la possibilité de continuer à les exploiter.

Source : Volla via Liliputing

Volla Tablet : une tablette Android compatible Ubuntu Touch © MiniMachines.net. 2024.

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif

1 mars 2024 à 16:51

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

JSaux, que l’on connait pour ses accessoires et notamment son stand pour Steam Deck et autres consoles, lance le FlipGo. Un double écran pensé pour la mobilité. 

Proposé à partir de 351€ HT, le FlipGo  est donc constitué de deux dalles séparées par une charnière classique. Il suffira d’un seul câble USB Type-C avec un signal DisplayPort pour alimenter les deux écrans indépendamment. L’idée est de proposer un double affichage en mobilité. Soit pour un portable afin de se retrouver avec trois écrans différents.

Soit en doublant la diagonale afin d’étaler le signal sur les deux écrans pour avoir un affichage plus large. Ce type de dispositif permettra également de se positionner en mode sédentaire pour apporter un écran aérien à une station de travail ou de venir à la rescousse d’un poste ultramobile comme un MiniPC ou une console.

Le FlipGo propose une base magnétique qui permet de positionner l’engin sur un pied adapté ou de transformer n’importe quel pied VESA en support. Avec l’avantage de pouvoir le décrocher facilement pour l’emporter partout avec vous.

Un pied adapté permettra de le positionner sur un bureau en mobilité pour l’utiliser avec un portable. Ces éléments sont proposés en option.

Le FlipGo est autoalimenté en USB Type-C, propose une dalle tactile ou non et assure une compatibilité maximale aussi bien avec Windows que Linux ou MacOS. Il embarque un petit USB basique et peut s’utiliser aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale.

Le FlipGo 13.5 à côté d’un MacBook Air 13″

Deux modèles Standard et Standard Tactile sont disponibles avec des caractéristiques différentes suivant les tailles. Le premier est un double 13.5″ qui affiche en 2256 x 1504 pixels 60 Hz en 3:2 avec ne dalle IPS de 400 nits et un contraste de 1500:1. Il pèse 1.1 Kg et son châssis est en alliage d’aluminium.

La fonction tactile est en option mais l’écran est 100% sRGB et propose un dock assez complet avec Un USB Type-C pour l’alimentation, un USB 3.2, deux entrées MiniHDMI, des ports USB 2.0, un USB Type-C OTG. Une molette de navigation dans les menus et un bouton de mise en route sont disponibles également. Ce modèle mesure 30.69 cm de large pour 22.2 cm de profondeur.

La version Pro est quelque peu différente avec un seul MiniHDMI, deux USB 3.2 Type-C suivant que l’on branche une machine Windows ou MacOS et le reste est identique. Ces connecteurs utilisent la capacité DisplayLink de la machine qui ne nécessite qu’un seul port USB Type-C pour alimenter les deux écrans.

Le FlipGo 16 côté d’un MacBook Air 13″

Les modèles 13.5 et 16″ emploient les mêmes docks mais leurs capacités diffèrent. Ainsi le modèle 16″ affiche en 2560 x 1600 pixels avec un écran en 16:10 et une luminosité de 500 nits. Son contraste baisse  à 1200:1 et son poids grimpe à 1.6 Kg. Sa taille est de 36.7 cm de large pour 23.5 cm de profondeur ce qui commence à en faire un assez beau bébé si on considère l’étalon qu’est la feuille de papier A4 en 29.7 x 21 cm.

Prévus pour une expédition au mois d’avril, les écrans sont proposés à partir de 351€ HT pour le 13.5″ standard en financement participatif sur KickStarter. Le modèle 16″ standard n’est déjà plus disponible mais le modèle tactile est à 507€ HT. Les prix commerciaux sont annoncés comme étant beaucoup plus élevés…

Je trouve le concept sympathique et surtout cette possibilité d’une accroche magnétique qui permet d’utiliser facilement et rapidement son écran en toutes circonstances. De la position de bureau sur un support VESA à la sacoche pour l’emporter en cas de besoin en passant par le support pour le déployer en mobilité, l’offre est assez pertinente.

Source : Liliputing

Jsaux FlipGo : un double écran mobile en financement participatif © MiniMachines.net. 2024.

ReBoi : un kit pour transformer la Gameboy en console Pi Zero

24 janvier 2024 à 14:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Alors que des kilomètres de filament d’impression 3D ont été déployés pour imprimer des châssis pour construire des consoles à base de Raspberry Pi, ReBoi propose d’employer un boitier de GameBoy Color pour le recycler dans une console exploitant une carte Pi Zero.

Compatible avec les solutions Zero classique ou Zero 2, le kit proposé ne prend pas en compte la carte de la fondation. Si le dispositif ReBoi permet de l’embarquer sans avoir une seule pièce à souder, il faudra dénicher la carte soit même et l’inclure dans le kit. Il faudra également trouver une GameBoy Color Hors Service à désosser ou acheter une nouvelle coque chez des fabricants tiers pour intégrer l’ensemble.

ReBoi est donc constitué d’une carte « hôte » qui accueille un écran LCD et un Raspberry Pi 2040 qui contrôlera l’ensemble des boutons. Les éléments s’emboiteront et se fixeront avec un simple jeu de vis. Rien de sorcier donc et un projet sympathique à mener si vous avez une vielle console morte dans un carton.

Ce projet reste néanmoins assez difficile à justifier d’un point de vue achat. Le kit Reboi est proposé à 93€ en financement participatif. Un prix auquel il faudra ajouter le coût du Pi Zero et l’éventuel achat d’une coque de Gameboy Color. Ce qui en fait une solution bien plus chère qu’une console d’émulation rétro comme la Miyoo Mini Plus ou la Anbernic RG35xx… Des consoles qui autorisent les mêmes logiciels d’émulation et offrent une intégration prête à l’emploi. Evidemment, il y a tout l’intérêt de fabriquer soi même sa console. De la monter et d’installer le système d’exploitation de son choix. Des avantages intéressants qui peuvent justifier ce tarif. Quoi qu’il en soit, si ReBoi vous intéresse, il ne vous reste que quelques heures avant la fin de sa campagne Kicktarter.

ReBoi : un kit pour transformer la Gameboy en console Pi Zero © MiniMachines.net. 2024.

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