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Reçu aujourd’hui — 10 octobre 2025

Onyx BOOX P6 Pro : la liseuse de poche qui embarque la 5G passe à la couleur

10 octobre 2025 à 10:56

Il y a un an presque jour pour jour, la version non pro de ce modèle débarquait en Wi-Fi et en niveau de gris. Aujourd’hui la Onyx BOOX P6 Pro se dévoile en proposant à la fois un écran couleur E Ink mais également une connectivité 5G avec un emplacement pour une carte SIM.

La Onyx BOOX P6 Pro garde son format « poche » avec 16.18 de haut pour 8.16 cm de large et 8.85 mm d’épaisseur. Elle pèse 175 g et propose une dalle de 6.13  pouces de diagonale en 1684 x 824 pixels. La densité change comme toujours entre son mode niveaux de gris qui affiche en 300 ppp et l’affichage couleur moitié moins dense. Elle propose un éclairage frontal et son encre Kaleido 3 permettra de consulter des images et autres documents en couleurs.

Mieux encore, la liseuse proposera un pilotage complet au stylet actif ce qui la rendra exploitable pour de la prise de notes format carnet. La surface de l’écran est désormais recouverte d’un film en verre plus résistant. Le dos de l’engin est toujours texturé d’une surface imitant un tannage de cuir. 

Toujours pilotée par une solution Android largement retravaillée sous le nom de Boox OS 4.1, la liseuse propose 8 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage de base. Un lecteur de cartes MicroSDXC permettra d’ajouter une carte pouvant aller jusqu’à 2 To sur le même support que la carte SIM embarquée. 

On retrouvera également un capteur photo dorsal de 16 Mégapixels accompagnée d’une LED Flash qui sera parfait pour des usages documentaires comme capturer un plan, une carte ou un texte pour l’afficher ensuite à l’écran. La Onyx BOOX P6 Pro devrait supporter des applications tierces et il est donc possible qu’elle s’ouvre à des solutions de reconnaissance de caractères ou à des applications de navigation. Toutefois il n’est pas fait mention d’un GPS embarqué, tout au plus d’une formule Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0. La puce embarquée étant un Snapdragon huit cœurs non détaillé, il y a de fortes chances qu’un module GPS soit présent. Ce qui en ferait une solution très intéressante pour se guider.

Des haut-parleurs stéréo sont présents et la batterie de 3950 mAh embarquée devrait offrir une autonomie classique pour un engin sous Android. L’avantage de l’écran E-Ink d’un point de vue consommation énergétique est bien présent même s’il ne devrait pas permettre de compenser la gourmandise du reste de la machine. Dépasser les deux à trois jours d’autonomie avec un modem 5G me parait difficile, il faudra donc l’éteindre entre les usages pour en profiter plus longtemps. La recharge et la communication se feront avec un port USB Type-C. Seul connecteur embarqué sur l’engin.

Dans la vidéo d’introduction, on peut voir la jeune femme passer un appel avec l’engin. Il s’agit d’un appel via une application qui utilise la 5G pour communiquer, il ne sera pas possible de passer des appels via le réseau téléphonique classique avec la liseuse.

Comme d’habitude, il faudra un peu de temps avant que la Onyx BOOX P6 Pro nous parvienne, le temps notamment de « parfaire » la traduction de son système. Aucune idée du prix en Europe, en Chine par contre elle est proposée à un prix public de 3299 Yuans soit 400€ environ, hors taxes.

Onyx BOOX P6 Pro : la liseuse de poche qui embarque la 5G passe à la couleur © MiniMachines.net. 2025

Reçu hier — 9 octobre 2025

Engraving, un jeu d’horreur labyrinthique germanique

Par :Estyaah
9 octobre 2025 à 15:51

Un peu par hasard, on est tombés sur le trailer d’Engraving, présenté il y a quelques mois lors du Games Forged in Germany Showcase 2025 qui a eu lieu cet été. Il s’agit d’un jeu d’horreur avec une esthétique plutôt sympa, mêlant visuels modernes et pixélisation, mettant l’orientation au cœur de son concept. D’après la vidéo, on devra tenter de s’échapper de divers lieux en s’aidant d’une carte sur laquelle on pourra dessiner. Le concept semble donc un peu original.

Même si à la rédac, tout le monde n’est pas grand fan de jeux d’horreur, celui-ci attise notre curiosité. Une démo a dû être disponible pendant l’été, mais elle ne l’est plus. D’autre part, aucune date de sortie n’a encore été annoncée.

Il faudra donc patienter pour en apprendre un peu plus sur Engraving. Mais s’il vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits Steam.

Minisforum M1-1295 : un Core i9-12950HX dans un boitier épuré

9 octobre 2025 à 11:35

Le Minisforum M1-1295 est un MiniPC original puisque, contrairement à l’écrasante majorité des modèles actuels, il ne propose aucune connectique en façade. La marque a cherché à conserver une ligne épurée au maximum avec une surface uniforme en aluminium brossé.

Le constat n’est pas idiot, si on apprécie d’avoir beaucoup de connectique, il est vrai que dans beaucoup de cas, elle ne sert pas franchement tous les jours. Pour beaucoup d’utilisateurs donc, le fait de poser sur son bureau un objet plus neutre esthétiquement parce que dépourvu de connecteurs de formats différents en façade peut avoir du sens. On ne connecte pas forcément une clé USB tous les jours et pour le reste, une fois que c’est en place, cela ne bouge qu’assez peu.

Ici on retrouve donc sur le Minisforum M1-1295 une façade avant avec uniquement un bouton de démarrage rond et rien d’autre. Pas forcément des plus pratiques lorsqu’il s’agira de brancher un périphérique USB donc, mais pour un poste de travail standard, probablement largement exploitable. Toute la connectique se retrouve à l’arrière.

La marque a fait des choix étranges au premier abord, comme le fait de proposer trois sorties jack audio 3.5 mm. Un choix qui correspond aux cartes de format ITX et qui est corroboré par le positionnement vertical de certains composants comme la mémoire vive et un SSD visibles dans la vidéo plus haut. Ce choix de ports jack séparés a pourtant du sens dans le cadre d’une exploitation sédentaire. Avec une entrée micro et une entrée ligne d’un côté comme une sortie audio que l’on pourra diriger vers un amplificateur externe, le MiniPC sera parfait pour un usage lié à un système Hi-Fi. La prise jack casque micro classique pouvant être remplacée par une liaison Bluetooth.

Le nombre de ports USB est limité avec deux USB 3.2 Gen2 Type-A et deux USB 2.0 Type-A seulement. Suffisant pour des usages classiques sans être au niveau de formules intégrées dans des boitiers plus compacts. Un USB 3.2 Gen2 Type-C avec sortie vidéo DisplayPort et PowerDelivery 15 watts est aussi là pour connecter un éventuel hub. Une sortie vidéo HDMI 2.1 et un DisplayPort 1.4 sont visibles et l’engin pourra piloter jusqu’à trois écrans. Un port Ethernet 2.5 Gigabit sous chipset RTL8125 est visible et épaulera un module sans fil Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 MT79021. L’alimentation est assurée par un jack qui recevra du 19V en 6.32A et 300 watts. Enfin, un Antivol type Kensington Lock est visible.

On note le choix de placer le processeur sous la carte mère qui amène à positionner les évents d’aération sous les connecteurs. Pas souvent la meilleure idée puisque la chute des câbles empêche l’air chaud de s’évacuer facilement. Ici, il faut reconnaitre que la machine est suffisamment large et la connectique assez légère pour que cela ne se transforme pas en gros souci. Il faudra peut-être veiller à rassembler les câbles entre eux pour libérer le passage. À noter que ce Mini-PC ne propose pas de se monter en mode VESA.

Le Minisforum M1-1295 mesure 19.5 cm de large pour 19.3 cm de profondeur. L’engin mesure également 5.19 cm d’épaisseur. Une taille suffisante pour embarquer une carte mère au format Mini-ITX de 17 x 17 cm même si je n’ai pas de certitude à ce sujet. C’est en tout cas plus grand que les formules plus classiques de MiniPC généralement en dessous des 15 x 15 cm. La puce embarquée est une solution Intel Mobile de génération Alder Lake lancée en 2022. Un Core i9-23950HX composé de 16 cœurs répartis en 8 cœurs Performants et 8 Coeurs Efficients. Les cœurs P étant multithreads, la puce développe en tout 24 Threads au total. 

Le Minisforum M1-1295 profite de ses larges aérations sur les côtés

Point important à prendre en compte, le TDP de cette puce. Il oscille de 55 watts en fonctionnement de base à 157 watts en mode Turbo Max. Tout en assurant une puissance minimale de 45 watts. C’est à la fois beaucoup et assez peu. Beaucoup parce que pendant les brefs instants où la puce tournera à 157 watts il faudra encaisser la chaleur dégagée. Assez peu, car 45/55 watts dans une machine sédentaire plus de deux fois plus épaisse que les portables prévus pour ce type de puce mobile, c’est facilement gérable.

Le dispositif de dissipation est confié à une base de cuivre secondée par trois caloducs qui transportent la chaleur vers des ailettes. Le tout sera ventilé activement avec une prise d’air massive depuis les côtés alvéolés de la coque. La marque n’indique aucune mesure de bruit pour la minimachine.

La partie graphique du processeur est un Intel UHD de 12e Gen avec 32 Unités d’Exécution et une fréquence de 1.55 GHz. L’ensemble propose des performances très convaincantes pour tous types d’usages. Accompagné de deux slots SODIMM de DDR4-3200 et pouvant accueillir jusqu’à 96 Go de mémoire vive, la machine sera à même de lancer tout type d’applications classiques : bureautique, navigation, création 2D, retouche photos, modélisation 3D, programmation, montage vidéo et même jeu. Sans aller dans les performances les plus élevées sur ce dernier poste, j’ai déjà pu lancer de nombreux jeux avec cette puce sur une machine équipée de 16 Go de mémoire vive avec d’excellents résultats en FullHD.

Mais je suppose que ce que recherche le Minisforum M1-1295, c’est plutôt d’être à l’aise avec des applications métier. C’est la solution qu’un médecin posera sur son bureau pour piloter son logiciel de patientèle. Une minimachine aussi bien adaptée au métier d’avocat qu’à la comptabilité d’un artisan ou au travail quotidien en bureautique. Dans ces postes, pas besoin de fioritures, on appréciera la ligne épurée de l’engin, son encombrement réduit, ses performances et son prix.

La partie stockage, enfin, est confiée à un double port M.2 NVMe PCIe Gen 4.0 x4. Le premier sera équipé d’un SSD au format 2280 sur un support en slot. Quant au second, il pourra être installé en 2242, 2260 ou 2280 au choix sur un support horizontal classique. Les deux ports peuvent accueillir des SSD de 4 To chacun. Une version préactivée de Windows 11 sera installée sur le stockage. L’accès aux composants se fera par le dessus de l’engin, probablement en libérant le capot avec les quatre vis en dessous de la machine.

Disponible dès ce mois d’octobre dans la boutique française et depuis le stock européen de la marque, le M1-1295 est annoncé à 499€ en version 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage. Il est possible de le précommander dès maintenant et de bénéficier d’une remise de 25€ avec le code MSCB25 à entrer dans votre panier avant le paiement. Le prix de la machine tombe alors à 474€ et la livraison sera gratuite. 

Voir l’offre en ligne chez Minisforum

 

Minisforum M1-1295 : Core i9-12950HX – 32 Go / 1 To – Windows 11
Mini-Score : A Mini-Score : A + marque connue
+ distribution certifiée
+ garantie 2 ans
+ larges évolutions techniques
+ design original et épuré
+ performances solides
+ prêt à l’emploi

– pas de connecteurs en façade
– connectique limitée
– accès peu aisé aux composants

 

Minisforum M1-1295 : un Core i9-12950HX dans un boitier épuré © MiniMachines.net. 2025

Reçu avant avant-hier

N’oubliez pas vos déguisements pour les soirées endiablées à venir de Painkiller

Par :Loulou
4 octobre 2025 à 12:22

Après avoir dévoilé le mode Rogue Angel et décalé de quelques semaines la sortie de Painkiller, le studio Anshar dévoile un peu plus de gameplay pour rappeler aux puristes vieux cons que la coop c’est so 2025 et surtout que ça le restera. Avec un HUD surchargé et une surenchère d’hémoglobine, votre équipe devra se frayer un chemin au travers des vagues de démons décérébrés pour atteindre l’ange déchu Azazel et sa progéniture. N’oubliez pas, au passage, de sortir vos costumes poussiéreux de vos anciennes soirées déguisées et vos armes colorées pour vous faire trembler de peur vos ennemis.

Quitte à se farcir un nouveau trailer en mode précommandez moi svp car je suis trop fun en coop, on aurait bien aimé voir un peu plus en détail le système de cartes de tarot, ou encore, el famoso avantage propre à nos quatre héros tellement charismatiques que personne à ce jour n’est capable de se rappeler de leurs noms. À moins que l’on ait raté quelque chose, c’est tout même étrange que cet aspect ne soit toujours pas abordé pour un jeu qui semble se centrer sur la synergie d’équipe, d’après le descriptif de la page Steam.

Painkiller est toujours prévu pour le 21 octobre. Mais si vous faites partie des gens qui craignent que le jeu démat soit en rupture, vous pouvez toujours précommander ce dernier pour environ 40 € et pour 10 € supplémentaires, profiter de skins ridicules ainsi que du season pass, sur Steam.

La bêta de Call of Duty 22: Black Ops 7 a débuté pour les pigeons, mais n’a pas l’air de déchaîner les passions

Par :Estyaah
3 octobre 2025 à 15:27

Hier, la bêta fermée de Call of Duty 22: Black Ops 7 a débuté pour celles et ceux qui ont précommandé ou pour certains usagers du Xbox Game Pass. D’après nos confrères d’Insider Gaming, l’engouement ne semble pas être au rendez-vous, puisqu’ils remontent un pic à moins de 75 000 joueurs, tous Call of’ confondus sur Steam, et un nombre de viewers Twitch atteignant difficilement les 200 000, soit quatre fois moins que pour la bêta de Battlefield 6. Pour tout vous avouer, le prochain titre d’Activision ne nous passionne pas non plus, et on n’a pas eu l’occasion de se pencher sur toutes les incroyables nouveautés prévues. On sait juste que les cheaters ont déjà investi les serveurs, mais que Treyarch a pensé à une solution infaillible pour les rendre obsolètes : intégrer un wallhack de base dans le jeu :

Oui oui, en plus de voir à travers les murs, ça tue les gens à travers les murs. 0% skill, 100 % résultat, comme dirait un certain docteur. Ok, c’est en récompense d’un killstreak, mais c’est tout de même particulièrement à chier.

Si vous êtes un sale pauvre, vous ne pourrez profiter de l’open bêta qu’à partir du 5 octobre prochain jusqu’au 8, comme l’indique la page officielle. Pas sûr qu’on ait la motivation ni le temps de lancer une partie, mais si on le fait, on vous fera un petit retour objectif.

À noter que si vous vouliez profiter d’un mois de Game Pass pour tester Call of Duty 22: Black Ops 7 à sa sortie le 14 novembre, sachez que Microsoft a fait sauter le bouchon de lubrifiant : les prix ont bondi de +50 %, faisant passer la version Ultimate de l’abonnement à 27 € par mois (la seule proposant le jeu dans son catalogue), tandis que le PC Game Pass disparaît des formules. Si vous voulez plus d’infos, jetez un œil à cet article récapitulatif de Frandroid. Sinon, le prochain Call Of sera aussi facturé au prix de 80 € sur Steam.

Wee Beastie : un PC 4.75 litres sous GeForce RTX 4070 MXM

3 octobre 2025 à 11:52

Sous ses allures de boitier gaming moderne, le Wee Beastie ne mesure que 20 cm de profondeur et 21.7 cm de haut pour 11 cm d’épaisseur. Un format très compact donc, surtout quand on le met en perspective de ses entrailles.

Dans la bestiole, on retrouve d’abord un processeur Core 17-13700H. Une puce Raptor Lake assez polyvalente avec 14 cœurs, 24 Mo de cache et un TDP de 45 w. Elle sera accompagnée par un montant inconnu de mémoire vive et de stockage et embarquera un circuit graphique au format MXM.

Ce format développé à la base pour les ordinateurs portables permet de monter un circuit graphique, de la mémoire dédiée et tous les composants nécessaires au fonctionnement sur un module amovible. L’idée du MXM étant, au départ, de proposer au client final comme à l’assembleur la possibilité de monter la puce graphique de son choix et de pouvoir la faire évoluer.

Sur le Wee Beastie, le boitier pourrait donc recevoir une carte MXM Nvidia GeForce RTX 4070 avec 16 Go de mémoire dédiée au format GDDR6X. Une combinaison assez intéressante pour ce type de machine qui reste dans un format inférieur à 5 litres de volume.

La MXM RTX 4070

Le prix de base de l’engin est annoncé autour de 600 € HT pour une version barebone, c’est-à-dire sans mémoire ni stockage mais pour une fois avec un système d’exploitation. L’accès à un code d’activation pour Windows 11 Pro est compris dans le tarif. Ce prix comprend bien la partie MXM sous circuit Nvidia RTX 4070 en plus du circuit Intel Iris Xe du processeur de base à son bord. J’avoue avoir du mal à comprendre comment le constructeur arrive à faire entrer le budget de la puce graphique dans cette enveloppe, surtout avec ce format particulier.

Il sera possible de basculer du Core i7-13700H vers un Core Ultra 7 255H en dépensant 766 € HT. Une foule d’autres options tarifaires est possible : il est facile de commander la machine avec de la mémoire vive et du stockage en allongeant quelques dollars supplémentaires. L’engin propose deux slots SODIMM de DDR5-5600 pour un maximum de 128 Go. Le stockage se fera quant à lui sur un double port M.2 2280 PCIe 4.0 x4 qui promet d’embarquer au maximum 16 To (si vous êtes fort riche vu le prix des SSD 8 To) de capacité.

Le Wee Beastie compte treize ventilateurs dans son petit châssis

La problématique de ce genre de solution mêlant un circuit graphique puissant et un processeur performant demeure la dépense en watts de ces composants. Pour compenser cette chauffe, le Wee Beastie embarquera pas moins de treize ventilateurs. Un chiffre qui statistiquement ne lui portera pas chance puisqu’il s’agit ici de treize moteurs et autant d’éléments qui peuvent se désaxer et se mettre à faire du bruit.

Difficile de savoir si le boitier se comportera de manière discrète ou si la montée en puissance des ressources s’accompagnera d’une augmentation de sa ventilation. La combinaison petit volume et grosse puissance étant souvent accompagnée d’une certaine pression auditive.

On distingue très clairement trois ventilateurs centraux, trois autres situés vers le bas du châssis en aspiration, et pas moins de six autres tout en haut en extraction. Une véritable soufflerie. Le treizième est celui de l’alimentation 400 watts fournie.

La foire du trône

Neuf ventilateurs sur treize embarquent des LEDs RGB et une bande lumineuse traverse également le fond du châssis. Le panneau en acrylique sur le côté permettra de voir les entrailles de la machine en marche et d’animer votre intérieur avec les mouvements de lumière de votre choix.

La connectique comprend d’abord un chipset sans fil Intel BE200 en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 et propose une mise à jour vers du BE211 en Wi-Fi7 et Bluetooth 6. La machine liste un assez joli panel de connecteurs. On retrouve ainsi en façade un USB4, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC ainsi qu’un second au format SDXC. Sur la partie arrière, on retrouve quatre ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, trois sorties vidéo HDMI 2.1, autant de DisplayPort 1.4a et un Ethernet 5 Gigabit.

Le tout est lancé sur Kickstarter au bon plaisir des investisseurs de tous poils. La livraison des machines étant promise pour février prochain. Je ne suis pas franchement convaincu par cette offre, pour deux raisons. D’abord parce que si je chéris les machines compactes, je ne veux pas spécialement compenser la faiblesse de leur encombrement par une souffrance auditive. Treize ventilateurs, c’est énorme et cela me fait un peu peur. Le recours au format MXM est évidemment positif en théorie puisque cela permettrait de faire évoluer la machine dans le futur. Sauf qu’ici l’emploi du MXM est clairement dans une volonté de compacité et non pas d’évolution. D’abord parce que les solutions MXM ne sont pas légion, ensuite parce que toutes ne sont pas compatibles entre elles. Ici la machine est calibrée au chausse-pied. Tant en dissipation de watts qu’en alimentation, même si une MXM RTX 5070 était disponible un jour, il n’est pas dit qu’elle puisse entrer dans ce boitier.

Le boitier du Wee Beastie est mignon, mais injecter 595 € HT sur un engin sorti de nulle part dans sa version de base, sans garantie, ne me parait pas être le meilleur conseil à donner. Surtout si on considère le tarif estimé pour une livraison en France qui va de 388 à 1166 $ de Honk-Kong. C’est le montant que vous réclamera en plus la marque pour vous livrer l’année prochaine. Cela n’a l’air de rien, mais s’ils vous demandent 1166 HK$, cela veut dire que vous allez payer 127 € HT en plus au final.

Wee Beastie présente son PC comme un aquarium, probablement à cause de son côté transparent. La marque semble déjà avoir réuni pas mal de clients avec 56 personnes ayant réservé3 un engin au total. Reste à savoir s’ils seront livrés un jour. C’est un autre risque lié à ce genre de promesses, il peut s’agit d’un scam pur et simple et la boite derrière le projet peut disparaitre avec toutes les précommandes. Ou un de ces projets qui a bien du mal à voir le jour au final et qui sera reporté sans cesse. Il ne faut pas perdre de vue qu’une GeForce RTX 4070 12 Go de format classique coute encore souvent plus de 600 € TTC neuve en France aujourd’hui. Il faut faire attention à ce que le poisson qui tombe dans l’aquarium ce ne soit pas vous.

Wee Beastie : un PC 4.75 litres sous GeForce RTX 4070 MXM © MiniMachines.net. 2025

Ntron : un projet qui mélange arcade et musique

3 octobre 2025 à 06:20

On retrouve ici un très beau mélange de genre, beaucoup de documentation et d’excellents conseils pour mener à bien tout type de projet. Si Ntron ne vous séduit pas par ce qu’il propose, ne passez pas à côté des efforts menés par son auteur, Artifextron, pour proposer tout ce qu’il faut pour mener à bien ce type de projet.

Ntron c’est avant tout l’idée de pouvoir créer un engin capable aussi bien de lancer sous Retropie des jeux d’arcade émulés par un Raspberry Pi. Mais l’idée est également de pouvoir jouer de la musique en basculant le projet dans un mode créatif. Mieux encore, la documentation pour réaliser le petit clavier de synthétiseur employé pour jouer et composer est fourni. La manette employée dans le projet est pareillement réalisée de A à Z. L’attention portée aux détails, le choix des couleurs  et des logos, la qualité du design global et de la documentation… Tout est très travaillé dans ce projet.

La documentation est complète avec des tonnes d’explications qui viennent détailler la vidéo. On découvre plein de trucs et astuces pour imprimer en 3D le large châssis du projet en deux parties puis comment le coller et l’unifier avec de la peinture. Le détail des différents composants est donné ainsi que leur montage et, bien évidemment, tout le code nécessaire pour profiter de la même interface de jeu et de musique.

Attention, le projet Ntron cache un vilain défaut. Certains composants ne sont vraiment pas très abordables et il faudra bien détailler l’ensemble des éléments avant de vous jeter à l’eau. La partie musique est, par exemple, confiée à un hapiNES de Twisted Electrons, un joujou qui se négocie autour des 300€ quand il est disponible…  L’auteur prévoit de proposer une version plus « low-cost » de l’objet, ce qui devrait permettre de le rendre plus abordable. 

Les fichiers à imprimer sont fournis avec la liste des composants pour faciliter la fabrication de l’ensemble. Si vous avez envie de mener un projet du genre ou que vous avez déjà buté sur la réalisation de ce type d’objet, je suis certain que vous trouverez ici le plein d’infos utiles.

Pour plus de détails, la page MakerWorld du projet.

Artifextron a également une page Patreon où il présente d’autres projets. Notamment sa borne d’arcade tout aussi réussie.

Ntron : un projet qui mélange arcade et musique © MiniMachines.net. 2025

DAIMON BLADES détaille son système de progression à quelques jours de la sortie

Par :Estyaah
1 octobre 2025 à 23:18

À l’approche de la sortie de DAIMON BLADES, le studio parisien StreumOn Studio intensifie la communication. Si la semaine dernière, il nous présentait le lore du jeu, la vidéo du jour détaille le système de progression. Pour rappel, c’est un roguelite coopératif à quatre joueurs, mettant en avant les combats au corps-à-corps. On nous présente d’ailleurs les six types d’armes mis à disposition, qui vont de la claymore à la masse d’armes, en passant par l’épée longue ou la hache. Celles-ci auront différentes raretés, et comme notre personnage, elles pourront être améliorées définitivement par le biais de sortes de gemmes. C’est la partie méta-progression du roguelite, celle qui permettra aux joueurs d’augmenter la difficulté au fur et à mesure. D’autre part, il sera aussi possible d’améliorer sa lame le temps d’une run, grâce à des obélisques rencontrés en jeu et le sang des ennemis vaincus. Mais ce ne sera évidemment pas conservé au-delà.

On doit avouer que le titre commence à bien nous faire envie, et on croise les doigts pour que le feeling soit au rendez-vous. D’ailleurs, si un membre du studio nous lit, qu’il n’hésite pas à nous faire signe, on aimerait bien faire un petit test et discuter de la création du projet.

À la fin de la vidéo, on nous en promet une nouvelle, focalisée sur les expéditions, mais il va falloir s’activer, car DAIMON BLADES doit sortir le 6 octobre, soit lundi prochain. En attendant, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Qualcomm annonce ses Snapdagron X2 et Snapdragon X2 Elite

1 octobre 2025 à 13:50

Qualcomm a annoncé la semaine dernière le Snapdragon X2 et le Snapdragon X2 Elite à destination des PC sous Windows. La promesse de la marque est classique, obtenir les meilleurs SoC possibles pour Windows en misant gros sur la partie IA avec des NPU particulièrement puissants.

Le Snapdragon X2 promet beaucoup et sur le papier la puce a énormément d’avantages. On retrouve les traditionnelles annonces d’une évolution de compétences en performances de calcul, en capacités graphiques et en IA. Mais Qualcomm insiste également sur l’évolution de nombreux postes accessoires. On retrouvera une connectivité Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, de la 5G, une explosion de la bande passante mémoire et même la prise en charge du PCIe 5.0. Le tout, comme d’habitude, en étant plus efficace en termes de consommation. 

Les Snapdragon X2 Elite et Snapdragon X2 Elite Extreme sont explicitement construits pour équiper des ordinateurs sous Windows. Qu’il s’agisse de portables ou de MiniPC. Ils ne viseront pas particulièrement des engins abordables, leur prix sera à la hauteur de leur équipement et pour en tirer pleinement parti, il faudra par ailleurs des composants récents et de qualité. Le Snapdragon X2 Elite Extreme proposera 18 coeurs cadencés, c’est une première pour une puce ARM grand public, à 5 GHz sur un ou deux cœur. La puce, issue d’une gravure en 3 nm, propose une nouvelle architecture plus rapide et plus efficace.

On découvre un nouveau circuit graphique Adreno qui annonce une meilleure efficacité énergétique. Jusqu’à 2.3 fois plus élevée que la génération précédente. En clair, pour un résultat graphique équivalent, la puce consommera 2.3 fois moins d’énergie, ce qui devrait également avoir moins d’effets sur ses externalités négatives. Le SoC chauffera beaucoup moins. Avec la possibilité de piloter trois affichages en « 5K », cela fait de cette solution une puce parfaite pour des usages dans des portables ou des MiniPC de bureau et multimédia. D’un point de vue performance, à consommation égale, Qualcomm indique une augmentation de 31% des capacités graphiques.

Cette souplesse qui va permettre de choisir entre puissance brute et efficacité est évidemment un des points clés de l’offre Snapdragon X2. Sur un portable, cela veut dire une plus grosse autonomie en mobilité et un retour de puissance élevé une fois connecté au secteur. La promesse est impressionnante et elle doit, par conséquent,  passer par des tests indépendants pour être validée. Le tout devant dépasser le simple état des lieux d’un benchmark pour passer par la moulinette d’une émulation du côté de Windows.

  Snapdragon X2 Elite Extrême Snapdragon X2 Elite Snapdragon X2 Elite
Référence X2E-96-100 X2E-88-100 X2E-80-100
Qualcomm Oryon
Gen 3
     
Architecture Compatible ARM64 Compatible ARM64 Compatible ARM64
Nombre total de cœurs 18 18 12
Cœurs « Prime » 12 12 6
Fréquence max. multi-cœurs 4,4 GHz 4,0 GHz 4,0 GHz
Fréquence Boost 5,0 GHz (mono / bi-cœur) 4,7 GHz (mono / bi-cœur) 4,7 GHz (mono-cœur)
4,4 GHz (bi-cœur)
Cœurs Performance 6 6 6
Fréquence max. multi-cœurs 3,6 GHz 3,4 GHz 3,4 GHz
Cache total 53 Mo 53 Mo 34 Mo
GPU  Adreno      
Numéro GPU X2-90 X2-90 X2-85
Fréquence max. 1,85 GHz 1,70 GHz 1,70 GHz
API prises en charge DirectX 12.2 Ultimate, Vulkan 1.4, OpenCL 3.0 DirectX 12.2 Ultimate, Vulkan 1.4, OpenCL 3.0 DirectX 12.2 Ultimate, Vulkan 1.4, OpenCL 3.0
NPU Hexagon      
Puissance (INT8 TOPS) 80 80 80
Micro NPU Double Micro-NPU sur Qualcomm Sensing Hub Double Micro-NPU sur Qualcomm Sensing Hub Double Micro-NPU sur Qualcomm Sensing Hub
Mémoire      
Type LPDDR5x LPDDR5x LPDDR5x
Capacité max. 128+ Go 128 Go 128 Go
Capacité configurée 48 Go Spécifique à l’appareil Spécifique à l’appareil
Taux de transfert 9523 MT/s 9523 MT/s 9523 MT/s
Largeur de bus 192-bit 128-bit 128-bit
Bande passante 228 Go/s 152 Go/s 152 Go/s
Gravure 3 nm 3 nm 3 nm
Stockage NVMe via double PCIe 5.0 NVMe via double PCIe 5.0 NVMe via double PCIe 5.0
Version UFS 4.0 4.0 4.0
Standard SD SDUC avec SD Express SDXC avec UHS-I SDXC avec UHS-I
Affichage      
Unité de traitement graphique Qualcomm Adreno DPU Qualcomm Adreno DPU Qualcomm Adreno DPU
Standard écran intégré eDP 1.5, DSI eDP 1.5, DSI eDP 1.5, DSI
Résolution max. intégrée 4K à 144 Hz 4K à 144 Hz 4K à 144 Hz
Standard écran externe DisplayPort 1.4 DisplayPort 1.4 DisplayPort 1.4
Résolution max. externe Jusqu’à 3 écrans en 4K à 144 Hz ou 5K à 60 Hz Idem Idem
VPU Qualcomm Adreno      
Encodage vidéo HEVC, AVC : double 8K UHD à 30 FPS ; AV1 : 8K UHD à 15 FPS, UHD à 60 FPS Idem HEVC, AVC : 8K UHD à 30 FPS ; AV1 : 8K UHD à 15 FPS, UHD à 60 FPS
Décodage vidéo AV1, HEVC, AVC : double 8K à 60 FPS Idem AV1, HEVC, AVC : 8K à 60 FPS
Concurrence 8K 30 FPS (encodage) + 8K 60 FPS (décodage) Idem UHD 60 FPS (encodage) + 8K 30 FPS (décodage)
Caméra      
Processeur d’image (ISP) Qualcomm Spectra ISP Qualcomm Spectra ISP Qualcomm Spectra ISP
Profondeur (bits) Double ISP 18-bit Double ISP 18-bit Double ISP 18-bit
Always Sensing Oui Oui Oui
Double caméra Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP
Caméra simple Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP Jusqu’à 36 MP
Capture vidéo Jusqu’à 4K, 30 FPS Jusqu’à 4K, 30 FPS Jusqu’à 4K, 30 FPS
Audio Qualcomm Aqstic Codec Audio, aptX Idem Idem
Gestion Gestion hors bande via cellulaire & Wi-Fi Idem Idem
Sécurité Snapdragon Guardian Technology Idem Idem
Cellulaire (5G)      
Modem-RF Snapdragon X75 5G Snapdragon X75 5G Snapdragon X75 5G
Vitesse max. téléchargement Jusqu’à 10 Gbps Jusqu’à 10 Gbps Jusqu’à 10 Gbps
Vitesse max. envoi Jusqu’à 3,5 Gbps Jusqu’à 3,5 Gbps Jusqu’à 3,5 Gbps
Bande passante Jusqu’à 1000 MHz (5G) Idem Idem
Interface M.2 PCIe 3.0 Idem Idem
Wi-Fi / Bluetooth      
Système  FastConnect 7800  FastConnect 7800 FastConnect 7800
Générations supportées Jusqu’au Wi-Fi 7 (802.11be), rétrocompatibilité avec Wi-Fi 6E/6/5/4/3/2 Idem Idem
Bandes 6 GHz, 5 GHz, 2,4 GHz Idem Idem
Bluetooth Version 5.4 (LE inclus) Version 5.4 (LE inclus) Version 5.4 (LE inclus)
Interface M.2 PCIe 3.0 Idem Idem
USB      
Standard USB4 (40 Gbps) Idem Idem
Connectique 3× USB-C Idem Idem
PCIe      
Lignes PCIe Gen 5.0 12 12 8
Lignes PCIe Gen 4.0 4 4 4

Là où Qualcomm pousse son avantage, c’est sur la partie NPU de ses puces. La promesse de son circuit Hexagon est de proposer 80 TOPS de calcul dédié à l’IA, sans employer d’autres éléments du SoC. C’est presque le double de la précédente solution de la marque qui culminait à 45 TOPS. Juste au-dessus des recommandations de Microsoft de 40 TOPS pour être considéré comme un processeur compatible avec Copilot+. L’idée est de pouvoir exécuter des tâches dévolues à l’IA en local, sans envoyer ses données vers un Cloud externe.

Reste à savoir pour quoi exactement ce doublement aura du sens. S’il s’agit de traduire plus vite un texte en local cela veut dire de passer de deux secondes à une seconde, ce qui ne sera pas vraiment révolutionnaire. Il reste encore et toujours à trouver des usages à cette débauche de compétences en IA, Microsoft y travaille et pousse les éditeurs à y intéresser. Le manque d’homogénéité du parc en termes de NPU n’aide pas les développeurs à se pencher trop loin dans ce type de développement. La peur d’y investir beaucoup de temps pour un parc pas encore adapté est un frein compréhensible pour eux. 2026 sera peut-être une base plus solide pour proposer ce genre de développement. Microsoft y croit, les autres développeurs ne s’arrêtent plus de mentionner l’IA à tout bout de champ. Il est donc possible qu’un véritable décollage d’usage ait lieu.

En 2026, nous devrions donc voir défiler des solutions de grands constructeurs sur un segment de portables haut de gamme équipés de ces puces Snapdragon X2 et X2 Elite. Je doute fortement que les modèles soient abordables, le marché a toujours eu tendance à positionner Qualcomm sur un segment assez élitiste. Une manière de se confronter à Apple et ses puces M3 et M4 même si les matériels sont difficilement comparables.

On parle de prototypes de portables destinés aussi bien à la mobilité qu’à remplacer un PC de bureau. Des écrans 16 pouces dans des châssis ultrafins, des machines avec 48 Go de mémoire vive en LPDDR5x-9523 directement intégrée au SoC et équipées d’un téraoctet de stockage sous Windows 11. Avec 5G, Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, c’est une sorte de mètre étalon de ce qui devrait arriver en 2026 sur le marché selon Qualcomm.

Qualcomm annonce ses Snapdagron X2 et Snapdragon X2 Elite © MiniMachines.net. 2025

Test de l’aspirateur de piscine Wybot C2 Vision (par Nico)

1 octobre 2025 à 12:27

Nico a pu se prélasser au bord d’une piscine cet été et il en a profité pour plonger dans les délices du nettoyage robotisé. Le Wybot C2 Vision lui a été livré par Geekbuying qui l’a expédié depuis un entrepôt Européen situé en Pologne. Toutes les images sont de lui et il a pu me faire un compte rendu d’utilisation complet de l’engin.

Le Wybot C2 Vision est un petit robot de nettoyage qui propose une détection des objets à aspirer via une caméra et un système autonome. La marque parle d’Intelligence Artificielle comme si il s’agissait de faire plonger Einstein en maillot de bain dans sa piscine mais en réalité ce type de detection d’objet qui va guider un véhicule autonome est très ancien. Il n’y a pas besoin d’un gros algorithme pour parvenir à ce type de repérage basé sur le contraste entre les déchets et le fond de l’eau. Il n’empêche que l’idée est bonne. Il s’agit donc de laisser le robot fonctionner de manière autonome pour venir aspirer les débris et autres saletés qui tombent au fond de votre piscine. Et donc de ne pas avoir à sortir le matériel classique avant ou après chaque baignade. Cela apporte la possibilité d’éviter un nettoyage classique très long chaque jour, ce qui est évidemment positif. Ne pas subir un développement d’algues ou l’engorgement de son système de filtration par d’autres éléments l’est tout  autant. Tout ce qui peut empécher de retrouver ses mètres cubes d’eau sale trop vite, est bon à prendre.

Le robot est donc livré dans un gros carton, il faut dire que l’engin est assez lourd et qu’il est fourni avec plusieurs accessoires. Une documentation dans un français de fortune est proposée, elle fait une vingtaine de pages et a probablement été écrite par un programme qui n’a jamais mis les pieds sous la tour Eiffel. Heureusement, il est facile de comprendre le fonctionnement global de l’engin, tout simplement parce qu’il est assez simple à manipuler.

Les éléments de base sont indiqués sur un guide de démarrage rapide en anglais mais assez évidents a saisir. La présence d’une application aidant par ailleurs à la prise en main des différents usages de l’objet fait mouche. Pour l’installer, la recette est habituelle, un QR Code est imprimé sur la documentation et il n’y a qu’à le scanner avec son smartphone (Android ou iOS) pour se retrouver sur l’application.

Une fois déployé, le kit est complet : le robot Wybot C2 Vision fait lui-même 36 cm de large comme de profondeur sur 24 cm d’épaisseur. Il pèse tout de même presque 8 kilos et le colis atteint 10.5 kilos. Un chargeur filaire est livré ainsi que des éléments pour gérer l’appareil et différents filtres. Tout est bien protégé par des cartons et des plastiques transparents. Le petit crochet livré permet d’aller récupérer le robot avec une perche s’il se retrouve à court de batterie au milieu d’un nettoyage. Ce n’est pas l’outil le plus qualitatif qui soit, le plastique est clairement un peu léger, mais il fait le boulot. On trouve en général des crochets de ce type dans les rayons de materiel dédié pour quelques euros.

Le design du robot est entièrement pensé pour remplir ses diverses fonctions. Il y a bien quelques fioritures esthétiques comme une bande bleue « piscine » pour le décorer mais l’ensemble est surtout utilitaire. Cette zone de couleur sert à souligner la poignée faite pour déplacer le robot à la main ou à la perche. Elle est ergonomique, bien visible et suffisamment grande pour que des mains d’adultes puissent s’y glisser. Ce n’est pas un détail anodin, car c’est cette poignée qui servira à la mise à l’eau de l’engin.

Sur le dessus, en façade, une bande lumineuse témoin de mise en marche servira aussi à indiquer l’état de l’appareil. Une fois sous tension, il s’illuminera en bleu, lorsqu’il fonctionnera les LEDs bleues clignoteront. Il passera en vert pendant sa charge. Si l’application propose le détail de la batterie au pourcentage près, ce témoin indiquera simplement avec ses LEDs RGB où en est la batterie. Les points clignoteront les uns à la suite des autres jusqu’à devenir vert fixe une fois chargé. Cela rappelle le système de charge des batteries mobiles pour smartphones. Le Robot se mettra également à s’illuuminer en violet lorsqu’une connexion à un smartphone via l’application sera établie.

Sur le devant de la machine, on note la présence de deux gros balai-brosses en caoutchouc qui vont brosser le fond de la piscine pour attirer à l’intérieur de l’engin  tous les débris. Muni de lamelles souples, cette brosse entrera en rotation pour effectuer son nettoyage. Sur la partie arrière, l’ouverture pratiquée aspirera l’eau juste asprès le passage des brosses pour receuillir les débris et les particules dans le réservoir/filtre. 

Sur les côtés, quatre roues permettent à l’objet d’avancer sous l’eau ou de grimper aux parois. Elle offrent également à l’engin la possibilité de tourner sous l’eau à la manière d’un bulldozer. 

Les roues entraînent des chenilles qui vont assurer au Wybot C2 Vision une bonne adhérence au sol. En faisant tourner les roues d’un côté vers l’avant et les roues de l’autre côté vers l’arrière, le robot pourra effectuer des tours sur lui-même ou négocier des virages sous-marins. Ce type de design robuste permet de passer les éventuels obstacles au fond de l’eau comme un éclairage encastré, une bouche de jet d’eau ou même un petit objet oublié comme un tuba ou une palme.

À l’arrière, une grande trappe se soulève par le dessus et va permettre d’atteindre le bac qui retiendra les débris. Ce Wybot C2 Vision n’est ni plus ni moins qu’une sorte d’aspirateur robot dédié au monde de la piscine. 

Sur la face avant, une des particularités de cette version « Vision » avec cette petite caméra qui va analyser l’environnement. C’est elle qui va détecter la présence de débris, de poussières, de sable ou d’algues et donc adapter son nettoyage en fonction. Il pourra insister sur une zone particulière ou simplement aller aspirer les quelques feuilles posées au fond de l’eau. D’autres modes de nettoyage plus classiques sont également disponibles. 

Sur le dessus de l’appareil, on retrouve trois éléments importants. À gauche sur la photo, un petit bouchon étanche qui cache la prise d’alimentation de l’engin. En le dévissant, on pourra connecter le chargeur livré. Il faudra évidemment avoir les mains sèches et bien le refermer avant une mise à l’eau. Une petite dragonne permet de ne pas le perdre ni l’oublier.

Au centre, on peut voir le système dévacuation de l’eau après filtrage qui va également servir de propulsion à l’engin. Cela va permettre de déplacer le robot dans certains modes et le « coller » au fond de l’eau. A droite, le petit élément rond correspond au bouton de mise en marche caché sous un caoutchouc souple et étanche.

Le bac de réception des débris est facilement accessible et extractible. Il se manipule avec une poignée et s’extrait en tirant dessus. Sur le côté, on peut voir le filtre qu’il faudra mettre en place, ou non, suivant les modes de nettoyage.

Le filtre plat en « 10 µm » ne servira que pour le mode de nettoyage du fond, il évitera que les algues et autres pollens soient simplement soulevés par l’engin puis evacués pour retomber plus loin. Une fois en place, ce type de débris microscopiques resteront prisonniers dans le filtre. Le bac secondaire propose quant à lui un maillage en 180 µm et conviendra pour tous les modes de nettoyage classiques.

Evidemment, il ne faut pas utiliser le filtre le plus fin si votre piscine est pleine de feuilles. Il faudra faire un premier passage avec uniquement le gros bac pour récupérer les débris puis lancer le robot à la chasse aux éléments les plus fins avec le petit filtre dans un second temps. L’entretien de ces filtres se fait simplement avec un jet d’eau pour en chasser les saletés.

Le guide rapide d’installation des filtres est en anglais mais il n’y a vraiment rien de sorcier dans l’opération. Chaque élément s’installe simplement dans la partie qui lui convient avec un petit clic une fois bien en place.

Un jeu de filtres supplémentaires est livré avec la machine, autocollants, ils se placent aux endroits indiqués. En dessous du grand bac de filtration.

Cela de manière à éviter que l’eau ne soit troublée par le remous des algues et autres pollens du fond qui ne seront pas retenus par le gros bac en solo. Ces éléments secondaires traiteront l’eau avant qu’elle ne soit aspirée par l’appareil. Retenant les éléments les plus fins même sans le filtre dédié. Il faudra rincer les filtres au jet d’eau également.

Le chargeur livré est basique avec un fil pas très épais qui ne correspond peut-être pas au standard que l’on peut attendre dans un jardin. Il conviendra donc de le garder à l’intérieur et non pas dans un local technique de piscine ou un abri de jardin s’il ne sont pas bien isolés. La marque indique qu’il faut au minimuum éloigner le robot d’au moins 3 metres du bord de l’eau pour charger sa batterie. De mon côté, il me semble plus sérieux de le mettre bien à l’abri dans un garage ou dans la maison afin d’éviter tout souci. Il suffira de le poser sur un petit plateau ou sur un tapis de bain.

La norme IP20 n’est pas non plus franchement adaptée à un environnement humide. Le chargeur est classique avec en sortie du 25 volts pour 1.78A et 44.85 w. Rien de vraiment extraordinaire si ce n’est la prise employée qui n’est pas des plus courantes. 

La mise à l’eau comme la sortie de l’eau peut se faire à la main ou avec le crochet de perche livré. Il faut évidemment impérativement que la piscine soit débarassée de tous ses nageurs. Personne ne doit barboter dans le chlore quand le robot est en marche. Non pas que le risque de se faire aspirer soit grand mais il vaut mieux rester prudent.

L’appairage du robot et son identification se font au travers de l’application de la marque via une connexion Bluetooth. La gestion de l’applciation est simple et permet d’adapter le robot aux élément techniques propres à votre piscine. Sa forme mais aussi le revêtement employé. L’engin appliquera son nettoyage ensuite en fonction de ces réglages pour moduler son action et son brossage. Une piscine ronde aura droit à un nettoyage plus efficace avec un schéma de dépalcement en étoile quand une piscine rectangulaire gagnera en efficacité avec un balayage par bandes systématiques. A noter que l’application peut proposer de mettre à jour le firmware du robot, c’est arrivé à Nico au déballage. Rien de problématique, il suffit de suivre les étapes indiquées pas à pas et de laisser son smartphone opérer.

Une fois correctement configuré, le robot attend ses instructions. Le signal sans fil ne fonctionnant pas sous l’eau, il faudra impérativement selectionner le type de nettoyage voulu avant de l’imerger. Différents modes sont disponibles. Pour nettoyer le fond, pour ne frotter que les parois ou pour profiter d’un mélange des deux actions. Il est également possible de ne traiter que la « ligne d’eau » où s’accumulent les débris qui flottent. Des modes plus ou moins intensifs ou lents sont également selectionnables ainsi que la famese fonction « vision » qui ne va faire que la châsse aux débris. Tout cela joue un rôle différent suivant les situations. 

Une piscine très sale aura besoin d’un premier nettoyage de débris et peut être ensuite d’un nettoyage intensif du fond si des algues se sont accumulées. Si votre piscine est restée découverte lors d’une nuit très venteuse, un simple coup de nettoyage « Vision » pourra suffire pour la débarrasser des feulles et des débris. Le Wybot C2 Vision propose trois heures d’autonomie en fonctionnement. Au vu de sa largeur et de sa vitesse de déplacement, il est prévu pour gérer des piscines de 150 à 180 M², murs et escaliers compris. Ce qui correspond à beaucoup d’équipement de particuliers.

Petit regret sur l’impossibilité de choisir un « programme court » pour nettoyer rapidement une piscine d’un jour sur l’autre. L’indication des durées de chaque session est aussi assez floue et certains programmes semblent prévus pour faire tourner le robot jusqu’à ce qu’il épuise totalement sa batterie ou qu’on le récupère à la perche quand on a vraiment envie de faire plouf parce qu’il fait très très chaud.

Le Wybot C2 Vision offre la possibilité d’adapter le nettoyage de manière plus poussée. En forcant les opérations grâce à un mode expert qui décidera de la méthode  qu’il emploiera pour ses mouvements sur le sol et les parois. Il sera peut être profitable de forcer l’un ou l’autre en expérimentant pour savoir quelle solution est la plus efficace. Nico aurait toutefois aimé pouvoir pousser un peu plus loin cet avantage en ayant par exemple la possibilité d’enchainer des programmes. Par exemple de lancer un nettoyage complet du fond de manière systématique puis une session de nettoyage de ligne de flottaison simple avant de sortir du bain assez rapidement. Peut être qu’un peu plus de mémoire pour stocker ses propres programmes serait apprécié. Peut être est-ce là aussi un réflexe de fondu d’informatique et que l’utilisateur moyen se satisfera très bien de l’engin tel qu’il est.

L’application smartphone permet également un nettoyage programmable par tranches de 30, 40 ou 50 minutes. On pourra lui demander de passer 30 minutes à arpenter le sol deux ou trois fois par semaine. Une bonne idée sur le principe mais qui se heurte à un petit problème. Avec trois heures d’autonomie, cette programmation nécessitera rapidement de sortir l’engin pour le recharger. Cela reste néanmoins une bonne idée pour retrouver une piscine propre le Week-End avec deux ou trois nettoyages basiques pendant la semaine quand personne n’a le temps de l’entretenir.

La première sortie en mer piscine doit se faire après une charge longue et complète. Le constructeur parle d’une mise sur secteur de 12 heures. Probablement pour recalibrer la batterie. Une fois cette première charge longue effectuée, l’appareil ne demande plus que 3 heures pour regonfler ses 4600 mAh à 100%. A noter également qu’il convient de charger le robot totalement avant un hivernage pour éviter une décharge profonde. Le constructeur indique qu’une recharge minimale tous les 6 mois est nécessaire pour maintenir la batterie en bon état. Pensez à ajouter une alarme à votre agenda pour éviter tout problème de ce type. 

Le robot ne propose pas de charge rapide pour de probables raisons techniques. D’abord parce qu’utiliser un chargeur puissant près d’une piscine n’est pas forcément la meilleure idée. Ensuite parce que je suppose que le constructeur fait d’une pierre deux coups. Wybot utilise des batteries lourdes à charge lente pour lester le robot et atteindre la flottabilité recherchée. Cela permet plus de souplesse dans l’eau avec la possibilité de « nager » contre les murs et de frotter le sol. Mettre des batteries à charge rapide serait probablement possible mais ces modèles à forte densité sont plus compacts et moins lourds. Cela pose deux problèmes. Le robot devrait se lester avec des poids pour atteindre la même flottabilité. Ou il devrait augmenter la taille de sa batterie. Ce qui serait excellent d’un point de vue autonomie mais désastreux en terme de tarif. L’engin serait alors beaucoup plus cher et peut être même invendable. Derniers points, je ne suis pas certain qu’une batterie au Lithium à charge rapide soit une bonne idée dans un robot submersible. Une solution plus classique, plus endurante et capable de délivrer un courant puissant pour alimenter l’ensemble des moteurs est probablement ici le meilleur choix.

Une fois dans le bain, le robot fonctionne de manière autonome. Il se laisse lentement couler au fond avec une flottabilité savamment étudiée. Il ne tombe pas comme une pierre mais ne flotte pas non plus, il s’enfonce lentement. Son poids est presque compensé par sa capacité à flotter. Dès qu’il touche le fond, il se met à suivre le programme que vous avez choisi avec l’application.

Attention, du fait de l’impossibilité de communiquer avec le Wybot C2 Vision une fois qu’il est immergé, il sera impossible d’interrompre le programme demandé. Si vous vous trompez en lancant un mode nettoyage complet alors que vous vouliez juste le voir châsser quelques feuilles pendant que vous enfiliez votre maillot, il faudra sortir la perche et le crochet pour le récupérer. 

Le robot se met à arpenter le sol et les parois en frottant la surface. Pas besoin de le superviser ou de rester à proximité, l’engin travaillera aussi bien le matin qu’en fin de journée. Il peut même fonctionner quand la piscine est couverte d’une bâche.

Au dessus du Wybot, on peut voir des remous dans l’eau, la petite hélice intégrée sur le dessus est mise en marche régulièrement afin de cracher l’eau débarassée de ses déchets. Elle va également jouer un rôle important dans l’efficacité du nettoyage. En poussant le robot contre le sol, elle permet un bon contact. Sans cette pression, le Wybot pourrait patiner ou se soulever et le fond ne serait pas impeccable.

C’est également ce jet pulsé qui permet au robot de rouler sur les murs. Frottant les parois de manière efficace. Remontant jusqu’à la ligne de flottaison et se laissant couler ensuite pour se déplacer à la zone suivante. Accumulant des « bandes » de nettoyage les unes à la suite des autres.

Cette fonction permet par ailleurs de ramasser tous les débris qui flottent en périphérie du bassin. Le tout assure un nettoyage complet si cet entretien est fait régulièrement. Capable de grimper les escaliers avec un reflief pas trop important, le petit appareil pourra ainsi aspirer la quasi totalité des débris d’une piscine standard.

Qu’y a t-il au fond du bac ? Sur une piscine en bon état et bien entretenue, le bac parait bien trop grand. Les petites feuilles visibles n’occupant que peu d’espace. On note tout de même la présence de bestioles, de poussières et de sable. Des éléments fins sont bien visibles également. Sur une piscine moins souvent entretenue, ce bac retiendra plus de grosses feuilles, des cheveux, des insectes, des plumes et des débris variés. La présence de ce système facile d’accès permettra éventuellement de retrouver un bijou ou un petit objet qui serait tombé au fond de l’eau.

Un passage du robot avec le filtre ultra fin et le nettoyage intensif révèlera la présence d’autres envahisseurs de piscine microscopiques. Algues et pollens sont retenus dans le maillage de manière très visible. Ces éléments souvent accrochés au fond de l’eau seront ainsi filtrés ce qui évitera de surdoser le mélange de produits nécessaires pour conserver une eau propre et sans algues.

Un passage au jet d’eau décrochera les particules pour retrouver un filtre impeccable très facilement. L’entretien est conseillé dès la fin du nettoyage du robot pour éviter que les éléments ne sèchent dessus. Pour le moment, la marque ne semble pas distribuer de filtres de rechange pour l’appareil. Les autres modèles de Wybot en ont, ce n’est donc probablement qu’une question de temps avant que des filtres soient disponibles pour ce modèle de 2025. 

Au final, l’engin est plutôt efficace même si la période de test a été assez courte. Le robot se comporte comme prévu et mis à part la qualité des accessoires comme le crochet, les plastiques de la machine, comme ses brosses sont de bonne facture. Les tests ont montré que la chasse ciblée proposée par la caméra est pratique, cela évite de devoir lancer un programme de nettoyage complet de la piscine qui durerait très longtemps pour seulement quelques feuilles éparses tombées pendant la nuit. 

Satisfaisante, cette drôle de machine ? Oui parce qu’elle fonctionne globalement bien et qu’elle ne coûte pas trop cher par rapport à la concurrence. C’est forcément bien plus onéreux qu’une simple perche avec une epuisette au bout pour aller ramasser ses feuilles et un balai classique. Mais pour attraper la poussière, le sable et les cheveux, pour aller frotter le fond d’une piscine qui se salit ou tout simplement pour éviter de devoir faire trempette le matin quand il fait encore trop frais, c’est un investissement qui peut séduire.

Un grand merci à Nico pour ses images et son grand compte rendu.

Le Wybot C2 Vision est disponible à l’achat à 799€ chez Geekbuying depuis un entrepôt en Pologne. Le code promo NNNFRC2V permet de baisser son prix à 539€ avec deux cadeaux offerts pour compléter le produit. C’est une offre flash, le prix devrait augmenter rapidement. Une petite épuisette et un balai, tous deux adaptables au bout d’une perche de piscine. L’engin est garanti 2 ans pièces et main d’oeuvre.

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Test de l’aspirateur de piscine Wybot C2 Vision (par Nico) © MiniMachines.net. 2025

OneXfly Apex : une autre ConsolePC sous AMD Strix Halo

30 septembre 2025 à 10:49

Comme d’habitude avec cette marque, on ne sait pas grand-chose au moment de l’annonce. Mis à part le nom de code OneXfly Apex, les éléments techniques demeurent assez flous.

Il y a pourtant fort à parier que cette OneXfly Apex prenne le même chemin que la console GPD Win 5. Un chemin semé d’embûches donc. Si on regarde la console de GPD avec cette puce Ryzen très haut de gamme, on a une solution un peu boiteuse. Un peu comme si on avait mis un gros moteur sur le plus petit engin possible. Imaginez une tronçonneuse avec un moteur de tracteur par exemple. Cela nous donne une solution assez déséquilibrée. L’engin est cher, il est peu autonome et sa batterie est tellement lourde que la marque propose de la garder dans la poche en la connectant à la console avec un câble. 

La puissance sera très probablement au rendez-vous et c’est ce qui est recherché ici. L’angle mort étant le nombre de sacrifices exigés de l’utilisateur. Le fait que la puce fonctionne de 45 à 75 w, qu’elle ne soit rechargeable qu’avec un bloc secteur de PC de jeu et qu’elle fasse probablement énormément de bruit. Tout cela en fait un engin assez bancal. Si on ajoute à cet ensemble un tarif trois ou quatre fois plus élevé qu’un Steam Deck, c’est vraiment un engin très compliqué à vendre. 

Ce qui m’étonne le plus ici c’est le comportement de mouton de One Netbook qui s’apprête donc à suivre GPD dans cette voie. La OneXfly Apex proposera un pouce de diagonale supplémentaire en atteignant 8 pouces. Un écran non détaillé en définition mais en 120 Hz avec une fonction de rafraichissement variable. Elle embarquera également une solution mini SSD de Biwin en plus de son stockage de base. Ses enceintes seront adaptées par Harman Kardon3 et on retrouvera le folklore typique des consoles de ce type. Joysticks avec LEDs RGB, lecteur de cartes MicroSDXC gâchettes analogiques, croix directionnelle et boutons.

Là où cela devient dingue et totalement hors sol, c’est l’annonce de One Netbook qui indique que sa OneXfly Apex fera encore plus fort que sa concurrente avec un TDP que l’on pourra pousser à 120 w.  120 w dans le corps d’une console, c’est 120 w contenus dans un châssis dont l’encombrement sera inférieur à 30 cm sur 12 et de moins de 3 ou 4 cm d’épaisseur. Comment vous dire que cela risque de nécessiter un casque avec annulation de bruit sur les oreilles pour être jouable. Comment vous dire que la console nécessitera forcément, elle aussi, d’embarquer une batterie externe reliée par un câble. La marque fait mention d’un « refroidissement utilisant un système liquide » mais on sait déjà tous qu’il ne s’agit pas de Watercooling. Ce sera très certainement comme d’habitude un caloduc. Et donc d’un système de ventilation qui tourne à fond en permanence. Vrombissant au creux de vos oreilles.

Dès fois, je me demande si le mouton n’est pas la meilleure illustration possible. L’animal convient à tous les scénarios.

C’est peut-être moi qui suis bête à manger de l’herbe et qui suit ses propres réflexes sans plus réfléchir. Moi qui pense que se retrouver avec une machine à l’autonomie nulle, avec un ventilo faisant un bruit d’avion au décollage et qui va chauffer à mort, ce n’est pas vraiment ce que recherche le marché. Si on conjugue cela avec un prix démentiel, cela me semble prendre complètement à rebours ce qui a fait l’énorme succès du Steam Deck.

C’est peut-être le public qui est composé de moutons qui vont suivre le mouvement imposé par cette OneXfly Apex parce qu’on agitera sous leur nez une puissance démentielle dans un corps ultracompact. Gommant tous les défauts accessoires en ne regardant que l’éventuelle possibilité de lancer à son jeu favori en mobilité. Même si finalement cette mobilité sera nulle. Impossible de sortir sa console à l’extérieur, impossible de jouer réellement à pleine vitesse pendant plus de deux heures. Impossible même de jouer au fond de son canapé en famille avec un engin qui va faire autant de boucan.

C’est peut-être One Netbook et tous les constructeurs qui courent après la performance comme si c’était l’Alpha et l’Oméga de l’informatique. Je comprends bien l’idée de proposer le maximum de puissance pour des joueurs PC qui vont vouloir tâter tous types de scénarios de jeu. Mais est-ce vraiment la bonne solution que de construire des minimachines sans prendre en compte les spécificités du medium ? A force de pousser tous les curseurs autour de la vitesse, les fabricants construisent des engins sans aucun rapport avec les usages de ces machines : bruit, chauffe, autonomie, prix… Cette OneXfly Apex n’a aucun autre atout que le fait de pouvoir lancer tel jeu Triple A à la mode pendant deux heures aujourd’hui.

Car c’est là l’élément le plus lourd de l’équation finalement. La recherche de la performance brute pilote depuis toujours une partie du monde PC pour une raison assez simple, la compatibilité entre eux des composants. Ceux toujours à la recherche de puissance pure savent qu’ils vont pouvoir « mettre à jour ». Leur système, leur mémoire, leur stockage mais aussi leur puissance de calcul. Comme cela, ils pourront coller à l’actualité de ce qu’ils estiment être leurs besoins. Quand un studio de développement sort un jeu hyper exigeant – pour de bonnes ou de mauvaises raisons – ils vont pouvoir le lancer ou alors ils changeront leur carte graphique. Mais sur console, ce scénario n’est encore une fois qu’un réflexe panurgique. La mise à jour est impossible. Rechercher le maximum de performances pour cette fin de 2025 condamne également à rester coincé dans cette bulle de temps. Le jeu de fin 2026 sera peut-être injouable sur la console.

C’est pour cela que la solution de Valve est bien meilleure. Non pas de rechercher un maximum de vitesse coûte que coûte. Plutôt équilibrer les autres postes. Cela veut dire de sortir une console qui ne saura pas piloter le dernier jeu à la mode et qui n’en fait pas un mystère ni un défaut. Ce que le Steam Deck a su faire par contre, c’est de partir explorer des jeux différents, plus anciens, adaptés à son format. Avec du confort, un fonctionnement plaisant et un ticket d’entrée abordable. Et la meilleure preuve que c’était la bonne marche à suivre vient des studios de développement eux-mêmes qui sont tombés amoureux de ce format. Amoureux parce que l’objet est adorable. Évidemment, ces studios sont par ailleurs intéressés par l’étendue du parc actuel de ces consoles. Quand Larian studios lance une version adaptée au Steam Deck d’un jeu comme Baldur’s Gate III, c’est parce que le marché – et le jeu – fonctionnent bien ensemble. C’est la bonne marche à suivre pour ce type de produit. Adapter le logiciel au matériel. Ce que GPD et One Netbook s’apprêtent à faire, c’est précisément le contraire. Adapter le matériel au logiciel. C’est possible sur le  terrain classique du monde PC, mais peine perdue dans un cadre aussi étroit que celui du format console.

 

OneXfly Apex : une autre ConsolePC sous AMD Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

Electronic Arts trolle Call of Duty avec un trailer de Battlefield 6 et se fait racheter par un consortium privé pour 55 milliards de dollars

Par :Estyaah
30 septembre 2025 à 08:09

On tourne le dos à peine une semaine, et voici que deux trailers pour Battlefield 6 et une actualité majeure pour Electronic Arts nous arrivent en pleine face. On commence la semaine dernière avec la bande-annonce de la campagne solo, indéniablement bien réalisée, nous montrant des séquences incroyables qui seront, à coup sûr, super fun à jouer, non ?

Non ? Non. D’après BigfryTV, un influenceur canadien qui a pu tester trois missions, c’est plutôt de la merde. La faute à une technique lamentable aussi bien visuelle que sur les animations des IA, des comportements alliés ridicules, des séquences nulles à chier inspirées des pires Call of Duty, ou encore des moments scriptés complètement ratés. Seule une des trois missions, beaucoup plus ouverte, et donc plus proche de l’esprit des Battlefield, a trouvé grâce à ses yeux, même si ce n’était pas non plus la panacée. Comme on s’en doutait déjà, il prévoit que la partie solo ne sera vraiment pas le morceau le plus intéressant du jeu. Vu le délai qui nous sépare de la sortie du jeu – le 10 octobre –, il ne faut pas s’attendre à un revirement complet de la situation.

Dimanche dernier, l’équipe marketing, toujours à l’affût de bonnes idées, a publié une vidéo live-action pour surfer sur le Call of Duty bashing qui a commencé après la bêta de Battlefield 6 en août dernier. On y voit quatre personnages – a priori des acteurs connus – se faire exploser par un missile, puis des soldats anonymes faire tout le boulot. Cela fait évidemment référence aux héros de Battlefield 2042, tant haïs par la communauté, mais surtout aux nombreuses vidéos promotionnelles des titres d’Activision, qui a connement l’habitude de mettre en avant l’originalité de chacun de ses joueurs, alors que les devs de Battlefield, eux, savent que seul le teamplay compte.

Enfin, on termine avec une sacrée info business, car Electronic Arts va sortir de bourse. En effet, il a annoncé hier qu’un consortium d’investisseurs allait racheter la boîte pour la modique somme de 55 milliards de dollars. Dans ce petit groupe de gentlemen, on peut notamment compter le prince héritier d’Arabie Saoudite, qui détenait déjà près de 10 % d’EA, mais aussi une société américaine dirigée par le gendre du président Trump. Ça fait rêver. Apparemment, tous les fans de finance sont en train de jouir sur les murs, car si la transaction est validée par les régulateurs pour une mise en application entre avril et juin 2026, ce serait le plus gros investissement en numéraire de l’Histoire. Fabuleux. Un joli coup, si vous aviez quelques actions dans un coin de votre portefeuille. Évidemment, cela s’accompagne d’un emprunt de 20 putain de milliards de dollars qu’il faudra forcément rembourser. Et comme ce cher Andrew Wilson va rester CEO, on a une petite idée de comment ils vont s’y prendre…

Les contes de fées modernes sentent le cambouis

29 septembre 2025 à 06:20

Vous connaissez tous l’histoire du beau prince qui vient réveiller une princesse endormie en l’embrassant4, la version moderne de ce conte est un tout petit peu moins glamour. Un petit peu plus technique et tout aussi haletante.

C’est une vidéo que j’ai découverte samedi un peu par hasard et qui m’a littéralement hypnotisé. Ici point de château endormi, de sorcière, ni de dragon, pas de princesse dans un couffin de cristal, pas plus sortilèges ni d’animaux gazouillants. Non, la belle est une machine. Un robot. Un de ces bras articulés que l’on voit travailler en général dans le secteur industriel. Cueillant de lourds morceaux de carrosserie, manipulant comme une brindille des objets très impressionnants. Soudant, déplaçant et répétant sans relâche des tâches ingrates. Un de ces objets qui fascine autant qu’il fait peur. Par son absence de volonté et parce qu’il pourrait vous écraser sans la moindre émotion si vous passez dans son champ d’action. Un implacable morceau de ténacité, entièrement gorgé d’entêtement programmé.

Ce robot, tout robuste qu’il soit, n’est pourtant qu’un Achille en puissance. Il n’a beau n’être qu’un bras. Il possède un talon. Une maladie qui gangrène toutes les machines ces dernières années. Un mal insidieux que nous connaissons tous : l’obsolescence.

Ce bras robot a eu une première vie, dans un monde où on prenait soin de lui parce qu’il avait une grande valeur. Un vrai petit prince. Chouchouté par des ingénieurs aux petits soins. Si les tâches à effectuer étaient rudes, il avait droit à un bon graissage régulier, des mises à jour, une surveillance attentive. Il faut dire qu’il coûtait des dizaines de milliers de dollars. Il travaillait sans relâche, effectuant des tâches sans jamais rechigner. Avec une modestie impressionnante. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais un regard de travers. Pas de plaintes, pas de larme, une machine.

Jusqu’au jour où… Ah on aurait bien aimé qu’elle dure encore un peu la machine. Mais voilà qu’une simple petite batterie rend l’âme et la mémoire de l’engin s’envole. Un de ses composants saute, un petit court circuit ou une chauffe insignifiante. L’engin qui coutait une fortune ne donne d’un coup plus aucun signe de vie. Incapable de se mouvoir, de répondre, d’obéir. Il se transforme alors instantanément en un tas de feraille encombrant. On appelle la société de maintenance qui dit qu’elle ne peut plus faire grand chose. Trop vieux. Plus de pièces détachées, pas vraiment de documentation, l’engin là, ils n’en veulent pas un nouveau ? Alors un petit tour aux archives, un email à la comptabilité. On se renseigne sur l’amortissement. Quoi ? Vingt ans déjà, il va falloir le remplacer. Un Fenwick entre dans l’usine, on déboulonne la bête comme la statue d’un ancien roi et on stocke le tout sur le parking, dans un coin, posé sur une palette qui plie sous son poids. Son remplacant qui est arrivé est plus léger, plus souple, plus pratique, plus fort. On patiente un peu, on lui jette un regard en passant par là. Du moins au début. Et après, c’est l’habitude. C’est un meuble, on ne le voit plus. On l’oublie vite. 

Jusqu’au jour où il faut faire de la place, alors on prend quelques photos, on colle une petite annonce et si cela n’interesse vraiment personne, on le proposera à la feraille. C’est idiot parce qu’il marche encore très bien cet engin. Les moteurs tournent toujours, les roulements sont impeccables. S’il n’y avait pas cette histoire de composant brûlé ou de mémoire perdue, on pourrait très bien le reprogrammer. Enfin, si on avait les outils, la documentation et les pièces nécessaires pour le faire.

Et c’est exactement comme cela que notre vidéaste s’est transformé en prince charmant. Il a trouvé son bras robot qui trainait au fond d’un entrepôt d’entreprise. L’a payé 200$ à condition qu’il vienne le chercher. La machine avait beau couter 40 000$ neuf, il ne faisait plus qu’encombrer…

Le reste est dans la vidéo en intro de ce billet. Un marathon de compétences techniques entièrement déployées pour faire revivre l’engin. Remplacer les pièces abîmées, comprendre comment lui parler, créer les interfaces, programmer, monter, démonter et arriver à proposer un pilotage ultra fin et réactif. Assez pour qu’un passant puisse se saisir de son interface et s’en servir imémdiatement naturellement.

Toute la vidéo est impressionnante, on n’en sort haletant devant un tel déploiement de compétences et de tenacité. L’auteur n’arrête pas une seconde. Il explique toutes les étapes, les pièges à éviter, les chemins tortueux à prendre pour parvenir au but. Une véritable quête et un résultat absolument incoyable. Et que  va t-il faire de son apprentissage ? De ses compétences et de toutes les informations accumulées ? L’ensemble va être publié en Open Source sur Github de manière à ce que d’autres puissent s’encorder derrière lui et partir à l’assaut du même Everest.

Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai toujours vu les contes pour enfants comme une manière de comprendre le monde quand on est petit. Saisir les notions de courage, de respect, d’humilité. Un peu comme des fables avec un peu plus de sucre et de guimauve. Cette histoire là n’est pas sucrée, elle sent le composant cramé et la sueur, mais si on devait illustrer quelque part la ténacité, on pourrait sans doute poser ce bras robot sur une stèle.

Bravo à l’auteur.

Retrouvez sa chaine Youtube ici : Excessive Overkill, il a également une page Patreon et un Discord.

 

Les contes de fées modernes sentent le cambouis © MiniMachines.net. 2025

Toujours aussi frou-frou et rose bonbon dans le nouveau trailer de Don’t Stop Girlypop!

Par :Loulou
28 septembre 2025 à 15:11

Le Boomstock 2025 showcase n’est pas que violence et hémoglobine derrière un amas de pixel, c’est aussi de la douceur et du rose bonbon. Le studio Funny Fintan Softworks est venu apporter un peu de féminité à l’événement avec un nouveau trailer de Don’t Stop Girlypop! Il est probable que vous perdiez temporairement la vue en visionnant ce qui suit, mais il faut un peu de tout sur Nofrag. On y découvre de la customisation d’armes et d’avant-bras avec des nœuds papillon, des rubans et des motifs léopard. De nouvelles armes font leur apparition telles que le magic wand, le bubblegun et le shotgun avec des tirs et effets ultra flashy. Cerise sur le fraisier, une démo arrivera très prochainement.

Le gunplay a l’air toujours aussi mou avec des tirs de bubble-gum sans recul. Le parti pris concernant la direction artistique pourrait également en rebuter plus d’un. Difficile de savoir à qui s’adresse le jeu et on doute d’autant plus que le public féminin soit enclin à jouer à un jeu aussi cliché.

En attendant l’arrivée de la démo de Don’t Stop Girlypop!, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam si vous êtes vraiment vraiment intéressé, ce qui est assez peu probable.

Unbroken, le FPS roguelite/RPG, devient Unbroken: The Awakening et déploie sa nouvelle mise à jour

Par :Loulou
28 septembre 2025 à 15:07

Sorti en accès anticipé en février 2025, Unbroken, développé par le studio MGP (Neckbreak qui était anciennement Project Downfall, et Codename TCT), a connu pas mal de changement durant son développement. Tout d’abord, le titre du jeu a changé pour devenir Unbroken: The Awakening. Puis, le FPS a reçu deux (1 et 2) mises à jour importantes qui ont également apporté son lot de correctifs et de contenus supplémentaires sur les 6 derniers mois. Au cours de ce mois de septembre où s’est déroulé le Boomstock 2025 showcase, les devs ont dévoilé la troisième grosse mise à jour d’Unbroken: The Awakening. Pour en apprendre davantage sur cette dernière, vous pouvez consulter le long billet de blog Steam dédié. Enfin, les devs ont annoncé que l’accès anticipé arrivera bientôt à son terme avec le déploiement de l’ultime mise à jour prévue entre décembre 2025 et janvier 2026.

Comme la démo est disponible, on y a jeté un œil. Le jeu propose une direction artistique assez radicale, mélangeant des visuels rétro, des ennemis sous forme de sprite 2D et des effets modernes. Ça fonctionne plutôt bien, surtout qu’il y a de beaux effets gore lorsque l’on abat nos cibles. Le gunfeel est donc aussi plutôt bon, et les ralentis façon bullet time permettent de renforcer le sentiment de puissance. On sent que les devs ont une volonté de donner un rythme, un flow, notamment avec le système indiquant la série d’élimination. Une expérience plutôt ardue, mais globalement chouette.

Si vous êtes intéressé par Unbroken: The Awakening, vous pouvez vous le procurer en accès anticipé sur Steam pour moins de 11 €.

Nightmare Reaper, le rétro-FPS/roguelite cauchemardesque, ouvre sa bêta multijoueur

Par :Loulou
28 septembre 2025 à 09:27

Après la sortie 1.0 en mars 2022 de Nightmare Reaper, le studio Blazing Bit Games avait déployé quelques patchs par-ci, par-là, mais rien qui ne laissait entendre que du nouveau contenu était à venir. Trois ans plus tard, à l’occasion Boomstock 2025 showcase, les devs reviennent pour annoncer officiellement l’ouverture de la bêta multijoueur de leur jeu, car en thérapie de groupe, les parties sont plus folles ! Si vous souhaitez en apprendre davantage à ce sujet, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.

À la rédac, c’était notre bien aimé Rutabaga qui avait testé l’accès anticipé de Nightmare Reaper. Ce dernier avait conclu qu’en dépit d’un contenu généreux et d’un gameplay bourrin, la technique déplorable et l’aspect hideux risquaient d’être durs à supporter. Depuis cette preview, on n’a pas remis la main sur ce titre pour constater des modifications apportées, mais les utilisateurs Steam semblent plutôt conquis en laissant une note globale très positive.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous procurer Nightmare Reaper plein pot sur Steam pour 24,50 €, ou profiter de la promotion à -40 % jusqu’au 7 octobre sur GoG, soit un peu moins de 14 €.

Fabriquez votre propre casque VR pour 150$ !

27 septembre 2025 à 15:53

Le casque VR n’est pas à proprement parler le projet que j’anticipais chez CNCDan, un vidéaste surtout connu pour sa spécialité : la construction d’accessoires pour sa passion vidéoludique. Il construit et propose depuis des années des vidéos et des guides Open Source pour fabriquer de quoi conduire des bolides virtuels.

Pédalier, volant, frein à main, boite de vitesse, tout y passe et petit à petit son projet d’une solution de conduite totalement documentée se construit. Avec son casque VR, il fait une sorte de pas de côté. Proposant un accessoire qui peut permettre de jouer à ses jeux favoris mais pas uniquement.

Le projet est super complet avec des caractéristiques avancées pour un budget global estimé à moins de 150$. Cela comprend une définition de 2880 x 1440 pixels 90Hz, la possibilité d’ajuster chaque optique séparément, un système de lentilles remplaçables et surtout une compatibilité avec le système de détection de mouvements SteamVR.

Le tout emploie énormément de pièces imprimées en 3D, ce qui sous-entend des dépenses supplémentaires pour les matériaux et l’achat d’une imprimante au préalable évidemment. Le gros du prix dépend d’un kit d’affichage sur deux petits écrans de 2.9″ de 1440 x 1440 pixels chacun. Ce kit coute à lui seul plus des deux tiers du budget à 115€. Le reste des dépenses est plus anecdotique avec une carte Arduino Pro Micro, des composants variés, des lentilles à moins d’un euro. Des coussins de remplacement pour casque VR HTC Vive Pro sont également employés pour offrir du confort à l’utilisateur. 

Le casque emploie un logiciel de détection des mouvements de tête développée pour Arduino et un guide de programmation est proposé. Le montage est relativement classique et la finition assez impressionnante.

C’est assez amusant finalement, le casque VR a été super à la mode chez les constructeurs après le milieu des années 2010. Entre Google, Apple, Microsoft et Facebook, c’était la guerre des marques pour trouver LE casque virtuel ou de réalité mixte. Truc à noter , la sauce n’a jamais pris aussi bien qu’espéré chez les particuliers et assez faiblement chez les pros. Les entreprises qui avaient besoin de ce genre d’outils savaient déjà où chercher. Les particuliers quant à eux n’ont pas vraiment voulu investir dans ces outils. L’idée portée par Meta d’un univers secondaire en VR a été surtout un gros gâchis d’argent. Un des gros reproches faits au système était le prix du matériel. Le second, un manque de contenus dédiés. Les contenus existants étant en majorité assez navrants pour quelques rares pépites.

Et voilà qu’un internaute propose un plan pour fabriquer un casque VR à 150$, totalement Open Source, totalement réparable et adaptable. Qu’il le lie à une bibliothèque SteamVR qui permet de profiter de contenus variés. Une recette qui devrait intéresser de nombreux utilisateurs. Soit pour le plaisir de construire cet appareil, soit pour en profiter ou implémenter leurs propres contenus.

Pour toutes les infos nécessaires : la page Github du projet.

Fabriquez votre propre casque VR pour 150$ ! © MiniMachines.net. 2025

Stardream, un jeu d’enquête et d’exploration rétro-futuriste

Par :Estyaah
27 septembre 2025 à 13:28

Découvert par l’intermédiaire du podcast Indie & Co d’Indie Collective, Stardream est un jeu d’exploration dans un monde rétro-futuriste inspiré de la fin des années 60. Il semble que l’accent soit particulièrement porté sur l’aspect enquête, ce qui le rapprocherait d’une sorte de walking sim. L’histoire se déroulera dans une arche spatiale abritant de sombres mystères, et on nous promet plusieurs embranchements narratifs.

Le fondateur du studio lyonnais Rebel Pixel indiquait organiser les premiers tests sur une vertical slice cet été. Le projet n’est donc pas encore près de sortir. En effet, même si le prototypage est terminé et que la direction globale est déterminée, il reste toute la structure finale du jeu à construire. On doit dire qu’on est plutôt accrochés par la direction artistique, particulièrement léchée, on suivra donc les évolutions avec attention.

Si vous aussi êtes intrigués par Stardream, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, ou suivre les communications du studio sur son Bluesky.

BLOW-UP: AVENGE HUMANITY, un nouveau ultrakill-like

Par :Loulou
27 septembre 2025 à 11:46

Durant le Boomstock 2025 showcase, les studios Half Sunk Games et Llibert_Gamedev  ont dévoilé leur fast rétro-FPS BLOW-UP: AVENGE HUMANITY. S’inspirant très fortement d’ULTRAKILL, le jeu proposera d’incarner un robot ayant la lourde tâche de venger l’humanité contre l’invasion d’une race extraterrestre. Remplacez les mares de sang par des arcs-en-ciel et mélangez le tout avec un système de parade/dash/double saut… pour obtenir un gameplay nerveux avec des explosions colorées. À première vue, ça l’air plutôt sympa sans pour autant révolutionner le genre. De plus, une démo est également disponible depuis la page Steam du jeu, si vous êtes intéressé.

BLOW-UP: AVENGE HUMANITY n’a pour le moment pas de date de sortie. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam et jouer à la démo.

Agent 64: Spies Never Die, le FPS nostalgique des joueurs console, n’est pas mort

Par :Loulou
26 septembre 2025 à 13:21

Sans nouvelles depuis presque deux ans, on aurait pu penser que ce sont les sages paroles de notre regretté Fcp qui avait eu raison du studio Replicant D6 et de son rétro-FPS Agent 64: Spies Never Die. Malheureusement, on avait tort car le studio est sorti de son silence pour annoncer durant le Boomstock 2025 showcase que leur jeu solo-coop et local PvP se dotera d’un mode en ligne. Si vous êtes hype par cette nouvelle, sachez que vous pourrez participer aux playtests à venir en vous inscrivant depuis la page Steam. Finalement, l’équipe de développement ne semble pas vouloir changer sa ligne de conduite en proposant des mécaniques de gameplay désuètes sous couvert de nostalgie.

Agent 64: Spies Never Die est toujours prévu pour fin 2025. En attendant l’annonce de la date de sortie du jeu, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam et vous inscrire aux playtests pour le mode en ligne.

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