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Il y a un an, on nous disait qu’AMD et NVIDIA planifiaient d’entrer le marché du CPU Arm pour desktop et laptop dès 2025. Une échéance qui se rapproche à grande vitesse. Stratégiquement parlant, cette décision pourrait avoir du sens, alors que Qualcomm a décidé de remettre les couverts pour Windows...
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Le second jeu offert par le store d'Epic Games est l'excellent Ghostwire: Tokyo ! La page du jeu se trouve ici. La population de Tokyo a disparu, et les rues de la ville sont envahies par de redoutables forces surnaturelles. Faites appel à des compétences hors du commun pour découvrir la vérité qui se cache derrière cette disparition. Découvrez un tout nouveau contenu solo avec la mise à jour Le Fil d'Araignée ! […]
Lire la suiteLe premier jeu offert par le store d'Epic Games est Witch It, en ce jeudi d'Halloween, c'est de bon ton puisqu'il s'agit d'un titre multijoueur, dans lequel vous jouerez à cache-cache avec des chasseurs de sorcières ! […]
Lire la suiteEn novembre dernier, Orange annonçait fièrement le lancement d’« une nouvelle dynamique dans la généralisation de la fibre optique à horizon 2025 ». Le régulateur lui répondait du tac au tac le lendemain avec une prune de 26 millions d’euros pour des engagements non tenus sur le déploiement de la fibre.
En cause, « le non-respect de la première échéance de ses engagements de déploiement en fibre optique en zone AMII ». Pour l’Arcep, ce manquement « revêt une particulière gravité, en ce qu’il porte notamment atteinte à l’intérêt et à l’aménagement numérique des territoires, et l’intérêt des utilisateurs finals dans leur accès aux réseaux ».
Nous avons déjà longuement détaillé les griefs, rappelons seulement qu’Orange n’avait alors toujours pas atteint ses objectifs de 2020. Et la situation n’avait rien de nouveau, c’était presque devenu un running gag durant les conférences/présentations de l’Arcep auxquelles nous assistons. L’ambiance avant la sanction était du genre : « Oui, Orange est en retard, mais non il ne se passe rien ». Début novembre 2023, le couperet était enfin tombé.
Orange a en effet été condamné et, dans la foulée, l’opérateur annonçait saisir le Conseil d’État. Il estimait que l’amende « pourrait réduire d’autant le montant des investissements opérés dans le déploiement de la fibre, au détriment des foyers en attente de raccordement ». Mais il trouvait surtout que cette sanction était « totalement disproportionnée ».
Orange demandait l’annulation de la décision de l’Arcep et, « à titre subsidiaire, de réformer le montant de cette sanction et le ramener à un montant d’au plus 15 millions d’euros », à la place des 26 millions prononcés. Orange souhaite aussi « mettre à la charge de l’État une somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761 - 1 du code de justice administrative ».
Passons directement à la décision finale, avant de revenir sur les motivations du Conseil d’état : « La requête de la société Orange est rejetée », sur l’ensemble des recours de l’opérateur. Dans sa décision, le Conseil d’État s’explique en détail.
Il rappelle tout d’abord que, « contrairement à ce qui est soutenu » par l’opérateur, ses engagements ne portaient pas « sur un nombre de logements et locaux professionnels estimé sur la base d’évaluations ou de prévisions mais sur la couverture de l’ensemble des logements et locaux professionnels existants dans des communes déterminées, dont elle a donné la liste ».
Pour le Conseil d’État, les informations étaient suffisamment claires, « de sorte qu’il apparaisse, de façon raisonnablement prévisible, que leur méconnaissance était susceptible d’être sanctionnée ». Il rappelle aussi que 543 000 logements et locaux professionnels – partie des 12,868 millions sur lesquels Orange s’était engagé – « n’étaient pas, à l’échéance fixée par la mise en demeure, répertoriés comme raccordables ou raccordables à la demande ». En conséquence, cela faisait donc « obstacle à ce qu’ils puissent être identifiés comme tels et commercialisés par un opérateur ».
Enfin, concernant le montant de la sanction de 26 millions d’euros, il « n’apparait pas disproportionné ». Notamment « eu égard à la gravité du manquement commis alors que […] les engagements souscrits étaient suffisamment clairs ».
Dans sa décision, le Conseil d’État ajoute que « des opérateurs fournissant des services de communication électronique ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » pour justifier la sanction. Et tient aussi compte « du ralentissement du rythme de réalisation des engagements avant et pendant le délai accordé par la mise en demeure ».
Le Conseil d’État estime enfin « sans incidence » l’argument selon lequel « la sanction serait plus sévère que celles qui ont été infligées par le passé par l’ARCEP en matière de communications électroniques ». Bref, la décision de l’Arcep est validée.
Sur LinkedIn, l’avocat Alexandre Archambault (spécialiste du numérique) résume la situation : « Au terme d’un arrêt solidement motivé, le Conseil d’État valide l’analyse souveraine effectuée par l’Arcep, rappelant en particulier que les engagements, qui ne sont pas de nature contractuelle, ont été souscrits en connaissance de cause, qu’il n’existe aucune disposition législative ou réglementaire imposant à l’Arcep de détailler sa méthode de calcul du montant de la sanction, et, ce qui intéressera les opérateurs tiers dans le cadre d’éventuelles actions indemnitaires, que ce manquement a porté préjudice à la situation des opérateurs commerciaux qui « ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » ».
Rappelons enfin que, dans cette histoire, c’est la seconde fois qu’Orange en appelle au Conseil d’État et se fait débouter. En effet, le 17 mars 2022, le régulateur avait déjà mis en demeure Orange de respecter ses engagements, au plus tard le 30 septembre 2022.
Orange avait alors contesté cette décision devant le Conseil d’État en mai 2022. Mais, là aussi, la société avait été déboutée :
« Par sa décision du 21 avril 2023, le Conseil d’État décide de ne pas transmettre la question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel. Il rejette également le recours de la société Orange contre la décision de l’Arcep, mettant en demeure Orange de respecter ses engagements de déploiement de la fibre dans des zones moyennement denses ».
Et ce n’était déjà pas la première fois qu’Orange déposait une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’État, concernant le pouvoir de sanction de l’Arcep. Patrick Chaize, sénateur de l’Ain et vice-président de la commission de l’aménagement du territoire, comparait alors cette action d’Orange à une déclaration de guerre : « Ce dépôt de QPC aura de toute façon un effet, même si Orange la retire aujourd’hui. Ça donne à Orange le poids de dire : j’ai l’arme nucléaire »
AMD vient d’annoncer un nouveau processeur exploitant son architecture Zen 5 : le Ryzen 7 9800X3D, avec un 3D V-Cache de 2ᵉ génération. Principal changement par rapport aux précédents X3D : les 64 Mo de mémoire cache ont été déplacés « sous le processeur ».
Conséquence, cette nouvelle organisation « rapproche le complexe de cœurs (Core Complex Die ou CCD) de la solution de refroidissement pour aider à maintenir les cœurs « Zen 5 » plus frais, à fournir des fréquences d’horloge élevées et à améliorer les performances en jeu de 8 % en moyenne par rapport à la dernière génération ».
Le cache total est de 104 Mo. Le processeur dispose en effet de 8 Mo de cache L2 et de 96 Mo de cache L3, dont 64 Mo via la technologie 3D V-Cache. Le TDP est de 120 watts.
La mèche avait déjà été vendue sur les réseaux sociaux, avec un Ryzen 7 9800X3D « delidded », c’est-à-dire avec le capot enlevé, comme le rapportait il y a peu WCCFTech.
Ce changement permet aussi un overclocking poussé du processeur. Il s’agit d’ailleurs du « premier processeur X3D à être entièrement débloqué », précise AMD. Mais le fabricant rappelle dans ses notes de bas de page que tout overclocking « en dehors des caractéristiques publiées par AMD annulera toute garantie de produit, même lorsqu’il est activé via le matériel et/ou le logiciel AMD ».
Le processeur dispose de 8 cœurs et 16 threads, avec une fréquence de base de 4,7 GHz et jusqu’à 5,2 GHz en mode boost (sur un seul cœur). Le 7800X3D (Zen 4) grimpait pour rappel jusqu’à 5 GHz « seulement », avec une fréquence de base de 4,2 GHz. Le 9800X3D est donc au-dessus.
La fiche technique est disponible par ici, tandis qu’une vidéo de présentation a été mise en ligne sur YouTube. Le processeur sera disponible à partir du 7 novembre, pour 479 dollars. C’est quasiment le tarif affiché par un revendeur américain il y a une dizaine de jours.
En novembre dernier, Orange annonçait fièrement le lancement d’« une nouvelle dynamique dans la généralisation de la fibre optique à horizon 2025 ». Le régulateur lui répondait du tac au tac le lendemain avec une prune de 26 millions d’euros pour des engagements non tenus sur le déploiement de la fibre.
En cause, « le non-respect de la première échéance de ses engagements de déploiement en fibre optique en zone AMII ». Pour l’Arcep, ce manquement « revêt une particulière gravité, en ce qu’il porte notamment atteinte à l’intérêt et à l’aménagement numérique des territoires, et l’intérêt des utilisateurs finals dans leur accès aux réseaux ».
Nous avons déjà longuement détaillé les griefs, rappelons seulement qu’Orange n’avait alors toujours pas atteint ses objectifs de 2020. Et la situation n’avait rien de nouveau, c’était presque devenu un running gag durant les conférences/présentations de l’Arcep auxquelles nous assistons. L’ambiance avant la sanction était du genre : « Oui, Orange est en retard, mais non il ne se passe rien ». Début novembre 2023, le couperet était enfin tombé.
Orange a en effet été condamné et, dans la foulée, l’opérateur annonçait saisir le Conseil d’État. Il estimait que l’amende « pourrait réduire d’autant le montant des investissements opérés dans le déploiement de la fibre, au détriment des foyers en attente de raccordement ». Mais il trouvait surtout que cette sanction était « totalement disproportionnée ».
Orange demandait l’annulation de la décision de l’Arcep et, « à titre subsidiaire, de réformer le montant de cette sanction et le ramener à un montant d’au plus 15 millions d’euros », à la place des 26 millions prononcés. Orange souhaite aussi « mettre à la charge de l’État une somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761 - 1 du code de justice administrative ».
Passons directement à la décision finale, avant de revenir sur les motivations du Conseil d’état : « La requête de la société Orange est rejetée », sur l’ensemble des recours de l’opérateur. Dans sa décision, le Conseil d’État s’explique en détail.
Il rappelle tout d’abord que, « contrairement à ce qui est soutenu » par l’opérateur, ses engagements ne portaient pas « sur un nombre de logements et locaux professionnels estimé sur la base d’évaluations ou de prévisions mais sur la couverture de l’ensemble des logements et locaux professionnels existants dans des communes déterminées, dont elle a donné la liste ».
Pour le Conseil d’État, les informations étaient suffisamment claires, « de sorte qu’il apparaisse, de façon raisonnablement prévisible, que leur méconnaissance était susceptible d’être sanctionnée ». Il rappelle aussi que 543 000 logements et locaux professionnels – partie des 12,868 millions sur lesquels Orange s’était engagé – « n’étaient pas, à l’échéance fixée par la mise en demeure, répertoriés comme raccordables ou raccordables à la demande ». En conséquence, cela faisait donc « obstacle à ce qu’ils puissent être identifiés comme tels et commercialisés par un opérateur ».
Enfin, concernant le montant de la sanction de 26 millions d’euros, il « n’apparait pas disproportionné ». Notamment « eu égard à la gravité du manquement commis alors que […] les engagements souscrits étaient suffisamment clairs ».
Dans sa décision, le Conseil d’État ajoute que « des opérateurs fournissant des services de communication électronique ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » pour justifier la sanction. Et tient aussi compte « du ralentissement du rythme de réalisation des engagements avant et pendant le délai accordé par la mise en demeure ».
Le Conseil d’État estime enfin « sans incidence » l’argument selon lequel « la sanction serait plus sévère que celles qui ont été infligées par le passé par l’ARCEP en matière de communications électroniques ». Bref, la décision de l’Arcep est validée.
Sur LinkedIn, l’avocat Alexandre Archambault (spécialiste du numérique) résume la situation : « Au terme d’un arrêt solidement motivé, le Conseil d’État valide l’analyse souveraine effectuée par l’Arcep, rappelant en particulier que les engagements, qui ne sont pas de nature contractuelle, ont été souscrits en connaissance de cause, qu’il n’existe aucune disposition législative ou réglementaire imposant à l’Arcep de détailler sa méthode de calcul du montant de la sanction, et, ce qui intéressera les opérateurs tiers dans le cadre d’éventuelles actions indemnitaires, que ce manquement a porté préjudice à la situation des opérateurs commerciaux qui « ne pouvaient commercialiser leurs services via ces raccordements » ».
Rappelons enfin que, dans cette histoire, c’est la seconde fois qu’Orange en appelle au Conseil d’État et se fait débouter. En effet, le 17 mars 2022, le régulateur avait déjà mis en demeure Orange de respecter ses engagements, au plus tard le 30 septembre 2022.
Orange avait alors contesté cette décision devant le Conseil d’État en mai 2022. Mais, là aussi, la société avait été déboutée :
« Par sa décision du 21 avril 2023, le Conseil d’État décide de ne pas transmettre la question prioritaire de constitutionnalité au Conseil constitutionnel. Il rejette également le recours de la société Orange contre la décision de l’Arcep, mettant en demeure Orange de respecter ses engagements de déploiement de la fibre dans des zones moyennement denses ».
Et ce n’était déjà pas la première fois qu’Orange déposait une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d’État, concernant le pouvoir de sanction de l’Arcep. Patrick Chaize, sénateur de l’Ain et vice-président de la commission de l’aménagement du territoire, comparait alors cette action d’Orange à une déclaration de guerre : « Ce dépôt de QPC aura de toute façon un effet, même si Orange la retire aujourd’hui. Ça donne à Orange le poids de dire : j’ai l’arme nucléaire »
AMD vient d’annoncer un nouveau processeur exploitant son architecture Zen 5 : le Ryzen 7 9800X3D, avec un 3D V-Cache de 2ᵉ génération. Principal changement par rapport aux précédents X3D : les 64 Mo de mémoire cache ont été déplacés « sous le processeur ».
Conséquence, cette nouvelle organisation « rapproche le complexe de cœurs (Core Complex Die ou CCD) de la solution de refroidissement pour aider à maintenir les cœurs « Zen 5 » plus frais, à fournir des fréquences d’horloge élevées et à améliorer les performances en jeu de 8 % en moyenne par rapport à la dernière génération ».
Le cache total est de 104 Mo. Le processeur dispose en effet de 8 Mo de cache L2 et de 96 Mo de cache L3, dont 64 Mo via la technologie 3D V-Cache. Le TDP est de 120 watts.
La mèche avait déjà été vendue sur les réseaux sociaux, avec un Ryzen 7 9800X3D « delidded », c’est-à-dire avec le capot enlevé, comme le rapportait il y a peu WCCFTech.
Ce changement permet aussi un overclocking poussé du processeur. Il s’agit d’ailleurs du « premier processeur X3D à être entièrement débloqué », précise AMD. Mais le fabricant rappelle dans ses notes de bas de page que tout overclocking « en dehors des caractéristiques publiées par AMD annulera toute garantie de produit, même lorsqu’il est activé via le matériel et/ou le logiciel AMD ».
Le processeur dispose de 8 cœurs et 16 threads, avec une fréquence de base de 4,7 GHz et jusqu’à 5,2 GHz en mode boost (sur un seul cœur). Le 7800X3D (Zen 4) grimpait pour rappel jusqu’à 5 GHz « seulement », avec une fréquence de base de 4,2 GHz. Le 9800X3D est donc au-dessus.
La fiche technique est disponible par ici, tandis qu’une vidéo de présentation a été mise en ligne sur YouTube. Le processeur sera disponible à partir du 7 novembre, pour 479 dollars. C’est quasiment le tarif affiché par un revendeur américain il y a une dizaine de jours.
En ce jeudi 31 octobre 2024, à 14h00 pétante en France, AMD a officialisé son Ryzen 7 9800X3D. Nous avons pour cela eu droit à une vidéo de 4 min 32 s où Jack Huynh présente le nouvel étendard de la marque pour ceux qui cherchent le CPU le plus performant possible en jeu, que nous vous proposons tou...
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