Deutsche Bank Explores Hedges For Data Centre Exposure as AI Lending Booms
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Depuis plusieurs semaines déjà, nous avons des rumeurs insistantes sur plusieurs références de futurs processeurs Intel Panther Lake. Si l'existence de certaines semble inévitable comme le Core Ultra X9 388H, le Core Ultra X7 358H ou encore le Core Ultra 5 338H, qui ont déjà chacun fuité à plusieurs...
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Une petite sélection de bons plans que je vais répéter de manière plus régulière pour répondre à vos demandes. N’hésitez pas à me contacter si vous cherchez un produit particulier.
Les Bons Plans du jour : 05/11/2025 © MiniMachines.net. 2025
Huit médias indépendants réunis au sein d’un seul portail et d’un abonnement commun : La Presse libre a officiellement ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Alors que la campagne de lancement s’achève, retour sur le fonctionnement et les enjeux de cette offre aussi inédite que nécessaire.
La Presse libre est enfin de retour : après des mois de travaux, elle a ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Avec une promesse simple, réclamée de longue date par bon nombre de nos lecteurs : l’accès à un bouquet de médias indépendants, au travers d’un abonnement unique à tarif préférentiel.
Cet abonnement, affiché au prix public de 19,90 euros, vous permet donc d’accéder à l’intégralité des articles de huit médias en ligne : Next bien sûr, Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.
L’offre, amenée à s’enrichir, constitue une réduction de 63 % par rapport au montant total des abonnements respectifs, comme l’ont calculé nos voisins de Reflets. Pas mal, non ? (c’est français).
Outre un accès intégral aux contenus diffusés par chacun des huit médias sur leur propre site, La Presse libre propose par ailleurs à ses abonnés un portail qui croise, met en valeur et éditorialise les informations des uns et des autres. On dispose ainsi d’une porte d’entrée unique dans une actualité variée, garantie sans algorithme et élevée en plein air par des journalistes qui ne rendent de comptes qu’à leurs lecteurs.

Bref, s’abonner à La Presse libre, c’est profiter d’une bouffée d’air frais face à l’asphyxie idéologique et publicitaire ambiante. Accessoirement, c’est aussi une façon de soutenir le pluralisme et la diversité de points de vue. Si nos huit médias ont réussi à converger vers un modèle économique commun – et comptent bien fédérer de nouveaux titres partageant les mêmes valeurs journalistiques – c’est qu’ils ont besoin de l’élan que peut (que va !) leur donner cette offre inédite.
L’ouverture de La Presse libre s’accompagne d’une offre de lancement, initialement disponible en prévente, qui prévoit deux cas de figure.
Pour les abonnés à l’un des huit médias membres, elle permet de conserver l’abonnement en cours et de profiter de La Presse libre en s’acquittant d’un supplément de 9,90 euros par mois. Un lecteur de Next peut ainsi profiter du bouquet complet pour une somme totale de 17,90 euros par mois, voire moins s’il dispose d’un abonnement à l’année sur notre site.
Cette offre, exclusive à la période de lancement, est valable sans limitation de durée, du moment que l’abonnement au média de départ est toujours actif ! Cette réduction « permanente » est une façon de permettre aux lecteurs particulièrement attachés à leur média de cœur de continuer à le soutenir directement tout en accédant à l’ensemble du bouquet.
Pour ceux qui ne sont abonnés à aucun des médias membres (c’est mal), ou qui ne le seraient plus (c’est encore pire), la formule La Presse libre est accessible jusqu’au jeudi 6 novembre au tarif préférentiel de 14,90 euros par mois pendant six mois, avant de revenir au prix standard de 19,90 euros par mois.
Certains lecteurs de Next se souviennent de ce qu’on pourrait désormais qualifier de Presse libre v1, une offre d’abonnement groupée dont Next a été le principal artisan, entre 2016 et 2022.
La v2 lancée cette année se veut nettement plus ambitieuse. D’abord, parce qu’elle dispose d’une (petite) équipe dédiée et des moyens nécessaires à son lancement, via notamment une avance remboursable octroyée par le Fonds pour une presse libre. Ensuite, avec son portail web, éditorialisé chaque jour à la main, et ses relais à venir sur les réseaux sociaux.
Enfin, parce que d’un point de vue technique, vos identifiants La Presse libre vous ouvrent les portes virtuelles des huit médias fondateurs, sans qu’il soit nécessaire de créer un compte dédié sur chaque site. Sur Next, il vous suffit par exemple d’utiliser le bouton « Se connecter avec LPL » pour accéder au contenu complet de nos articles premium.

Comme certains d’entre vous ont pu le constater, admettons avec pudeur (après tout, on n’est pas dans un Poing Dév) que ce login unifié a connu quelques ratés pendant les premiers jours d’existence de la plateforme. Fort heureusement, il a depuis trouvé son régime de croisière, même s’il nous reste, côté Next, à régler quelques menus détails comme l’accès aux commentaires ou aux flux RSS pour les lecteurs venus de LPL.
Bonne lecture !
Vous lisez Next?
Bonne nouvelle, Next est partenaire de La Presse Libre.
Première en son genre, La Presse Libre réunit plusieurs médias indépendants autour d’un abonnement et d’une plateforme uniques qui vous ouvrent l’accès à l’intégralité des contenus des médias partenaires.
Disponible depuis le 15 octobre.
9,90 €/mois
(en plus de votre abonnement à Next)
Retournement de situation : Google a proposé au juge en charge de l’affaire l’opposant à Epic des transformations profondes de son Play Store. Soutenue par Epic, cette proposition doit encore être acceptée par la justice. Elle pourrait cependant avoir de vastes conséquences sur la vente de biens numériques par les boutiques mobiles.
Google et Epic ont déposé conjointement une demande (PDF) devant le tribunal fédéral de San Francisco où se déroule leur guerre juridique depuis cinq ans. Pour sortir de l’impasse, Google propose ainsi de profondes mutations de sa boutique Play Store. Epic soutient cette proposition, qui doit encore être approuvée par le juge James Donato, en charge de l’affaire.
La demande est une surprise. Le juge devait initialement recevoir les deux entreprises le 6 novembre pour faire le point et confirmer à Google que le temps imparti pour apporter les changements demandés était écoulé. Il était en effet exigé de la multinationale qu’elle procède à de lourds changements dans son Play Store, notamment en acceptant l’installation de boutiques tierces et en laissant les éditeurs tiers passer par d’autres systèmes de paiement.
La solution proposée conjointement par les deux sociétés ennemies consiste à assouplir le fonctionnement du Play Store dans des proportions majeures.
Les deux changements principaux sont la réduction des commissions et l’installation des boutiques tierces. Sur les commissions, Google propose de modifier les règles actuelles pour les plafonner à 20 ou 9 % en fonction du contenu. Selon quels critères ? Le taux maximal serait appliqué quand le bien numérique acheté procure un avantage certain en jeu.
La condition est surprenante et laisse penser qu’Epic a largement contribué à la rédaction de cette proposition. La conséquence serait alors que tout autre bien numérique serait frappé d’une commission de seulement 9 % : les applications payantes, les achats in-app, les abonnements, etc. En outre, et comme relevé par The Verge, ce chiffre déjà bas intègre le paiement réalisé via Google Play Billing, le système de paiement intégré au Play Store. Si l’achat est réalisé via un autre système, la commission sera encore plus basse, a priori amputée de 5 % selon le chiffre donné à nos confrères par Dan Jackson, porte-parole de Google.
Des pourcentages qui tranchent radicalement avec les frais pratiqués aujourd’hui. Sur le Play Store, la commission change selon les conditions. De manière générale, elle est de 15 % tant que les gains générés par les ventes sur le Play Store ne dépassent pas un million de dollars. Si ce plafond est dépassé, la commission passe à 30 %. Pour bénéficier de cette commission de 15 %, il faut également répondre à certains critères, sans quoi les 30 % s’appliquent. Sur les abonnements, la commission est également de 15 %.
Autre grosse mesure proposée, l’intégration d’un mécanisme qui permettrait aux utilisateurs d’installer simplement une boutique tierce depuis un lien sur une page web. Il faudrait pour cela que l’éditeur de cette boutique tierce soit enregistré auprès de Google. On imagine que des contrôles de sécurité seraient appliqués à ce moment pour éviter que des fournisseurs de malwares s’invitent à la fête, mais ce point n’est pas abordé dans le document.
Comme souligné par The Verge, la proposition tient compte des précédentes victoires d’Epic contre Google. Par exemple, l’autorisation pour les éditeurs tiers de communiquer sur les prix en dehors du Play Store. Un combat de longue haleine qu’Epic et d’autres entreprises mènent contre Apple également. Google ne doit pas non plus promettre un partage des bénéfices avec des partenaires en échange d’une exclusivité ou de la pré-installation de la suite Google Play.
Ces changements profonds, s’ils devaient être acceptés, pourraient avoir un impact profond sur l’industrie en général. Google est un acteur majeur de la vente de biens numériques et applique des règles très semblables à celles d’Apple, d’ailleurs critiquée pour les mêmes raisons.
Dans le document, il est précisé que la proposition est faite pour les États-Unis, mais on peut se poser la question d’un élargissement à tous les autres marchés. Si tel était le cas, les conséquences seraient encore plus importantes. Apple notamment pourrait voir la pression s’accentuer sur ses pratiques commerciales, la firme ne lâchant rien dans ce domaine, sinon quelques concessions régulièrement jugées trop timides par la Commission européenne.
En attendant, Google et Epic affichent un enthousiasme débordant pour les changements proposés. Sur X, Sameer Samat, directeur de la division Android Ecosystem chez Google, ne cache ainsi pas sa satisfaction :
« Excellente nouvelle ! En collaboration avec Epic Games, nous avons déposé une proposition de modifications pour Android et Google Play visant à élargir le choix et la flexibilité offerts aux développeurs, à réduire les frais et à encourager une plus grande concurrence, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs. Si elle est approuvée, cette proposition mettra fin à nos litiges. Nous avons hâte d’en discuter plus en détail avec le juge jeudi »
Tim Sweeney, très critique depuis longtemps, semble lui aussi très heureux :
« Google a fait une proposition remarquable, soumise à l’approbation du tribunal, visant à ouvrir Android aux États-Unis dans le cadre du litige Epic contre Google et à régler nos différends. Cette proposition réaffirme la vision originelle d’Android en tant que plateforme ouverte, afin de simplifier les installations depuis les boutiques d’applications concurrentes à l’échelle mondiale, de réduire les frais de service pour les développeurs sur Google Play et de permettre les paiements tiers intégrés aux applications et sur le Web.
Il s’agit d’une solution globale, qui contraste avec le modèle d’Apple consistant à bloquer toutes les plateformes concurrentes et à faire des paiements le seul vecteur de concurrence. Les documents publics sont disponibles »
Le PDG d’Epic semble d’ailleurs affirmer qu’une acceptation du tribunal entrainerait ce changement à l’échelle mondiale.
Huit médias indépendants réunis au sein d’un seul portail et d’un abonnement commun : La Presse libre a officiellement ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Alors que la campagne de lancement s’achève, retour sur le fonctionnement et les enjeux de cette offre aussi inédite que nécessaire.
La Presse libre est enfin de retour : après des mois de travaux, elle a ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Avec une promesse simple, réclamée de longue date par bon nombre de nos lecteurs : l’accès à un bouquet de médias indépendants, au travers d’un abonnement unique à tarif préférentiel.
Cet abonnement, affiché au prix public de 19,90 euros, vous permet donc d’accéder à l’intégralité des articles de huit médias en ligne : Next bien sûr, Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.
L’offre, amenée à s’enrichir, constitue une réduction de 63 % par rapport au montant total des abonnements respectifs, comme l’ont calculé nos voisins de Reflets. Pas mal, non ? (c’est français).
Outre un accès intégral aux contenus diffusés par chacun des huit médias sur leur propre site, La Presse libre propose par ailleurs à ses abonnés un portail qui croise, met en valeur et éditorialise les informations des uns et des autres. On dispose ainsi d’une porte d’entrée unique dans une actualité variée, garantie sans algorithme et élevée en plein air par des journalistes qui ne rendent de comptes qu’à leurs lecteurs.

Bref, s’abonner à La Presse libre, c’est profiter d’une bouffée d’air frais face à l’asphyxie idéologique et publicitaire ambiante. Accessoirement, c’est aussi une façon de soutenir le pluralisme et la diversité de points de vue. Si nos huit médias ont réussi à converger vers un modèle économique commun – et comptent bien fédérer de nouveaux titres partageant les mêmes valeurs journalistiques – c’est qu’ils ont besoin de l’élan que peut (que va !) leur donner cette offre inédite.
L’ouverture de La Presse libre s’accompagne d’une offre de lancement, initialement disponible en prévente, qui prévoit deux cas de figure.
Pour les abonnés à l’un des huit médias membres, elle permet de conserver l’abonnement en cours et de profiter de La Presse libre en s’acquittant d’un supplément de 9,90 euros par mois. Un lecteur de Next peut ainsi profiter du bouquet complet pour une somme totale de 17,90 euros par mois, voire moins s’il dispose d’un abonnement à l’année sur notre site.
Cette offre, exclusive à la période de lancement, est valable sans limitation de durée, du moment que l’abonnement au média de départ est toujours actif ! Cette réduction « permanente » est une façon de permettre aux lecteurs particulièrement attachés à leur média de cœur de continuer à le soutenir directement tout en accédant à l’ensemble du bouquet.
Pour ceux qui ne sont abonnés à aucun des médias membres (c’est mal), ou qui ne le seraient plus (c’est encore pire), la formule La Presse libre est accessible jusqu’au jeudi 6 novembre au tarif préférentiel de 14,90 euros par mois pendant six mois, avant de revenir au prix standard de 19,90 euros par mois.
Certains lecteurs de Next se souviennent de ce qu’on pourrait désormais qualifier de Presse libre v1, une offre d’abonnement groupée dont Next a été le principal artisan, entre 2016 et 2022.
La v2 lancée cette année se veut nettement plus ambitieuse. D’abord, parce qu’elle dispose d’une (petite) équipe dédiée et des moyens nécessaires à son lancement, via notamment une avance remboursable octroyée par le Fonds pour une presse libre. Ensuite, avec son portail web, éditorialisé chaque jour à la main, et ses relais à venir sur les réseaux sociaux.
Enfin, parce que d’un point de vue technique, vos identifiants La Presse libre vous ouvrent les portes virtuelles des huit médias fondateurs, sans qu’il soit nécessaire de créer un compte dédié sur chaque site. Sur Next, il vous suffit par exemple d’utiliser le bouton « Se connecter avec LPL » pour accéder au contenu complet de nos articles premium.

Comme certains d’entre vous ont pu le constater, admettons avec pudeur (après tout, on n’est pas dans un Poing Dév) que ce login unifié a connu quelques ratés pendant les premiers jours d’existence de la plateforme. Fort heureusement, il a depuis trouvé son régime de croisière, même s’il nous reste, côté Next, à régler quelques menus détails comme l’accès aux commentaires ou aux flux RSS pour les lecteurs venus de LPL.
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Bonne nouvelle, Next est partenaire de La Presse Libre.
Première en son genre, La Presse Libre réunit plusieurs médias indépendants autour d’un abonnement et d’une plateforme uniques qui vous ouvrent l’accès à l’intégralité des contenus des médias partenaires.
Disponible depuis le 15 octobre.
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Retournement de situation : Google a proposé au juge en charge de l’affaire l’opposant à Epic des transformations profondes de son Play Store. Soutenue par Epic, cette proposition doit encore être acceptée par la justice. Elle pourrait cependant avoir de vastes conséquences sur la vente de biens numériques par les boutiques mobiles.
Google et Epic ont déposé conjointement une demande (PDF) devant le tribunal fédéral de San Francisco où se déroule leur guerre juridique depuis cinq ans. Pour sortir de l’impasse, Google propose ainsi de profondes mutations de sa boutique Play Store. Epic soutient cette proposition, qui doit encore être approuvée par le juge James Donato, en charge de l’affaire.
La demande est une surprise. Le juge devait initialement recevoir les deux entreprises le 6 novembre pour faire le point et confirmer à Google que le temps imparti pour apporter les changements demandés était écoulé. Il était en effet exigé de la multinationale qu’elle procède à de lourds changements dans son Play Store, notamment en acceptant l’installation de boutiques tierces et en laissant les éditeurs tiers passer par d’autres systèmes de paiement.
La solution proposée conjointement par les deux sociétés ennemies consiste à assouplir le fonctionnement du Play Store dans des proportions majeures.
Les deux changements principaux sont la réduction des commissions et l’installation des boutiques tierces. Sur les commissions, Google propose de modifier les règles actuelles pour les plafonner à 20 ou 9 % en fonction du contenu. Selon quels critères ? Le taux maximal serait appliqué quand le bien numérique acheté procure un avantage certain en jeu.
La condition est surprenante et laisse penser qu’Epic a largement contribué à la rédaction de cette proposition. La conséquence serait alors que tout autre bien numérique serait frappé d’une commission de seulement 9 % : les applications payantes, les achats in-app, les abonnements, etc. En outre, et comme relevé par The Verge, ce chiffre déjà bas intègre le paiement réalisé via Google Play Billing, le système de paiement intégré au Play Store. Si l’achat est réalisé via un autre système, la commission sera encore plus basse, a priori amputée de 5 % selon le chiffre donné à nos confrères par Dan Jackson, porte-parole de Google.
Des pourcentages qui tranchent radicalement avec les frais pratiqués aujourd’hui. Sur le Play Store, la commission change selon les conditions. De manière générale, elle est de 15 % tant que les gains générés par les ventes sur le Play Store ne dépassent pas un million de dollars. Si ce plafond est dépassé, la commission passe à 30 %. Pour bénéficier de cette commission de 15 %, il faut également répondre à certains critères, sans quoi les 30 % s’appliquent. Sur les abonnements, la commission est également de 15 %.
Autre grosse mesure proposée, l’intégration d’un mécanisme qui permettrait aux utilisateurs d’installer simplement une boutique tierce depuis un lien sur une page web. Il faudrait pour cela que l’éditeur de cette boutique tierce soit enregistré auprès de Google. On imagine que des contrôles de sécurité seraient appliqués à ce moment pour éviter que des fournisseurs de malwares s’invitent à la fête, mais ce point n’est pas abordé dans le document.
Comme souligné par The Verge, la proposition tient compte des précédentes victoires d’Epic contre Google. Par exemple, l’autorisation pour les éditeurs tiers de communiquer sur les prix en dehors du Play Store. Un combat de longue haleine qu’Epic et d’autres entreprises mènent contre Apple également. Google ne doit pas non plus promettre un partage des bénéfices avec des partenaires en échange d’une exclusivité ou de la pré-installation de la suite Google Play.
Ces changements profonds, s’ils devaient être acceptés, pourraient avoir un impact profond sur l’industrie en général. Google est un acteur majeur de la vente de biens numériques et applique des règles très semblables à celles d’Apple, d’ailleurs critiquée pour les mêmes raisons.
Dans le document, il est précisé que la proposition est faite pour les États-Unis, mais on peut se poser la question d’un élargissement à tous les autres marchés. Si tel était le cas, les conséquences seraient encore plus importantes. Apple notamment pourrait voir la pression s’accentuer sur ses pratiques commerciales, la firme ne lâchant rien dans ce domaine, sinon quelques concessions régulièrement jugées trop timides par la Commission européenne.
En attendant, Google et Epic affichent un enthousiasme débordant pour les changements proposés. Sur X, Sameer Samat, directeur de la division Android Ecosystem chez Google, ne cache ainsi pas sa satisfaction :
« Excellente nouvelle ! En collaboration avec Epic Games, nous avons déposé une proposition de modifications pour Android et Google Play visant à élargir le choix et la flexibilité offerts aux développeurs, à réduire les frais et à encourager une plus grande concurrence, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs. Si elle est approuvée, cette proposition mettra fin à nos litiges. Nous avons hâte d’en discuter plus en détail avec le juge jeudi »
Tim Sweeney, très critique depuis longtemps, semble lui aussi très heureux :
« Google a fait une proposition remarquable, soumise à l’approbation du tribunal, visant à ouvrir Android aux États-Unis dans le cadre du litige Epic contre Google et à régler nos différends. Cette proposition réaffirme la vision originelle d’Android en tant que plateforme ouverte, afin de simplifier les installations depuis les boutiques d’applications concurrentes à l’échelle mondiale, de réduire les frais de service pour les développeurs sur Google Play et de permettre les paiements tiers intégrés aux applications et sur le Web.
Il s’agit d’une solution globale, qui contraste avec le modèle d’Apple consistant à bloquer toutes les plateformes concurrentes et à faire des paiements le seul vecteur de concurrence. Les documents publics sont disponibles »
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Les derniers drivers de NVIDIA, les GeForce Game Ready 581.80 WHQL, semblent pouvoir impliquer des bugs avec certains jeux de la fructueuse licence Forza. Les jeux concernés datent un peu, il s'agit des titres Forza Motorsport 6 Apex, Forza Motorsport 7 et Forza Horizon 3. Certains utilisateurs rencontrent des erreurs AP204. […]
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Deutsche Telekom a annoncé mardi la transformation imminente d’un centre de données installé à Munich en une « usine IA ». Le projet, chiffré à 1 milliard d’euros, doit voir le jour dès 2026, au service des clients industriels du pays.
Les chiffres évoqués n’ont rien à voir avec les promesses d’investissement formulées par les grands noms de l’IA et du cloud aux États-Unis, mais ils devraient tout de même contribuer à augmenter de 50 % la capacité de calcul IA disponible en Allemagne, affirme Deutsche Telekom. L’opérateur a en effet annoncé, mardi 4 novembre, la construction prochaine d’une « usine IA » dotée d’un budget d’environ 1 milliard d’euros.
Pour ce faire, Deutsche Telekom ne partira pas de zéro : l’entreprise indique qu’elle va convertir un datacenter déjà existant, en partenariat avec un intégrateur spécialisé, l’Allemand Polarise, pour l’équiper de plus d’un millier de systèmes NVIDIA DGX B200 et de serveurs NVIDIA RTX Pro équipés d’environ 10 000 GPU de classe Blackwell. L’ensemble devrait être accompagné de 20 Po de stockage et délivrer une puissance de calcul de l’ordre de 0,5 exaflops.
La réutilisation d’un centre de données existant, déjà construit et disposant d’une alimentation électrique adaptée, permet à Deutsche Telekom d’avancer un calendrier particulièrement optimiste : son usine IA devrait ainsi débuter ses opérations dans le courant du premier trimestre 2026. NVIDIA est présenté non seulement comme un fournisseur, mais aussi comme un partenaire du projet, ce qui a vraisemblablement permis de sécuriser les approvisionnements nécessaires sur un marché à flux tendus.
De l’idée à l’annonce officielle, il ne se serait écoulé que six mois, clame l’opérateur allemand dans un communiqué, qui indique avoir développé son projet indépendamment du plan d’action de la Commission européenne pour le développement de l’IA sur le Vieux Continent.
Le projet se veut porté par des enjeux de souveraineté, à la fois nationale et économique. Cette usine IA a en effet vocation à servir les besoins des acteurs industriels du pays, estime l’opérateur. « L’ingénierie mécanique et l’industrie ont fait la force de ce pays. Mais là aussi, nous sommes confrontés à des défis. L’IA représente une formidable opportunité. Elle contribuera à améliorer nos produits et à renforcer nos atouts européens », promet Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom. L’opérateur indique que plusieurs « partenaires et clients » ont déjà manifesté leur intérêt pour ce futur cloud IA, parmi lesquels Siemens et Deutsche Bank.
En matière de débouchés, il évoque par exemple la création de jumeaux numériques dans l’automobile ou l’aéronautique, mais aussi le « développement de robots grâce à l’apprentissage et à la validation basés sur des simulations physiquement précises ». Ici, le destinataire est nommément cité : il s’agit de la société Agile Robots, spin-off de l’Institut de robotique et de mécatronique du German Aerospace Center, également basée à Munich.
Si la dominante de ce cloud IA se veut à la fois allemande et industrielle, Deutsche Telekom adopte en réalité une approche plutôt agnostique. De la même façon que le futur Campus IA français sera ouvert aux GAFAM, Deutsche Telekom accueillera ainsi l’américain Perplexity parmi ses clients, sans doute rejoint à terme par d’autres acteurs du monde des grands modèles de langage (LLM).
L’opérateur s’est par ailleurs assuré les services d’un autre poids lourd allemand : l’éditeur de progiciels SAP. « Deutsche Telekom fournit l’infrastructure physique, et SAP fournit la plateforme et les applications SAP Business Technology, y compris les technologies d’IA modernes », indique l’entreprise, qui capitalisera donc sur cette « Deutschland-Stack » pour aller chercher des clients allemands sensibles aux problématiques de souveraineté géographique.
Le projet, soutenu par le ministre fédéral du Numérique, Karsten Wildberger, doit faire office de figure de proue pour l’initiative « Made 4 Germany » qui, à la façon du Choose France orchestré par Emmanuel Macron, vise à jouer des synergies avec une sélection de cent entreprises de premier plan pour encourager le développement de nouvelles activités économiques sur le sol allemand.
Les deux voisins auront d’ailleurs bientôt l’occasion d’échanger leurs vues sur le sujet puisque, comme le rappelle Contexte, le cloud et la préférence européenne devraient être les deux principaux sujets de discussion du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique, organisé le 18 novembre prochain.
Une importante faille critique a été découverte dans le paquet NPM React Native Community CLI, très populaire chez les développeurs (de 1,5 à 2 millions de téléchargements par semaine). Présentant un score CVSS de 9,8 sur 10, elle présente une dangerosité quasi maximale et peut être exploitée à distance sur toutes les plateformes Windows, macOS et Linux.
La vulnérabilité a été découverte par jFrog et estampillée CVE-2025-11953. « Cette vulnérabilité permet à des attaquants distants non authentifiés de déclencher facilement l’exécution arbitraire d’une commande du système d’exploitation sur la machine exécutant le serveur de développement de react-native-community/cli, ce qui représente un risque important pour les développeurs », explique l’entreprise.
En outre, et contrairement aux vulnérabilités habituelles découvertes dans les serveurs de développement, la faille CVE-2025-11953 peut être exploitée à distance. Elle réside dans le fait que le serveur de développement Metro, utilisé par React Native pour créer du code et des ressources JavaScript, se lie à des interfaces externes par défaut, au lieu de localhost. Il expose un point de terminaison « /open-url » qui devient alors vulnérable aux injections de commandes du système d’exploitation.

Concrètement, un utilisateur non authentifié peut se servir de la faille pour envoyer une requête POST spécialement conçue au serveur pour lui faire exécuter des commandes arbitraires. Dans le billet de jFrog, on peut lire que les chercheurs ont réussi à exploiter la faille sur Windows avec un contrôle total des paramètres. Sur macOS et Linux, ils sont parvenus à l’exécution de code avec un contrôle limité des paramètres. Cependant, avec des tests supplémentaires, ils estiment pouvoir parvenir au contrôle total.
Cette vulnérabilité critique est présente dans un très grand nombre de versions, de la 4.8.0 à la 20.0.0-alpha.2. Elle est corrigée depuis la version 20.0.0, publiée depuis octobre. Comme souvent dans ce genre de cas, les informations sur la faille n’ont été données qu’une fois que l’éditeur – ici Meta – a pu corriger la faille et qu’un nombre suffisant de développeurs ont récupéré la dernière version.
Seules les personnes utilisant donc une version plus ancienne que la 20.0.0 et utilisant le serveur Metro sont vulnérables. Pour jFrog cependant, cette faille « est particulièrement dangereuse en raison de sa facilité d’exploitation, de l’absence d’exigences d’authentification et de sa large surface d’attaque ».
Deutsche Telekom a annoncé mardi la transformation imminente d’un centre de données installé à Munich en une « usine IA ». Le projet, chiffré à 1 milliard d’euros, doit voir le jour dès 2026, au service des clients industriels du pays.
Les chiffres évoqués n’ont rien à voir avec les promesses d’investissement formulées par les grands noms de l’IA et du cloud aux États-Unis, mais ils devraient tout de même contribuer à augmenter de 50 % la capacité de calcul IA disponible en Allemagne, affirme Deutsche Telekom. L’opérateur a en effet annoncé, mardi 4 novembre, la construction prochaine d’une « usine IA » dotée d’un budget d’environ 1 milliard d’euros.
Pour ce faire, Deutsche Telekom ne partira pas de zéro : l’entreprise indique qu’elle va convertir un datacenter déjà existant, en partenariat avec un intégrateur spécialisé, l’Allemand Polarise, pour l’équiper de plus d’un millier de systèmes NVIDIA DGX B200 et de serveurs NVIDIA RTX Pro équipés d’environ 10 000 GPU de classe Blackwell. L’ensemble devrait être accompagné de 20 Po de stockage et délivrer une puissance de calcul de l’ordre de 0,5 exaflops.
La réutilisation d’un centre de données existant, déjà construit et disposant d’une alimentation électrique adaptée, permet à Deutsche Telekom d’avancer un calendrier particulièrement optimiste : son usine IA devrait ainsi débuter ses opérations dans le courant du premier trimestre 2026. NVIDIA est présenté non seulement comme un fournisseur, mais aussi comme un partenaire du projet, ce qui a vraisemblablement permis de sécuriser les approvisionnements nécessaires sur un marché à flux tendus.
De l’idée à l’annonce officielle, il ne se serait écoulé que six mois, clame l’opérateur allemand dans un communiqué, qui indique avoir développé son projet indépendamment du plan d’action de la Commission européenne pour le développement de l’IA sur le Vieux Continent.
Le projet se veut porté par des enjeux de souveraineté, à la fois nationale et économique. Cette usine IA a en effet vocation à servir les besoins des acteurs industriels du pays, estime l’opérateur. « L’ingénierie mécanique et l’industrie ont fait la force de ce pays. Mais là aussi, nous sommes confrontés à des défis. L’IA représente une formidable opportunité. Elle contribuera à améliorer nos produits et à renforcer nos atouts européens », promet Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom. L’opérateur indique que plusieurs « partenaires et clients » ont déjà manifesté leur intérêt pour ce futur cloud IA, parmi lesquels Siemens et Deutsche Bank.
En matière de débouchés, il évoque par exemple la création de jumeaux numériques dans l’automobile ou l’aéronautique, mais aussi le « développement de robots grâce à l’apprentissage et à la validation basés sur des simulations physiquement précises ». Ici, le destinataire est nommément cité : il s’agit de la société Agile Robots, spin-off de l’Institut de robotique et de mécatronique du German Aerospace Center, également basée à Munich.
Si la dominante de ce cloud IA se veut à la fois allemande et industrielle, Deutsche Telekom adopte en réalité une approche plutôt agnostique. De la même façon que le futur Campus IA français sera ouvert aux GAFAM, Deutsche Telekom accueillera ainsi l’américain Perplexity parmi ses clients, sans doute rejoint à terme par d’autres acteurs du monde des grands modèles de langage (LLM).
L’opérateur s’est par ailleurs assuré les services d’un autre poids lourd allemand : l’éditeur de progiciels SAP. « Deutsche Telekom fournit l’infrastructure physique, et SAP fournit la plateforme et les applications SAP Business Technology, y compris les technologies d’IA modernes », indique l’entreprise, qui capitalisera donc sur cette « Deutschland-Stack » pour aller chercher des clients allemands sensibles aux problématiques de souveraineté géographique.
Le projet, soutenu par le ministre fédéral du Numérique, Karsten Wildberger, doit faire office de figure de proue pour l’initiative « Made 4 Germany » qui, à la façon du Choose France orchestré par Emmanuel Macron, vise à jouer des synergies avec une sélection de cent entreprises de premier plan pour encourager le développement de nouvelles activités économiques sur le sol allemand.
Les deux voisins auront d’ailleurs bientôt l’occasion d’échanger leurs vues sur le sujet puisque, comme le rappelle Contexte, le cloud et la préférence européenne devraient être les deux principaux sujets de discussion du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique, organisé le 18 novembre prochain.
Une importante faille critique a été découverte dans le paquet NPM React Native Community CLI, très populaire chez les développeurs (de 1,5 à 2 millions de téléchargements par semaine). Présentant un score CVSS de 9,8 sur 10, elle présente une dangerosité quasi maximale et peut être exploitée à distance sur toutes les plateformes Windows, macOS et Linux.
La vulnérabilité a été découverte par jFrog et estampillée CVE-2025-11953. « Cette vulnérabilité permet à des attaquants distants non authentifiés de déclencher facilement l’exécution arbitraire d’une commande du système d’exploitation sur la machine exécutant le serveur de développement de react-native-community/cli, ce qui représente un risque important pour les développeurs », explique l’entreprise.
En outre, et contrairement aux vulnérabilités habituelles découvertes dans les serveurs de développement, la faille CVE-2025-11953 peut être exploitée à distance. Elle réside dans le fait que le serveur de développement Metro, utilisé par React Native pour créer du code et des ressources JavaScript, se lie à des interfaces externes par défaut, au lieu de localhost. Il expose un point de terminaison « /open-url » qui devient alors vulnérable aux injections de commandes du système d’exploitation.

Concrètement, un utilisateur non authentifié peut se servir de la faille pour envoyer une requête POST spécialement conçue au serveur pour lui faire exécuter des commandes arbitraires. Dans le billet de jFrog, on peut lire que les chercheurs ont réussi à exploiter la faille sur Windows avec un contrôle total des paramètres. Sur macOS et Linux, ils sont parvenus à l’exécution de code avec un contrôle limité des paramètres. Cependant, avec des tests supplémentaires, ils estiment pouvoir parvenir au contrôle total.
Cette vulnérabilité critique est présente dans un très grand nombre de versions, de la 4.8.0 à la 20.0.0-alpha.2. Elle est corrigée depuis la version 20.0.0, publiée depuis octobre. Comme souvent dans ce genre de cas, les informations sur la faille n’ont été données qu’une fois que l’éditeur – ici Meta – a pu corriger la faille et qu’un nombre suffisant de développeurs ont récupéré la dernière version.
Seules les personnes utilisant donc une version plus ancienne que la 20.0.0 et utilisant le serveur Metro sont vulnérables. Pour jFrog cependant, cette faille « est particulièrement dangereuse en raison de sa facilité d’exploitation, de l’absence d’exigences d’authentification et de sa large surface d’attaque ».