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Aujourd’hui — 23 mai 2024Actualités numériques

Hacker Breaches Scam Call Center, Warns Victims They've Been Scammed

Par : msmash
23 mai 2024 à 18:44
A hacker claims to have breached a scam call center, stolen the source code for the company's tools, and emailed the company's scam victims, according to multiple screenshots and files provided by the hacker to 404 Media. From the report: The hack is the latest in a long series of vigilante actions in which hackers take matters into their own hands and breach or otherwise disrupt scam centers. A massively popular YouTube community, with creators mocking their targets, also exists around the practice. "Hello, everyone! If you are seeing this email then you have been targeted by a fake antivirus company known as 'Waredot,'" the hacker wrote in their alleged email to customers, referring to the scam call center. The email goes on to suggest that customers issue a chargeback "as this trash software isn't worth anywhere NEAR $300-$400 per month, and these trash idiots don't deserve your money!"

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Le Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie

23 mai 2024 à 17:29
Le blocage du blocage est resté bloqué
TikTok

La décision était attendue pour cette semaine, elle vient de tomber : le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Cela n’exclut pas un traitement de l’affaire sur le fonds (ce qui prendra certainement plusieurs mois) par la suite.

La décision du gouvernement de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie était attaquée en justice par des associations et des particuliers. La Quadrature du Net estimait en effet que c’est « un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d’expression en ligne, que ni le contexte local ni la toxicité de la plateforme ne peuvent justifier dans un État de droit ».

Pas de « conséquences immédiates et concrètes »

Dans son communiqué, le Conseil d’État rappelle que cette décision a été prise « en raison de l’utilisation de ce réseau social dans le cadre des violences en cours » avec de « très graves troubles à l’ordre public (attaques et destructions de bâtiments publics, d’infrastructures et de commerces, avec un bilan humain très lourd) », ayant entrainé la déclaration de l’état d’urgence.

Il ne détaille pas davantage les « utilisations » qui en sont faites (messagerie, propagande, désinformation… il y a plusieurs pistes). C’est pourtant une question importante, à laquelle le gouvernement n’a pas apporté de réponse.

« Je ne peux pas démontrer combien d’émeutes n’ont pas eu lieu en raison du blocage de TikTok, personne ne soutient que ça va suffire à mettre un terme aux violences, c’est un élément parmi d’autres du retour au calme », plaidait Aurélie Bretonneau, secrétaire générale adjointe du gouvernement.

Comme nous l’expliquions hier, Viginum a bien constaté des manœuvres de désinformation, mais sur deux autres réseaux sociaux, non bloqués : X et Facebook.

Quoi qu’il en soit, le juge des référés du Conseil d’État a décidé de ne pas suspendre « le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie ». Pour justifier sa décision, il explique que « les requérants n’apportent pas d’éléments pour démontrer que ce blocage a des conséquences immédiates et concrètes sur leur situation et leurs intérêts ». Or, c’est une « condition d’urgence » nécessaire pour que le juge des référés puisse intervenir.

Pas de jugement sur le fond

Le Conseil d’État balaye ainsi d’un revers de la main les arguments des plaignants, qui expliquaient « qu’on se trouverait dans une hypothèse où l’atteinte aux libertés est suffisamment grave pour que soit reconnue une présomption d’urgence, c’est-à-dire où l’urgence n’aurait pas besoin d’être démontrée ».

Comme l’explique Nicolas Hervieu sur X, cette décision du « n’exclut pas qu’à l’occasion d’un recours au fond, le Conseil d’État annule la décision de blocage. Mais pas avant plusieurs mois… ».

Le @Conseil_Etat esquive tout débat sur la légalité car :
– Le blocage serait d'une ampleur limitée
– Le @gouvernementFR se serait engagé à y mettre fin "dans de très brefs délais".

Résultat : Aucun juge n'intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… pic.twitter.com/BWOfGIJnoa

— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) May 23, 2024

Le paradoxe TikTok, seul réseau social concerné

Pour justifier sa décision, le juge des référés ajoute que les autres réseaux sociaux et médias ne sont pas bloqués en Nouvelle-Calédonie. De plus, bloquer TikTok « vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel ». Le Conseil d’État ajoute que le gouvernement s’est « engagé à lever immédiatement ce blocage dès que les troubles auront cessé ».

« Aucun juge n’intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… », ajoute Nicolas Hervieu. « Sans se prononcer sur la légalité (pourtant très douteuse…), le juge estime qu’il n’y a pas urgence », résume-t-il.

Il s’étonne d’ailleurs d’un paradoxe : « Pour le gouvernement, Tiktok créait une menace si grave qu’il a dû agir en urgence & sans loi au nom des circonstances exceptionnelles” », tandis que « pour le Conseil d’Etat, bloquer Tiktok serait si indolore qu’il n’y pas d’urgence pour un juge… »

Nouvelle-Calédonie vs Union européenne

Comme nous l’avons déjà expliqué, un tel blocage serait plus difficile à mettre en place en métropole, car l’Union européenne viendrait s’inviter de force.

En effet, la Nouvelle-Calédonie (comme la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy) sont des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). À ce titre, ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne » et ne tombent donc pas sous le coup du droit de l’Union.

Or l’Union avait déjà fait savoir que « des troubles à l’ordre public dans un seul État ne peuvent fonder de blocage VLOP » (pour Very Large Online Platform), et TikTok est justement une de ces « Très grandes plateformes en ligne ».

Le Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie

23 mai 2024 à 17:29
Le blocage du blocage est resté bloqué
TikTok

La décision était attendue pour cette semaine, elle vient de tomber : le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Cela n’exclut pas un traitement de l’affaire sur le fonds (ce qui prendra certainement plusieurs mois) par la suite.

La décision du gouvernement de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie était attaquée en justice par des associations et des particuliers. La Quadrature du Net estimait en effet que c’est « un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d’expression en ligne, que ni le contexte local ni la toxicité de la plateforme ne peuvent justifier dans un État de droit ».

Pas de « conséquences immédiates et concrètes »

Dans son communiqué, le Conseil d’État rappelle que cette décision a été prise « en raison de l’utilisation de ce réseau social dans le cadre des violences en cours » avec de « très graves troubles à l’ordre public (attaques et destructions de bâtiments publics, d’infrastructures et de commerces, avec un bilan humain très lourd) », ayant entrainé la déclaration de l’état d’urgence.

Il ne détaille pas davantage les « utilisations » qui en sont faites (messagerie, propagande, désinformation… il y a plusieurs pistes). C’est pourtant une question importante, à laquelle le gouvernement n’a pas apporté de réponse.

« Je ne peux pas démontrer combien d’émeutes n’ont pas eu lieu en raison du blocage de TikTok, personne ne soutient que ça va suffire à mettre un terme aux violences, c’est un élément parmi d’autres du retour au calme », plaidait Aurélie Bretonneau, secrétaire générale adjointe du gouvernement.

Comme nous l’expliquions hier, Viginum a bien constaté des manœuvres de désinformation, mais sur deux autres réseaux sociaux, non bloqués : X et Facebook.

Quoi qu’il en soit, le juge des référés du Conseil d’État a décidé de ne pas suspendre « le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie ». Pour justifier sa décision, il explique que « les requérants n’apportent pas d’éléments pour démontrer que ce blocage a des conséquences immédiates et concrètes sur leur situation et leurs intérêts ». Or, c’est une « condition d’urgence » nécessaire pour que le juge des référés puisse intervenir.

Pas de jugement sur le fond

Le Conseil d’État balaye ainsi d’un revers de la main les arguments des plaignants, qui expliquaient « qu’on se trouverait dans une hypothèse où l’atteinte aux libertés est suffisamment grave pour que soit reconnue une présomption d’urgence, c’est-à-dire où l’urgence n’aurait pas besoin d’être démontrée ».

Comme l’explique Nicolas Hervieu sur X, cette décision du « n’exclut pas qu’à l’occasion d’un recours au fond, le Conseil d’État annule la décision de blocage. Mais pas avant plusieurs mois… ».

Le @Conseil_Etat esquive tout débat sur la légalité car :
– Le blocage serait d'une ampleur limitée
– Le @gouvernementFR se serait engagé à y mettre fin "dans de très brefs délais".

Résultat : Aucun juge n'intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… pic.twitter.com/BWOfGIJnoa

— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) May 23, 2024

Le paradoxe TikTok, seul réseau social concerné

Pour justifier sa décision, le juge des référés ajoute que les autres réseaux sociaux et médias ne sont pas bloqués en Nouvelle-Calédonie. De plus, bloquer TikTok « vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel ». Le Conseil d’État ajoute que le gouvernement s’est « engagé à lever immédiatement ce blocage dès que les troubles auront cessé ».

« Aucun juge n’intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… », ajoute Nicolas Hervieu. « Sans se prononcer sur la légalité (pourtant très douteuse…), le juge estime qu’il n’y a pas urgence », résume-t-il.

Il s’étonne d’ailleurs d’un paradoxe : « Pour le gouvernement, Tiktok créait une menace si grave qu’il a dû agir en urgence & sans loi au nom des circonstances exceptionnelles” », tandis que « pour le Conseil d’Etat, bloquer Tiktok serait si indolore qu’il n’y pas d’urgence pour un juge… »

Nouvelle-Calédonie vs Union européenne

Comme nous l’avons déjà expliqué, un tel blocage serait plus difficile à mettre en place en métropole, car l’Union européenne viendrait s’inviter de force.

En effet, la Nouvelle-Calédonie (comme la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy) sont des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). À ce titre, ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne » et ne tombent donc pas sous le coup du droit de l’Union.

Or l’Union avait déjà fait savoir que « des troubles à l’ordre public dans un seul État ne peuvent fonder de blocage VLOP » (pour Very Large Online Platform), et TikTok est justement une de ces « Très grandes plateformes en ligne ».

Google AI Search is Telling Users To Put Glue On Pizza Because It's Trained on Reddit Posts

Par : msmash
23 mai 2024 à 18:00
Google pays Reddit $60 million a year to train its AI on posts on Reddit, and it looks like Google's AI is now pulling directly from the dregs of the internet. Google's AI overview for "cheese not sticking to pizza" is brilliant information it got from an 11-year-old Reddit post.

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AI Software Engineers Make $100,000 More Than Their Colleagues

Par : msmash
23 mai 2024 à 17:25
The AI boom and a growing talent shortage has resulted in companies paying AI software engineers a whole lot more than their non-AI counterparts. From a report: As of April 2024, AI software engineers in the U.S. were paid a median salary of nearly $300,000, while other software technicians made about $100,000 less, according to data compiled by salary data website Levels.fyi. The pay gap that was already about 30% in mid-2022 has grown to almost 50%. "It's clear that companies value AI skills and are willing to pay a premium for them, no matter what job level you're at," wrote data scientist Alina Kolesnikova in the Levels.fyi report. That disparity is more pronounced at some companies. The robotaxi company Cruise, for example, pays AI engineers at the staff level a median of $680,500 -- while their non-AI colleagues make $185,500 less, according to Levels.fyi.

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DDR6 et LPDDR6 : les nouvelles générations accélèrent le rythme

Tandis que la forte demande en HBM est fatale à la DDR3 chez certains fabricants, beaucoup de systèmes exploitent actuellement la DDR4. La transition avec la DDR5 a factuellement commencé en 2021 mais prend du temps, bien que l'AM5 ait été la première plateforme exclusivement compatible DDR5... [Tout lire]

Atari Buys Intellivision Brand, Ending 'Longest-Running Console War in History'

Par : msmash
23 mai 2024 à 16:42
An old-school video game rivalry has a new chapter: Atari, known for producing one of the first hit home game consoles, has announced the acquisition of long-time rival Intellivision's brand and rights to over 200 games from Intellivision Entertainment. The two companies were key players in the industry's first console war in the late 1970s and early 1980s. Atari plans to expand distribution of Intellivision games and explore new opportunities for the brand. Mike Mika, studio head at Digital Eclipse, an Atari-owned game studio, commented on the deal, saying the acquisition "ends the longest-running console war in history."

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All-Screen M5 MacBook With Foldable Display To Launch in 2026, Analyst Says

Par : msmash
23 mai 2024 à 16:05
An anonymous reader shares a report: Apple is working on all-screen foldable devices. Unlike its competitors, however, its focus seems less on foldable smartphones and tablets, and instead on an all-screen foldable laptop. Ming-Chi Kuo has previously reported that Apple was developing a 20.3-inch MacBook device for 2027, but today the analyst has shared several key new details about the futuristic MacBook model. One such detail is that Apple is now eyeing an earlier 2026 launch for the product. Here are some of the key features Kuo expects to see in the all-screen MacBook: 1. Multiple foldable screen options are still possible, with the rumored 20.3-inch display potentially replaced by an 18.8-inch panel. The former would, when folded, resemble a current 14-15-inch MacBook, while the latter would correspond better to a modern day 13-14-inch model like the smaller MacBook Air. 2. A 2026 debut is now expected for the device, one year earlier than previously reported. 3. The MacBook is expected to receive an M5-series chip, which lines up with the expected timeline of the M4 spreading to the whole Mac lineup by the end of 2025. 4. Apple's goal is to provide a crease-free design for the foldable display.

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iFixit is Breaking Up With Samsung

Par : msmash
23 mai 2024 à 15:28
iFixit and Samsung are parting ways. Two years after they teamed up on one of the first direct-to-consumer phone repair programs, iFixit CEO and co-founder Kyle Wiens tells The Verge the two companies have failed to renegotiate a contract -- and says Samsung is to blame. From a report: "Samsung does not seem interested in enabling repair at scale," Wiens tells me, even though similar deals are going well with Google, Motorola, and HMD. He believes dropping Samsung shouldn't actually affect iFixit customers all that much. Instead of being Samsung's partner on genuine parts and approved repair manuals, iFixit will simply go it alone, the same way it's always done with Apple's iPhones. While Wiens wouldn't say who technically broke up with whom, he says price is the biggest reason the Samsung deal isn't working: Samsung's parts are priced so high, and its phones remain so difficult to repair, that customers just aren't buying.

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☕️ Loi SREN : l’Arcep hérite de deux nouvelles missions

23 mai 2024 à 14:53

La loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique) a été adoptée en France en avril, mais le Conseil constitutionnel est passé par là. Il y a quelques jours, les sages ont censuré le délit d’outrage en ligne et quatre cavaliers législatifs.

La loi a ensuite été promulguée le 21 mai, avec l’ensemble des dispositions restantes, dont celle de l’Arcep. Le lendemain, l’Autorité a publié un communiqué pour revenir sur les deux missions dont elle hérite via cette loi :

« D’une part sur le marché de l’informatique en nuage (cloud), en anticipation du règlement européen sur les données (Data Act), et d’autre part sur les prestataires de services d’intermédiation de données, en application du règlement européen sur la gouvernance des données (« Data Governance Act »).
Dans ce cadre, l’Autorité ouvre ce jour un guichet permettant aux prestataires de services d’intermédiation de données de notifier leur activité et de demander l’attribution du label correspondant, reconnu dans l’ensemble de l’Union européenne. ».

L’Autorité publie deux fiches pratiques. La première sur comment se notifier comme prestataire de services d’intermédiation de données. La seconde sur comment demander une labellisation en tant que prestataire de services.

Vie Public rappelle que « la loi comporte plusieurs mesures : encadrement des frais de transfert de données et de migration, plafonnement à un an des crédits cloud (avoirs commerciaux), obligation pour les services cloud d’être interopérables… ». Le site ajoute que l’adaptation du Data Governance Act (le second point) est traitée par l’Arcep et la CNIL.

« La loi instaure enfin un réseau national de coordination de la régulation des services numériques. Composé de l’ensemble des autorités administratives compétentes (Arcom, CNIL, Arcep …) et des principaux services de l’État (DGCCRF, Pharos…), il sera chargé de partager des informations et de collaborer dans le champ des régulations du numérique », précise enfin Vie Publique.

Numérique en Afrique : « Nos conditions de travail s’apparentent à de l’esclavage moderne »

23 mai 2024 à 14:24
Dj@ngo Unch@ined

97 travailleurs Kényans cosignent une lettre ouverte demandant au président des États-Unis, Joe Biden, de mettre fin « aux conditions de travail qui s’apparentent à de l’esclavage moderne » dans l’industrie du numérique.

Alors que le président Kényan William Ruto entame la première visite officielle d’un leader africain aux États-Unis en plus de 15 ans, des travailleurs kényans du secteur du numérique en profitent pour interpeler le président américain.

Ils travaillent tous pour des entreprises états-uniennes comme Facebook, ScaleAI ou OpenAI via des sous-traitants, soit en tant que modérateurs de contenus, soit en étiquetant des données pour l’entrainement des modèles d’intelligence artificielle.

La Maison-Blanche explique dans son communiqué de presse annonçant l’accueil de William Ruto, que « les dirigeants discuteront des moyens de renforcer notre coopération dans des domaines tels que les relations entre les peuples, le commerce et l’investissement, l’innovation technologique, le climat et l’énergie propre, la santé et la sécurité ».

Cette centaine de travailleurs expliquent que ce sont « des questions dans lesquelles notre force de travail est directement et personnellement concernée ».

Exploitation et maltraitance systématique

Dans cette lettre ouverte publiée sur le site de l’ONG britannique Foxglove, qui « lutte pour rendre la technologie équitable pour tous », ils dénoncent le fait que « les grandes entreprises américaines du secteur des technologies maltraitent et exploitent systématiquement les travailleurs africains ».

Ils précisent qu’ « au Kenya, ces entreprises américaines sapent le droit du travail local, le système judiciaire du pays et violent les normes internationales du travail ». « Nos conditions de travail s’apparentent à de l’esclavage moderne » dénoncent-ils.

Il y a un an, certains travailleurs de ce secteur au Kenya ont créé un syndicat, peu de temps après la publication d’une enquête du magazine américain Time qui révélait que les travailleurs kényans ayant entraîné ChatGPT pour qu’il soit plus éthique avaient été payés moins de 2 dollars de l’heure.

Cela fait suite aussi à la plainte d’un groupe de ces travailleurs contre Meta et son sous-traitant Sama.

Pour ces travailleurs, « toute discussion commerciale entre les États-Unis et le Kenya doit tenir compte de ces abus et garantir la protection des droits de tous les travailleurs ».

Demande d’un engagement du gouvernement Biden

Ils demandent donc au gouvernement de Joe Biden de s’engager à travailler avec les employés des grandes entreprises de la Tech au Kenya. Ils réclament que le gouvernement américain veille à ce que les partenariats à venir comprennent des dispositions pour que les entreprises de son pays se conforment aux réglementations internationales du travail et qu’il empêche le démantèlement des syndicats.

Ces travailleurs kényans revendiquent aussi la possibilité que « les entreprises américaines du secteur des grandes technologies puissent être tenues responsables devant les tribunaux américains pour leurs opérations illégales à l’étranger, en particulier en ce qui concerne les droits humains et les violations du droit du travail ».

Enfin, ils demandent à ce que le « respect fondamental de la constitution et de la souveraineté du Kenya » soit au cœur des négociations entre les deux pays.

« Nous ne devrions pas avoir à sacrifier notre santé, notre bien-être et, malheureusement, dans certains cas, notre vie pour les marges bénéficiaires de Big Tech. Nous vous demandons instamment de prendre des mesures et d’examiner attentivement nos demandes dans le cadre de ces discussions et au-delà », concluent-ils.

Observer des meurtres et des viols, pour moins de 2 $ de l’heure

Kauna Malgwi, du comité directeur de l’Union africaine des modérateurs de contenu, a déclaré : « Tout le monde veut voir plus d’emplois au Kenya – mais pas à n’importe quel prix. Tout ce que nous demandons, c’est un travail digne, équitablement rémunéré, sûr et sécurisé. »

« Notre travail consiste à observer des meurtres et des décapitations, des abus et des viols d’enfants, de la pornographie et de la bestialité, souvent plus de 8 heures par jour. Beaucoup d’entre nous font ce travail pour moins de 2 dollars de l’heure.

Ces entreprises ne nous fournissent pas les soins de santé mentale nécessaires pour assurer notre sécurité. En conséquence, beaucoup d’entre nous vivent et travaillent avec le trouble de stress post-traumatique (SSPT). Nous n’avons pas été prévenus des horreurs des travaux avant de commencer. »

Leur lettre ouverte a également été approuvée par le Dr Willy Mutunga, ancien juge en chef du Kenya et éminent défenseur des droits de l’homme, précise l’ONG.

☕️ Loi SREN : l’Arcep hérite de deux nouvelles missions

23 mai 2024 à 14:53

La loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique) a été adoptée en France en avril, mais le Conseil constitutionnel est passé par là. Il y a quelques jours, les sages ont censuré le délit d’outrage en ligne et quatre cavaliers législatifs.

La loi a ensuite été promulguée le 21 mai, avec l’ensemble des dispositions restantes, dont celle de l’Arcep. Le lendemain, l’Autorité a publié un communiqué pour revenir sur les deux missions dont elle hérite via cette loi :

« D’une part sur le marché de l’informatique en nuage (cloud), en anticipation du règlement européen sur les données (Data Act), et d’autre part sur les prestataires de services d’intermédiation de données, en application du règlement européen sur la gouvernance des données (« Data Governance Act »).
Dans ce cadre, l’Autorité ouvre ce jour un guichet permettant aux prestataires de services d’intermédiation de données de notifier leur activité et de demander l’attribution du label correspondant, reconnu dans l’ensemble de l’Union européenne. ».

L’Autorité publie deux fiches pratiques. La première sur comment se notifier comme prestataire de services d’intermédiation de données. La seconde sur comment demander une labellisation en tant que prestataire de services.

Vie Public rappelle que « la loi comporte plusieurs mesures : encadrement des frais de transfert de données et de migration, plafonnement à un an des crédits cloud (avoirs commerciaux), obligation pour les services cloud d’être interopérables… ». Le site ajoute que l’adaptation du Data Governance Act (le second point) est traitée par l’Arcep et la CNIL.

« La loi instaure enfin un réseau national de coordination de la régulation des services numériques. Composé de l’ensemble des autorités administratives compétentes (Arcom, CNIL, Arcep …) et des principaux services de l’État (DGCCRF, Pharos…), il sera chargé de partager des informations et de collaborer dans le champ des régulations du numérique », précise enfin Vie Publique.

Numérique en Afrique : « Nos conditions de travail s’apparentent à de l’esclavage moderne »

23 mai 2024 à 14:24
Dj@ngo Unch@ined

97 travailleurs Kényans cosignent une lettre ouverte demandant au président des États-Unis, Joe Biden, de mettre fin « aux conditions de travail qui s’apparentent à de l’esclavage moderne » dans l’industrie du numérique.

Alors que le président Kényan William Ruto entame la première visite officielle d’un leader africain aux États-Unis en plus de 15 ans, des travailleurs kényans du secteur du numérique en profitent pour interpeler le président américain.

Ils travaillent tous pour des entreprises états-uniennes comme Facebook, ScaleAI ou OpenAI via des sous-traitants, soit en tant que modérateurs de contenus, soit en étiquetant des données pour l’entrainement des modèles d’intelligence artificielle.

La Maison-Blanche explique dans son communiqué de presse annonçant l’accueil de William Ruto, que « les dirigeants discuteront des moyens de renforcer notre coopération dans des domaines tels que les relations entre les peuples, le commerce et l’investissement, l’innovation technologique, le climat et l’énergie propre, la santé et la sécurité ».

Cette centaine de travailleurs expliquent que ce sont « des questions dans lesquelles notre force de travail est directement et personnellement concernée ».

Exploitation et maltraitance systématique

Dans cette lettre ouverte publiée sur le site de l’ONG britannique Foxglove, qui « lutte pour rendre la technologie équitable pour tous », ils dénoncent le fait que « les grandes entreprises américaines du secteur des technologies maltraitent et exploitent systématiquement les travailleurs africains ».

Ils précisent qu’ « au Kenya, ces entreprises américaines sapent le droit du travail local, le système judiciaire du pays et violent les normes internationales du travail ». « Nos conditions de travail s’apparentent à de l’esclavage moderne » dénoncent-ils.

Il y a un an, certains travailleurs de ce secteur au Kenya ont créé un syndicat, peu de temps après la publication d’une enquête du magazine américain Time qui révélait que les travailleurs kényans ayant entraîné ChatGPT pour qu’il soit plus éthique avaient été payés moins de 2 dollars de l’heure.

Cela fait suite aussi à la plainte d’un groupe de ces travailleurs contre Meta et son sous-traitant Sama.

Pour ces travailleurs, « toute discussion commerciale entre les États-Unis et le Kenya doit tenir compte de ces abus et garantir la protection des droits de tous les travailleurs ».

Demande d’un engagement du gouvernement Biden

Ils demandent donc au gouvernement de Joe Biden de s’engager à travailler avec les employés des grandes entreprises de la Tech au Kenya. Ils réclament que le gouvernement américain veille à ce que les partenariats à venir comprennent des dispositions pour que les entreprises de son pays se conforment aux réglementations internationales du travail et qu’il empêche le démantèlement des syndicats.

Ces travailleurs kényans revendiquent aussi la possibilité que « les entreprises américaines du secteur des grandes technologies puissent être tenues responsables devant les tribunaux américains pour leurs opérations illégales à l’étranger, en particulier en ce qui concerne les droits humains et les violations du droit du travail ».

Enfin, ils demandent à ce que le « respect fondamental de la constitution et de la souveraineté du Kenya » soit au cœur des négociations entre les deux pays.

« Nous ne devrions pas avoir à sacrifier notre santé, notre bien-être et, malheureusement, dans certains cas, notre vie pour les marges bénéficiaires de Big Tech. Nous vous demandons instamment de prendre des mesures et d’examiner attentivement nos demandes dans le cadre de ces discussions et au-delà », concluent-ils.

Observer des meurtres et des viols, pour moins de 2 $ de l’heure

Kauna Malgwi, du comité directeur de l’Union africaine des modérateurs de contenu, a déclaré : « Tout le monde veut voir plus d’emplois au Kenya – mais pas à n’importe quel prix. Tout ce que nous demandons, c’est un travail digne, équitablement rémunéré, sûr et sécurisé. »

« Notre travail consiste à observer des meurtres et des décapitations, des abus et des viols d’enfants, de la pornographie et de la bestialité, souvent plus de 8 heures par jour. Beaucoup d’entre nous font ce travail pour moins de 2 dollars de l’heure.

Ces entreprises ne nous fournissent pas les soins de santé mentale nécessaires pour assurer notre sécurité. En conséquence, beaucoup d’entre nous vivent et travaillent avec le trouble de stress post-traumatique (SSPT). Nous n’avons pas été prévenus des horreurs des travaux avant de commencer. »

Leur lettre ouverte a également été approuvée par le Dr Willy Mutunga, ancien juge en chef du Kenya et éminent défenseur des droits de l’homme, précise l’ONG.

NVIDIA Q1 2024 : y a-t-il vraiment besoin d'un titre ?

Elle était attendue de pied ferme, surtout dans le monde de la bourse et des finances, c’est hier soir (pour nous) que NVIDIA a partagé son annonce de ses résultats financiers couvrant les trois premiers mois de l’année. On vous le donne en mille, ils sont meilleurs qu’attendu par les analystes, ce...

NiPoGi AM16, une petite machine surprenante !

23 mai 2024 à 14:02

Pour un petit PC, utiliser des composants qui ne sont pas de dernière génération peut être une bonne idée. Par exemple, le processeur AMD Ryzen 5 PRO 5675U retenu pour le NiPoGi AM16 est désormais bien connu, ce qui permet de savoir exactement comment il va se comporter sur la chauffe. Résultat, l'AM16 est tout simplement une pépite au repos et çà charge moyenne, avec un silence de fonctionnement très appréciable. NiPoGi a bien géré, mais ce n'est pas tout ! Un bon plan cette machine à 300 U+20AC ? Réponse ici : NiPoGi AM16. […]

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