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Aujourd’hui — 3 décembre 2024Actualités numériques

Semi-conducteurs : les États-Unis intensifient les restrictions visant la Chine

3 décembre 2024 à 17:30
Matière première contre produits finis
Semi-conducteurs : les États-Unis intensifient les restrictions visant la Chine

Les États-Unis ont annoncé lundi la mise en place de nouvelles restrictions concernant l’export vers la Chine de composants électroniques de pointe. 140 entreprises chinoises rejoignent la liste noire des exportations soumises à accord préalable. La Chine n’apprécie pas et le fait savoir.

« Promouvoir la sécurité nationale grâce au leadership technologique et à des contrôles vigilants des exportations », annonce en Une de son site le Bureau de l’industrie et de la sécurité. Rattachée au ministère du Commerce, cette administration définit et met en œuvre les politiques états-uniennes en matière d’import-export. Lundi, c’est par son intermédiaire que l’administration Biden a annoncé sa troisième salve de restrictions concernant l’export de technologies américaines vers la Chine.

Les modifications annoncées lundi 2 décembre renforcent explicitement les restrictions sur deux secteurs : la fabrication de semi-conducteurs, et les composants dédiés au calcul informatique haute performance, qui englobe ici les déclinaisons dédiées à l’entraînement des modèles d’IA. L’annonce était attendue puisqu’elle avait fuité la semaine dernière, mais il était alors question d’ajouter jusqu’à 200 entreprises chinoises.

Lithogravure et mémoire HBM placées sous contrôle

Sur le volet semi-conducteurs la liste des exportations contrôlées répertorie notamment de nouvelles entrées dédiées aux outils, matériels ou logiciels, qui entrent dans les procédés de lithogravure les plus avancés. Le périmètre englobe ainsi bien la production que la métrologie, le nettoyage ou le pilotage des lignes de production.

La liste mise à jour – un épais document de 150 pages disponible en PDF – s’intéresse également de près à la mémoire HBM (High Bandwith Memory). Elle est très prisée des concepteurs de systèmes dédiés à l’intelligence artificielle ou au calcul haute performance, avec une offre qui peine à suivre la demande. AMD, par exemple, a revu à la baisse la quantité de HBM3e dans ses Instinct MI325X.

« De telles applications autorisent des usages militaires ou de renseignement avancés, elles abaissent la barrière à l’entrée pour des non spécialistes dans le développement d’armes de destruction massive, dans le soutien à de puissantes opérations cyber et dans l’assistance à l’utilisation de la surveillance de masse pour commettre des violations des droits de l’homme », justifie le BIS.

En synthèse, le Bureau place ainsi sous exportation contrôlée 24 nouveaux équipements dédiés à la production de semi-conducteurs et trois familles de logiciels dédiés au contrôle de ces derniers. La vente de mémoire HBM fait quant à elle l’objet de nouveaux contrôles, qui évaluent l’identité de l’acquéreur et les volumes concernés avant d’éventuellement valider l’exportation.

140 nouvelles entreprises chinoises sur la liste noire

Le BIS étend par ailleurs la liste (.PDF) des entités sujettes à un contrôle renforcé des exportations. Il y intègre 140 nouvelles entreprises, principalement chinoises, qui ne pourront plus s’approvisionner officiellement aux États-Unis sans un accord préalable du BIS. 

Motif avancé ? Ces entités participent aux efforts de modernisation militaire enclenchés par Pékin. Dans le lot figurent plusieurs fabricants de semi-conducteurs, souvent engagés sur des procédés de pointe, à l’image de Piotech, qui développe des solutions de gravure alternatives à celles du leader mondial, le néerlandais ASML.

Pour la première fois, les États-Unis ciblent également des fonds d’investissement : JAC Capital, Wingtech Technology Co. et Wise Road Capital rejoignent ainsi la liste, au motif de leur implication « dans les efforts du gouvernement chinois pour acquérir des entités dotées de capacités sensibles en matière de fabrication de semi-conducteurs ».

« Cette action est le point culminant de l’approche ciblée lancée par l’administration Biden-Harris, de concert avec nos alliés et partenaires, pour entraver la capacité de la République populaire de Chine à produire elle-même des technologies de pointe qui constituent un risque pour notre sécurité nationale », se réjouit Gina Raimondo, la secrétaire au commerce des États-Unis, dans un communiqué.

Pékin n’apprécie pas et le fait savoir

Le ministre du Commerce chinois a réagi dès lundi, évoquant, en des termes peu amènes, une position abusive de la part des États-Unis, susceptible de faire peser une menace significative sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement mondiale : « Les États-Unis prônent une chose tout en en pratiquant une autre, en élargissant à l’excès le concept de sécurité nationale, en abusant des mesures de contrôle des exportations et en se livrant à des actions d’intimidation unilatérales. La Chine s’oppose fermement à de telles actions », a-t-il déclaré.

En guise de mesure de rétorsion, Pékin a immédiatement annoncé des restrictions sur ses propres exportations à destinations des États-Unis, mentionnant le graphite nécessaire à la fabrication des wafers, dont la Chine est le premier producteur mondial. En matière de terres rares, le pays dispose, rappelons-le, de moyens de pression significatifs, et les restrictions qu’il a déjà mises en place sur les exportations de gallium et de germanium soulevaient de réelles inquiétudes à l’échelle européenne en 2023.

Ce troisième jeu de restrictions intensifie encore la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine. Ce faisant, il accentue les tensions sur les matériaux critiques, mais aussi la course à l’armement technologique, via laquelle chacune des deux puissances aspire à limiter sa dépendance à l’autre.

FTC Bans Location Data Company That Powers the Surveillance Ecosystem

Par : msmash
3 décembre 2024 à 17:30
The Federal Trade Commission on Tuesday announced sweeping action against some of the most important companies in the location data industry, including those that power surveillance tools used by a wide spread of U.S. law enforcement agencies and demanding they delete data related to certain sensitive areas like health clinics and places of worship. From a report: Venntel, through its parent company Gravy Analytics, takes location data from smartphones, either through ordinary apps installed on them or through the advertising ecosystem, and then provides that data feed to other companies who sell location tracking technology to the government or sells the data directly itself. Venntel is the company that provides the underlying data for a variety of other government contractors and surveillance tools, including Locate X. 404 Media and a group of other journalists recently revealed Locate X could be used to pinpoint phones that visited abortion clinics. The FTC says in a proposed order that Gravy and Venntel will be banned from selling, disclosing, or using sensitive location data, except in "limited circumstances" involving national security or law enforcement.

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Claw 8 AI+ et Claw 7 AI+ : Lunar Lake s’attaque aux consoles portables

Dans le plus si petit monde des consoles portables, MSI joue l’excentricité avec sa Claw : cette machine avait débaroulé en janvier dernier avec en son cœur, un processeur Intel. Au départ, ce Meteor Lake était plus un fardeau qu’un bienfait, bien que ce préjudice se soit un peu atténué au fil des mises à jour des pilotes graphiques opérées par la maison mère... [Tout lire]

AMD désactive silencieusement le Loop Buffer de Zen 4 : de quoi s'inquiéter ?

Ça n’est un secret pour personne, dans les processeurs modernes, c’est un sacré bordel. Agencer ensemble des dizaines de milliards de transistors n’est pas une mince affaire, si bien que des bugs se frayent parfois un chemin jusqu’au design final. Nous pouvons par exemple citer les extensions de mém...

Intel Debuts Arc Battlemage Discrete Graphics Cards

Par : msmash
3 décembre 2024 à 16:30
MojoKid writes: Intel officially revealed its next generation discrete graphics cards, code named Battlemage, this morning. There are two midrange cards in the series so far, branded Arc B580 and Arc B570, though future higher-end B700 series cards are unknown currently. The graphics architecture for Battlemage is Xe2, and it debuted in the iGPU on Lunar Lake Core Ultra 200V mobile processors earlier this year. Arc B580 is paired to 12GB of GDDR6 memory operating at an effective data rate of 19Gbps over a 192-bit interface, and its average GPU clock should hover around 2,670MHz. The Arc B570 is based on the same slice of silicon, but scales things down with 10GB of GDDR6 memory operating at the same speed as the B580, but connected over a narrower 160-bit interface. The B570's average GPU clock will also be lower, in the 2,500MHz range. Performance-wise, Intel is projecting that Arc B580 will be about 10% faster than an NVIDIA GeForce RTX 4060 on average but will be priced at $249 USD, undercutting GeForce RTX 4060 substantially while offering 4GB more onboard graphics memory. Arc B580 cards are due to arrive in market this month, with Arc B570 arriving in January 2025 at $219 USD.

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Intel annonce ses cartes graphiques Arc B580 et B570

3 décembre 2024 à 15:54

Comme attendu, Intel vient d'annoncer ses cartes graphiques Arc B580 et B570, les deux premiers modèles desktop basés sur l'architecture Battlemage. La carte B580 sera disponible le 13 décembre 2024, au tarif de 249 $ et la B570 arrivera plus tard, le 16 janvier 2025, au prix de 219 $. Les tarifs annoncés semblent particulièrement compétitifs, pour rappel, les ARC A770 et A750 furent proposées à 329 $ (version 8 Go, la 16 Go fut proposée à 349 $) et 289 $. Intel communique en premier lieu sur la B580, qui incarnerait une carte résolument 1440p, en comparaison de la RTX 4060, de NVIDIA, la B580 obtiendrait 32 % de performances en plus dans les jeux raster et 25 % dans les jeux Ray Tracing, à voir dans la réalité. […]

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Apple accusée une nouvelle fois de surveiller ses employés

3 décembre 2024 à 16:04
Michel Foucault realness
Apple accusée une nouvelle fois de surveiller ses employés

Un employé a déposé plainte contre Apple pour espionnage de ses données personnelles. Il accuse également l’entreprise de forcer les employés à utiliser leurs comptes iCloud personnels pour mieux les surveiller, y compris en dehors des locaux.

Dans un article de Semafor, on apprend qu’Amar Bhakta, employé chez Apple, attaque l’entreprise. Celle-ci est accusée de plusieurs conduites illégales, tournant toutes autour de la vie privée. Dans sa plainte, déposée dimanche soir devant une cour supérieure du compté de Santa Clara (Californie), Amar Bhakta accuse Apple de violer la loi californienne en plusieurs points.

Appareils et comptes personnels

L’essentiel de la plainte concerne l’utilisation des comptes et appareils. Selon le plaignant, Apple fournit bien des Mac et autres produits pour travailler, mais les employés sont encouragés à amener leurs propres appareils, notamment des iPhone. Au sein de l’entreprise, les téléphones sont alors gérés par une solution spécifique (de type MDM, mobile device management).

Amar Bhakta accuse Apple de profiter de ce logiciel pour plonger dans les données de ses employés. Tout ce qui transite serait observé par la société, notamment les e-mails, les photos, les vidéos, les notes et ainsi de suite. Autant de données dans lesquelles Apple serait « susceptible de rechercher ».

Autre problème pointé par le plaignant, l’utilisation forcée de comptes personnels sur les appareils fournis par Apple. Plusieurs comportements illégaux en découleraient, dont l’accès aux données et surtout la surveillance exercée par Apple, qui s’étendrait ainsi hors de ses locaux. Ce serait le cas avec tous les appareils que l’on peut emmener chez soi pour continuer à travailler comme les iPhone, iPad et autres MacBook.

Une cour de prison

L’entreprise serait ainsi engagée dans « une surveillance physique, vidéo et électronique » de ses employés via les appareils mis à leur disposition. Une fusion des vies personnelle et professionnelle d’autant plus accentuée selon Amar Bhakta qu’Apple imposerait des restrictions sur le matériel prêté (une pratique courante en entreprise) et pousserait indirectement vers l’utilisation du matériel personnel.

En outre, Apple découragerait « activement » ses employés de se servir de comptes iCloud dédiés au travail.

« Pour les employés d’Apple, l’écosystème Apple n’est pas un jardin clos. C’est une cour de prison. Un panoptique où les employés, qu’ils soient en service ou non, sont toujours soumis à l’œil omniscient d’Apple », peut-on lire dans la plainte. Une accusation d’autant plus visible qu’une part importante de la communication d’Apple se fait sur la sécurité et le respect de la vie privée, à grand renfort de chiffrement de bout en bout.

La sensation d’enfermement serait accentuée par plusieurs autres pratiques. Amar Bhakta accuse ainsi Apple de réprimer les conversations sur les salaires. En plusieurs occasions, Apple aurait strictement interdit à son employé d’évoquer son travail (publicité en ligne) et l’aurait poussé à supprimer certaines informations de son profil LinkedIn.

Apple nie en bloc

Sans surprise, l’entreprise réfute les accusations. « Chaque employé a le droit de discuter de son salaire, de ses horaires et de ses conditions de travail, et cela fait partie de notre politique de conduite des affaires, sur laquelle tous les employés sont formés chaque année », a ainsi déclaré l’entreprise à Semafor.

« Nous ne sommes pas du tout d’accord avec ces affirmations et nous pensons qu’elles ne sont pas fondées », a ajouté Apple auprès de The Verge.

Des accusations récurrentes

Ce n’est pas la première fois que des employés évoquent le sujet de la vie privée et de l’accès aux données chez Apple. Il y a un mois par exemple, le National Labor Relations Board accusait Apple d’empêcher les employés de discuter d’équité salariale au sein de l’entreprise. La société aurait notamment tenté de faire pression sur un ingénieur pour qu’il démissionne, à cause d’une enquête en ligne sur les salaires qu’il avait voulu faire circuler.

D’autres éléments étaient mentionnés dans un article du Los Angeles Times. En 2021, Apple aurait ainsi interdit la création d’un canal Slack nommé « #community-pay-equity ». Même chose pour des discussions sur les incitations financières proposées par l’entreprise pour atteindre les objectifs de vente. Apple aurait argué qu’elles comportaient des « informations confidentielles et exclusives ». Au média, Apple avait là aussi indiqué ne pas être « du tout d’accord avec ces affirmations ».

Tous ces éléments, dont ceux de la nouvelle plainte, font écho à un article de The Verge datant d’aout 2021. Il était là aussi question de lien fortement recommandé par Apple entre les comptes personnel et professionnel. Jacob Preston, après avoir démissionné de l’entreprise au bout de trois ans, s’était inquiété de ses données personnelles lorsqu’il avait le MacBook prêté par l’entreprise. Signalant que son compte personnel comportait des données très sensibles, l’entreprise lui aurait répondu que cette politique n’était pas négociable.

Une année 2021 décidément riche en mouvements des employés d’ailleurs. Début septembre par exemple, nous faisions le point sur les multiples problèmes qu’affrontait Apple, notamment une grogne prégnante chez les employés. « Apple s’enorgueillit de ses engagements pour la diversité, l’équité et d’un environnement où chaque personne peut donner le meilleur d’elle-même ; en pratique cependant, c’est loin d’être le cas », indiquait ainsi une lettre ouverte à Tim Cook.

☕️ En Finlande, deux incidents sur des câbles Internet terrestres éveillent les soupçons

3 décembre 2024 à 15:31

Deux incidents ont été signalés simultanément, lundi après-midi, sur deux câbles terrestres de fibre optique, dont l’un relie la Suède à la Finlande. D’après GlobalConnect, l’opérateur qui gère cette infrastructure transfrontalière, ces coupures ont pu perturber l’accès à Internet d’une partie de ses clients finlandais, mais n’ont provoqué aucune interruption de service.

Ces deux coupures sont respectivement survenues à Leppävaara, un quartier de la ville d’Espoo, voisine d’Helsinki, et à Vihti, commune rurale située à environ 35 km au nord-ouest de la capitale finlandaise. Cette double proximité, à la fois géographique et temporelle, a rapidement éveillé les soupçons, dans un contexte marqué par le récent incident de la mer Baltique, où deux câbles sous-marins ont été endommagés mi-novembre, à quelques heures d’intervalle.

« Nous prenons cela au sérieux. La police finlandaise enquête sur ce qui s’est passé et, en raison des circonstances entourant cet événement, un sabotage est soupçonné. Le gouvernement est en contact avec les autorités responsables et suit l’évolution des événements », a ainsi déclaré dès mardi Carl-Oskar Bohlin, ministre suédois de la Défense civile.

La police finlandaise a elle aussi rapidement réagi, mais pour nuancer le propos, en soulignant qu’aucune enquête criminelle n’était ouverte à ce stade, ses services cherchant simplement pour l’instant à établir le déroulement précis des événements.

Le rapport d’incident ouvert par l’opérateur Global Connection donne un compte rendu détaillé de la découverte des deux incidents, et des interventions, rapides, qui ont suivi pour rétablir la ligne en deux endroits.

Mis à jour à intervalles réguliers, le rapport se conclut en début d’après-midi mardi par l’annonce du rétablissement complet du service. « Nous pouvons également confirmer que les deux câbles ont été rompus en raison de travaux d’excavation, et nous évaluons donc ces incidents comme une coïncidence de circonstances malheureuses », affirme l’opérateur.

Middle Manager Hiring Has Plunged

Par : msmash
3 décembre 2024 à 15:35
Major U.S. corporations have eliminated thousands of middle management positions over the past two years in a widespread restructuring trend, with no signs of rehiring, according to workforce data from Revelio Labs. Job postings for middle management roles remained 42% below April 2022 levels in October, even as hiring rebounded for other positions. Meta, Citigroup, UPS, and Amazon have all reduced management layers or increased worker-to-supervisor ratios, citing efficiency goals. Middle managers accounted for 32% of layoffs in 2023, up from 20% in 2019, Live Data Technologies reports. Displaced supervisors, typically in their late 40s to 50s, face limited job prospects as companies permanently eliminate these positions rather than temporarily freezing hiring, Business Insider reports.

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UK Cyber Chief Warns Country 'Widely Underestimating' Risks From Cyberattacks

Par : msmash
3 décembre 2024 à 14:30
The cyber risks facing the United Kingdom are being "widely underestimated," the country's new cyber chief will warn on Tuesday as he launches the National Cyber Security Centre's (NCSC) annual review. From a report: In his first major speech since joining the NCSC -- part of the signals and cyber intelligence agency GCHQ -- Richard Horne will drive a shift in tone in how the cybersecurity agency communicates these risks. Despite some evidence showing cyberattacks growing year-on-year for half a decade, the NCSC has not previously confirmed the trend nor expressed alarm about it. "What has struck me more forcefully than anything else since taking the helm at the NCSC is the clearly widening gap between the exposure and threat we face, and the defences that are in place to protect us," Horne will say, according to an advance preview of his speech on Tuesday. Citing the intelligence that NCSC has access to as an agency within GCHQ, Horne will warn that "hostile activity in UK cyberspace has increased in frequency, sophistication and intensity," adding that despite growing activity from Russian and Chinese threat actors, the agency believes British society as a whole is failing to appreciate the severity of the risk. The annual review reveals that the agency's incident management team handled a record number of cyber incidents over the past 12 months -- 430 compared to 371 last year -- 89 of which were considered nationally significant incidents.

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☕️ Voitures électriques : l’Europe débloque un milliard d’euros pour la fabrication des cellules

3 décembre 2024 à 14:00

La Commission européenne annonce des investissements pour un total de 4,6 milliards d’euros dans les technologies « zéro net ». Elle les présente comme « essentielles pour garantir la compétitivité de l’industrie européenne tout en atteignant les objectifs climatiques convenus ».

Deux appels à propositions sont lancés, avec un budget de 3,4 milliards d’euros, « pour accélérer le déploiement de technologies de décarbonation innovantes en Europe, y compris les batteries de véhicules électriques ».

Cette manne financière comprend deux sous catégories. Une première avec 2,4 milliards d’euros pour « des projets de décarbonation de différentes échelles, ainsi que des projets axés sur la fabrication de composants pour les énergies renouvelables, le stockage de l’énergie, les pompes à chaleur et la production d’hydrogène ».

La seconde avec un milliard d’euros « pour la fabrication de cellules de batteries de véhicules électriques », une première en Europe selon la Commission. Le but est d’avoir des projets capables d’en produire avec « des procédés et des technologies de fabrication innovants ».

La Commission annonce aussi « la deuxième vente aux enchères de la Banque européenne de l’hydrogène afin d’accélérer la production d’hydrogène renouvelable dans l’Espace économique européen ». Le budget est de 1,2 milliard d’euros cette fois.

Sur cette somme, la part du lion (un milliard) « soutiendra des projets de production d’hydrogène renouvelable quel que soit le secteur dans lequel il sera consommé », tandis que les 200 millions restants seront pour des projets de « production d’hydrogène dans le cadre de projets avec des acquéreurs dans le secteur maritime ».

Les promoteurs de projets relatifs aux technologies « zéro net » et aux batteries ont jusqu’au 24 avril 2025 pour présenter leur demande. Les détails se trouvent dans le communiqué de presse.

Merdification, brain rot : les mots de l’année questionnent nos usages numériques

3 décembre 2024 à 13:33
Brrrraaaaiiiiiiiin 🧟
Merdification, brain rot : les mots de l’année questionnent nos usages numériques

L’expression « brain rot » n’a rien de neuf, mais son utilisation croissante l’a fait désigner comme mot de l’année à l’université d’Oxford. Selon l’établissement, le choix de ce mot rend compte d’une évolution dans la perception de la consommation des contenus en ligne.

Comme l’explique l’université, l’expression est vieille, beaucoup plus qu’on ne le pense. Sa première utilisation avérée date en effet de… 1854. « Alors que l’Angleterre s’efforce de guérir la pourriture des pommes de terre, personne ne s’efforcera-t-il de guérir la pourriture du cerveau – qui prévaut de manière beaucoup plus large et fatale ? », s’inquiétait ainsi Henry David Thoreau dans son livre Walden.

170 ans plus tard, le sens profond de l’expression n’a pas bougé. Le dictionnaire d’Oxford en donne la définition suivante : « Détérioration supposée de l’état mental ou intellectuel d’une personne, notamment considérée comme le résultat d’une surconsommation de contenu (aujourd’hui particulièrement en ligne) considéré comme insignifiant ou non stimulant ».

De là, l’expression a gagné l’ensemble de la population, la définition s’élargissant à tout matériel pouvant conduire à cette détérioration. L’usage en est devenu commun, au point que le mot a gagné l’élection avec plus de 37 000 votes.

Sus aux réseaux sociaux !

Si l’expression est connue depuis longtemps, elle n’est largement utilisée que depuis plusieurs années, et tout particulièrement la dernière écoulée. L’université d’Oxford note un bond de 230 % dans la fréquence d’utilisation entre 2023 et 2024.

Le sens de l’expression a légèrement évolué pour s’accrocher de manière tenace à la vie numérique. La « pourriture du cerveau » est revenue en force dans les réseaux sociaux, comme un signal d’alerte face à des plateformes comme TikTok, et plus généralement tout service présentant un mur infini de contenus. On peut alors enchainer les courtes vidéos pendant des heures. Des préoccupations concernant avant tout les générations Z et Alpha.

Mais pourquoi parler de pourriture (ou pourrissement) ? À cause d’une consommation excessive de « contenus de faible qualité et de faible valeur » trouvés sur les réseaux sociaux et plus généralement sur internet. Il faut encore s’entendre sur ce que l’on estime être « de faible qualité ». Au sens où on l’entend aujourd’hui, il désigne tout contenu n’entrainant aucune stimulation cérébrale. On se contente alors d’absorber passivement des contenus entrainant des réactions émotionnelles immédiates, sans informations ni réflexion.

L’université d’Oxford ajoute que l’expression a entrainé une nouvelle famille de mots et d’expressions filles. En référence notamment à la série de vidéos Skibidi Toilet d’Alexey Gerasimov, le mot « skibidi » est resté pour signifier l’absurdité. De même, « only in Ohio » servait à désigner les comportements supposément étranges des habitants de cet État américain. L’expression est aujourd’hui résumée au simple « Ohio » pour désigner « quelque chose d’embarrassant ou d’étrange ».

Pourrissement et merdification

L’université ajoute que « brain rot » est désormais utilisé pour désigner à la fois la cause et l’effet du phénomène. On s’en sert ainsi autant pour le contenu lui-même que pour son impact négatif.

« Je trouve fascinant que l’expression « pourriture du cerveau » ait été adoptée par la génération Z et la génération Alpha, ces communautés largement responsables de l’utilisation et de la création du contenu numérique auquel l’expression fait référence. Ces communautés ont amplifié l’expression par le biais des médias sociaux, l’endroit même où l’on dit qu’il y a un « pourrissement du cerveau ». Cela démontre une conscience de soi quelque peu insolente chez les jeunes générations quant à l’impact néfaste des médias sociaux dont elles ont hérité », relève Casper Grathwohl, président d’Oxford Languages.

Intéressant également, l’expression appartient au même champ lexical qu’une autre fraichement élue, cette fois par le dictionnaire australien Macquarie : « enshittification », traduit chez nous en « merdification ». Elle renvoie à l’idée de « détérioration progressive d’un service ou d’un produit, en particulier d’une plateforme en ligne, provoquée par une réduction de la qualité du service fourni résultant de la recherche de profit ».

The Guardian évoquait l’augmentation des contenus faux, de radicalisation ou de mauvaise qualité comme partie intégrante du processus, créant le lien avec brain rot. Dans les deux cas, l’idée est la même : une dégradation de la qualité générale, entrainant un impact négatif sur la population.

Un impact réel ?

Les conséquences véritables du brain rot restent à préciser. On peut parler de perte d’intelligence, de sens critique, de créativité, d’originalité entrainée par une habitude de consommation de contenus ne réclamant aucune analyse ni mémorisation. Peuvent alors s’ensuivre une sensation de déconnexion de la « vie réelle », la perte du gout de l’effort, une chute de la capacité à se concentrer et ainsi de suite.

L’expression interroge autant les pratiques que le regard que l’on y porte. Comme l’a signalé l’université d’Oxford, le pourrissement du cerveau désigne à la fois une cause et un effet, témoignant d’une réflexion sur nos propres usages. En outre, le sens profond n’a pas changé d’un iota en 170 ans. Les inquiétudes sur la consommation des contenus par nos voisins ont toujours existé.

Enfin, et c’est important de le noter, le brain rot n’est pas une pathologie reconnue. En revanche, l’expression invite à la réflexion sur nos usages. Ainsi, pour l’autrice Daphné B., le brain rot pointe davantage vers « l’obsolescence programmée du langage » qu’une réelle maladie, mettant en lumière « un nouveau rapport à la perte », en lien avec le fameux FOMO (fear of missing out, la peur de rater quelque chose).

☕️ Une coalition de médias canadiens poursuit OpenAI en justice

3 décembre 2024 à 13:05
Une coalition de médias canadiens poursuit OpenAI en justice

CBC/Radio-Canada, The Globe and Mail, La Presse Canadienne, Postmedia et le Toronto Star se sont alliés pour attaquer OpenAI en justice.

Dans la plainte déposée le 29 novembre devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, le groupe accuse la société états-unienne d’utiliser leurs publications sans leur consentement pour entraîner le grand modèle de langage qui fait tourner ChatGPT, et en tirer « des milliards de dollars de revenus annuels ».

Les médias canadiens demande une « injonction permanente » interdisant à OpenAI d’utiliser leurs contenus, protégés par le droit d’auteur.

L’affaire fait écho à d’autres plaintes déposées à travers la planète pour contester l’usage que font les fabricants de modèles génératifs de contenus récupérés en ligne, à commencer par celle du New York Times aux États-Unis.

À l’inverse, certains médias comme Le Monde ont pris le parti de signer des accords avec ces entreprises.

☕️ Voitures électriques : l’Europe débloque un milliard d’euros pour la fabrication des cellules

3 décembre 2024 à 14:00

La Commission européenne annonce des investissements pour un total de 4,6 milliards d’euros dans les technologies « zéro net ». Elle les présente comme « essentielles pour garantir la compétitivité de l’industrie européenne tout en atteignant les objectifs climatiques convenus ».

Deux appels à propositions sont lancés, avec un budget de 3,4 milliards d’euros, « pour accélérer le déploiement de technologies de décarbonation innovantes en Europe, y compris les batteries de véhicules électriques ».

Cette manne financière comprend deux sous catégories. Une première avec 2,4 milliards d’euros pour « des projets de décarbonation de différentes échelles, ainsi que des projets axés sur la fabrication de composants pour les énergies renouvelables, le stockage de l’énergie, les pompes à chaleur et la production d’hydrogène ».

La seconde avec un milliard d’euros « pour la fabrication de cellules de batteries de véhicules électriques », une première en Europe selon la Commission. Le but est d’avoir des projets capables d’en produire avec « des procédés et des technologies de fabrication innovants ».

La Commission annonce aussi « la deuxième vente aux enchères de la Banque européenne de l’hydrogène afin d’accélérer la production d’hydrogène renouvelable dans l’Espace économique européen ». Le budget est de 1,2 milliard d’euros cette fois.

Sur cette somme, la part du lion (un milliard) « soutiendra des projets de production d’hydrogène renouvelable quel que soit le secteur dans lequel il sera consommé », tandis que les 200 millions restants seront pour des projets de « production d’hydrogène dans le cadre de projets avec des acquéreurs dans le secteur maritime ».

Les promoteurs de projets relatifs aux technologies « zéro net » et aux batteries ont jusqu’au 24 avril 2025 pour présenter leur demande. Les détails se trouvent dans le communiqué de presse.

Merdification, brain rot : les mots de l’année questionnent nos usages numériques

3 décembre 2024 à 13:33
Brrrraaaaiiiiiiiin 🧟
Merdification, brain rot : les mots de l’année questionnent nos usages numériques

L’expression « brain rot » n’a rien de neuf, mais son utilisation croissante l’a fait désigner comme mot de l’année à l’université d’Oxford. Selon l’établissement, le choix de ce mot rend compte d’une évolution dans la perception de la consommation des contenus en ligne.

Comme l’explique l’université, l’expression est vieille, beaucoup plus qu’on ne le pense. Sa première utilisation avérée date en effet de… 1854. « Alors que l’Angleterre s’efforce de guérir la pourriture des pommes de terre, personne ne s’efforcera-t-il de guérir la pourriture du cerveau – qui prévaut de manière beaucoup plus large et fatale ? », s’inquiétait ainsi Henry David Thoreau dans son livre Walden.

170 ans plus tard, le sens profond de l’expression n’a pas bougé. Le dictionnaire d’Oxford en donne la définition suivante : « Détérioration supposée de l’état mental ou intellectuel d’une personne, notamment considérée comme le résultat d’une surconsommation de contenu (aujourd’hui particulièrement en ligne) considéré comme insignifiant ou non stimulant ».

De là, l’expression a gagné l’ensemble de la population, la définition s’élargissant à tout matériel pouvant conduire à cette détérioration. L’usage en est devenu commun, au point que le mot a gagné l’élection avec plus de 37 000 votes.

Sus aux réseaux sociaux !

Si l’expression est connue depuis longtemps, elle n’est largement utilisée que depuis plusieurs années, et tout particulièrement la dernière écoulée. L’université d’Oxford note un bond de 230 % dans la fréquence d’utilisation entre 2023 et 2024.

Le sens de l’expression a légèrement évolué pour s’accrocher de manière tenace à la vie numérique. La « pourriture du cerveau » est revenue en force dans les réseaux sociaux, comme un signal d’alerte face à des plateformes comme TikTok, et plus généralement tout service présentant un mur infini de contenus. On peut alors enchainer les courtes vidéos pendant des heures. Des préoccupations concernant avant tout les générations Z et Alpha.

Mais pourquoi parler de pourriture (ou pourrissement) ? À cause d’une consommation excessive de « contenus de faible qualité et de faible valeur » trouvés sur les réseaux sociaux et plus généralement sur internet. Il faut encore s’entendre sur ce que l’on estime être « de faible qualité ». Au sens où on l’entend aujourd’hui, il désigne tout contenu n’entrainant aucune stimulation cérébrale. On se contente alors d’absorber passivement des contenus entrainant des réactions émotionnelles immédiates, sans informations ni réflexion.

L’université d’Oxford ajoute que l’expression a entrainé une nouvelle famille de mots et d’expressions filles. En référence notamment à la série de vidéos Skibidi Toilet d’Alexey Gerasimov, le mot « skibidi » est resté pour signifier l’absurdité. De même, « only in Ohio » servait à désigner les comportements supposément étranges des habitants de cet État américain. L’expression est aujourd’hui résumée au simple « Ohio » pour désigner « quelque chose d’embarrassant ou d’étrange ».

Pourrissement et merdification

L’université ajoute que « brain rot » est désormais utilisé pour désigner à la fois la cause et l’effet du phénomène. On s’en sert ainsi autant pour le contenu lui-même que pour son impact négatif.

« Je trouve fascinant que l’expression « pourriture du cerveau » ait été adoptée par la génération Z et la génération Alpha, ces communautés largement responsables de l’utilisation et de la création du contenu numérique auquel l’expression fait référence. Ces communautés ont amplifié l’expression par le biais des médias sociaux, l’endroit même où l’on dit qu’il y a un « pourrissement du cerveau ». Cela démontre une conscience de soi quelque peu insolente chez les jeunes générations quant à l’impact néfaste des médias sociaux dont elles ont hérité », relève Casper Grathwohl, président d’Oxford Languages.

Intéressant également, l’expression appartient au même champ lexical qu’une autre fraichement élue, cette fois par le dictionnaire australien Macquarie : « enshittification », traduit chez nous en « merdification ». Elle renvoie à l’idée de « détérioration progressive d’un service ou d’un produit, en particulier d’une plateforme en ligne, provoquée par une réduction de la qualité du service fourni résultant de la recherche de profit ».

The Guardian évoquait l’augmentation des contenus faux, de radicalisation ou de mauvaise qualité comme partie intégrante du processus, créant le lien avec brain rot. Dans les deux cas, l’idée est la même : une dégradation de la qualité générale, entrainant un impact négatif sur la population.

Un impact réel ?

Les conséquences véritables du brain rot restent à préciser. On peut parler de perte d’intelligence, de sens critique, de créativité, d’originalité entrainée par une habitude de consommation de contenus ne réclamant aucune analyse ni mémorisation. Peuvent alors s’ensuivre une sensation de déconnexion de la « vie réelle », la perte du gout de l’effort, une chute de la capacité à se concentrer et ainsi de suite.

L’expression interroge autant les pratiques que le regard que l’on y porte. Comme l’a signalé l’université d’Oxford, le pourrissement du cerveau désigne à la fois une cause et un effet, témoignant d’une réflexion sur nos propres usages. En outre, le sens profond n’a pas changé d’un iota en 170 ans. Les inquiétudes sur la consommation des contenus par nos voisins ont toujours existé.

Enfin, et c’est important de le noter, le brain rot n’est pas une pathologie reconnue. En revanche, l’expression invite à la réflexion sur nos usages. Ainsi, pour l’autrice Daphné B., le brain rot pointe davantage vers « l’obsolescence programmée du langage » qu’une réelle maladie, mettant en lumière « un nouveau rapport à la perte », en lien avec le fameux FOMO (fear of missing out, la peur de rater quelque chose).

India's EV Paradox: Highest Subsidies, Lowest Uptake

Par : msmash
3 décembre 2024 à 13:29
India, the world's fifth-largest economy, is offering the heftiest electric vehicle subsidies globally -- yet has achieved just 2% market penetration so far. From a report: India's total EV subsidies amount to 40-50% of vehicle prices when accounting for GST (goods and services tax), road tax benefits, state subsidies and production-linked incentives. For larger vehicles like the Grand Vitara, the effective subsidy reaches 61%. This dwarfs incentives in other major markets. China's subsidies represent about 10% of EV prices, while South Korea and Germany offer around 16-20%. The US provides roughly 26% through various federal and state programs. Yet India's EV penetration significantly lags these markets. China has reached 24% penetration, South Korea 18%, Germany 20%, and the US 8%. India's 2% looks particularly stark in comparison.

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Intel Announces Arc B-Series "Battlemage" Discrete Graphics With Linux Support

3 décembre 2024 à 14:00
Succeeding the Intel Arc Graphics discrete graphics cards that launched two years ago as the DG2/Alchemist series, the next-gen Battlemage graphics cards are being announced today. The embargo lifts today on the new Intel Arc B-Series graphics cards with initial availability next week. Like the prior generation Intel graphics and as discussed already in many Phoronix articles, Battlemage is still treated to fully open-source graphics driver support on Linux.

☕️ Une coalition de médias canadiens poursuit OpenAI en justice

3 décembre 2024 à 13:05
Une coalition de médias canadiens poursuit OpenAI en justice

CBC/Radio-Canada, The Globe and Mail, La Presse Canadienne, Postmedia et le Toronto Star se sont alliés pour attaquer OpenAI en justice.

Dans la plainte déposée le 29 novembre devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario, le groupe accuse la société états-unienne d’utiliser leurs publications sans leur consentement pour entraîner le grand modèle de langage qui fait tourner ChatGPT, et en tirer « des milliards de dollars de revenus annuels ».

Les médias canadiens demande une « injonction permanente » interdisant à OpenAI d’utiliser leurs contenus, protégés par le droit d’auteur.

L’affaire fait écho à d’autres plaintes déposées à travers la planète pour contester l’usage que font les fabricants de modèles génératifs de contenus récupérés en ligne, à commencer par celle du New York Times aux États-Unis.

À l’inverse, certains médias comme Le Monde ont pris le parti de signer des accords avec ces entreprises.

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