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Reçu aujourd’hui — 24 décembre 2025Actualités numériques

Un petit To pour les fêtes

Par :Ferd
24 décembre 2025 à 11:00
Vive le gland d'hiver
Un petit To pour les fêtes

Annonce importante à votre adresse, vous qui nous lisez, vous qui nous soutenez, vous qui nous aimez.
Ou même parfois les trois à la fois.

Chères lectrices et chers lecteurs,

Cette année pour les fêtes, chez Next, nous ne voulions pas vous laisser dehors dans le froid sans vous donner une petite lueur d’espoir dans le regard, ni de quoi réchauffer vos cœurs endoloris par l’état du monde en général, ou plus particulièrement par les blagues de ce boomer de Bertrand, votre oncle à la retraite depuis 2003.

J’en profite pour vous donner quelques nouvelles qui n’en sont pas vraiment, en gros tendanciellement ça va toujours de mieux en mieux, mais on perd toujours pas mal de pognon.
C’est pas très grave, on a équilibré le budget en offrant des oranges à tout le monde cette année en lieu et place des traditionnelles barrettes de RAM (et ce fruit nous est particulièrement cher chez moji, vous même vous savez).
On a repris le dev sous le capot en cette fin d’année, et les efforts vont se poursuivre en 2026.
On s’accroche et on poursuit l’ascension.

Cela dit, en regardant en bas, quelque pincement au cœur nous saisit immanquablement à la vue de toutes ces lectrices et tous ces lecteurs qu’on a laissé crever au fond du précipice (et depuis un bon moment), à l’ombre de la crevasse du paywall, loin de la lumière éblouissante du savoir absolu de l’abonnement premium à Next.
Sans même parler du massacre impitoyable des remises de fidélité impies à la reprise, ou de l’abandon des promotions sous ecstasy de type cinq ans pour le prix d’un.
Tout ça travaille nos petites consciences, voyez-vous ?

En d’autres termes moins lyriques, comment convaincre toujours plus de monde que l’information de qualité se paye ?
Chez Next, nous investissons continuellement sur le média lui-même, ça se voit dans le fond, la forme, et les chiffres, mais est-ce qu’il n’existerait pas un raccourci vers la rentabilité, une sorte de highway to sell if you will ?

Notre position un peu particulière de mécène opérateur d’infrastructure offre quelques avantages en matière de routes.
Plutôt que de perdre de l’argent en subventions pures, est-ce qu’on ne pourrait pas mettre gratuitement à disposition une partie de notre infrastructure aux membres premium, afin de sweeten quelque peu le deal de l’abonnement Next ?
C’est évidemment une question rhétorique.
Non seulement on peut, mais j’ai l’immense plaisir de vous annoncer qu’en plus on l’a fait, pile à temps pour celles et ceux qui veulent leur juste dose de cadeaux au pied du sapin.

À partir de maintenant, ce 24 Décembre 2025, 1 To d’espace de stockage S3 en ligne est inclus gracieusement en bêta dans votre abonnement Premium, avec un bonus de 100 Go par année d’ancienneté de votre compte Next.

Pour un membre de 2003, ça fait tout de même 3,2 To, excusez du peu, encore un ou deux siècles d’abonnement comme ça et vous pourrez stocker l’intégralité de la bibliothèque de Spotify !
On rigole évidemment, ne vivez surtout pas aussi longtemps, c’est illégal.

Vous pouvez activer l’offre depuis votre compte, attention, l’offre est en bêta sur les 100 premiers inscrits jusqu’à mi-janvier, où nous ouvrirons les vannes plus franchement une fois le retex dûment effectué.
Déjà qu’on prode un 24 Décembre, on ne voudrait pas en plus se retrouver le 25 sur Dealabs.
Il ne manquerait plus qu’on crashe l’infra avec 10 000 abonnés en trois jours, ce serait le comble.

Un tas de tutos vont suivre pour sauvegarder vos données sous Linux, Mac, Windows, vos NAS, votre frigidaire connecté, mais plusieurs points sont à souligner :

  • Chiffrez vos données AVANT de nous les envoyer. On n’a pas du tout envie de savoir combien de bananes il vous reste dans le troisième tiroir.
  • Il s’agit d’un service best-effort, les données sont stockées en France, mais avec un niveau de disponibilité limité (un seul site géographique), c’est un service de sauvegarde à usage individuel, supplémentaire à ce que vous avez déjà, il est fourni avec zéro garantie.
    Respectez toujours les principes 3,2,1, et prenez garde à bien conserver vos données les plus précieuses sur un support hors ligne.
  • Au moment l’activation du service, vous allez pouvoir télécharger votre passphrase, conservez-la bien précieusement, nous n’y avons pas accès, et elle seule vous permet d’accéder à vos données.
    Si vous la perdez, votre seule option sera de réinitialiser complètement votre accès, en perdant l’accès à vos données précédemment enregistrées.

Tous les abonnements premium sont éligibles, y compris les abonnés Next qui ont pris l’abonnement LPL.
Le service est accessible à tous les lecteurs qui disposent d’un abonnement Next en propre.
Les internautes qui nous lisent par l’intermédiaire d’une offre La Presse Libre ne sont en revanche pas éligibles, faute de revenus suffisants pour justifier le coût de ce service.
Pour le moment, les abonnés Next de l’offre entreprise ne sont pas éligibles non plus, faute de temps, mais ça arrive rapidement.

Enfin, je tenais tout particulièrement à remercier les équipes moji, tant les devs que les ingés système et réseau, pour avoir travaillé sur une infra multi péta badass avec une deadline aussi sensible.
Kudos à eux, c’est des vrais, leurs noms résonneront pour toujours dans l’éternité.

Excellentes fêtes à toutes et à tous de la part de toutes nos équipes, et à vos clients de sauvegarde !

Next vaincra.

Ferd

PS : Petite précision, il s’agit bien d’un service offert par moji à Next et ses lecteurs, aucune facturation n’est émise de moji à Next, ni aucune compensation d’aucune forme.
Pas de filouterie fiscale ici, juste la joie d’offrir et le plaisir de recevoir.

Un petit To pour les fêtes

Par :Ferd
24 décembre 2025 à 11:00
Vive le gland d'hiver
Un petit To pour les fêtes

Annonce importante à votre adresse, vous qui nous lisez, vous qui nous soutenez, vous qui nous aimez.
Ou même parfois les trois à la fois.

Chères lectrices et chers lecteurs,

Cette année pour les fêtes, chez Next, nous ne voulions pas vous laisser dehors dans le froid sans vous donner une petite lueur d’espoir dans le regard, ni de quoi réchauffer vos cœurs endoloris par l’état du monde en général, ou plus particulièrement par les blagues de ce boomer de Bertrand, votre oncle à la retraite depuis 2003.

J’en profite pour vous donner quelques nouvelles qui n’en sont pas vraiment, en gros tendanciellement ça va toujours de mieux en mieux, mais on perd toujours pas mal de pognon.
C’est pas très grave, on a équilibré le budget en offrant des oranges à tout le monde cette année en lieu et place des traditionnelles barrettes de RAM (et ce fruit nous est particulièrement cher chez moji, vous même vous savez).
On a repris le dev sous le capot en cette fin d’année, et les efforts vont se poursuivre en 2026.
On s’accroche et on poursuit l’ascension.

Cela dit, en regardant en bas, quelque pincement au cœur nous saisit immanquablement à la vue de toutes ces lectrices et tous ces lecteurs qu’on a laissé crever au fond du précipice (et depuis un bon moment), à l’ombre de la crevasse du paywall, loin de la lumière éblouissante du savoir absolu de l’abonnement premium à Next.
Sans même parler du massacre impitoyable des remises de fidélité impies à la reprise, ou de l’abandon des promotions sous ecstasy de type cinq ans pour le prix d’un.
Tout ça travaille nos petites consciences, voyez-vous ?

En d’autres termes moins lyriques, comment convaincre toujours plus de monde que l’information de qualité se paye ?
Chez Next, nous investissons continuellement sur le média lui-même, ça se voit dans le fond, la forme, et les chiffres, mais est-ce qu’il n’existerait pas un raccourci vers la rentabilité, une sorte de highway to sell if you will ?

Notre position un peu particulière de mécène opérateur d’infrastructure offre quelques avantages en matière de routes.
Plutôt que de perdre de l’argent en subventions pures, est-ce qu’on ne pourrait pas mettre gratuitement à disposition une partie de notre infrastructure aux membres premium, afin de sweeten quelque peu le deal de l’abonnement Next ?
C’est évidemment une question rhétorique.
Non seulement on peut, mais j’ai l’immense plaisir de vous annoncer qu’en plus on l’a fait, pile à temps pour celles et ceux qui veulent leur juste dose de cadeaux au pied du sapin.

À partir de maintenant, ce 24 Décembre 2025, 1 To d’espace de stockage S3 en ligne est inclus gracieusement en bêta dans votre abonnement Premium, avec un bonus de 100 Go par année d’ancienneté de votre compte Next.

Pour un membre de 2003, ça fait tout de même 3,2 To, excusez du peu, encore un ou deux siècles d’abonnement comme ça et vous pourrez stocker l’intégralité de la bibliothèque de Spotify !
On rigole évidemment, ne vivez surtout pas aussi longtemps, c’est illégal.

Vous pouvez activer l’offre depuis votre compte, attention, l’offre est en bêta sur les 100 premiers inscrits jusqu’à mi-janvier, où nous ouvrirons les vannes plus franchement une fois le retex dûment effectué.
Déjà qu’on prode un 24 Décembre, on ne voudrait pas en plus se retrouver le 25 sur Dealabs.
Il ne manquerait plus qu’on crashe l’infra avec 10 000 abonnés en trois jours, ce serait le comble.

Un tas de tutos vont suivre pour sauvegarder vos données sous Linux, Mac, Windows, vos NAS, votre frigidaire connecté, mais plusieurs points sont à souligner :

  • Chiffrez vos données AVANT de nous les envoyer. On n’a pas du tout envie de savoir combien de bananes il vous reste dans le troisième tiroir.
  • Il s’agit d’un service best-effort, les données sont stockées en France, mais avec un niveau de disponibilité limité (un seul site géographique), c’est un service de sauvegarde à usage individuel, supplémentaire à ce que vous avez déjà, il est fourni avec zéro garantie.
    Respectez toujours les principes 3,2,1, et prenez garde à bien conserver vos données les plus précieuses sur un support hors ligne.
  • Au moment l’activation du service, vous allez pouvoir télécharger votre passphrase, conservez-la bien précieusement, nous n’y avons pas accès, et elle seule vous permet d’accéder à vos données.
    Si vous la perdez, votre seule option sera de réinitialiser complètement votre accès, en perdant l’accès à vos données précédemment enregistrées.

Tous les abonnements premium sont éligibles, y compris les abonnés Next qui ont pris l’abonnement LPL.
Le service est accessible à tous les lecteurs qui disposent d’un abonnement Next en propre.
Les internautes qui nous lisent par l’intermédiaire d’une offre La Presse Libre ne sont en revanche pas éligibles, faute de revenus suffisants pour justifier le coût de ce service.
Pour le moment, les abonnés Next de l’offre entreprise ne sont pas éligibles non plus, faute de temps, mais ça arrive rapidement.

Enfin, je tenais tout particulièrement à remercier les équipes moji, tant les devs que les ingés système et réseau, pour avoir travaillé sur une infra multi péta badass avec une deadline aussi sensible.
Kudos à eux, c’est des vrais, leurs noms résonneront pour toujours dans l’éternité.

Excellentes fêtes à toutes et à tous de la part de toutes nos équipes, et à vos clients de sauvegarde !

Next vaincra.

Ferd

PS : Petite précision, il s’agit bien d’un service offert par moji à Next et ses lecteurs, aucune facturation n’est émise de moji à Next, ni aucune compensation d’aucune forme.
Pas de filouterie fiscale ici, juste la joie d’offrir et le plaisir de recevoir.

Page Cache Sharing Looks To Be Very Beneficial For EROFS Containers

24 décembre 2025 à 10:45
One of the features being worked on for a while with the read-only EROFS file-system is page cache sharing. Besides EROFS being popular on some mobile/embedded devices, this open-source read-only file-system has been quite popular for container usage and there this page cache sharing functionality can provide some significant reductions in RAM usage...

☕️ Firefox se dote d’une vue partagée pour afficher deux sites côte à côte

24 décembre 2025 à 09:32

Une nouvelle fonction a été découverte dans le « about:config » du navigateur, qui permet pour rappel d’activer certaines capacités non finalisées. Firefox va ainsi se doter d’une vue scindée, souvent appelée Split View, comme relevé par OMGUbuntu.

Ce type de fonction, que l’on trouve volontiers dans des navigateurs « avancés » comme Vivaldi, permet d’afficher deux sites côte à côte. La vue scindée est devenue plus courante avec le temps, Microsoft l’ayant ajoutée dans Edge en 2024 et Google dans Chrome le mois dernier.

L’utilisation dans Firefox est simple. Il faut d’abord se rendre dans « about :config » et lancer une recherche sur « split ». Il suffit ensuite de double-cliquer sur la ligne « browser.tabs.splitView.enabled », afin que la valeur « False » passe en « True ». Pas besoin de télécharger une préversion de Firefox, l’option est disponible dans l’actuelle révision stable 146.

Une fois le paramètre activé, il suffit de faire un clic droit sur n’importe quel onglet et de sélectionner « Ajouter une vue scindée ». L’onglet se divise alors en deux sous-onglets plus petits, chacun ayant sa propre adresse. Par défaut, chaque site récupère la moitié de la fenêtre, mais on peut déplacer la barre de séparation. Ce type de fonction est très utile pour comparer deux pages ou pour lire un contenu tout en surveillant un flux de réseau social.

Si la fonction est disponible actuellement, elle ne préfigure pas d’une arrivée officielle dans Firefox 147. Celle-ci s’annonce déjà comme une mouture importante, au moins sous le capot. D’après les notes de version actuelles du canal Beta, Firefox 147 apportera ainsi le support de WebGPU aux Mac équipés puces Apple Silicon, une amélioration des performances pour les vidéos avec les GPU AMD, le support de la spécification XDG Base Directory de Freedesktop.org pour les distributions Linux, ou encore la prise en charge de Safe Browsing V5.

☕️ Firefox se dote d’une vue partagée pour afficher deux sites côte à côte

24 décembre 2025 à 09:32

Une nouvelle fonction a été découverte dans le « about:config » du navigateur, qui permet pour rappel d’activer certaines capacités non finalisées. Firefox va ainsi se doter d’une vue scindée, souvent appelée Split View, comme relevé par OMGUbuntu.

Ce type de fonction, que l’on trouve volontiers dans des navigateurs « avancés » comme Vivaldi, permet d’afficher deux sites côte à côte. La vue scindée est devenue plus courante avec le temps, Microsoft l’ayant ajoutée dans Edge en 2024 et Google dans Chrome le mois dernier.

L’utilisation dans Firefox est simple. Il faut d’abord se rendre dans « about :config » et lancer une recherche sur « split ». Il suffit ensuite de double-cliquer sur la ligne « browser.tabs.splitView.enabled », afin que la valeur « False » passe en « True ». Pas besoin de télécharger une préversion de Firefox, l’option est disponible dans l’actuelle révision stable 146.

Une fois le paramètre activé, il suffit de faire un clic droit sur n’importe quel onglet et de sélectionner « Ajouter une vue scindée ». L’onglet se divise alors en deux sous-onglets plus petits, chacun ayant sa propre adresse. Par défaut, chaque site récupère la moitié de la fenêtre, mais on peut déplacer la barre de séparation. Ce type de fonction est très utile pour comparer deux pages ou pour lire un contenu tout en surveillant un flux de réseau social.

Si la fonction est disponible actuellement, elle ne préfigure pas d’une arrivée officielle dans Firefox 147. Celle-ci s’annonce déjà comme une mouture importante, au moins sous le capot. D’après les notes de version actuelles du canal Beta, Firefox 147 apportera ainsi le support de WebGPU aux Mac équipés puces Apple Silicon, une amélioration des performances pour les vidéos avec les GPU AMD, le support de la spécification XDG Base Directory de Freedesktop.org pour les distributions Linux, ou encore la prise en charge de Safe Browsing V5.

2015 Radio Interview Frames AI As 'High-Level Algebra'

Par :BeauHD
24 décembre 2025 à 10:00
Longtime Slashdot reader MrFreak shares a public radio interview from 2015 discussing artificial intelligence as inference over abstract inputs, along with scaling limits, automation, and governance models, where for-profit engines are constrained by nonprofit oversight: Recorded months before OpenAI was founded, the conversation treats intelligence as math plus incentives rather than something mystical, touching on architectural bottlenecks, why "reasoning" may not simply emerge from brute force, labor displacement, and institutional design for advanced AI systems. Many of the themes align closely with current debates around large language models and AI governance. The recording was revisited following recent remarks by Sergey Brin at Stanford, where he acknowledged that despite Google's early work on Transformers, institutional hesitation and incentive structures limited how aggressively the technology was pursued. The interview provides an earlier, first-principles perspective on how abstraction, scaling, and organizational design might interact once AI systems begin to compound.

Read more of this story at Slashdot.

James Bond peaufine son style et aura du retard

24 décembre 2025 à 08:46

Plus d'une décennie, oui, il aura fallu attendre plus de dix ans avant la sortie d'un nouveau jeu basé sur les aventures de l'agent secret (quelque peu connu) James Bond. 007 First Light s'annonce pour un vague 2026 et pourtant l'annonce a de quoi faire frémir, pour une raison simple, le projet est issu d'une collaboration entre Amazon MGM Studios (désormais détenteur des droits des adaptations des romans de Ian Fleming) et le studio emblématique IO Interactive (Hitman). Le jeu devrait proposer des phases d'infiltration poussée, tout en proposant de l'action légitime, contrairement à la discrétion du crâne chauve. Le jeu sortira sur les plateformes PlayStation 5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch 2 et PC (Steam et Epic Games), sera basé sur le moteur graphique maison Glacier Engine, malheuresement cela ne devrait pas nous fournir des informations sur le prochain acteur retenu pour camper le fameux 007... […]

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Biren, le premier concurrent sérieux de NVIDIA en Chine, s'introduit en bourse à Hong Kong

24 décembre 2025 à 08:37

Le fabricant chinois Biren Intelligent Technology prépare son introduction en bourse à Hong Kong, avec l'ambition de lever jusqu'à 624 millions de dollars américains. Fondée en 2019 à Shanghai, la société développe des GPU destinés à l'intelligence artificielle, capables de rivaliser avec les NVIDIA A100 et H100, mais produits localement. Biren est souvent cité parmi les « quatre petits dragons » chinois du GPU, aux côtés de Moore Threads, MetaX et Enflame. Son modèle phare, le Biren BR100, est un GPU massivement parallèle gravé en 7 nm par TSMC (avant les sanctions américaines). Il embarque 77 milliards de transistors, un bus mémoire HBM2e et affiche des performances proches d'une NVIDIA A100. Une version plus compacte, la BR104, cible les serveurs cloud et les applications IA distribuées. […]

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Tencent contourne légalement les restrictions américaines pour exploiter des GPU NVIDIA

24 décembre 2025 à 08:35

Selon un article du Times of India, Tencent aurait trouvé une solution habile pour accéder à des GPU NVIDIA Blackwell B200, pourtant interdits d'exportation vers la Chine dans le cadre des sanctions américaines. Le géant chinois, propriétaire de WeChat, QQ et de vastes infrastructures cloud, loue désormais la puissance de calcul de près de 15 000 GPU installés dans les centres de données de la société japonaise Datasection, à Osaka. L'astuce est simple : les puces restent physiquement au Japon, où elles sont exploitées par Datasection, mais Tencent y accède à distance pour entraîner ses modèles d'intelligence artificielle et faire tourner ses services cloud. D'un point de vue légal, aucune exportation vers la Chine n'a lieu, ce qui permet de contourner les contrôles américains sans les enfreindre directement. […]

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Avant Noël, Windows à seulement 11 U+20AC ! Activation officielle et support garanti par GVGMall

24 décembre 2025 à 08:33

A l'approche des fêtes de fin d'année, achetez une clé Windows 11 Pro pour 21 U+20AC.Et donc, pourquoi pas un nouvel OS pour Noël ? En plus, vous le savez, Microsoft a officiellement mis fin au support de Windows 10. Il est donc plus que temps de passer à Windows 11. Bonne nouvelle : grâce à notre partenaire GVGMALL, pas besoin de vous ruiner pour obtenir une licence authentique, ni d'endurer le fameux message Windows non activé en bas de l'écran. Pourquoi ? Parce que GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques à des tarifs ultra-avantageux : - Windows 11 dès 21 U+20AC - Licences Office dès 27 U+20AC Avec le code promo CCVIP, profitez en plus de -30 % de réduction sur vos achats. Et malin : pour économiser quelques euros supplémentaires, vous pouvez aussi acheter une licence Windows 10 puis faire l'upgrade gratuit vers Windows 11. Offres spéciales avec le code promo CCVIP Voici les meilleurs deals disponibles chez GVGMALL : - Windows 11 Pro OEM Lifetime - 21 U+20AC - Windows 10 Pro OEM Lifetime - 16 U+20AC - Windows 11 Home OEM Lifetime - 19 U+20AC - Windows 10 Home OEM Lifetime - 13 U+20AC - Microsoft Office 2016 Lifetime - 27 U+20AC - Microsoft Office 2019 Lifetime - 52 U+20AC - Windows 10 Enterprise LTSC 2021 - 11 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 - 34 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 - 52 U+20AC - Windows 11 Home + Office 2021 Pro Plus - 88 U+20AC - Windows 11 Pro OEM + Office 2021 Pro Plus - 87 U+20AC […]

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Les montages de noël : Miku-Core V2 Neon pare AK Mod

24 décembre 2025 à 08:27

Pendant les vacances de Noël, l'actualité se fait souvent plus calme. Plutôt que de lever le pied, on a décidé d'en profiter pour vous en mettre plein les yeux. Couleurs, lumières, idées originales et mods spectaculaires seront au rendez-vous pour illuminer cette période de fêtes. Pendant une semaine entière, on vous proposera un mod par jour, histoire de garder la magie bien vivante entre deux chocolats et quelques guirlandes. Bref, un rendez-vous quotidien, un mod chaque jour, et une seule règle : se faire plaisir. Aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir une tabnle de mixage de la Republic Of Gamer version Hatsune Miku Edition avec le Miku-Core V2 Neon par AK Mod : […]

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Intel donne des nouvelles de sa Fab 52 en Arizona, au travers d'un reportage signé CNBC

24 décembre 2025 à 08:14

CNBC a pu visiter la nouvelle usine Fab 52 d'Intel, située à Ocotillo, dans la ville de Chandler, en Arizona, au cœur d'un vaste complexe industriel regroupant plusieurs fabs du fondeur américain. Cet ensemble, l'un des plus grands sites de production de semi-conducteurs au monde, représente le centre névralgique des activités d'Intel aux États-Unis. Le reportage montre une usine flambant neuve, en activité continue, qui fabrique déjà ses premières puces en technologie Intel 18A, le nœud de gravure d'environ 1,8 nm, présenté comme aussi avancé que le 2 nm de TSMC. Le reportage montre une usine pleinement opérationnelle, équipée de machines EUV d'ASML. Fab 52 peut traiter plus de 10 000 wafers par semaine, et Intel prévoit d'y installer au moins 15 systèmes EUV sur l'ensemble du site d'Ocotillo. Le premier produit sorti de cette ligne est le processeur Intel Core Ultra 3, attendu dans les PC dès janvier. […]

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NVIDIA publie un Hotfix 591.67

24 décembre 2025 à 08:11

NVIDIA propose un Hotfix 591.67, le but est évidemment de corriger, en urgence, des soucis rencontrés par certains utilisateurs, lors de l'utilisation du mode couleur SDR, du Digital Vibrance et l'impossibilité de désactiver les notifications du NVIDIA Control Panel. Le Hotfix est téléchargeable ici et il est basé sur le récent driver GeForce Game Ready 591.59 WHQL, si vous ne rencontrez pas de souci avec ce dernier, il semble cohérent de rester sur cette version. […]

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Cinq Européens dont Thierry Breton interdits d’entrée aux États-Unis

24 décembre 2025 à 08:37
Free speech, mais pas pour tout le monde
Cinq Européens dont Thierry Breton interdits d’entrée aux États-Unis

Dans un contexte d’attaques régulières contre les réglementations européennes, les États-Unis ont interdit de visa cinq Européens travaillant sur les questions de modération et de régulation des discours de haine et de la désinformation, dont l’ancien commissaire européen Thierry Breton.

Le ministère des Affaires étrangères (State Department) des États-Unis a interdit à cinq Européens d’entrer sur son territoire, les accusant d’avoir obligé les entreprises de la tech à censurer ou invisibiliser les points de vue de la population américaine.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a décrit les cinq personnes visées par l’interdiction de visa en « activistes radicaux et ONG arsenalisées pour pousser la censure et sévir sur les États étrangers – en l’occurrence en visant des personnalités et des entreprises américaines ».

Un ancien commissaire européen et quatre membres de la société civile

Ancien commissaire européen au Marché intérieur, très actif sur les travaux relatifs au règlement européen sur les services numériques, Thierry Breton est concerné, aux côtés du Britannique Imran Ahmed, directeur exécutif du Center for Countering Digital Hate (CCDH), de Josephine Ballon et Anna-Lena von Hodenberg, directrices de l’ONG allemande de défense des droits numériques HateAid, et de la directrice du Global Disinformation Index (GDI) Clare Melford. Washington précise qu’aucun d’entre elles et eux n’exerce actuellement de fonctions officielles au sein des gouvernements britanniques ou européens.

Sur X, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a dénoncé « avec la plus grande fermeté » les restrictions annoncées. « Le règlement sur les services numériques (DSA) a été démocratiquement adopté en Europe pour que ce qui est illégal hors ligne le soit aussi en ligne. Il n’a absolument aucune portée extraterritoriale et ne concerne en aucun cas les États-Unis. Les peuples de l’Europe sont libres et souverains et ne sauraient se faire imposer par d’autres les règles s’appliquant à leur espace numérique. »

Ministre chargé de l’Europe, Benjamin Haddad a de son côté signifié son « soutien » aux cinq personnes sanctionnées. « Un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », s’interroge Thierry Breton, qui rappelle que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu — et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA », et conclut : « À nos amis américains : « La censure n’est pas là où vous le pensez ». »

Attaques rangées contre les régulations européennes…

Depuis le début de l’année 2025, les entreprises américaines de la tech ont obtenu un soutien inégalé du pouvoir en place, en particulier sur les questions de soutien au développement de l’intelligence artificielle, des cryptoactifs, et la lutte contre les régulations étrangères, voire des États locaux. Depuis plusieurs mois, les équipes de Trump obligent ainsi les diplomates américains à construire une opposition frontale au DSA, dont l’un des objets est de minimiser la violence et la désinformation en ligne.

L’amende de 120 millions d’euros infligée à X, début décembre, a notamment été décrite par Marco Rubio comme une « attaque contre les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers ». Elle résultait d’une procédure formelle ouverte deux ans plus tôt pour suspicions de violations du DSA.

… et contre toute forme de modération en ligne

Outre ces prises de parole très visibles, entamées dès le discours de J.D. Vance à Munich, en février, dans lequel le vice-président critiquait un « recul » de la liberté d’expression en Europe pour mieux soutenir le parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland, les États-Unis travaillent par ailleurs officiellement à réduire l’accès aux visas H-1B (qui permettent de travailler sur le territoire) de toute personne travaillant sur les questions de modération.

En pratique, le mémo révélé par Reuters intime aux fonctionnaires de l’administration de vérifier les profils LinkedIn des potentiels candidats, pour mieux empêcher l’entrée sur le territoire à toute personne qui serait « responsable ou complice de censure ou de tentative de censure de l’expression aux États-Unis ». Si tous les secteurs sont théoriquement concernés, le document pousse à vérifier plus spécifiquement les activités des personnes issues des industries de la tech ou des réseaux sociaux.

Cinq Européens dont Thierry Breton interdits d’entrée aux États-Unis

24 décembre 2025 à 08:37
Free speech, mais pas pour tout le monde
Cinq Européens dont Thierry Breton interdits d’entrée aux États-Unis

Dans un contexte d’attaques régulières contre les réglementations européennes, les États-Unis ont interdit de visa cinq Européens travaillant sur les questions de modération et de régulation des discours de haine et de la désinformation, dont l’ancien commissaire européen Thierry Breton.

Le ministère des Affaires étrangères (State Department) des États-Unis a interdit à cinq Européens d’entrer sur son territoire, les accusant d’avoir obligé les entreprises de la tech à censurer ou invisibiliser les points de vue de la population américaine.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a décrit les cinq personnes visées par l’interdiction de visa en « activistes radicaux et ONG arsenalisées pour pousser la censure et sévir sur les États étrangers – en l’occurrence en visant des personnalités et des entreprises américaines ».

Un ancien commissaire européen et quatre membres de la société civile

Ancien commissaire européen au Marché intérieur, très actif sur les travaux relatifs au règlement européen sur les services numériques, Thierry Breton est concerné, aux côtés du Britannique Imran Ahmed, directeur exécutif du Center for Countering Digital Hate (CCDH), de Josephine Ballon et Anna-Lena von Hodenberg, directrices de l’ONG allemande de défense des droits numériques HateAid, et de la directrice du Global Disinformation Index (GDI) Clare Melford. Washington précise qu’aucun d’entre elles et eux n’exerce actuellement de fonctions officielles au sein des gouvernements britanniques ou européens.

Sur X, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Noël Barrot a dénoncé « avec la plus grande fermeté » les restrictions annoncées. « Le règlement sur les services numériques (DSA) a été démocratiquement adopté en Europe pour que ce qui est illégal hors ligne le soit aussi en ligne. Il n’a absolument aucune portée extraterritoriale et ne concerne en aucun cas les États-Unis. Les peuples de l’Europe sont libres et souverains et ne sauraient se faire imposer par d’autres les règles s’appliquant à leur espace numérique. »

Ministre chargé de l’Europe, Benjamin Haddad a de son côté signifié son « soutien » aux cinq personnes sanctionnées. « Un vent de maccarthysme souffle-t-il à nouveau ? », s’interroge Thierry Breton, qui rappelle que « 90 % du Parlement européen — démocratiquement élu — et les 27 États membres à l’unanimité ont voté le DSA », et conclut : « À nos amis américains : « La censure n’est pas là où vous le pensez ». »

Attaques rangées contre les régulations européennes…

Depuis le début de l’année 2025, les entreprises américaines de la tech ont obtenu un soutien inégalé du pouvoir en place, en particulier sur les questions de soutien au développement de l’intelligence artificielle, des cryptoactifs, et la lutte contre les régulations étrangères, voire des États locaux. Depuis plusieurs mois, les équipes de Trump obligent ainsi les diplomates américains à construire une opposition frontale au DSA, dont l’un des objets est de minimiser la violence et la désinformation en ligne.

L’amende de 120 millions d’euros infligée à X, début décembre, a notamment été décrite par Marco Rubio comme une « attaque contre les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers ». Elle résultait d’une procédure formelle ouverte deux ans plus tôt pour suspicions de violations du DSA.

… et contre toute forme de modération en ligne

Outre ces prises de parole très visibles, entamées dès le discours de J.D. Vance à Munich, en février, dans lequel le vice-président critiquait un « recul » de la liberté d’expression en Europe pour mieux soutenir le parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland, les États-Unis travaillent par ailleurs officiellement à réduire l’accès aux visas H-1B (qui permettent de travailler sur le territoire) de toute personne travaillant sur les questions de modération.

En pratique, le mémo révélé par Reuters intime aux fonctionnaires de l’administration de vérifier les profils LinkedIn des potentiels candidats, pour mieux empêcher l’entrée sur le territoire à toute personne qui serait « responsable ou complice de censure ou de tentative de censure de l’expression aux États-Unis ». Si tous les secteurs sont théoriquement concernés, le document pousse à vérifier plus spécifiquement les activités des personnes issues des industries de la tech ou des réseaux sociaux.

La patch 1.4 de Monster Hunter Wilds tient-il ses promesses ?

La licence Monster Hunter cartonne, c'est une source de brouzoufs importante pour Capcom. Alors que le RE Engine est d'ordinaire docile tout en étant visuellement réussi, le dernier opus de la saga, Alias Monster Hunter Wilds, est arrivé tout cabossé. Les textures étaient affreuses, tout juste accep...

☕️ Le groupe NoName de pirates prorusses revendique l’attaque contre La Poste

24 décembre 2025 à 08:04

À l’heure où nous écrivons ces lignes, plusieurs services du groupe La Poste ne fonctionnent toujours pas, notamment le site de Colissimo, rendant le suivi des paquets impossible. La faute à une cyberattaque contre le groupe qui dure depuis plus de 48 heures, sous la forme d’un vaste déni de service distribué (DDoS).

Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a indiqué hier à BFM que l’attaque était toujours en cours, mais qu’elle faiblissait. Il s’était montré rassurant pour les (nombreux) colis attendus en cette période de fêtes de fin d’année : « Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est, mais le colis, lui, est en train d’arriver. La priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël ».

Hier soir, l’attaque a été revendiquée par le groupe prorusse NoName057(016), a rapporté franceinfo. Nos confrères indiquent que l’information a été confirmée par le parquet de Paris. Les gendarmes de l’UNC (Unité nationale cyber) et la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont été saisis de l’enquête « pour des faits d’entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données ».

Comme le rappelle franceinfo, ce n’est pas la première fois que le groupe s’en prend à la France. En mars 2023, le site de l’Assemblée nationale avait ainsi disparu pendant presque une journée. Les pirates avaient justifié par un soutien aux protestations contre Emmanuel Macron, « qui a décidé de ne pas se soucier des Français et continue à servir les néonazis ukrainiens, ne se calment pas ». Le parquet de Paris avait pourtant confirmé en juillet dernier le démantèlement de l’infrastructure principale du groupe et l’arrestation de plusieurs pirates présumés, dont deux en France.

Certains doutent cependant que le groupe soit réellement l’auteur de l’attaque. C’est le cas du chercheur en sécurité Baptiste Robert, pour qui certaines informations ne collent pas. Il nie également que la France soit le pays le plus visé par le groupe NoName : « Depuis 2023, avec DDOSia, le pays le plus ciblé, et de très, très loin (roulement de tambour), est l’Ukraine ».

Face aux incursions de drones, les pays européens cherchent la meilleure réponse

24 décembre 2025 à 07:19
Objets volants non identifiés
Face aux incursions de drones, les pays européens cherchent la meilleure réponse

Alors que les incursions de drones dans l’espace aérien de différents pays européens se multiplient, le débat sur les réponses à adopter bat son plein.

En Irlande, pays traditionnellement neutre d’un point de vue militaire, la détection de drones sur l’itinéraire de vol du président ukrainien Volodymyr Zelensky, début décembre, a attisé les inquiétudes. Dublin attribue en effet ces engins à des acteurs prorusses et, si Moscou dément être impliquée, d’anciens membres des forces spéciales irlandaises regrettent auprès de l’AFP l’absence de « système radar primaire », de « sonar » ou, encore « de détection antidrones ».

L’épisode n’est après tout qu’un élément supplémentaire dans une tendance toujours plus évidente : les drones font partie intégrante des logiques de guerre hybride, un phénomène particulièrement visible en Ukraine. D’autre part, l’Europe est soumise à des survols réguliers, dont le nombre croît nettement depuis quelques mois.

De multiples pays européens survolés courant 2025

Pendant le seul été 2025, la Lettonie, la Lituanie, le Danemark, la Norvège, la Roumanie, la Pologne, l’Estonie, l’Allemagne et la France avaient tous signalé des survols de drones sur leurs territoires, en provenance de la Russie (pour un pays limitrophe comme la Lituanie) ou qui lui étaient, régulièrement, attribués.

L’essentiel des violations des espaces aériens nationaux européens avaient alors concerné la Pologne, la Roumanie et la Lituanie, selon une cartographie de Grand Continent, et les objets « civils » observés n’étaient pas équipés du moindre explosif. Outre les drones, l’Estonie avait néanmoins dénoncé l’incursion de trois chasseurs russes dans son espace aérien au mois de septembre.

En réaction à cette activité intense dans les airs, l’Irlande devrait dépenser 19 millions d’euros dans de nouveaux systèmes antidrones. Elle aussi visée par des survols réguliers, l’Allemagne renforce ses dispositifs à un rythme inhabituellement élevé, rapporte Bloomberg.

Pour autant, les engins dont ces différents pays cherchent à se protéger ne sont pas tous pilotés par le gouvernement de Vladimir Poutine. Auprès de Bloomberg, le spécialiste du renseignement Dan Lomas alerte sur le fait qu’à trop suggérer le contraire, le risque est de « faire involontairement le jeu des Russes ».

Aéroports civils : une diversité de réactions

En France, depuis le début de l’année 2025, la gendarmerie des transports aériens (GTA) estimait en novembre à plus de 700 le nombre de signalements concernant des vols de drones, que ces derniers soient autorisés ou non. Auprès du Parisien, la GTA affirmait que la majorité des interventions (menées par elle, la gendarmerie départementale ou la police nationale) concernaient avant tout des usages de loisirs, ou des survols dus à la méconnaissance réglementaire.

Directeur général d’Air Space Drone (ASD), Alain Bascoulergue précisait au média : « on a à Roissy le même type de menace qu’à Copenhague ou à Munich ». Différence principale : les aéroports de nos voisins européens ont pris la décision d’interrompre le trafic, alors que la France joue la carte de la relative normalité : en un an, le fondateur d’ASD indique avoir repéré 5 000 drones dans un rayon de 10 km autour de l’aéroport parisien, mais cantonne l’essentiel d’entre eux dans la catégorie de la « bêtise » plutôt que celle des actes malveillants.

De fait, le débat sur la gravité des différentes incursions et sur les manières d’y réagir reste ouvert. Même en France, lorsque des engins ont été détectés aux abords de la base militaire de Mourmelon-le-Grand, les dispositifs de sécurité ont été renforcés. En 2024, le lieu avait accueilli des soldats ukrainiens pour des formations.

À Munich, à Oslo ou à Bruxelles, plusieurs aéroports civils ont préféré fermer temporairement ou détourner tout ou partie du trafic après que des drones ont été aperçus. Si ces opérations sont coûteuses – de l’ordre de 514 000 euros pour une fermeture de 30 minutes, selon une étude de l’Agence européenne de la sécurité aérienne de 2021 –, elles traduisent une évolution dans le type d’objets aperçus, un peu plus fréquemment d’aspect professionnel que les drones utilisés par le grand public.

Mais les arrêter aux abords des zones aéroportuaires commerciales n’a rien de simple : les brouilleurs électroniques risquent d’interférer aussi avec les systèmes des aéroports. Une solution physique, pas toujours simple à mettre en place, consiste aussi à les attraper dans des filets.

Depuis quelques mois enfin, l’idée d’un « mur antidrone » européen est régulièrement discutée. En pratique, il s’agirait avant tout d’investir, notamment dans des solutions technologiques, pour la mise en place d’un bouclier aérien. La solution ne convainc pas tout le monde, dont ceux qui aimeraient voir l’Europe devenir plus efficace dans la dissuasion pure et simple de ce type de désagréments.

☕️ Le groupe NoName de pirates prorusses revendique l’attaque contre La Poste

24 décembre 2025 à 08:04

À l’heure où nous écrivons ces lignes, plusieurs services du groupe La Poste ne fonctionnent toujours pas, notamment le site de Colissimo, rendant le suivi des paquets impossible. La faute à une cyberattaque contre le groupe qui dure depuis plus de 48 heures, sous la forme d’un vaste déni de service distribué (DDoS).

Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, a indiqué hier à BFM que l’attaque était toujours en cours, mais qu’elle faiblissait. Il s’était montré rassurant pour les (nombreux) colis attendus en cette période de fêtes de fin d’année : « Si vous avez demandé un colis pour Noël, vous n’avez pas aujourd’hui les moyens d’aller voir sur le site où il en est, mais le colis, lui, est en train d’arriver. La priorité des priorités, c’est de faire en sorte que les colis arrivent à temps pour Noël ».

Hier soir, l’attaque a été revendiquée par le groupe prorusse NoName057(016), a rapporté franceinfo. Nos confrères indiquent que l’information a été confirmée par le parquet de Paris. Les gendarmes de l’UNC (Unité nationale cyber) et la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont été saisis de l’enquête « pour des faits d’entrave au fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données ».

Comme le rappelle franceinfo, ce n’est pas la première fois que le groupe s’en prend à la France. En mars 2023, le site de l’Assemblée nationale avait ainsi disparu pendant presque une journée. Les pirates avaient justifié par un soutien aux protestations contre Emmanuel Macron, « qui a décidé de ne pas se soucier des Français et continue à servir les néonazis ukrainiens, ne se calment pas ». Le parquet de Paris avait pourtant confirmé en juillet dernier le démantèlement de l’infrastructure principale du groupe et l’arrestation de plusieurs pirates présumés, dont deux en France.

Certains doutent cependant que le groupe soit réellement l’auteur de l’attaque. C’est le cas du chercheur en sécurité Baptiste Robert, pour qui certaines informations ne collent pas. Il nie également que la France soit le pays le plus visé par le groupe NoName : « Depuis 2023, avec DDOSia, le pays le plus ciblé, et de très, très loin (roulement de tambour), est l’Ukraine ».

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