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Aujourd’hui — 15 avril 2025Actualités numériques

En 2019, le logiciel espion Pegasus de NSO avait ciblé 1 223 utilisateurs de WhatsApp

15 avril 2025 à 13:15
New Surveillance Order
En 2019, le logiciel espion Pegasus de NSO avait ciblé 1 223 utilisateurs de WhatsApp

Plus des deux tiers résidaient au Mexique, 100 en Inde et, pour la plupart, dans des pays semi-autoritaires, plus une soixantaine dans des pays occidentaux, dont 7 en France. L’entreprise israélienne s’est depuis dotée d‘une charte en matière de protection des droits humains, et d’une liste noire de 60 pays ne les respectant pas. Elle revendique 54 clients dans 31 pays, contre 60 clients dans 40 pays en 2021.

Les chiffres émanent d’un document judiciaire, rendu public dans le cadre de l’action intentée par WhatsApp contre NSO, et repéré par Ctech et TechCrunch. La messagerie, propriété de Meta, accusait l’entreprise d’avoir ciblé « environ 1 400 » de ses utilisateurs, dont 100 défenseurs des droits humains et journalistes.

Le document ne fournit pas la liste des clients de NSO, mais un tableur intitulé « décompte des victimes par pays », estampillé « Highly Confidential – Attorneys’ Eyes Only » (« Hautement confidentiel – réservé aux avocats ») permet de s’en faire une idée. Mais également de découvrir, souligne Ctech, qu’un « nombre disproportionné » de victimes vivaient dans des pays « qui ne sont pas des démocraties occidentales », et que nombre des clients de NSO (qui doivent être validés par les autorités israéliennes) seraient des régimes semi-autoritaires.

On y découvre en effet que plus des deux tiers (456) résidaient au Mexique, 100 en Inde, 82 au Bahreïn, 69 au Maroc, 58 au Pakistan, 54 en Indonésie, et 51 en Israël. Parmi les autres pays comptant un nombre important de victimes figurent l’Ouzbékistan (43), l’Algérie (38), Chypre (31) et la Turquie (26).

Le nombre de victimes résidant dans des pays occidentaux est sans commune mesure, puisque si l’Espagne en dénombre que 21, les Pays-Bas n’en compte que 11, la Hongrie 8, la France 7, la Belgique et la Finlande 4, la Suisse 3, le Royaume-Uni et l’Allemagne 2, le Canada et États-Unis 1.


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☕️ Informatique quantique : Michel Paulin rejoint le conseil d’administration de Quandela

15 avril 2025 à 12:08

Dans son communiqué transmis par email, la société française spécialisée dans l’informatique quantique rappelle que « Michel Paulin a passé l’essentiel de sa carrière dans le domaine de la Tech et des télécom. En particulier il a auparavant été directeur général d’OVHcloud, de SFR et de Neuf Cegetel ».

Chez Quandela, il apportera « son expérience et contribuera à enrichir la vision stratégique de l’entreprise ». Depuis son départ d’OVHcloud – il a été remplacé par Benjamin Revcolevschi au poste de DG, que nous avions interviewé – il préside le Comité stratégique de la filière Logiciels et Solutions Numériques de Confiance du Conseil national de l’industrie (CNI), chargée d’élairer et conseiller les pouvoirs publics.

Ce Comité « regroupe des éditeurs de logiciels, qui développent des briques technologiques essentielles à la construction de parcours de confiance, et des fournisseurs de solutions numériques dans les domaines stratégiques du cloud, des offres collaboratives, de l’intelligence artificielle, des technologies quantiques, immersives et du logiciel ».

Depuis 2022, Michel Paulin est aussi membre nommé du conseil d’administration de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA).

« Ses conseils seront extrêmement utiles au moment où Quandela amorce son développement à l’international et la montée en puissance de la production d’ordinateurs quantiques », explique Niccolo Somaschi, cofondateur et directeur général de Quandela.

Michel Paulin connait bien les machines quantiques de Quandela : il était encore à la tête d’OVHcloud quand l’hébergeur en a acheté une. Sur la photo ci-dessous, on peut d’ailleurs le voir à côté de la machine quantique lors de son inauguration.

© Sébastien Gavois

AmigaOS : vie, mort et nouvelles vies d’un système d’exploitation de plus de 30 ans

15 avril 2025 à 12:30
Toujours rien pour mon Atari 520 ST :/
AmigaOS : vie, mort et nouvelles vies d’un système d’exploitation de plus de 30 ans

AmigaOS est un système d’exploitation pour les Amiga, une gamme d’ordinateurs des années 80 et 90 de la marque Commodore. La version 3.x vient d’avoir droit à une mise à jour : la 3.2.3. Si AmigaOS 3.1 date bien des années 90, AmigaOS 3.2 a été lancé plus récemment, en 2021. Marty, démarre la DeLorean, on arrive !

Les Amiga, ça vous parle ? Il s’agit d’une série d’ordinateurs personnels commercialisés par la société Commodore dans les années 80 et 90. La corde nostalgique des plus vieux d’entre nous vibre certainement déjà, tandis que les plus jeunes sont probablement en mode « ok boomer ».

Amiga 500/1000 vs Atari 520/1040 ST : fight !

Les premiers et plus connus sont sans doute les Amiga 500(+) et Amiga 1000. Il y a aussi eu une console de jeu, l’Amiga CD32. Les ordinateurs et la console fonctionnent avec un système d’exploitation maison simplement baptisé AmigaOS.

C’était une époque où la société avait un concurrent de taille : Atari avec ses 520 ST et 1040 ST. On apprécie d’ailleurs la proximité des références, avec le « un peu plus » d’Atari sur les chiffres. Aussi bien les Amiga que les Atari exploitaient un CPU de chez Motorola : le 68000 (puis des déclinaisons par la suite). C’était une star à l’époque et on le retrouvait aussi dans l’Apple Lisa, entre autres machines.

Amiga 500
Par Bill Bertram — Travail personnel, CC BY-SA 2.5

D’AmigaOS 1.0 à la 3.1 en quelques années

La première version 1.0 date des premières machines dans les années 80. AmigaOS 2.0 sort en 1990 et AmigaOS 3.0 a été publié en 1992, puis la 3.1 entre 1993 et 1994. C’était la dernière version proposée par la société Commodore, qui a fait faillite en 1994.

Ensuite… c’est le grand bazar.


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☕️ Informatique quantique : Michel Paulin rejoint le conseil d’administration de Quandela

15 avril 2025 à 12:08

Dans son communiqué transmis par email, la société française spécialisée dans l’informatique quantique rappelle que « Michel Paulin a passé l’essentiel de sa carrière dans le domaine de la Tech et des télécom. En particulier il a auparavant été directeur général d’OVHcloud, de SFR et de Neuf Cegetel ».

Chez Quandela, il apportera « son expérience et contribuera à enrichir la vision stratégique de l’entreprise ». Depuis son départ d’OVHcloud – il a été remplacé par Benjamin Revcolevschi au poste de DG, que nous avions interviewé – il préside le Comité stratégique de la filière Logiciels et Solutions Numériques de Confiance du Conseil national de l’industrie (CNI), chargée d’élairer et conseiller les pouvoirs publics.

Ce Comité « regroupe des éditeurs de logiciels, qui développent des briques technologiques essentielles à la construction de parcours de confiance, et des fournisseurs de solutions numériques dans les domaines stratégiques du cloud, des offres collaboratives, de l’intelligence artificielle, des technologies quantiques, immersives et du logiciel ».

Depuis 2022, Michel Paulin est aussi membre nommé du conseil d’administration de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA).

« Ses conseils seront extrêmement utiles au moment où Quandela amorce son développement à l’international et la montée en puissance de la production d’ordinateurs quantiques », explique Niccolo Somaschi, cofondateur et directeur général de Quandela.

Michel Paulin connait bien les machines quantiques de Quandela : il était encore à la tête d’OVHcloud quand l’hébergeur en a acheté une. Sur la photo ci-dessous, on peut d’ailleurs le voir à côté de la machine quantique lors de son inauguration.

© Sébastien Gavois

NVIDIA officialise les GeForce RTX 5060 Ti 8Go et 16Go, RTX 5060 8Go et RTX 5060 LT 8Go !

C'est comme prévu en ce mardi 15 avril 2025 à 15 h 00 pétante en France que NVIDIA officialise la suite de sa gamme de cartes graphiques GeForce RTX 50 Series à architecture Blackwell. Ce sont pour être précis 4 nouvelles cartes qui sont annoncées, trois pour ordinateurs de bureau et une pour ordina...

Fedora 42 Released As A Fantastic Update To This Leading-Edge Linux Distribution

15 avril 2025 à 12:45
Fedora 42 is out today as a fabulous update to this prominent leading-edge Linux distribution sponsored by Red Hat. I've been running Fedora 42 on several systems already -- including upgrading my main production system to it -- and it's been working out very well. Fedora 42 is packed full of new features and software updates making it a great H1'2025 Linux operating system release...

Meta va de nouveau entrainer ses IA sur les données des utilisateurs européens

15 avril 2025 à 11:37
Entrainement intensif
Meta va de nouveau entrainer ses IA sur les données des utilisateurs européens

Après avoir activé l’accès à Meta AI en Europe, l’entreprise de Marc Zuckerberg remet en route l’entrainement de ses IA avec des données des utilisateurs européens de ses réseaux sociaux Facebook, Instagram et Threads. L’opposition est possible via un formulaire. WhatsApp n’est pas concerné.

Après la pause annoncée l’année dernière, Meta vient d’indiquer qu’elle allait de nouveau remettre en place, par défaut, l’utilisation des données de ses utilisateurs situés en Europe. L’entreprise précise que cet entrainement se fera « sur les interactions que les personnes ont avec l’IA de Meta, ainsi que sur le contenu public partagé par des adultes sur les produits Meta ».

L’entreprise avait annoncé le mois dernier avoir finalement décidé de déployer son IA dans ses produits destinés aux utilisateurs européens.

Un formulaire plus clair, promis

Les utilisateurs de Facebook, Instagram et Threads vont recevoir des notifications « dans l’application et par e-mail » précise Meta avec un texte d’explication sur le type de données qui seront utilisées par l’entreprise pour entrainer ses IA. « Ces notifications comprendront également un lien vers un formulaire permettant aux personnes de s’opposer à tout moment à l’utilisation de leurs données de cette manière », explique l’entreprise.

Elle assure avoir fait en sorte que ce formulaire d’objection (opt out) « soit facile à trouver, à lire et à utiliser » et qu’elle honorera « tous les formulaires d’objection que nous avons déjà reçus, ainsi que ceux qui seront soumis ultérieurement ». Meta promet donc que ce nouveau formulaire ne sera pas dissuasif, contrairement à celui que l’entreprise avait déployé l’année dernière lorsqu’elle avait, une première fois, mis en place l’entrainement de ses IA sur les données des utilisateurs européen.

Rappelons que Meta a été contrainte de mettre ce projet en pause, car l’association autrichienne noyb a déposé 11 plaintes contre l’entreprise. La CNIL irlandaise (Data Protection Commission) avait ensuite annoncé que l’entreprise suspendait son projet d’entrainement sur les données européennes. Meta a lancé son modèle Llama 3.1 en excluant son utilisation dans l’Union européenne tant que le terrain juridique n’était pas dégagé.

L’association de Max Schrems considérait que l’entreprise « n’[avait] aucun « intérêt légitime » qui [prévalait] sur les intérêts » des plaignants que noyb accompagne et ne disposait d’ « aucune autre base légale pour traiter des quantités aussi importantes de données à caractère personnel pour des finalités totalement indéterminées ». Elle accusait Meta d’avoir « pris toutes les mesures nécessaires pour dissuader les personnes concernées d’exercer leur droit de choisir ».

Sur ce deuxième point, Meta semble avoir fait un pas pour rendre l’opt-out de ses utilisateurs plus clair et plus simple. Il faudra tout de même vérifier sur pièce.

Meta campe sur ses positions concernant la légalité de son traitement

Sur le premier, l’entreprise considère que son « approche initiale était conforme à [ses] obligations légales » et affirme que l’avis rendu par le Comité européen de la protection des données en décembre confirme cela.

Dans son communiqué en français, Meta commente : « Il est regrettable que cela ait pris près d’un an, mais nous saluons la garantie donnée par l’IDPC (Irish Data Protection Commission) et le Comité européen de la protection des données, qui nous a permis de franchir cette étape ». Une phrase qui n’existe pas dans le communiqué en anglais.

Les autorités sont-elles alignées avec les positions de Meta ?

Interrogé par Next sur cette garantie donnée à Meta et sur la légalité de l’approche initiale de l’entreprise, le CEPD se borne à rappeler que l’opinion qu’elle a publiée en décembre « ne fait aucune déclaration à l’égard des contrôleurs individuels, mais fournit une réponse aux questions posées par l’autorité irlandaise chargée de la protection des données ».

La DPC ne nous a pas encore répondu. Nous ne manquerons pas d’ajouter son commentaire le cas échéant.

L’entreprise semble en tout cas s’appuyer toujours sur l’intérêt légitime comme base légale de cet entrainement. En effet, si elle ne le précise pas explicitement dans son communiqué, Meta affirme que les textes des notifications aux utilisateurs expliqueront « comment cela améliorera l’IA de Meta et l’expérience utilisateur globale ». Elle affirme aussi : « cet entraînement permettra de mieux soutenir des millions de personnes et d’entreprises en Europe, en apprenant à nos modèles d’IA générative à mieux comprendre et refléter leurs cultures, leurs langues et leur histoire ». Et elle n’indique d’ailleurs aucun nouveau changement dans ses conditions d’utilisation.

Reste à savoir si les autorités de protection des données approuveront son interprétation de l’avis du Comité européen de la protection des données rendu public le 18 décembre dernier.

En effet, si Meta affirme que cet avis va dans son sens, la CNIL italienne a récemment infligé 15 millions d’euros d’amende à OpenAI pour avoir, entre autres, utilisé des données personnelles pour entrainer ses modèles utilisés par ChatGPT, en s’appuyant sur le même avis. Dans ce dossier, OpenAI n’avait pas préalablement identifié de base juridique sur laquelle s’appuyer pour ce traitement.

AMD : EPYC "Venice" en 2 nm en bon chemin chez TSMC & les 1ers EPYC "Made in USA" aussi

Visiblement, Apple a laissé suffisamment de place de libre sur les lignes de production en 2 nm de TSMC. AMD et TSMC ont pu célébrer le "tape-out" officiel du premier produit HPC fabriqué à partir du procédé N2 du fondeur taïwanais : la 6ᵉ génération de CPU EPYC "Venice" ! L'entreprise dirigée par L...

be quiet! se lance dans les claviers et souris GAMING SILENCIEUX !!!

15 avril 2025 à 11:28

Du silence sur de plus en plus de produits, c'est avec be quiet! qui se lance dans le périphérique avec des claviers et des souris ! Pour les claviers, une base qui commence bien avec des switches prélubrifiés soigneusement triés en linéaire ou tactile, puis différentes couches d'isolation en fonction des modèles. Et ces claviers, ils sont deux avec le DARK MOUNT qui profite d'un pavé numérique amovible (et d'autres petits plus pour faire la différence) et le LIGHT MOUNT. Les souris ? Un modèle DARK PERK décliné en Ergo et Sym avec une forme différente, mais toujours des interrupteurs Omron silencieux, un capteur PAW3950 ou encore un logiciel en ligne pour la gestion des profils et macros ; tout comme pour les claviers d'ailleurs, et c'est un gros plus appréciable. Pour le reste, direction cette vidéo de présentation !En partenariat avec GVGMALL: Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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be quiet! lance le gaming silencieux avec les claviers Dark Mount et Light Mount

15 avril 2025 à 11:15

be quiet!, célèbre fabricant allemand de composants PC haut de gamme, étend son portefeuille de produits aux périphériques de jeu avec le lancement du Dark Mount et du Light Mount, deux nouveaux claviers mécaniques conçus pour les passionnés qui exigent précision, confort et durabilité. Disponibles en version avec switches silencieux linéaires ou tactiles, ces claviers conjuguent des matériaux haut de gamme à une esthétique minimaliste, offrant aux joueurs, aux créateurs et aux professionnels une expérience de frappe fluide et un niveau sonore incroyablement doux. Parallèlement à ces périphériques, be quiet! lance également son tout premier logiciel : IO Center pour Windows, qui offre aux utilisateurs un contrôle complet sur leurs périphériques, ainsi qu'une version web : IO Center Web, qui fonctionne sur la plupart des systèmes d'exploitation. […]

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Test mémoire G.SKILL Trident Z5 NEO RGB 2x16 Go 6000 MT/s C28 : stabililté et performances

15 avril 2025 à 11:09

On parle mémoire ce jour, et même de Suisse, nous vous proposons de découvrir un nouveau produit. Il est question de mémoire ce jour avec le kit G.SKILL Trident Z5 NEO RGB 2x16 Go 6000 MT/s C28. Pour découvrir tous les tests et tous les benchs sur ce nouveau kit, c'est ici : Test mémoire G.SKILL Trident Z5 NEO RGB 2x16 Go 6000 MT/s C28 ou en cliquant sur la source. […]

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La Switch 2 déjà sold out au Royaume-Uni, et vendue à 1000 livres sur ebay !?

15 avril 2025 à 10:54

Voilà une info qui est passée relativement inaperçue en France, mais qui mérite clairement qu'on s'y attarde. Si certains se demandent pourquoi la console semble introuvable sur Amazon, c'est peut-être tout simplement parce que les stocks ont été vidés par nos voisins britanniques. Les précommandes n'auraient été accessibles que quelques minutes à peine avant de passer en rupture sur l'ensemble des grandes enseignes : Argos, Smyths, ShopTo, Amazon UK et Game. À ce jour, aucune réouverture des ventes n'a été constatée à part quelques stocks qui apparaissent de temps en temps, de quoi frustrer les fans de Mario outre-Manche. Nintendo a-t-il sous-estimé la demande locale ? […]

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Une nouvelle carte mère MPOWER de MSI vient d'être dévoilée, cette fois pour les plateformes AM5.

15 avril 2025 à 10:52

Nos confrères de chez Wccftech viennent de dévoiler les premières images d'une future carte mère MSI issue de la célèbre série des MPOWER, ressuscitée l'année dernière : la Z790MPOWER. Forcément, une carte mère de ce type attire notre attention. Pensée pour l'overclocking tout en restant abordable, c'est un segment qui n'existe pratiquement pas sur le marché, alors qu'il y a certainement une demande. Par exemple, la Z790MPOWER tourne autour de 260 euros et, mise à part sa puce audio ALC897, elle s'intègre parfaitement dans beaucoup de configurations. Parfaite donc pour s'essayer à l'overclocking sans se ruiner, et tout particulièrement à l'overclocking mémoire. C'est d'ailleurs pour cela qu'on ne peut y installer qu'un maximum de deux barrettes. […]

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G.SKILL Trident Z5 NEO RGB 2x16 Go 6000 MT/s C28 : style, stabilité et performances sur AM5

15 avril 2025 à 09:53
Et bien cela faisait longtemps que nous n’avions pas testé un kit G.Skill pour les plateformes AMD. Le dernier datant de 2023 pour un kit 6000 c30. Entre temps, les kits 6000 c28 se sont démocratisés pour enfin devenir abordables comme celui que nous allons tester aujourd’hui dans la gamme Trident Z5 Neo RGB, que l’on trouve dans les alentours de 175 euros. C’est aussi l’occasion d’observer l’évolution des prix, 175 euros pour le kit testé aujourd’hui, c’est 25 euros de moins que le kit 6000 c30, il y a 2 ans. Ce même kit que l’on trouve aujourd’hui vers les 135 euros. Excellente nouvelle donc, les prix baissent, et on ne peut que se réjouir, surtout quand l’on sait la qualité et la fiabilité des kits DDR5, et en particulier ceux équipés de puces Hynix. Et aussi sachant la demande croissante de nos systèmes en mémoire vive.

NVIDIA va relocaliser sa production de puces IA aux États-Unis

C’était une apparemment un préalable au maintien des expéditions de systèmes HGX H20 vers la Chine : le 14 avril 2025, NVIDIA a annoncé un vaste plan de relocalisation de sa production aux États-Unis. Comme l’indiquent le titre et le premier paragraphe du communiqué, cette décision va, à terme et pour la première fois de l’histoire, permettre de produire des supercalculateurs NVIDIA AI entièrement aux États-Unis... [Tout lire]

La CNIL veut renforcer son influence en Europe et partout dans le monde

15 avril 2025 à 10:01
Puis dominer le monde ?
La CNIL veut renforcer son influence en Europe et partout dans le monde

Déjà présente et impliquée dans plusieurs instances européenne et internationale, la CNIL veut renforcer son influence. Elle souhaite se maintenir, au niveau mondial, « à l’avant-garde des développements juridiques, technologiques et économiques liés à la protection des données personnelles ».

La Commission nationale de l’informatique et des libertés a publié sa stratégie européenne et internationale pour les années 2025 à 2028. Elle vient en complément de son plan stratégique national dévoilé au début de l’année. Il était pour rappel axé sur la promotion d’une « intelligence artificielle éthique et respectueuse des droits ».

La Commission affiche franchement ses ambitions dans ce nouveau document : « se positionner pour s’assurer de la protection des données des personnes en France, en Europe et dans le reste du monde ».

Trois axes sont mis en avant sur la question des données personnelles : fluidifier la coopération européenne, promouvoir des standards internationaux élevés en accompagnant l’innovation et la circulation des données, et enfin consolider l’influence européenne et internationale de la CNIL.

« Jouer un rôle de premier plan au niveau européen »

Pour le premier point, la CNIL explique qu’elle « se doit de jouer un rôle de premier plan au niveau européen » et donc « s’impliquer dans l’amélioration de l’efficacité et la fluidification de la coopération
européenne
 ».

D’autant plus que le contexte géopolitique est tendu et que l’Europe est en pleine phase de renouveau législatif sur le numérique. Ce dernier occupe toujours plus de place numérique et prend même de l’ampleur avec les sujets d’identité numérique et d’IA générative.

Le but ? Permettre l’adoption rapide de positions communes (avis, lignes directrices, bonnes pratiques et sanctions) au sein du CEPD (Comité européen de la protection des données). Ce Comité est un organe de l’Union européenne mis en place par le RGPD. Il dispose du pouvoir d’adopter des « décisions contraignantes pour trancher les différends entre autorités de contrôle ».

La Commission participe aussi à la supervision de plusieurs systèmes : Eurodac (empreintes digitales des demandeurs d’asile), Europol (coopération policière), Eurojust (coopération judiciaire), Schengen (signalement aux frontières), Douanes, Visas.

Étendre son influence à l’international

Sur le deuxième axe (promouvoir des standards internationaux), la CNIL rappelle qu’elle participe déjà aux travaux de plusieurs instances internationales intergouvernementales : Conseil de l’Europe, Organisation de coopération et de développement économiques, Global Privacy Assembly, G7 des autorités de protection de la vie privée, Association francophone des autorités de protection des données personnelles… Elle affirme qu’elle « doit poursuivre son implication dans ces instances ».

Elle veut aussi étendre son influence à d’autres instances internationales de protection des données personnelles, « notamment Global Cross Border Privacy Rules Forum (Global CBPR Forum), l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC)
ou le réseau ibéro-américain de protection des données (RIPD)
 ».

La Commission précise au passage qu’elle souhaite « maintenir un lien étroit avec le gouvernement français » sur la question de la protection des données.

Rester à l’avant-garde

Enfin, le troisième et dernier axe (influence européenne et internationale) vient en soutien des deux premiers. Il s’agit de maintenir de bonnes relations avec les autres autorités afin de faciliter le partage de sa position et d’obtenir le soutien d’autres parties prenantes : « La doctrine de la CNIL doit être renforcée sur les grands enjeux internationaux de la protection des données personnelles pour susciter l’adhésion ».

Pour garder sa « position pertinente » au niveau international, la CNIL « veut se maintenir à l’avant-garde des développements juridiques, technologiques et économiques liés à la protection des données personnelles ». Elle veut apporter « une réponse dès à présent à l’impact de la mondialisation, des développements technologiques et de la circulation des données personnelles ».

Pour cela, elle doit « consolider sa doctrine en matière de transferts de données » et « anticiper les enjeux internationaux liés aux flux transfrontaliers de données personnelles ».

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