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Reçu aujourd’hui — 20 mai 2025Actualités numériques

Build 2025 : Microsoft se renforce sur les IA locales et veut un agent sur chaque site

20 mai 2025 à 14:00
Smith ? Perturbateur ? Orange ?
Build 2025 : Microsoft se renforce sur les IA locales et veut un agent sur chaque site

Sans surprise, les annonces de Microsoft au sujet de l’IA ont été très nombreuses durant la conférence d’ouverture de la Build. Voici ce qu’il ne fallait pas manquer.

Microsoft étant devenu l’un des acteurs majeurs de l’intelligence artificielle, les conférences Build sont largement centrées sur ce sujet. À l’instar de ce que l’on a pu voir plus tôt dans l’année chez Google, une certaine maturité commence à s’imposer, notamment à travers le grand sujet du moment : les agents, et désormais la manière dont ils peuvent communiquer entre eux.

Windows AI Foundry

On commence avec Windows AI Foundry, qui est en fait le nouveau nom (Microsoft aime en changer) du service Windows Copilot Runtime. Le terme Foundry étant utilisé dans d’autres domaines, il s’agit d’une nouvelle appellation parapluie pour mieux représenter de quoi il s’agit. En l’occurrence, d’une « plateforme unifiée pour le développement local de l’IA », avec pour mission de concentrer toutes les ressources liées à l’utilisation de l’IA directement sur les appareils. Windows AI Foundry est donc placé en opposition à Azure AI Foundry qui, de son côté, s’attèle à tout ce qui s’exécute dans le cloud.

Windows AI Foundry peut ainsi détecter le matériel d’un ordinateur, installer automatiquement tous les composants nécessaires à l’exécution d’un modèle spécifique et s’occuper de leurs mises à jour. Il contient un vaste catalogue de modèles open source, indique Microsoft.

On y trouve également Foundry Local, disponible pour Windows et macOS. Ce kit de développement (SDK) comprend un ensemble d’outils et de modules destinés à faciliter l’exécution des modèles en local, le tout en s’appuyant sur le runtime open source ONNX. Foundry Local intègre en outre une interface en ligne de commande, pour des commandes du type « foundry model list » ou « foundry model run ». Là encore, la détection du matériel pourra indiquer quels modèles peuvent être essayés.

On trouve également Windows ML, qui prend la relève de DirectML en tant que runtime d’inférence, en exploitant les capacités des CPU, GPU et bien sûr NPU. Microsoft promet que son runtime suivra les évolutions du matériel et pourra maintenir les dépendances des modèles avec les évolutions des machines. Windows ML n’est pour l’instant disponible qu’en préversion.

Une nouvelle trousse à outils, AI Toolkit for VS Code, est chargé de s’occuper de tout ce qui touche à la préparation des modèles et des applications. La quantification, l’optimisation, la compilation et le profilage font partie de ses attributions. Disponible lui aussi en préversion, il veut simplifier le processus de préparation et de livraison des modèles via Windows ML.

Notez que dans le cadre de Windows ML, NVIDIA a de son côté annoncé une révision de son kit TensorRT, qui vient d’être révisé pour les GeForce RTX. Dans sa présentation, la société parle d’un support natif par Windows ML.

NLWeb, le gros morceau de la Build

L’une des annonces qui a le plus retenu l’attention est NLWeb. Microsoft a clairement la volonté d’aplanir le terrain devant les agents, en particulier les chatbots. La volonté de l’éditeur avec ce nouveau projet est simple : aider à la création de chatbots pour tous les sites.

NLWeb doit permettre cette diffusion en quelques lignes de code, permettant de choisir le modèle et de connecter les sources de données. Microsoft donne des exemples : un chatbot pour aider les clients à choisir des vêtements pour des voyages spécifiques, un autre sur un site de cuisine pour suggérer des plats à associer à une recette, etc.

NLWeb pouvant créer des pages web, les utilisateurs auront le choix de mettre à disposition leurs contenus aux plateformes d’IA compatibles MCP (Model Context Protocol), créé par Anthropic pour simplifier justement la connexion des modèles aux sources de données. Plus précisément, « chaque point de terminaison NLWeb est également un serveur Model Context Protocol », explique Microsoft, permettant « aux sites web de rendre leur contenu découvrable et accessible aux agents et autres participants de l’écosystème MCP s’ils le souhaitent ».

Microsoft n’hésite pas à comparer NLWeb à « un HTML pour le web agentique » et rêve déjà d’agents sur tous les sites. La promesse aux internautes est qu’ils pourront interagir avec le contenu de ces sites de manière riche et sémantique. NLWeb exploite pour cela des formats semi-structurés comme Schema.org, RSS ou autres, combinées avec des LLM. NLWeb incorpore dans ces données des connaissances externes venant des LLM sous-jacents, comme des informations géographiques sur une requête concernant un restaurant.

NLWeb est open source (licence MIT) et a déjà son dépôt GitHub, qui contient tout ce qu’il faut pour se lancer. Le projet se veut totalement « agnostique », tant sur la plateforme utilisée (Windows, macOS, Linux…) que sur les réserves de vecteurs (Qdrant, Snowflake, Milvus, Azure AI Search…) et les LLM (OpenAI, Deepseek, Gemini, Anthropic, Inception…). Le dépôt contient le cœur du service, les connecteurs pour les principaux modèles et réserves de vecteurs, des outils pour les données, un serveur web et une interface simple. Microsoft dit s’attendre à ce que les déploiements se fassent avec des interfaces personnalisées.

Deux améliorations pour MCP

Puisque l’on parle du protocole d’Anthropic, Microsoft et GitHub ont annoncé leur entrée dans le comité de pilotage MCP. Deux apports ont été présentés dans ce contexte.

D’abord, une nouvelle spécification d’identité et d’autorisation. Elle doit permettre aux applications connectées à MCP d’améliorer la sécurité des connexions aux serveurs. Plusieurs méthodes de connexion fiables sont prises en charge, et Microsoft y va bien sûr de son Entra ID. Résultat, les agents et applications utilisant des LLM peuvent obtenir l’accès à ces informations, y compris les disques de stockage personnels et les services d’abonnement. En clair, il s’agit de mettre en phase les agents avec des informations verrouillées par des droits, que l’on pourra fournir après demande d’autorisation. Cet ajout devrait être utile en entreprise, pour gérer les contextes de sécurité.

L’autre apport est un registre public et communautaire des serveurs MCP. Il permet « quiconque de mettre en œuvre des référentiels publics ou privés, actualisés et centralisés pour les entrées de serveurs MCP et de permettre la découverte et la gestion de diverses implémentations MCP avec leurs métadonnées, configurations et capacités associées », explique Microsoft.

Recherche scientifique et Grok

Parmi les autres annonces, on note aussi l’arrivée de Discovery. Cette plateforme veut exploiter l’IA agentique pour « transformer le processus de découverte scientifique ». Comment ? En laissant l’IA faire ce qu’elle fait de mieux : lui confier toutes les opérations rébarbatives, Discovery pouvant gérer certaines charges de travail scientifique « de bout en bout ».

« Microsoft Discovery est une plateforme agentique d’entreprise qui permet d’accélérer la recherche et la découverte en transformant l’ensemble du processus de découverte grâce à l’IA agentique – du raisonnement des connaissances scientifiques à la formulation d’hypothèses, à la génération de candidats, à la simulation et à l’analyse », claironne ainsi Microsoft.

TechCrunch rappelle cependant que l’IA n’est pas nécessairement bien vue par tout le monde dans le domaine de la recherche scientifique. Cause principale : son manque de fiabilité. Nos confrères évoquent « un nombre incalculable de confusions » potentielles à surveiller. Mais l’IA pourrait quand même servir à explorer certaines voies, dans le sens d’un défrichage. Pour ce qui est de mener à des percées avérées, tout reste encore à faire.

Enfin, Microsoft annonce que Grok 3 et sa déclinaison mini sont disponibles dans sa plateforme Azure AI Foundry. Ils seront traités comme tous les autres modèles, avec toutes les fonctions liées et une facturation émise directement par Microsoft. L’annonce est d’autant plus visible que le modèle, développé par xAI et au cœur désormais du fonctionnement du réseau social X, a beaucoup fait parler de lui récemment, faisant référence au pseudo « génocide blanc » en Afrique du Sud et se montrant « sceptique » sur le nombre de juifs tués par la Shoah.

Fibre sans fioriture : des baisses chez Red by SFR et Free, une nouvelle guerre des prix ?

20 mai 2025 à 13:46
On est encore loin des offres à 1,99 euro par mois
Fibre sans fioriture : des baisses chez Red by SFR et Free, une nouvelle guerre des prix ?

Une nouvelle guerre des prix se profile chez les fournisseurs d’accès à Internet… à coup de 1 ou 2 euros de remise par mois. Nous sommes loin de l’époque des forfaits à moins de 2 euros, mais la baisse est généralisée.

Depuis quelques mois, les prix repartent à la baisse chez les opérateurs. Un élément déclencheur était le lancement par B&You de son offre Pure Fibre. C’était en novembre, avec 23,99 euros pour un débit pouvant atteindre 8 Gb/s en téléchargement. Elle a de quoi séduire un public qui ne souhaite qu’un accès à Internet, sans superflu, et donc sans payer des fonctionnalités dont il n’a que faire. D’autant plus avec le passage au Wi-Fi 7 pour le même prix fin avril.

La lente chute de RED by SFR

Suite à cela, la résistance s’est rapidement organisée. RED by SFR était à 24,99 euros par mois, avec 500 Mb/s symétrique. L’opérateur est ensuite passé à 1 Gb/s symétrique (comme c’est le cas aujourd’hui) avec une baisse à 23,99 euros par mois, puis 22,99 euros et depuis peu 20,99 euros.

Les frais de mise en service de 39 euros sont offerts depuis des mois (si ce n’est des années). Problème, la box reste en Wi-Fi 5 seulement, loin derrière ses deux principaux concurrents que son Bouygues Telecom et Free.

Free baisse d’un euro et s’engage sur cinq ans

Chez Free, la réponse est arrivée début avril avec la Freebox Pop S à 24,99 euros par mois, avec 5 Gb/s partagés en téléchargement et du Wi-Fi 7. Il s’agit en fait d’une Freebox Pop, mais sans aucun service de télévision. Dans un mouvement assez rare, le fournisseur d’accès annonce aujourd’hui une petite baisse sur sa Freebox Pop S : « Dès aujourd’hui, le prix de la Série Spéciale Pop S accessible en ligne, baisse de 1 euro à 23,99 euros par mois sans engagement ». Elle s’aligne ainsi sur Pure Fibre de B&You.

Il n’est pas question d’une offre avec une durée limitée, comme on en a déjà vu plusieurs fois par le passé. C’est bien le tarif de la Freebox Pop S qui baisse et Free ajoute même qu’il « garantit ce prix pendant 5 ans ». Ce n’est pas la première fois qu’iliad fait une telle promesse. En 2022, Xavier Niel s’engageait à maintenir les prix sur le mobile pendant cinq ans. Engagement repris dans le bilan financier de 2024 : « Le Groupe s’est engagé en 2022 à ne pas augmenter les prix de ses forfaits mobiles (2 euros et 19,99 euros) pour les 5 prochaines années, soit jusqu’à 2027 ».

La Freebox Pop S n’a pour rappel que deux mois, un changement de tarif aussi rapide montre certainement que le marché est dynamique. Selon le dernier décompte de l’Arcep, la France comptait 32,564 millions d’abonnements haut débit en France, dont 24,391 millions en fibre optique (+ 744 000 en trois mois).

Sosh de son côté reste à 25,99 euros par mois, mais propose depuis plusieurs semaines une remise de 6 euros par mois pendant un an.

Il est loin le temps des forfaits à moins de deux euros

On reste dans tous les cas loin de la guerre commerciale que s’étaient livrés les opérateurs il y a une dizaine d’années avec des abonnements Internet à moins de 10 euros par mois… voire moins de 2 euros, et même à 0,99 euro sur le mobile. Free, qui multipliait les offres sur Vente privée (désormais Veepee) en avait fait les frais et avait décidé de prolonger certaine promotions en 2018 face à l’hémorragie.

Notre tableau comparatif

Cette fois encore, voici un tableau récapitulatif des quatre forfaits « low cost » pour un accès à Internet sans fioriture. Et si vous souhaitez voir ce qu’il en est avec des forfaits plus haut de gamme incluant des accès à des plateformes de streaming, nous avions mis à jour notre comparateur interactif début avril.

Build 2025 : WinGet devient plus puissant et Edit modifie les fichiers depuis le Terminal

20 mai 2025 à 13:26
Tremble Vim !
Build 2025 : WinGet devient plus puissant et Edit modifie les fichiers depuis le Terminal

On continue dans les nouveautés présentées par Microsoft durant sa conférence Build. Cette fois, on s’attarde sur les outils proposés aux développeurs, mais pas uniquement. Des produits comme WinGet, le terminal et WSL étaient ainsi à l’honneur.

WinGet pourra enregistrer l’état d’une machine

Commençons par WinGet, qui va recevoir une nouvelle commande. Nommée simplement Configuration, elle permettra d’enregistrer l’état d’un système dans un fichier de configuration, afin de le restaurer sur d’autres machines. L’état en question comprend les applications installées, ainsi que les différents paquets et outils.

Le point le plus intéressant est sans doute que cette commande prendra en charge le manifeste Microsoft Desired State Configuration V3. En clair, les applications compatibles pourront préserver leurs paramètres et configurations dans le même fichier. Lors de la restauration, elles retrouveront ainsi un état très proche que sur la machine d’origine.

La fonction sera disponible cet été.

L’édition de fichiers depuis le Terminal

L’une des annonces qui a le plus retenu l’attention des développeurs est Edit. Cet outil, dont la préversion doit arriver cet été, permettra de modifier directement des fichiers depuis le Terminal, pour éviter l’ouverture d’un outil dédié et une sortie des opérations en cours, avec l’objectif de minimiser les changements de contexte.

L’application, écrite en Rust, est également open source (sous licence MIT) et accessible actuellement sur son dépôt GitHub. Microsoft fournit des informations pour sa compilation.

L’éditeur se veut très simple. De l’aveu même de Microsoft, c’est une forme d’hommage à MS-DOS Editor. Léger (moins de 250 ko), il propose quand même son lot de fonctions, dont l’ouverture de plusieurs fichiers en parallèle (la rotation se fait via Ctrl + P), la possibilité de chercher et remplacer du texte, le support des majuscules et minuscules ou encore des expressions régulières. Bien que l’on puisse utiliser Edit avec la souris, toutes les fonctions ont des raccourcis clavier.

« Ce qui nous a motivés à créer Edit, c’est le besoin d’un éditeur de texte CLI par défaut dans les versions 64 bits de Windows. Les versions 32 bits de Windows sont livrées avec l’éditeur MS-DOS, mais les versions 64 bits n’ont pas d’éditeur CLI installé dans la boîte de réception », explique dans un billet Christopher Nguyen, chef de produit chez Microsoft.

WSL et Copilot for GitHub passent en open source

Puisque l’on parle d’open source, Windows Subsystem for Linux vient également de recevoir ce traitement. Ce composant permet pour rappel depuis bientôt dix ans (lancé en 2016) de faire fonctionner des distributions Linux sur Windows grâce à la virtualisation. En dépit de certains ricanements initiaux, ce sous-système a été développé et entretenu dans le temps et plusieurs distributions peuvent être installées depuis le Store.

Si le code du noyau de WSL 2 était déjà disponible en open source, le reste était sous licence propriétaire. C’est désormais l’intégralité du sous-système que l’on trouve sous licence MIT sur un dépôt GitHub. Ce n’est d’ailleurs pas une simple visibilité sur le code, puisque Microsoft annonce recevoir volontiers des contributions. L’éditeur recommande d’ailleurs de lire le guide dédié avant de se lancer. Microsoft indique également que l’outil comporte certains éléments « basiques » de télémétrie, qui peuvent être désactivés.

Toujours dans l’open source, on trouve désormais Copilot for GitHub, l’extension pour Visual Studio Code permettant de recevoir une aide au développement par l’IA. Cette transition se fera sur plusieurs mois avec un passage progressif de toutes les fonctions sous licence MIT. Il ne semble pas y avoir encore de dépôt dédié.

Build 2025 : Microsoft se renforce sur les IA locales et veut un agent sur chaque site

20 mai 2025 à 14:00
Smith ? Perturbateur ? Orange ?
Build 2025 : Microsoft se renforce sur les IA locales et veut un agent sur chaque site

Sans surprise, les annonces de Microsoft au sujet de l’IA ont été très nombreuses durant la conférence d’ouverture de la Build. Voici ce qu’il ne fallait pas manquer.

Microsoft étant devenu l’un des acteurs majeurs de l’intelligence artificielle, les conférences Build sont largement centrées sur ce sujet. À l’instar de ce que l’on a pu voir plus tôt dans l’année chez Google, une certaine maturité commence à s’imposer, notamment à travers le grand sujet du moment : les agents, et désormais la manière dont ils peuvent communiquer entre eux.

Windows AI Foundry

On commence avec Windows AI Foundry, qui est en fait le nouveau nom (Microsoft aime en changer) du service Windows Copilot Runtime. Le terme Foundry étant utilisé dans d’autres domaines, il s’agit d’une nouvelle appellation parapluie pour mieux représenter de quoi il s’agit. En l’occurrence, d’une « plateforme unifiée pour le développement local de l’IA », avec pour mission de concentrer toutes les ressources liées à l’utilisation de l’IA directement sur les appareils. Windows AI Foundry est donc placé en opposition à Azure AI Foundry qui, de son côté, s’attèle à tout ce qui s’exécute dans le cloud.

Windows AI Foundry peut ainsi détecter le matériel d’un ordinateur, installer automatiquement tous les composants nécessaires à l’exécution d’un modèle spécifique et s’occuper de leurs mises à jour. Il contient un vaste catalogue de modèles open source, indique Microsoft.

On y trouve également Foundry Local, disponible pour Windows et macOS. Ce kit de développement (SDK) comprend un ensemble d’outils et de modules destinés à faciliter l’exécution des modèles en local, le tout en s’appuyant sur le runtime open source ONNX. Foundry Local intègre en outre une interface en ligne de commande, pour des commandes du type « foundry model list » ou « foundry model run ». Là encore, la détection du matériel pourra indiquer quels modèles peuvent être essayés.

On trouve également Windows ML, qui prend la relève de DirectML en tant que runtime d’inférence, en exploitant les capacités des CPU, GPU et bien sûr NPU. Microsoft promet que son runtime suivra les évolutions du matériel et pourra maintenir les dépendances des modèles avec les évolutions des machines. Windows ML n’est pour l’instant disponible qu’en préversion.

Une nouvelle trousse à outils, AI Toolkit for VS Code, est chargé de s’occuper de tout ce qui touche à la préparation des modèles et des applications. La quantification, l’optimisation, la compilation et le profilage font partie de ses attributions. Disponible lui aussi en préversion, il veut simplifier le processus de préparation et de livraison des modèles via Windows ML.

Notez que dans le cadre de Windows ML, NVIDIA a de son côté annoncé une révision de son kit TensorRT, qui vient d’être révisé pour les GeForce RTX. Dans sa présentation, la société parle d’un support natif par Windows ML.

NLWeb, le gros morceau de la Build

L’une des annonces qui a le plus retenu l’attention est NLWeb. Microsoft a clairement la volonté d’aplanir le terrain devant les agents, en particulier les chatbots. La volonté de l’éditeur avec ce nouveau projet est simple : aider à la création de chatbots pour tous les sites.

NLWeb doit permettre cette diffusion en quelques lignes de code, permettant de choisir le modèle et de connecter les sources de données. Microsoft donne des exemples : un chatbot pour aider les clients à choisir des vêtements pour des voyages spécifiques, un autre sur un site de cuisine pour suggérer des plats à associer à une recette, etc.

NLWeb pouvant créer des pages web, les utilisateurs auront le choix de mettre à disposition leurs contenus aux plateformes d’IA compatibles MCP (Model Context Protocol), créé par Anthropic pour simplifier justement la connexion des modèles aux sources de données. Plus précisément, « chaque point de terminaison NLWeb est également un serveur Model Context Protocol », explique Microsoft, permettant « aux sites web de rendre leur contenu découvrable et accessible aux agents et autres participants de l’écosystème MCP s’ils le souhaitent ».

Microsoft n’hésite pas à comparer NLWeb à « un HTML pour le web agentique » et rêve déjà d’agents sur tous les sites. La promesse aux internautes est qu’ils pourront interagir avec le contenu de ces sites de manière riche et sémantique. NLWeb exploite pour cela des formats semi-structurés comme Schema.org, RSS ou autres, combinées avec des LLM. NLWeb incorpore dans ces données des connaissances externes venant des LLM sous-jacents, comme des informations géographiques sur une requête concernant un restaurant.

NLWeb est open source (licence MIT) et a déjà son dépôt GitHub, qui contient tout ce qu’il faut pour se lancer. Le projet se veut totalement « agnostique », tant sur la plateforme utilisée (Windows, macOS, Linux…) que sur les réserves de vecteurs (Qdrant, Snowflake, Milvus, Azure AI Search…) et les LLM (OpenAI, Deepseek, Gemini, Anthropic, Inception…). Le dépôt contient le cœur du service, les connecteurs pour les principaux modèles et réserves de vecteurs, des outils pour les données, un serveur web et une interface simple. Microsoft dit s’attendre à ce que les déploiements se fassent avec des interfaces personnalisées.

Deux améliorations pour MCP

Puisque l’on parle du protocole d’Anthropic, Microsoft et GitHub ont annoncé leur entrée dans le comité de pilotage MCP. Deux apports ont été présentés dans ce contexte.

D’abord, une nouvelle spécification d’identité et d’autorisation. Elle doit permettre aux applications connectées à MCP d’améliorer la sécurité des connexions aux serveurs. Plusieurs méthodes de connexion fiables sont prises en charge, et Microsoft y va bien sûr de son Entra ID. Résultat, les agents et applications utilisant des LLM peuvent obtenir l’accès à ces informations, y compris les disques de stockage personnels et les services d’abonnement. En clair, il s’agit de mettre en phase les agents avec des informations verrouillées par des droits, que l’on pourra fournir après demande d’autorisation. Cet ajout devrait être utile en entreprise, pour gérer les contextes de sécurité.

L’autre apport est un registre public et communautaire des serveurs MCP. Il permet « quiconque de mettre en œuvre des référentiels publics ou privés, actualisés et centralisés pour les entrées de serveurs MCP et de permettre la découverte et la gestion de diverses implémentations MCP avec leurs métadonnées, configurations et capacités associées », explique Microsoft.

Recherche scientifique et Grok

Parmi les autres annonces, on note aussi l’arrivée de Discovery. Cette plateforme veut exploiter l’IA agentique pour « transformer le processus de découverte scientifique ». Comment ? En laissant l’IA faire ce qu’elle fait de mieux : lui confier toutes les opérations rébarbatives, Discovery pouvant gérer certaines charges de travail scientifique « de bout en bout ».

« Microsoft Discovery est une plateforme agentique d’entreprise qui permet d’accélérer la recherche et la découverte en transformant l’ensemble du processus de découverte grâce à l’IA agentique – du raisonnement des connaissances scientifiques à la formulation d’hypothèses, à la génération de candidats, à la simulation et à l’analyse », claironne ainsi Microsoft.

TechCrunch rappelle cependant que l’IA n’est pas nécessairement bien vue par tout le monde dans le domaine de la recherche scientifique. Cause principale : son manque de fiabilité. Nos confrères évoquent « un nombre incalculable de confusions » potentielles à surveiller. Mais l’IA pourrait quand même servir à explorer certaines voies, dans le sens d’un défrichage. Pour ce qui est de mener à des percées avérées, tout reste encore à faire.

Enfin, Microsoft annonce que Grok 3 et sa déclinaison mini sont disponibles dans sa plateforme Azure AI Foundry. Ils seront traités comme tous les autres modèles, avec toutes les fonctions liées et une facturation émise directement par Microsoft. L’annonce est d’autant plus visible que le modèle, développé par xAI et au cœur désormais du fonctionnement du réseau social X, a beaucoup fait parler de lui récemment, faisant référence au pseudo « génocide blanc » en Afrique du Sud et se montrant « sceptique » sur le nombre de juifs tués par la Shoah.

Fibre sans fioriture : des baisses chez Red by SFR et Free, une nouvelle guerre des prix ?

20 mai 2025 à 13:46
On est encore loin des offres à 1,99 euro par mois
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Une nouvelle guerre des prix se profile chez les fournisseurs d’accès à Internet… à coup de 1 ou 2 euros de remise par mois. Nous sommes loin de l’époque des forfaits à moins de 2 euros, mais la baisse est généralisée.

Depuis quelques mois, les prix repartent à la baisse chez les opérateurs. Un élément déclencheur était le lancement par B&You de son offre Pure Fibre. C’était en novembre, avec 23,99 euros pour un débit pouvant atteindre 8 Gb/s en téléchargement. Elle a de quoi séduire un public qui ne souhaite qu’un accès à Internet, sans superflu, et donc sans payer des fonctionnalités dont il n’a que faire. D’autant plus avec le passage au Wi-Fi 7 pour le même prix fin avril.

La lente chute de RED by SFR

Suite à cela, la résistance s’est rapidement organisée. RED by SFR était à 24,99 euros par mois, avec 500 Mb/s symétrique. L’opérateur est ensuite passé à 1 Gb/s symétrique (comme c’est le cas aujourd’hui) avec une baisse à 23,99 euros par mois, puis 22,99 euros et depuis peu 20,99 euros.

Les frais de mise en service de 39 euros sont offerts depuis des mois (si ce n’est des années). Problème, la box reste en Wi-Fi 5 seulement, loin derrière ses deux principaux concurrents que son Bouygues Telecom et Free.

Free baisse d’un euro et s’engage sur cinq ans

Chez Free, la réponse est arrivée début avril avec la Freebox Pop S à 24,99 euros par mois, avec 5 Gb/s partagés en téléchargement et du Wi-Fi 7. Il s’agit en fait d’une Freebox Pop, mais sans aucun service de télévision. Dans un mouvement assez rare, le fournisseur d’accès annonce aujourd’hui une petite baisse sur sa Freebox Pop S : « Dès aujourd’hui, le prix de la Série Spéciale Pop S accessible en ligne, baisse de 1 euro à 23,99 euros par mois sans engagement ». Elle s’aligne ainsi sur Pure Fibre de B&You.

Il n’est pas question d’une offre avec une durée limitée, comme on en a déjà vu plusieurs fois par le passé. C’est bien le tarif de la Freebox Pop S qui baisse et Free ajoute même qu’il « garantit ce prix pendant 5 ans ». Ce n’est pas la première fois qu’iliad fait une telle promesse. En 2022, Xavier Niel s’engageait à maintenir les prix sur le mobile pendant cinq ans. Engagement repris dans le bilan financier de 2024 : « Le Groupe s’est engagé en 2022 à ne pas augmenter les prix de ses forfaits mobiles (2 euros et 19,99 euros) pour les 5 prochaines années, soit jusqu’à 2027 ».

La Freebox Pop S n’a pour rappel que deux mois, un changement de tarif aussi rapide montre certainement que le marché est dynamique. Selon le dernier décompte de l’Arcep, la France comptait 32,564 millions d’abonnements haut débit en France, dont 24,391 millions en fibre optique (+ 744 000 en trois mois).

Sosh de son côté reste à 25,99 euros par mois, mais propose depuis plusieurs semaines une remise de 6 euros par mois pendant un an.

Il est loin le temps des forfaits à moins de deux euros

On reste dans tous les cas loin de la guerre commerciale que s’étaient livrés les opérateurs il y a une dizaine d’années avec des abonnements Internet à moins de 10 euros par mois… voire moins de 2 euros, et même à 0,99 euro sur le mobile. Free, qui multipliait les offres sur Vente privée (désormais Veepee) en avait fait les frais et avait décidé de prolonger certaine promotions en 2018 face à l’hémorragie.

Notre tableau comparatif

Cette fois encore, voici un tableau récapitulatif des quatre forfaits « low cost » pour un accès à Internet sans fioriture. Et si vous souhaitez voir ce qu’il en est avec des forfaits plus haut de gamme incluant des accès à des plateformes de streaming, nous avions mis à jour notre comparateur interactif début avril.

Build 2025 : WinGet devient plus puissant et Edit modifie les fichiers depuis le Terminal

20 mai 2025 à 13:26
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On continue dans les nouveautés présentées par Microsoft durant sa conférence Build. Cette fois, on s’attarde sur les outils proposés aux développeurs, mais pas uniquement. Des produits comme WinGet, le terminal et WSL étaient ainsi à l’honneur.

WinGet pourra enregistrer l’état d’une machine

Commençons par WinGet, qui va recevoir une nouvelle commande. Nommée simplement Configuration, elle permettra d’enregistrer l’état d’un système dans un fichier de configuration, afin de le restaurer sur d’autres machines. L’état en question comprend les applications installées, ainsi que les différents paquets et outils.

Le point le plus intéressant est sans doute que cette commande prendra en charge le manifeste Microsoft Desired State Configuration V3. En clair, les applications compatibles pourront préserver leurs paramètres et configurations dans le même fichier. Lors de la restauration, elles retrouveront ainsi un état très proche que sur la machine d’origine.

La fonction sera disponible cet été.

L’édition de fichiers depuis le Terminal

L’une des annonces qui a le plus retenu l’attention des développeurs est Edit. Cet outil, dont la préversion doit arriver cet été, permettra de modifier directement des fichiers depuis le Terminal, pour éviter l’ouverture d’un outil dédié et une sortie des opérations en cours, avec l’objectif de minimiser les changements de contexte.

L’application, écrite en Rust, est également open source (sous licence MIT) et accessible actuellement sur son dépôt GitHub. Microsoft fournit des informations pour sa compilation.

L’éditeur se veut très simple. De l’aveu même de Microsoft, c’est une forme d’hommage à MS-DOS Editor. Léger (moins de 250 ko), il propose quand même son lot de fonctions, dont l’ouverture de plusieurs fichiers en parallèle (la rotation se fait via Ctrl + P), la possibilité de chercher et remplacer du texte, le support des majuscules et minuscules ou encore des expressions régulières. Bien que l’on puisse utiliser Edit avec la souris, toutes les fonctions ont des raccourcis clavier.

« Ce qui nous a motivés à créer Edit, c’est le besoin d’un éditeur de texte CLI par défaut dans les versions 64 bits de Windows. Les versions 32 bits de Windows sont livrées avec l’éditeur MS-DOS, mais les versions 64 bits n’ont pas d’éditeur CLI installé dans la boîte de réception », explique dans un billet Christopher Nguyen, chef de produit chez Microsoft.

WSL et Copilot for GitHub passent en open source

Puisque l’on parle d’open source, Windows Subsystem for Linux vient également de recevoir ce traitement. Ce composant permet pour rappel depuis bientôt dix ans (lancé en 2016) de faire fonctionner des distributions Linux sur Windows grâce à la virtualisation. En dépit de certains ricanements initiaux, ce sous-système a été développé et entretenu dans le temps et plusieurs distributions peuvent être installées depuis le Store.

Si le code du noyau de WSL 2 était déjà disponible en open source, le reste était sous licence propriétaire. C’est désormais l’intégralité du sous-système que l’on trouve sous licence MIT sur un dépôt GitHub. Ce n’est d’ailleurs pas une simple visibilité sur le code, puisque Microsoft annonce recevoir volontiers des contributions. L’éditeur recommande d’ailleurs de lire le guide dédié avant de se lancer. Microsoft indique également que l’outil comporte certains éléments « basiques » de télémétrie, qui peuvent être désactivés.

Toujours dans l’open source, on trouve désormais Copilot for GitHub, l’extension pour Visual Studio Code permettant de recevoir une aide au développement par l’IA. Cette transition se fera sur plusieurs mois avec un passage progressif de toutes les fonctions sous licence MIT. Il ne semble pas y avoir encore de dépôt dédié.

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The Quiet Collapse of Surveys: Fewer Humans (and More AI Agents) Are Answering Survey Questions

Par :msmash
20 mai 2025 à 14:00
Survey response rates have collapsed from 30-50% in the 1970s to as low as 5% today, while AI agents now account for an estimated 20% of survey responses, according to a new analysis. The UK's Office for National Statistics has seen response rates drop from 40% to 13%, with some labor market questions receiving only five human responses. The U.S. Current Population Survey hit a record low 12.7% response rate, down from 50% historically.

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Test GIGABYTE GeForce RTX 5060 Gaming OC : as-tu toujours une âme Gaming ?

20 mai 2025 à 12:35
Voici notre seconde RTX 5060 en provenance du constructeur GIGABYTE, cette dernière est issue de la gamme Gaming OC ! Découvrons notre GIGABYTE GeForce RTX 5060 Gaming OC, basée sur GPU GB206, dont la fréquence de base est 2.280 GHz, le Boost est fixé à 2.497 GHz, la VRAM est de 8 Go de mémoire GDDR7, interfacés en 128-bit. La carte dispose de 3840 Cuda Cores (La RTX 4060 se contentait de 3072 Cuda Cores). Une vraie carte Gaming ?

Test ZOTAC Gaming GeForce RTX 5060 SOLO : 60 es-tu toujours légendaire ?

20 mai 2025 à 12:26
Voici le temps des RTX 5060 et sans doute de l'accomplissement ultime de Blackwell, même si certaines rumeurs évoquent une RTX 5050, soyons francs, le dernier acte gaming de la dernière architecture de NVIDIA devrait être cette nouvelle carte ! Notre découverte ne passera pas par une Founders Edition, NVIDIA a laissé le soin à ses partenaires de proposer des modèles, le lancement est d'ailleurs des plus rocambolesques, avec les envois de cartes et la disponibilité des drivers programmés au jour de la sortie... Le rythme effréné des dernières sorties de cartes graphiques ne devaient pas être suffisants, un bâton supplémentaire dans nos roues qui nous met de fort bonne humeur ! Qu'à cela ne tienne, découvrons notre ZOTAC Gaming GeForce RTX 5060 SOLO, basée sur GPU GB206, dont la fréquence de base est 2.280 GHz, le Boost est fixé à 2.497 GHz, la VRAM est de 8 Go de mémoire GDDR7, interfacés en 128-bit. La carte dispose de 3840 Cuda Cores (La RTX 4060 se contentait de 3072 Cuda Cores). Cette appellation 60 est-elle toujours légendaire ?

Test ZOTAC Gaming GeForce RTX 5060 SOLO : 60 es-tu toujours légendaire ?

20 mai 2025 à 12:59

Notre premier test du jour est une carte graphique, mais quelle carte est-ce ? La RTX 5060 SOLO de ZOTAC Gaming, voyons. Malgré le mauvais tour joué par NVIDIA, nous ne sommes pas rancunier, alors que vaut cette nouvelle génération de 60 Pour le savoir, le plus simple est de cliquer ici : ZOTAC Gaming GeForce RTX 5060 SOLO ou alors sur la source. […]

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Computex 2025 : ASUS dévoile deux nouvelles cartes mères Hero au format BTF

20 mai 2025 à 13:01

Deux nouvelles cartes mères au format BTF, c'est-à-dire avec les connecteurs placés à l'arrière pour un montage plus propre, ont été annoncées par ASUS à l'occasion du Computex 2025. Et pas des moindres, puisqu'il s'agit de deux modèles ROG Hero : la ROG Crosshair X870E Hero BTF et la ROG Maximus Z890 Hero BTF. […]

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Computex 2025 : mode vintage activé chez ZALMAN !

20 mai 2025 à 12:42

L'année dernière, ZALMAN nous mettait un petit coup de vieux. Cette année, la marque en rajoute une couche avec des nouveautés refroidissement qui ressemblent, plus ou moins, à d'anciennes stars de la série CNPS, notamment la fameuse gamme 9000. Autant dire que nous sommes ravis de revoir un tel design, même si... Les performances suivront-elles ? Mais commençons avec un radiateur qui triche : oui, le design est circulaire sur l'ensemble, mais les caloducs sont bien droits ! Un véritable scandale pour le ZET4. Mais... Il se rattrape un peu sur le top puisqu'on peut y placer un écran de monitoring, qu'on pourra également mettre ailleurs avec sa fixation via des aimants. La qualité n'est pas la meilleure, comme sur les autres produits comme la série ALPHA2, mais la fluidité et la lisibilité sont plus que suffisantes. Avec 159 mm de hauteur, écran compris, que demander de plus ? […]

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Computex 2025 : MSI multiplie les plus dans le refroidissement

20 mai 2025 à 12:25

Comme dans beaucoup de domaines, les innovations arrivent souvent par le segment haut de gamme. Ainsi, MSI avance un nouveau système pour les écrans de ses solutions de refroidissement AIO avec le MED CORELIQUID E13, un modèle équipé d'un très bel écran de pas moins de 6". C'est donc très grand, mais la technique retenue par la marque est finalement très simple, très bête dans un certain sens, et très pratique : l'écran prend place sur un support magnétique avec des broches pour le transferts du courant et des données, ce qui permet au passage de le passer en paysage ou portait. Mais pas à 45°, les aimants étant sur quatre coins. Le maintien semble bon, il n'y a vraiment rien à redire à ce sujet. Bien entendu, on pourra se dire que c'est inutile, et c'est donc indispensable ! […]

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