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Reçu aujourd’hui — 29 octobre 2025Actualités numériques

☕️ Truth Social lance un service de pronostics avec Crypto.com

29 octobre 2025 à 12:01

Le réseau social de Donald Trump, Truth Social, lance un service de pronostics en ligne avec la plateforme de cryptoactifs Crypto.com.

Nommé Truth Predict, le service permettra de parier sur les résultats d’événements variés, allant de compétitions sportives à des élections en passant par les variations de l’économie.

Avec ce projet, le groupe Trump Media and Technology Group (TMTG) joue sur le succès des services de pronostics (predictions en anglais), qui ne sont pas considérés comme des acteurs du pari en ligne par les autorités locales.

En l’occurrence, Truth Predict cherche à concurrencer Polymarket, le leader du domaine. 


En amont des élections présidentielles de 2024, note Wired, ce type de services de pronostics était présenté par leurs promoteurs comme une meilleure manière de mesurer l’opinion publique que les sondages.

Certains acteurs du monde financier les décrivaient même comme une meilleure « source de vérité » (truth en anglais, qui est aussi le nom des plateformes de Trump), quand bien même la validité de paris et leur représentativité de l’opinion générale peuvent être débattus.

Budget 2026 : votes d’un impôt pour les multinationales et du doublement de la taxe GAFAM

29 octobre 2025 à 11:30
Gafamoney
Budget 2026 : votes d’un impôt pour les multinationales et du doublement de la taxe GAFAM

Les députés ont voté mardi 28 octobre en soirée un amendement de LFI pour un impôt sur les multinationales et un passage de 3 à 6 % de la taxe GAFAM proposé par le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, qui avait envisagé d’aller jusqu’à 15 %.

En première lecture du projet de loi du budget 2026, les députés ont approuvé à 207 voix contre 89 « un impôt universel sur les sociétés transnationales qui échappent au Fisc » proposé par LFI. Ils ont aussi approuvé à 296 voix pour et 58 contre 58 le doublement de la taxe GAFAM, proposé cette fois par le député Jean-René Cazeneuve.

Votées ce 28 octobre contre l’avis du gouvernement, ces deux mesures pourraient rapporter 26 milliards d’euros en tout, selon leurs auteurs. Mais elles ont peu de chances de passer l’étape du Sénat. Selon notre consœur de Médiapart Pauline Graulle, elles seraient « peut-être même un coup de grâce porté aux discussions budgétaires à l’Assemblée nationale ».

Taxer les bénéfices des multinationales en proportion de leur activité en France

Inspiré par une proposition de l’association ATTAC et par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, l’amendement de LFI veut « taxer les bénéfices des multinationales proportionnellement à leur activité réellement réalisée en France ». Il prévoit que « toute personne morale ayant une activité en France est imposable à hauteur du ratio de son chiffre d’affaires réalisé sur le territoire national ramené à son chiffre d’affaires mondial ».

Le texte s’appuie sur une définition très élargie de celui-ci, puisque ce CA serait calculé en « incluant également le chiffre d’affaires des entités juridiques dont [l’entreprise] détient plus de 50 % des actions, parts, droits financiers ou droits de vote ». De quoi faire réagir des multinationales du numérique comme Google ou Amazon.

« Je crains que cet amendement soit contraire à une directive européenne fixant [le taux d’imposition] à 15 % et non 25 % », a réagi le rapporteur du budget et député Républicain, Philippe Juvin, en s’y opposant. De son côté, le président de la commission des finances et député LFI, Manuel Bompard, considère que « c’est compatible avec la législation française et internationale ». Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, s’y est aussi opposé, arguant que le vote de cet amendement apporterait « 20 milliards d’ennuis » à la France et rappelant les diverses conventions fiscales signées par la France en bilatéral avec 125 pays.

Un doublement de la taxe Gafam

L’autre amendement voté hier soir de manière un peu surprenante est celui augmentant la taxe Gafam. Comme nous l’expliquions la semaine dernière, un amendement déposé par le député Renaissance, Jean-René Cazeneuve, proposait « de porter de 3 % à 15 % » le taux de cette taxe. Le contre-projet du PS publié en septembre dernier projetait une augmentation à 6 %. C’est finalement ce doublement de la taxe qui a été adopté, le député Renaissance ayant accepté un tel taux en affirmant « je ne suis pas là pour rouvrir une guerre commerciale entre la France et les États-Unis », comme le rapporte Le Monde.

Roland Lescure a déclaré prendre « acte de la volonté du Parlement de renforcer la taxe sur les géants du numérique » tout en ajoutant qu’il aurait préféré que ce sujet soit traité « à l’échelle européenne et par la discussion internationale ».

Rappelons que si ces deux sources de financement ont obtenu une majorité à l’Assemblée nationale, elles ont peu de chances d’être acceptées par le Sénat à majorité de droite. Le texte global du budget, avec ces dispositions, pourrait ne même pas recueillir de majorité à l’Assemblée : certains députés Renaissance opposés notamment à l’impôt universel sur les multinationales pourraient refuser de le voter.

☕️ Truth Social lance un service de pronostics avec Crypto.com

29 octobre 2025 à 12:01

Le réseau social de Donald Trump, Truth Social, lance un service de pronostics en ligne avec la plateforme de cryptoactifs Crypto.com.

Nommé Truth Predict, le service permettra de parier sur les résultats d’événements variés, allant de compétitions sportives à des élections en passant par les variations de l’économie.

Avec ce projet, le groupe Trump Media and Technology Group (TMTG) joue sur le succès des services de pronostics (predictions en anglais), qui ne sont pas considérés comme des acteurs du pari en ligne par les autorités locales.

En l’occurrence, Truth Predict cherche à concurrencer Polymarket, le leader du domaine. 


En amont des élections présidentielles de 2024, note Wired, ce type de services de pronostics était présenté par leurs promoteurs comme une meilleure manière de mesurer l’opinion publique que les sondages.

Certains acteurs du monde financier les décrivaient même comme une meilleure « source de vérité » (truth en anglais, qui est aussi le nom des plateformes de Trump), quand bien même la validité de paris et leur représentativité de l’opinion générale peuvent être débattus.

Budget 2026 : votes d’un impôt pour les multinationales et du doublement de la taxe GAFAM

29 octobre 2025 à 11:30
Gafamoney
Budget 2026 : votes d’un impôt pour les multinationales et du doublement de la taxe GAFAM

Les députés ont voté mardi 28 octobre en soirée un amendement de LFI pour un impôt sur les multinationales et un passage de 3 à 6 % de la taxe GAFAM proposé par le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, qui avait envisagé d’aller jusqu’à 15 %.

En première lecture du projet de loi du budget 2026, les députés ont approuvé à 207 voix contre 89 « un impôt universel sur les sociétés transnationales qui échappent au Fisc » proposé par LFI. Ils ont aussi approuvé à 296 voix pour et 58 contre 58 le doublement de la taxe GAFAM, proposé cette fois par le député Jean-René Cazeneuve.

Votées ce 28 octobre contre l’avis du gouvernement, ces deux mesures pourraient rapporter 26 milliards d’euros en tout, selon leurs auteurs. Mais elles ont peu de chances de passer l’étape du Sénat. Selon notre consœur de Médiapart Pauline Graulle, elles seraient « peut-être même un coup de grâce porté aux discussions budgétaires à l’Assemblée nationale ».

Taxer les bénéfices des multinationales en proportion de leur activité en France

Inspiré par une proposition de l’association ATTAC et par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, l’amendement de LFI veut « taxer les bénéfices des multinationales proportionnellement à leur activité réellement réalisée en France ». Il prévoit que « toute personne morale ayant une activité en France est imposable à hauteur du ratio de son chiffre d’affaires réalisé sur le territoire national ramené à son chiffre d’affaires mondial ».

Le texte s’appuie sur une définition très élargie de celui-ci, puisque ce CA serait calculé en « incluant également le chiffre d’affaires des entités juridiques dont [l’entreprise] détient plus de 50 % des actions, parts, droits financiers ou droits de vote ». De quoi faire réagir des multinationales du numérique comme Google ou Amazon.

« Je crains que cet amendement soit contraire à une directive européenne fixant [le taux d’imposition] à 15 % et non 25 % », a réagi le rapporteur du budget et député Républicain, Philippe Juvin, en s’y opposant. De son côté, le président de la commission des finances et député LFI, Manuel Bompard, considère que « c’est compatible avec la législation française et internationale ». Le ministre de l’Économie, Roland Lescure, s’y est aussi opposé, arguant que le vote de cet amendement apporterait « 20 milliards d’ennuis » à la France et rappelant les diverses conventions fiscales signées par la France en bilatéral avec 125 pays.

Un doublement de la taxe Gafam

L’autre amendement voté hier soir de manière un peu surprenante est celui augmentant la taxe Gafam. Comme nous l’expliquions la semaine dernière, un amendement déposé par le député Renaissance, Jean-René Cazeneuve, proposait « de porter de 3 % à 15 % » le taux de cette taxe. Le contre-projet du PS publié en septembre dernier projetait une augmentation à 6 %. C’est finalement ce doublement de la taxe qui a été adopté, le député Renaissance ayant accepté un tel taux en affirmant « je ne suis pas là pour rouvrir une guerre commerciale entre la France et les États-Unis », comme le rapporte Le Monde.

Roland Lescure a déclaré prendre « acte de la volonté du Parlement de renforcer la taxe sur les géants du numérique » tout en ajoutant qu’il aurait préféré que ce sujet soit traité « à l’échelle européenne et par la discussion internationale ».

Rappelons que si ces deux sources de financement ont obtenu une majorité à l’Assemblée nationale, elles ont peu de chances d’être acceptées par le Sénat à majorité de droite. Le texte global du budget, avec ces dispositions, pourrait ne même pas recueillir de majorité à l’Assemblée : certains députés Renaissance opposés notamment à l’impôt universel sur les multinationales pourraient refuser de le voter.

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Minisforum DEG2 : la fin du port OCuLink ?

29 octobre 2025 à 11:53

Les jours du format OCuLink semblent comptés. Le Minisforum DEG2 qui vient d’être annoncé ajoute désormais une connexion USB4 V2 en plus de son port OCuLink.

Ce dock graphique ressemble beaucoup au précédent. On retrouve sur le Minisforum DEG2 le même schéma de fonctionnement que sur le DEG1. Un support accueillant une alimentation ATX/SFX classique. Un port PCIe x16 pour insérer une carte graphique et une connectique adaptée pour se connecter à un portable ou un PC. La différence vient surtout de cette connectique puisqu’en plus du port OCuLink on découvre ici un port USB4 V2.

Et ce second port indique encore un peu plus le futur sort de la norme OCuLink pour le grand public : l’oubli. Cette norme n’a jamais été un grand standard porté par la majorité de l’industrie. Le premier jet date de 2012 quand le PCI-SIG, qui développe les standards PCI, a indiqué sa volonté de lancer un câble capable de prendre en charge ses débits. À cette époque, les standards USB et Thunderbolt existent déjà, mais restent moins puissants que ce que propose le nouveau OCuLink. 20 Gbps et PCIe 2.0 pour le Thunderbolt, 32 Gbps et PCIe 3.0 pour l’OCuLink. La norme commerciale débarque véritablement en 2015 avec du PCIe 3.0 x4 et une connexion qui propose une bande passante de 3.9 Go/s.

Un câble OCuLink

Un câble OCuLink

En 2017, le format passe à 8 Go/s en passant à la version 2.0. Il permet alors de piloter du PCIe 4.0 et offre un format de connecteur assez proche du DisplayPort même s’il ne diffuse que des données. L’objectif du PCI-SIG est clairement d’en faire une alternative à l’USB et au Thunderbolt. Ce qui fait partie des éléments qui poussent Intel à libérer le Thunderbolt et à oublier les royalties existantes sur le produit la même année

Le « marché », c’est-à-dire les grands noms du secteur comme Lenovo, HP, Dell et autres, se tournent rapidement vers les solutions les moins onéreuses et les plus simples à appliquer. L’USB est intégrable facilement puisque intégré dans les fonctionnalités des processeurs. Intel fournit de son côté de la documentation, de l’aide technique et même des ingénieurs capables de se pencher sur d’éventuels problèmes d’intégration du Thunderbolt. Le format OCuLink reste donc logiquement dans l’ombre même s’il trouve une place notamment dans des montages industriels sur mesures. Pendant très longtemps, sa bande passante était plus importante que l’ensemble de ses concurrents, ce qui lui offrait des perspectives pro. Ces dernières années, le format retrouve un peu de vigueur avec des constructions alternatives comme ce type de dock. Pas un marché énorme ni très porteur, mais une frange particulière de produits qui exploitent ce format pour un public essentiellement de joueurs. Peu de grandes marques s’y intéressent. Si les constructeurs de MiniPC lancent plusieurs machines avec ce format, il y a peu d’annonces réellement faites par les géants du marché. J’y crois encore un peu en avril 2024 quand Lenovo annonce enfin un dock OCuLink… Mais le produit sera localisé en Chine et jamais concrètement distribué.

Aujourd’hui la transition se fait petit à petit. Le Minisforum DEG2 en est un bon exemple. La marque propose le même dock que l’année dernière tout en ajoutant un port USB4 V2 à l’équation. Si l’OCuLink persiste ici, c’est probablement parce que Minisforum continue de distribuer des MiniPC avec cette norme pour le moment. Mais il est vraisemblable que cela ne dure pas encore très longtemps. A vrai dire, d’autres marques de MiniPC pensent déjà à couper les ponts avec cette technologie.

C’est son côté exclusif qui va finalement faire disparaitre ce format. Avec une très bonne bande passante, cette solution propose désormais 64 Gbps pour piloter quatre lignes PCIe 4.0. C’est parfait pour monter une carte graphique dans un dock. Mais au-delà de cet usage, le port ne sert à rien. De son côté l’USB4 V2.0 propose jusqu’à 80 Gbps de bande passante toujours dans un support de quatre lignes PCIe 4.0. Les possibilités seront donc les mêmes mais avec une énorme différence d’usage.

Le Minisforum DEG2

Le Minisforum DEG2

Si un particulier achète un MiniPC avec un port OCuLink et qu’il ne compte pas lui ajouter un dock à ce format à son installation. Il paye une technologie dont il n’aura aucun usage. S’il achète un MiniPC avec un port USB4 V2 au contraire, il aura le loisir d’installer un dock comme le Minisforum DEG2 mais aussi de profiter de la connectique qui garde sa compatibilité USB et Thunderbolt. Il pourra connecter un écran, un stockage, un dock aux possibilités plus larges, une solution réseau à haut débit et même alimenter d’autres produits avec un simple câble. Le Minisforum DEG2 propose par exemple un port M.2 2280, un Ethernet 2.5 Gigabit et deux ports USB 3.2 Type-A en plus de son port graphique PCIe. Connectiques uniquement exploitables en USB. Connectiques que la version DG1 ne proposait pas.

Avec un format USB4 V2 qui va largement envahir le marché au fur et à mesure de son implantation généralisée dans les ordinateurs portables, le port OCuLink risque fort de retomber dans un oubli relatif. Celui du marché pro. Quant au Minisforum DEG2, dont on ne connait pas encore le tarif, il devrait assurer la transition des machines jusqu’à une version DEG3 qui ne proposera probablement plus du tout d’OCuLink.

Pour info, le DEG1 est proposé à 99€ chez Minisforum.

Minisforum DEG1 : le dock OCuLink low-cost est officiel

Minisforum DEG2 : la fin du port OCuLink ? © MiniMachines.net. 2025

Les cyberharceleurs de Brigitte Macron plaident l’humour et la liberté d’expression 


29 octobre 2025 à 10:52
Weaponized transphobia
Les cyberharceleurs de Brigitte Macron plaident l’humour et la liberté d’expression 


Au tribunal, les internautes ayant fait circuler la thèse de la transidentité de Brigitte Macron plaident l’« esprit Charlie » et la liberté d’expression. Ce type de théorie est régulièrement utilisé pour attaquer des femmes proches du pouvoir.

Dix personnes étaient jugées ces 27 et 28 octobre pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron, l’accusant, entre autres, de mentir sur son genre et assimilant son écart d’âge avec celui d’Emmanuel Macron à de la pédophilie. Âgés de 41 à 60 ans, les prévenus étaient huit hommes et deux femmes.

Des peines allant de 3 à 12 mois, avec des amendes susceptibles de monter jusqu’à 8 000 euros ont été requises contre eux, les plus lourdes visant Aurélien Poirson-Atlan, publicitaire de 41 ans, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Zoé Sagan, ainsi que la médium connue sous le pseudo d’Amandine Roy et le galeriste Bertrand Scholler (plus de 100 000 abonnés sur X), décrits comme « instigateurs » de la thèse de la transidentité de Brigitte Macron.

Le délibéré sera rendu le 5 janvier 2026.

Les accusés plaident l’« esprit Charlie »

Ce procès est le résultat d’une série de plaintes déposées le 27 août 2024 par l’épouse du président de la République. Celles-ci avaient mené à une série d’interpellations en décembre 2024 et février 2025 par la brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP) – celle des profils les plus « virulents », selon un rapport de police consulté par Le Monde.

Au tribunal, tous les accusés ont minimisé les faits. Informaticien, Jérôme A. plaide n’avoir qu’un « petit compte Twitter de 90 abonnés ». Jean-Christophe D. évoque des publications « parodiques ». On cite l’ « humour » et l’ « esprit Charlie », relate Franceinfo.

Autrice d’une vidéo virale selon laquelle Brigitte Macron n’aurait jamais existé et son frère Jean-Michel Trogneux aurait pris son identité, la médium Delphine J., connue sous le pseudonyme d’Amandine Roy, se déclare même harcelée en tant que « femme anatomique », par opposition aux femmes trans.

Habitué des thèses complotistes, visé par plusieurs plaintes, Aurélien Poirson-Atlan a de son côté donné une conférence de presse improvisée dans laquelle il a nié avoir participé à toute forme de cyberharcèlement et qualifié le procès d’attaque contre la liberté d’expression. Il avait diffusé la thèse de la transidentité de l’épouse du président alors que son compte X était suivi par plus de 200 000 personnes (le compte a depuis été suspendu).

À la barre, Tiphaine Auzière, l’une des filles de Brigitte Macron, témoigne de son côté de la « dégradation des conditions de vie » de sa mère. Dénonçant la « haine » qui vise l’épouse du Président, elle précise que cette dernière est désormais sur le « qui-vive » en permanence.

Attaque récurrente contre les femmes proches du pouvoir

Jouant à la fois sur des ressorts transphobes et misogynes, la suspicion de transidentité est un récit utilisé de manière récurrente dans les campagnes de désinformation. Michelle Obama, Kamala Harris ou encore Kate Middleton ont été visées par le même type de campagnes de « transvestigation », comme les nomment leurs auteurs, c’est-à-dire des mobilisations collectives autour d’une même thèse fausse, qui se traduit ici par du cyberharcèlement.

En juillet 2025, le couple Macron a déposé plainte devant un tribunal du Delaware, aux États-Unis, contre l’influenceuse d’extrême droite Candace Owens, qui a donné un écho international aux fausses allégations concernant Brigitte Macron.

En février, un couple de quadragénaires qui avait affublé cette dernière d’un prénom masculin dans leur déclaration d’impôts a été relaxé. Le fait que ce prénom se retrouve visible dans l’espace personnel de l’épouse du chef de l’État était le résultat d’un bug du système informatique de la Direction générale des Finances publiques dont le couple ne pouvait avoir connaissance, a tranché le tribunal correctionnel.

Les cyberharceleurs de Brigitte Macron plaident l’humour et la liberté d’expression 


29 octobre 2025 à 10:52
Weaponized transphobia
Les cyberharceleurs de Brigitte Macron plaident l’humour et la liberté d’expression 


Au tribunal, les internautes ayant fait circuler la thèse de la transidentité de Brigitte Macron plaident l’« esprit Charlie » et la liberté d’expression. Ce type de théorie est régulièrement utilisé pour attaquer des femmes proches du pouvoir.

Dix personnes étaient jugées ces 27 et 28 octobre pour avoir cyberharcelé Brigitte Macron, l’accusant, entre autres, de mentir sur son genre et assimilant son écart d’âge avec celui d’Emmanuel Macron à de la pédophilie. Âgés de 41 à 60 ans, les prévenus étaient huit hommes et deux femmes.

Des peines allant de 3 à 12 mois, avec des amendes susceptibles de monter jusqu’à 8 000 euros ont été requises contre eux, les plus lourdes visant Aurélien Poirson-Atlan, publicitaire de 41 ans, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme de Zoé Sagan, ainsi que la médium connue sous le pseudo d’Amandine Roy et le galeriste Bertrand Scholler (plus de 100 000 abonnés sur X), décrits comme « instigateurs » de la thèse de la transidentité de Brigitte Macron.

Le délibéré sera rendu le 5 janvier 2026.

Les accusés plaident l’« esprit Charlie »

Ce procès est le résultat d’une série de plaintes déposées le 27 août 2024 par l’épouse du président de la République. Celles-ci avaient mené à une série d’interpellations en décembre 2024 et février 2025 par la brigade de la répression de la délinquance contre la personne (BRDP) – celle des profils les plus « virulents », selon un rapport de police consulté par Le Monde.

Au tribunal, tous les accusés ont minimisé les faits. Informaticien, Jérôme A. plaide n’avoir qu’un « petit compte Twitter de 90 abonnés ». Jean-Christophe D. évoque des publications « parodiques ». On cite l’ « humour » et l’ « esprit Charlie », relate Franceinfo.

Autrice d’une vidéo virale selon laquelle Brigitte Macron n’aurait jamais existé et son frère Jean-Michel Trogneux aurait pris son identité, la médium Delphine J., connue sous le pseudonyme d’Amandine Roy, se déclare même harcelée en tant que « femme anatomique », par opposition aux femmes trans.

Habitué des thèses complotistes, visé par plusieurs plaintes, Aurélien Poirson-Atlan a de son côté donné une conférence de presse improvisée dans laquelle il a nié avoir participé à toute forme de cyberharcèlement et qualifié le procès d’attaque contre la liberté d’expression. Il avait diffusé la thèse de la transidentité de l’épouse du président alors que son compte X était suivi par plus de 200 000 personnes (le compte a depuis été suspendu).

À la barre, Tiphaine Auzière, l’une des filles de Brigitte Macron, témoigne de son côté de la « dégradation des conditions de vie » de sa mère. Dénonçant la « haine » qui vise l’épouse du Président, elle précise que cette dernière est désormais sur le « qui-vive » en permanence.

Attaque récurrente contre les femmes proches du pouvoir

Jouant à la fois sur des ressorts transphobes et misogynes, la suspicion de transidentité est un récit utilisé de manière récurrente dans les campagnes de désinformation. Michelle Obama, Kamala Harris ou encore Kate Middleton ont été visées par le même type de campagnes de « transvestigation », comme les nomment leurs auteurs, c’est-à-dire des mobilisations collectives autour d’une même thèse fausse, qui se traduit ici par du cyberharcèlement.

En juillet 2025, le couple Macron a déposé plainte devant un tribunal du Delaware, aux États-Unis, contre l’influenceuse d’extrême droite Candace Owens, qui a donné un écho international aux fausses allégations concernant Brigitte Macron.

En février, un couple de quadragénaires qui avait affublé cette dernière d’un prénom masculin dans leur déclaration d’impôts a été relaxé. Le fait que ce prénom se retrouve visible dans l’espace personnel de l’épouse du chef de l’État était le résultat d’un bug du système informatique de la Direction générale des Finances publiques dont le couple ne pouvait avoir connaissance, a tranché le tribunal correctionnel.

Test Vulkkano HC10 TURIA et HC20 IRATI : réussite pour ces deux premiers casques ?

29 octobre 2025 à 11:30
Jusque-là connue pour ses enceintes actives aux très souvent excellents rapports qualité-prix, Vulkkano a récemment lancé ses deux premiers casques : le HC10 TURIA et le HC20 IRATI. Ces deux casques filaires s’inscrivent dans la même philosophie que les autres gammes de produits : l’accessibilité avant tout. Le HC10 est commercialisé 69€ et le HC20 129€, deux salles deux ambiances et pourtant beaucoup de caractéristiques en commun : des transducteurs de 50 mm de diamètre, une impédance de seulement 32 Ohms et une sensibilité de 98 dB. Mais alors, pas de différence à part le design et le prix ? On se pose la question et on y répond dans notre essai !

Test Vulkkano HC10 TURIA et HC20 IRATI : réussite pour ces deux premiers casques ?

29 octobre 2025 à 10:32

Non pas un, mais deux produits avec un seul test ! De l'audio chez Vulkkano avec les deux premiers casques de la marque, les HC10 TURIA et HC20 IRATI. Deux produits pour deux positionnements tarifaires, mais avec quelles différences à part le style ? Voyons tout ça avec ce nouvel article à découvrir ici : Vulkkano HC10 TURIA et HC20 IRATI ou sur la source. […]

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Plus de chauffe, détection du coil whine, OCBASE annonce OCCT v15 !

29 octobre 2025 à 10:13

CBASE est fier d'annoncer la sortie officielle d'OCCT v15, désormais disponible en version stable ! Cette version marque une étape majeure dans l'évolution d'OCCT, avec de nombreuses nouveautés, optimisations et améliorations visuelles. Cette mise à jour inclut : • La version stable du nouveau Storage Test et Benchmark. • Une mise à jour majeure du test 3D Adaptative, avec une meilleure détection d'erreurs et une nouvelle fonction de détection du coil whine. • De nouveaux skins OCCT, aux couleurs de LinusTechTips et Corsair ! […]

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Thermaltake LA360-S, un AIO avec un monitoring basique et un petit prix

29 octobre 2025 à 10:04

La gamme LA de Thermaltake vise un segment tarifaire abordable, mais sans faire de gros compromis sur certains points. Par exemple, et on peut ne pas aimer, les ventilateurs sont déjà installés pour faciliter l'installation. Cerise sur le gâteau, ils sont chainés entre eux ! Avec en prime un petit écran pour un monitoring simple et ce qu'il faut de RGB, voilà un modèle à 110 U+20AC qui s'annonce intéressant. Mais attention aux oreilles, il souffle fort ! […]

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[Bon plan] SSD 4To WD Blue SN5000 à 194,65€ livré

Alors qu'on n'arrête pas d'entendre que les prix des SSD (et de la DRAM) risquent de flamber dans les prochains mois, voici l'occasion de vous équiper d'une grosse capacité pour un prix assez remarquable. Amazon brade en effet le Western Digital WD Blue SN5000 de 4 To à seulement 194,65 € grâce à un...

☕️ Tor Browser 15.0 est là, avec son socle Firefox 140 ESR et une batterie de nouveautés

29 octobre 2025 à 09:44

Nouvelle version majeure pour le navigateur centré sur la sécurité et la protection de la vie privée, qui exploite le réseau Tor. L’occasion de récupérer la dernière version ESR de Firefox (140) et donc de moderniser sa base.

Tor Browser 15.0 introduit également bon nombre de nouveautés apparues dans Firefox au cours de l’année écoulée. On retrouve ainsi les onglets verticaux, les groupes d’onglets ou encore le bouton de recherche unifiée pour passer rapidement d’un moteur à un autre.

L’équipe indique dans son communiqué que ces fonctions sont pour les personnes sachant ce qu’elles font, car le fonctionnement par défaut du navigateur est une session vierge à chaque démarrage, alors que ces outils vont clairement dans le sens d’une préservation des informations entre les sessions.

La version Android se dote pour sa part d’un écran de verrouillage imposant la saisie d’un code pour continuer, pour ajouter une couche de protection. L’équipe prévient que la prochaine version majeure du navigateur abandonnera les versions 5.0, 6.0 et 7.0 d’Android, âgées mais toujours prises en charge par Mozilla pour le moment. Mais Firefox va s’en débarrasser et les ressources à investir seraient trop conséquentes pour faire perdurer cette prise en charge dans Tor Browser.

Enfin, Tor Browser adopte une approche hybride pour WebAssembly (Wasm). La désactivation générale n’est plus possible, car Mozilla s’en sert dans certaines parties de son Firefox, dont le lecteur PDF intégré. « Par conséquent, nous avons décidé de transférer le contrôle de Wasm à NoScript, qui est fourni avec le navigateur Tor et gère déjà JavaScript et d’autres fonctionnalités de sécurité. Cela signifie que Wasm fonctionne désormais sur les pages de navigateur privilégiées telles que le moteur de rendu PDF, mais que NoScript continuera à bloquer la technologie sur les sites Web réguliers aux niveaux de sécurité Safer et Safest », explique l’équipe.

☕️ Tor Browser 15.0 est là, avec son socle Firefox 140 ESR et une batterie de nouveautés

29 octobre 2025 à 09:44

Nouvelle version majeure pour le navigateur centré sur la sécurité et la protection de la vie privée, qui exploite le réseau Tor. L’occasion de récupérer la dernière version ESR de Firefox (140) et donc de moderniser sa base.

Tor Browser 15.0 introduit également bon nombre de nouveautés apparues dans Firefox au cours de l’année écoulée. On retrouve ainsi les onglets verticaux, les groupes d’onglets ou encore le bouton de recherche unifiée pour passer rapidement d’un moteur à un autre.

L’équipe indique dans son communiqué que ces fonctions sont pour les personnes sachant ce qu’elles font, car le fonctionnement par défaut du navigateur est une session vierge à chaque démarrage, alors que ces outils vont clairement dans le sens d’une préservation des informations entre les sessions.

La version Android se dote pour sa part d’un écran de verrouillage imposant la saisie d’un code pour continuer, pour ajouter une couche de protection. L’équipe prévient que la prochaine version majeure du navigateur abandonnera les versions 5.0, 6.0 et 7.0 d’Android, âgées mais toujours prises en charge par Mozilla pour le moment. Mais Firefox va s’en débarrasser et les ressources à investir seraient trop conséquentes pour faire perdurer cette prise en charge dans Tor Browser.

Enfin, Tor Browser adopte une approche hybride pour WebAssembly (Wasm). La désactivation générale n’est plus possible, car Mozilla s’en sert dans certaines parties de son Firefox, dont le lecteur PDF intégré. « Par conséquent, nous avons décidé de transférer le contrôle de Wasm à NoScript, qui est fourni avec le navigateur Tor et gère déjà JavaScript et d’autres fonctionnalités de sécurité. Cela signifie que Wasm fonctionne désormais sur les pages de navigateur privilégiées telles que le moteur de rendu PDF, mais que NoScript continuera à bloquer la technologie sur les sites Web réguliers aux niveaux de sécurité Safer et Safest », explique l’équipe.

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