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Reçu aujourd’hui — 8 décembre 2025Actualités numériques

Sur GitHub, la promotion de l’IA fait fuir certains utilisateurs

8 décembre 2025 à 13:30
Montagne de code
Sur GitHub, la promotion de l’IA fait fuir certains utilisateurs

La promotion de l’IA générative sur GitHub et l’intégration de la plateforme à l’équipe « CoreAI » de Microsoft font fuir certains développeurs de la plateforme.

Le langage de programmation Zig quitte GitHub, alors que la fondation qui le promeut s’agace du déclin du site web. Le projet rejoint Codeberg, un service d’hébergement Git à but non lucratif.

Ce cas spécifique n’est qu’un exemple d’un mouvement plus large de protestations quelquefois suivies de départs de GitHub. Alors qu’en août, le CEO de GitHub Thomas Dohmke appelait les utilisateurs à « utiliser l’IA ou quitter leur carrière », certains préfèrent quitter la plateforme phare de gestion et d’hébergement de logiciels, déçus des effets de son adoption accélérée d’outils d’intelligence artificielle et de sa dépendance réaffirmée à Microsoft.

« Excellence technique » en baisse

« Il est évident que l’excellence technique qui a longtemps tiré le succès de Github n’est plus le moteur de son développement », écrivait le président et directeur du développement de la Zig Software Foundation, Andrew Kelly, dans un article détaillant les raisons du déplacement du langage. Et de citer des « bugs inexcusables », dont l’un avait été signalé en avril 2025 et n’a été réglé que début décembre, après sa très publique critique. Andrew Kelly fustige par ailleurs l’accent mis sur la « vibe-planification » des tâches du runner GitHub Actions, ou encore la « poussée agressive » de l’usage de Copilot.

Outre ce projet, le créateur du moteur de recherche Dillo, Rodrigo Arias Mallo, déclarait lui aussi fin novembre prévoir une migration hors de GitHub. Il regrette que la plateforme s’appuie trop sur JavaScript et que ses performances décroissent. Il critique aussi la politique de GitHub consistant à « se sur-focaliser sur les grands modèles de langage et l’IA générative, qui détruisent le web ouvert (ou ce qu’il en reste), entre autres problèmes ».

Eldred Jabber, un autre développeur, a indiqué migrer en septembre pour les mêmes raisons. Sur Reddit, des internautes se plaignent de la poussée générale vers l’IA générative, ou d’outils spécifiques, comme la génération de tickets à l’aide de l’IA, impossible à désactiver, qui conduit à la multiplication de retours de faibles qualités. Annoncée en juin, cette dernière fonction avait été si critiquée que GitHub l’avait un temps suspendue.

Alternatives à Microsoft

Régulièrement, le fait que GitHub ait été racheté (pour 7,5 milliards de dollars en 2018) par Microsoft réapparaît comme point de friction à part entière. La société est par exemple accusée par le programmeur Daniel Andrlik d’être experte de la stratégie du « Embrace, Extend and Extinguish » (Adopter, étendre et éliminer) envers les standards open source.

En l’occurrence, le dernier CEO de GitHub, Thomas Dohmke, quittera son poste fin décembre sans être remplacé. GitHub, elle, sera intégrée plus avant à l’équipe CoreAI de Microsoft.

Si elles sont mécaniquement moins courues, diverses alternatives existent, de GitLab à Gitea en passant par Sourcehut ou Codeberg, qui a séduit plusieurs des développeurs cités précédemment. Gérée par l’association allemande du même nom créée en 2019, la plateforme fonctionne grâce au logiciel libre Forgejo, et amasse régulièrement de nouveaux utilisateurs.

Les ordres de grandeur restent néanmoins loin d’être comparables : fin novembre, Codeberg annonçait 1 000 membres dans son association, plus de 200 000 comptes et plus de 300 000 dépôts, Gitlab déclare plus de 50 millions de comptes et GitHub plus de 150 millions de comptes pour 420 millions de dépôts.

Freebox OS Dashboard Ultra : une « interface web moderne », en React et Express

8 décembre 2025 à 13:55
Il a tout compris
Freebox OS Dashboard Ultra : une « interface web moderne », en React et Express

Here comes a new challenger. Freebox OS Ultra Dashboard veut donner un coup de jeune à l’interface vieillissante Freebox OS de Free. React et Express sont au programme de cette interface développé par un tiers. Hugo Hérisson nous parle de son projet et de sa volonté de « pousser l’API Freebox OS au maximum ».

Il y a presque deux ans, Powlisher publiait sur X le design d’un nouveau design pour le dashboard pour Freebox OS. Cette interface d’administration équipe les Freebox depuis bien longtemps, avec un changement majeur dans le design et les fonctionnalités en 2013, suite au lancement de Freebox OS 2.0.

Freebox OS Ultra Dashboard veut donner un coup de jeune, avec React

La dernière version en ligne est la 4.9 pour les Freebox Server Revolution, Pop, Delta et Ultra. Les fonctionnalités ont bien évolué (avec les machines virtuelles dans la 4.1 par exemple), mais l’interface et le design commencent à accuser leur âge.

C’est là qu’entre en jeu Freebox OS Ultra Dashboard. Ce projet donne vie au design proposé par Powlisher, par l’intermédiaire de Hugo Hérisson (HGHugo sur GitHub) : « Freebox OS Ultra Dashboard est une interface web alternative pour gérer votre Freebox Ultra. Construit avec React 19 et Express 5, il offre une expérience utilisateur fluide et moderne avec des données en temps réel ».

React est une bibliothèque open source JavaScript (qui a récemment connu une faille avec un score de 10/10), tandis qu’Express est framework minimaliste pour Node.js afin de créer des applications web. Attention, il s’agit d’une version bêta.

Quelques commandes pour déployer l’application dans une VM

Nous l’avons déployée dans une machine virtuelle (VM) de notre serveur de tests pour voir ce qu’il en est. L’installation ne réserve aucune mauvaise surprise, il suffit de suivre les étapes indiquées ici. Un coup de « git clone », de « npm install » et « npm run dev » plus tard, nous voilà sur l’interface Freebox OS Ultra Dashboard depuis notre navigateur.

  • git clone https://github.com/HGHugo/FreeboxOS-Ultra-Dashboard.git
  • cd FreeboxOS-Ultra-Dashboard
  • npm install
  • cp .env.example .env (modifier si besoin l’IP de la Freebox dans le fichier .env)
  • npm run dev

Cela ne change absolument rien à l’interface de Freebox OS sur votre Freebox, elle reste accessible comme auparavant. Freebox OS Ultra Dashboard est une autre « porte d’entrée » pour votre Freebox, réalisée par un développeur indépendant de Free en exploitant l’API de Freebox OS.

L’interface fait ce que l’on peut attendre d’elle. Nous ne l’avons pas testée de fond en comble, d’autant qu’il s’agit d’une version bêta en cours de développement, mais nous avons bien les retours sur les débits descendants et montants (théoriques et instantanés), la gestion des VM, l’historique, etc.

Sur le bas, des onglets permettent d’aller sur la partie télévision, téléphone, fichiers, VM, analytique et enfin d’accéder aux paramètres de la Freebox. Le projet est sous licence MIT, tandis que le code source est disponible dans ce dépôt GitHub, permettant ainsi à tout un chacun de vérifier le fonctionnement du dashboard. Des images de l’interface sont disponibles par ici.

Déployer Dashboard Ultra dans une VM de la Freebox, ça marche


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Sur GitHub, la promotion de l’IA fait fuir certains utilisateurs

8 décembre 2025 à 13:30
Montagne de code
Sur GitHub, la promotion de l’IA fait fuir certains utilisateurs

La promotion de l’IA générative sur GitHub et l’intégration de la plateforme à l’équipe « CoreAI » de Microsoft font fuir certains développeurs de la plateforme.

Le langage de programmation Zig quitte GitHub, alors que la fondation qui le promeut s’agace du déclin du site web. Le projet rejoint Codeberg, un service d’hébergement Git à but non lucratif.

Ce cas spécifique n’est qu’un exemple d’un mouvement plus large de protestations quelquefois suivies de départs de GitHub. Alors qu’en août, le CEO de GitHub Thomas Dohmke appelait les utilisateurs à « utiliser l’IA ou quitter leur carrière », certains préfèrent quitter la plateforme phare de gestion et d’hébergement de logiciels, déçus des effets de son adoption accélérée d’outils d’intelligence artificielle et de sa dépendance réaffirmée à Microsoft.

« Excellence technique » en baisse

« Il est évident que l’excellence technique qui a longtemps tiré le succès de Github n’est plus le moteur de son développement », écrivait le président et directeur du développement de la Zig Software Foundation, Andrew Kelly, dans un article détaillant les raisons du déplacement du langage. Et de citer des « bugs inexcusables », dont l’un avait été signalé en avril 2025 et n’a été réglé que début décembre, après sa très publique critique. Andrew Kelly fustige par ailleurs l’accent mis sur la « vibe-planification » des tâches du runner GitHub Actions, ou encore la « poussée agressive » de l’usage de Copilot.

Outre ce projet, le créateur du moteur de recherche Dillo, Rodrigo Arias Mallo, déclarait lui aussi fin novembre prévoir une migration hors de GitHub. Il regrette que la plateforme s’appuie trop sur JavaScript et que ses performances décroissent. Il critique aussi la politique de GitHub consistant à « se sur-focaliser sur les grands modèles de langage et l’IA générative, qui détruisent le web ouvert (ou ce qu’il en reste), entre autres problèmes ».

Eldred Jabber, un autre développeur, a indiqué migrer en septembre pour les mêmes raisons. Sur Reddit, des internautes se plaignent de la poussée générale vers l’IA générative, ou d’outils spécifiques, comme la génération de tickets à l’aide de l’IA, impossible à désactiver, qui conduit à la multiplication de retours de faibles qualités. Annoncée en juin, cette dernière fonction avait été si critiquée que GitHub l’avait un temps suspendue.

Alternatives à Microsoft

Régulièrement, le fait que GitHub ait été racheté (pour 7,5 milliards de dollars en 2018) par Microsoft réapparaît comme point de friction à part entière. La société est par exemple accusée par le programmeur Daniel Andrlik d’être experte de la stratégie du « Embrace, Extend and Extinguish » (Adopter, étendre et éliminer) envers les standards open source.

En l’occurrence, le dernier CEO de GitHub, Thomas Dohmke, quittera son poste fin décembre sans être remplacé. GitHub, elle, sera intégrée plus avant à l’équipe CoreAI de Microsoft.

Si elles sont mécaniquement moins courues, diverses alternatives existent, de GitLab à Gitea en passant par Sourcehut ou Codeberg, qui a séduit plusieurs des développeurs cités précédemment. Gérée par l’association allemande du même nom créée en 2019, la plateforme fonctionne grâce au logiciel libre Forgejo, et amasse régulièrement de nouveaux utilisateurs.

Les ordres de grandeur restent néanmoins loin d’être comparables : fin novembre, Codeberg annonçait 1 000 membres dans son association, plus de 200 000 comptes et plus de 300 000 dépôts, Gitlab déclare plus de 50 millions de comptes et GitHub plus de 150 millions de comptes pour 420 millions de dépôts.

Un Tank avec un Ryzen AI Max+ 395, c'est le menu chez Acemagic !

Des machines annoncées et pas encore lancées à base de Ryzen AI Max+ 395, il y en a eu, et en voilà une nouvelle qui n'était pas annoncée officiellement en septembre quand nous avions fait la news dédiée. Car ce billet est une annonce, le site officiel d'Acemagic ne parle que du M1A Tank 03 animé pa...

Amazon Pitches AI Tools as Co-Workers While Axing Jobs

Par :msmash
8 décembre 2025 à 14:00
Amazon used its annual re:Invent cloud conference in Las Vegas to pitch a vision of the workplace where AI agents serve not as tools but as "co-workers" and "teammates," even as the company proceeds with eliminating roughly 14,000 corporate jobs in its second major workforce reduction in recent years. AWS CEO Matt Garman predicted on stage that autonomous "frontier agents" could represent 80 to 90% of enterprise AI value. Colleen Aubrey, senior vice president of applied AI solutions, described a future where companies manage "teams" of agents capable of working autonomously for hours or days while humans shift into supervisory roles. Amazon has already deployed agentic systems across tens of thousands of its own engineers to triage outages and propose fixes. The company calls these systems "teammates" rather than tools. CEO Andy Jassy has warned that AI would shrink Amazon's workforce, though a spokesperson attributed the current cuts to "reducing bureaucracy" and "removing layers" rather than AI deployment.

Read more of this story at Slashdot.

La console Anbernic RG477V vous promet trois fois la Wii

8 décembre 2025 à 13:29

La console Anbernic RG477V n’a toujours pas dévoilé tous ses mystères. La marque propose ici un design classique mais embarque un SoC pour le moment encore secret. Seule promesse du constructeur, la capacité de faire tourner des émulateurs exigeants. 

La Anbernic RG477V propose une facade en verre

La Anbernic RG477V propose une facade en verre

Il faut dire que l’affichage de cette Anbernic RG477V est gourmand en ressources pour émuler les vieilles consoles. Avec son look de Gameboy, le choix d’un écran 4:3 semble l’évidence. La dalle LTPS IPS offrira 500 nits de luminosité et surtout une définition de 1280 x 960 avec un rafraichissement de 120 Hz. Tactile et multipoint, l’affichage forcera les émulateurs à piloter des jeux dans une définition plusieurs fois supérieure à ce que les programmeurs d’origine avaient imaginé. Il faut donc une puce performante pour non seulement émuler les jeux, mais en plus, leur permettre d’atteindre cette définition sans trop bavouiller sur leurs pixels.

La Anbernic RG477V est encore très secrète

La puce embarquée devra donc suivre le mouvement et si, pour le moment, on est encore dans l’inconnu sur le modèle retenu par Anbernic, tout porte à croire que le SOC retenu sera un Mediatek Dimensity 8300. Il serait ici accompagné par 8 Go de mémoire vive en exploitant un stockage sur cartes MicroSDXC, la solution permettrait de piloter de nombreux moteurs. On parle de nombreuses consoles assez gourmandes. La vidéo ci-dessus montre le résultat obtenu avec la console sur de nombreux titres sous Wii, WiiU, Android, PS2, PSV, GameCube, 3DS, PSP, N64… Avec, à chaque fois, un rendu de bonne qualité malgré des contenus affichés trois à quatre fois leur définition originale.

Anbernic RG477V

Le design global de la Anbernic RG477V est assez classique : on retrouve deux minijoysticks, une croix directionnelle, des boutons ABXY et quatre gâchettes au dos. La console proposera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 qui permettra le streaming de jeux depuis une autre source. La charge se fera via un port USB Type-C qui proposera également une sortie DispayPort pour une connexion sur un écran externe. Avec son module Bluetooth, la petite console mobile se transformera en solution de salon sur laquelle on pourra connecter une ou plusieurs manettes Bluetooth.

Anbernic RG477V

Pas d’infos sur le prix ni sur la disponibilité, pas plus sur la version du système Android embarqué. La marque juge bon de parler d’IA avec des fonctions qui permettront d’améliorer l’expérience de jeu et une surcouche logicielle assurant de régler l’affichage et d’assigner les boutons. Anbernic n’en est pas à son coup d’essai mais le fabricant est tellement exubérant dans sa production qu’on aimerait parfois qu’il se concentre un peu plus sur l’essentiel. 

Source : Anbernic

La console Anbernic RG477V vous promet trois fois la Wii © MiniMachines.net. 2025

Frais de port obligatoires sur les livres : Amazon dénonce une « taxe sur la lecture »

8 décembre 2025 à 13:04
On m'appelle le chevalier blanc
Frais de port obligatoires sur les livres : Amazon dénonce une « taxe sur la lecture »

Amazon sonne une nouvelle fois la charge contre les frais de port obligatoires sur les livres. Le géant du e-commerce affirme dans une tribune que cette « taxe sur la lecture » représente un surcoût de 100 millions d’euros pour les consommateurs français et porte préjudice aux libraires. Ces mêmes libraires qui reprochent depuis des mois à Amazon de contourner la loi…

Le remède serait-il pire que le mal ? Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, a publié lundi une tribune pour dénoncer les excès de la loi Darcos, qui impose depuis 2023 des frais de port de 3 euros pour toute commande en ligne de moins de 35 euros intégrant un ou plusieurs livres neufs.

« Cette mesure qui devait soutenir les libraires laisse une addition salée aux Français, qui ont déjà déboursé à ce titre plus de 100 millions d’euros auprès des différents détaillants de livres en ligne. Pour quel résultat ? Les ventes de livres continuent de baisser fortement en France, y compris en librairie », fait valoir Frédéric Duval.

Des frais de port vus comme un manque à gagner

Sous sa plume, Amazon France développe l’idée selon laquelle cette augmentation indirecte du coût du livre participerait à l’érosion générale du marché du livre en France. Selon GFK, ce dernier s’établissait à 4,4 milliards d’euros en 2024 (- 1 % en valeur), pour 339 millions d’exemplaires papiers vendus (- 3,24 % en volume), avec des ventes en ligne en baisse de 4 % sur un an.

Pour Amazon, la loi Darcos n’a pas provoqué l’effet de report escompté vers les commerces physiques et le monde de la librairie n’aurait pas gagné au change. « Lorsque les lecteurs se déplacent dans des magasins physiques pour éviter les frais de port, seulement 26% d’entre eux privilégient des librairies indépendantes, tandis que 70% choisissent les hypermarchés et les grandes chaînes culturelles », écrit Frédéric Duval.

Il évalue à 100 millions d’euros l’enveloppe globale engendrée par ces frais de port obligatoires, et invite à la considérer comme un manque à gagner pour le secteur. « 100 millions d’euros, cela représente 12 millions de livres de poche, et 3% du chiffre d’affaires annuel de l’édition en France », déclare-t-il, avant d’inviter les pouvoirs publics à trouver d’autres leviers pour soutenir le monde du livre.

Un son de cloche différent du côté des libraires

Les principaux représentants de la vente physique de livres en France ont de leur côté déjà procédé à leur propre évaluation de la situation. Une étude réalisée par leurs soins, présentée le 5 février dernier par l’intermédiaire d’un communiqué (PDF), constate une progression des ventes au niveau des enseignes physiques.

« L’année qui a suivi l’adoption de la loi Darcos, la part de marché des magasins physiques (tous types d’enseignes confondus) a en effet augmenté de 2,3 points en volume, et de 3,2 points en valeur ; un retournement de tendance remarquable, puisque, l’année pré-Darcos, cette part de marché s’étiolait encore de respectivement 0,9 point et 1,1 point (soit un delta de 3,2 et 3,9 points en dynamique). »

Emmené par le Syndicat de la librairie française, ce groupement d’acteurs conclut que la loi Darcos « semble avoir réussi à trouver un point d’équilibre assez remarquable », dans la mesure où elle soutient l’activité des enseignes physiques, sans pénaliser ni le marché dans son ensemble, ni l’avantage concurrentiel des grandes plateformes. « Trois euros ne couvrent pas les frais de livraison des petits libraires, les pure players qui offraient hier la gratuité restent plus compétitifs tout en augmentant de fait leurs marges à périmètre de vente identique », soulignent les libraires.

Après la livraison gratuite, 5% de remise

Le prix unique du livre et les conditions de livraison sont définis par la loi Lang de 1981. Cette dernière dispose que les frais de port d’une commande de livres ne peuvent être nuls, « sauf si le livre est retiré dans un commerce de vente au détail de livres ». Or Amazon exploite depuis 2024 cette subtilité du texte pour proposer la livraison gratuite dans ses casiers automatisés, les fameux lockers.

Officiellement, seuls les casiers « situés dans les magasins français vendant des livres » (par exemple, un supermarché) sont éligibles, indique le marchand. Ce faisant, il assimile son service de retrait de colis au commerce qui l’héberge. Un raccourci vigoureusement dénoncé par le Syndicat de la librairie, qui a sollicité et obtenu à deux reprises un avis du médiateur du livre, sur saisine du ministère de la Culture. En février, puis en mai, ce dernier a conclu que les pratiques d’Amazon constituaient « un réel défi à la mise en œuvre de la loi ».

Pas de quoi décourager Amazon. Le 16 octobre dernier, l’entreprise a annoncé qu’elle appliquerait désormais une remise de 5 % sur le prix public d’un livre, en plus de la livraison gratuite, si ce dernier est bien récupéré dans l’un des points de retrait « éligibles ».

Une mesure immédiatement dénoncée (PDF) par les libraires, qui ont fait part de leur détermination à « à mobiliser tous les moyens de recours juridiques pour contraindre la multinationale américaine à exercer son activité dans le strict respect du cadre légal français ».

Frais de port obligatoires sur les livres : Amazon dénonce une « taxe sur la lecture »

8 décembre 2025 à 13:04
On m'appelle le chevalier blanc
Frais de port obligatoires sur les livres : Amazon dénonce une « taxe sur la lecture »

Amazon sonne une nouvelle fois la charge contre les frais de port obligatoires sur les livres. Le géant du e-commerce affirme dans une tribune que cette « taxe sur la lecture » représente un surcoût de 100 millions d’euros pour les consommateurs français et porte préjudice aux libraires. Ces mêmes libraires qui reprochent depuis des mois à Amazon de contourner la loi…

Le remède serait-il pire que le mal ? Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France, a publié lundi une tribune pour dénoncer les excès de la loi Darcos, qui impose depuis 2023 des frais de port de 3 euros pour toute commande en ligne de moins de 35 euros intégrant un ou plusieurs livres neufs.

« Cette mesure qui devait soutenir les libraires laisse une addition salée aux Français, qui ont déjà déboursé à ce titre plus de 100 millions d’euros auprès des différents détaillants de livres en ligne. Pour quel résultat ? Les ventes de livres continuent de baisser fortement en France, y compris en librairie », fait valoir Frédéric Duval.

Des frais de port vus comme un manque à gagner

Sous sa plume, Amazon France développe l’idée selon laquelle cette augmentation indirecte du coût du livre participerait à l’érosion générale du marché du livre en France. Selon GFK, ce dernier s’établissait à 4,4 milliards d’euros en 2024 (- 1 % en valeur), pour 339 millions d’exemplaires papiers vendus (- 3,24 % en volume), avec des ventes en ligne en baisse de 4 % sur un an.

Pour Amazon, la loi Darcos n’a pas provoqué l’effet de report escompté vers les commerces physiques et le monde de la librairie n’aurait pas gagné au change. « Lorsque les lecteurs se déplacent dans des magasins physiques pour éviter les frais de port, seulement 26% d’entre eux privilégient des librairies indépendantes, tandis que 70% choisissent les hypermarchés et les grandes chaînes culturelles », écrit Frédéric Duval.

Il évalue à 100 millions d’euros l’enveloppe globale engendrée par ces frais de port obligatoires, et invite à la considérer comme un manque à gagner pour le secteur. « 100 millions d’euros, cela représente 12 millions de livres de poche, et 3% du chiffre d’affaires annuel de l’édition en France », déclare-t-il, avant d’inviter les pouvoirs publics à trouver d’autres leviers pour soutenir le monde du livre.

Un son de cloche différent du côté des libraires

Les principaux représentants de la vente physique de livres en France ont de leur côté déjà procédé à leur propre évaluation de la situation. Une étude réalisée par leurs soins, présentée le 5 février dernier par l’intermédiaire d’un communiqué (PDF), constate une progression des ventes au niveau des enseignes physiques.

« L’année qui a suivi l’adoption de la loi Darcos, la part de marché des magasins physiques (tous types d’enseignes confondus) a en effet augmenté de 2,3 points en volume, et de 3,2 points en valeur ; un retournement de tendance remarquable, puisque, l’année pré-Darcos, cette part de marché s’étiolait encore de respectivement 0,9 point et 1,1 point (soit un delta de 3,2 et 3,9 points en dynamique). »

Emmené par le Syndicat de la librairie française, ce groupement d’acteurs conclut que la loi Darcos « semble avoir réussi à trouver un point d’équilibre assez remarquable », dans la mesure où elle soutient l’activité des enseignes physiques, sans pénaliser ni le marché dans son ensemble, ni l’avantage concurrentiel des grandes plateformes. « Trois euros ne couvrent pas les frais de livraison des petits libraires, les pure players qui offraient hier la gratuité restent plus compétitifs tout en augmentant de fait leurs marges à périmètre de vente identique », soulignent les libraires.

Après la livraison gratuite, 5% de remise

Le prix unique du livre et les conditions de livraison sont définis par la loi Lang de 1981. Cette dernière dispose que les frais de port d’une commande de livres ne peuvent être nuls, « sauf si le livre est retiré dans un commerce de vente au détail de livres ». Or Amazon exploite depuis 2024 cette subtilité du texte pour proposer la livraison gratuite dans ses casiers automatisés, les fameux lockers.

Officiellement, seuls les casiers « situés dans les magasins français vendant des livres » (par exemple, un supermarché) sont éligibles, indique le marchand. Ce faisant, il assimile son service de retrait de colis au commerce qui l’héberge. Un raccourci vigoureusement dénoncé par le Syndicat de la librairie, qui a sollicité et obtenu à deux reprises un avis du médiateur du livre, sur saisine du ministère de la Culture. En février, puis en mai, ce dernier a conclu que les pratiques d’Amazon constituaient « un réel défi à la mise en œuvre de la loi ».

Pas de quoi décourager Amazon. Le 16 octobre dernier, l’entreprise a annoncé qu’elle appliquerait désormais une remise de 5 % sur le prix public d’un livre, en plus de la livraison gratuite, si ce dernier est bien récupéré dans l’un des points de retrait « éligibles ».

Une mesure immédiatement dénoncée (PDF) par les libraires, qui ont fait part de leur détermination à « à mobiliser tous les moyens de recours juridiques pour contraindre la multinationale américaine à exercer son activité dans le strict respect du cadre légal français ».

Idaho Lab Produces World's First Molten Salt Fuel for Nuclear Reactors

8 décembre 2025 à 12:34
America's Energy Department runs a research lab in Idaho — and this week announced successful results from a ground-breaking experiment. "This is the first time in history that chloride-based molten salt fuel has been produced for a fast reactor," says Bill Phillips, the lab's technical lead for salt synthesis. He calls it "a major milestone for American innovation and a clear signal of our national commitment to advanced nuclear energy." Unlike traditional reactors that use solid fuel rods and water as a coolant, most molten salt reactors rely on liquid fuel — a mixture of salts containing fissile material. This design allows for higher operating temperatures, better fuel efficiency, and enhanced safety. It also opens the door to new applications, including compact nuclear systems for ships and remote installations. "The Molten Chloride Fast Reactor represents a paradigm shift in the nuclear fuel cycle, and the Molten Chloride Reactor Experiment (MCRE) will directly inform the commercialization of that reactor," said Jeff Latkowski, senior vice president of TerraPower and program director for the Molten Chloride Fast Reactor. "Working with world-leading organizations such as INL to successfully synthesize this unique new fuel demonstrates how real progress in Gen IV nuclear is being made together." "The implications for the maritime industry are significant," said Don Wood, senior technical advisor for MCRE. "Molten salt reactors could provide ships with highly efficient, low-maintenance nuclear power, reducing emissions and enabling long-range, uninterrupted travel. The technology could spark the rise of a new nuclear sector — one that is mobile, scalable and globally transformative. More details from America's Energy Department: MCRE will require a total of 72 to 75 batches of fuel salt to go critical, making it the largest fuel production effort at INL since the operations of Experimental Breeder Reactor-II more than 30 years ago. The full-scale demonstration of the new fuel salt synthesis line for MCRE was made possible by a breakthrough in 2024. After years of testing, the team found the right recipe to convert 95 percent of uranium metal feedstock into 18 kilograms of uranium chloride fuel salt in only a few hours — a process that previously took more than a week to complete... After delivering the first batch of fuel salt this fall, the team anticipates delivering four additional batches by March of 2026. MCRE is anticipated to run in 2028 for approximately six months at INL in the Laboratory for Operation and Testing (LOTUS) in the United States test bed. "With the first batch of fuel salt successfully created at INL, researchers will now conduct testing to better understand the physics of the process, with a goal of moving the process to a commercial scale over the next decade," says Cowboy State Daily. Thanks to long-time Slashdot reader schwit1 for sharing the article.

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Intel prépare le terrain pour le BMG-G31, potentiel GPU de l’Arc B770

Ce n’est qu’une courte mention dans des notes consacrées à l’Intel VTune Profiler, mais une réminiscence liée à une carte graphique que nous pensions à jamais perdue : l’Arc B770. L’entreprise a discrètement ajouté le support d'un Arc Battlemage (BMG-G31) au côté des processeurs Panther Lake dans une mise à jour de son logiciel... [Tout lire]

Linux I3C Gains "HDR" Support For Faster Data Transfers

8 décembre 2025 à 11:27
I2C in Linux 6.19 brought support for Rust-written I2C drivers. The newer I3C "Improved Inter-Integrated Circuit" interface changes have now been merged and the big feature there is HDR support. Not to be confused with the more common High Dynamic Range acronym usage for HDR, HDR in the I3C context is for the "High Data Rate" mode for facilitating faster data transfers...

Test ZOTAC GAMING GeForce RTX 5060 Low Profile : lower is better ?

5 décembre 2025 à 14:00
Nous vous proposons un test tellement mimi que même nous, vieux geeks que nous sommes, avons complètement fondu face à la mignonnerie de cette RTX 5060 Low Profile signée ZOTAC Gaming. Pour être précis, le composant mesure seulement 182.5 x 69 x 38.2 mm pour un tout petit peu plus de 340 grammes sur la balance ! Cette ZOTAC Gaming RTX 5060 Low Profile est basée sur un GPU GB206, dont la fréquence de base est de 2.280 GHz, avec un Boost fixé à 2.497 GHz. La VRAM est constituée de 8 Go de mémoire GDDR7 interfacée en 128-bit. La carte dispose de 3840 CUDA Cores (la RTX 4060 se contentait de 3072 CUDA Cores). Petite carte, es-tu seulement trop mims ?

Test ZOTAC GAMING GeForce RTX 5060 Low Profile : lower is better ?

8 décembre 2025 à 11:55

Notre premier test du jour concerne la mignonne petite ZOTAC GAMING GeForce RTX 5060 Low Profile, qui avec ses dimensions et son poids contenus pourraient devenir l'allié de votre configuration au format mini ! Alors cette mignonne petite GeForce RTX 5060 Low Profile a-t-ele toutes les qualités d'une carte gaming classique ?Réponse ici : ZOTAC GAMING GeForce RTX 5060 Low Profile ou sur la source. […]

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Une NVIDIA GeForce FX 5950 Ultra se montre !

8 décembre 2025 à 11:07

Soyons réaliste, il semble peu probable que NVIDIA nous dévoile prochainement une nouvelle carte graphique, alors autant replonger dans ses classiques, avec la GeForce FX 5950 Ultra ! Un utilisateur de reddit a publié des photos d'un ancien PC dédié à la démo technique Dawn et Dusk et il s'agit d'un véritable objet de collection, outre la carte graphique NVIDIA GeForce FX 5950 Ultra présente dedans, l'ordinateur, qui ressemble fortement au Shuttle Barebone est peint aux couleurs de la démo. L'utilisateur explique avoir récupéré le PC à son travail en 2005 et l'avoir conservé dans cet état impeccable : […]

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Amazon présente son CPU Graviton5, avec 192 cœurs Neoverse V3 et 600 Mo de cache

8 décembre 2025 à 10:16
Gravir les montagnes
Amazon présente son CPU Graviton5, avec 192 cœurs Neoverse V3 et 600 Mo de cache

Les nouveaux processeurs Arm Graviton5 d’Amazon Web Services sont disponibles dans les instances M9 g, en version préliminaire. Le CPU fait un bond avec deux fois plus de cœurs de nouvelle génération et un cache largement revu à la hausse.

Amazon en est désormais à sa cinquième génération de SoC maison avec une architecture Arm : Graviton. Le premier a été lancé en 2018 avec 16 cœurs Cortex A72, puis le processeur a largement évolué pour arriver aujourd’hui à 192 cœurs sur un seul socket.

Les évolutions de Graviton, de la 1ʳᵉ à la 5ᵉ génération


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