Mais Macron, bien au frais dans ses voitures et bureaux climatisés, ne veut pas entendre parler de pénibilité du travail. C'est pour ça qu'il a coupé les vivres aux spécialiste de santé au travail : https://sebsauvage.net/links/?qcDx6g
Voir aussi : https://sebsauvage.net/links/?mudqGg : « Deux personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi. Ce chiffre, sous-estimé, qui n’intègre pas les suicides ou les maladies, illustre un problème systémique. » (Permalink)
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: La canicule aurait donc, depuis hier, mis le nucléaire français « à genoux ».Diagramme radar de la production d'électricité éolienne, solaire et nucléaire en France le 30/06/2025.
Le nucléaire réalise un disque presque parfait (production quasiment constante sur 24h).
L'éolien produit un peu en fin de nuit et sa production s'effondre en début de matinée pour le reste de la journée.
Le photovoltaïque ne produit significativement qu'entre 10h et 17h.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: L'eau n'est pas trop chaude ou trop rare pour le fonctionnement de la centrale, évidemment. La centrale ne réchauffe pas trop l'eau non plus.
L'eau est juste trop chaude, dès l'amont, pour l'environnement. Et la centrale doit se dispenser d'aggraver les choses.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Concernant la centrale nucléaire de Golfech, le retour d'expérience de 2024 c'est qu'en juin, juillet et août, l'échauffement moyen entre l'amont et l'aval est de moins d'un dixième de degré celsius avec un maximum à 0,33 °C.
Traduction :
« Le fait que l'Internet Archive ait eu plus de problèmes en *prêtant* des livres qu'ils ont *payés* que Facebook pour avoir *reproduit* des livres qu'ils ont *piratés* vous dit tout ce que vous devez savoir sur l'industrie du copyright. »
Et aussi : https://peculiar.florist/notes/a9hyfpw0yiydv33e
(Adaptation libre:) « Des décennies à faire chier les gens ordinaires en faisant retirer des vidéos de YouTube via DMCA pour deux secondes de musique dans la moindre vidéos, pour seulement pour se merder complètement lorsqu'il s'agit de se défendre contre le pompage massif effectué pour entraîner des IA. Les industriels de la culture sont minables. » (Permalink)
Taxer les milliardaires, c’est toujours populaire. Surtout en période de tensions budgétaires. L’idée de les faire payer davantage semble à la fois logique, morale, voire réparatrice. Pourquoi, après tout, un boulanger devrait payer plus d’impôts sur ses revenus (en proportion) qu’un milliardaire ? C’est ce sentiment d’injustice fiscale que la « taxe Zucman » prétend corriger. Au risque d’appauvrir tout le monde ?
Son principe : imposer un minimum de 2 % du patrimoine pour les très grandes fortunes – à partir de 100 millions d’euros. La logique est redoutablement séduisante : si vous avez 1 milliard d’euros de patrimoine, et que vous ne payez qu’un petit million d’impôt sur le revenu et un autre d’IFI, il vous reste trop, beaucoup trop. La taxe Zucman propose de prélever 2 % de ce magot chaque année. En l’occurrence ici : 18 millions de plus à verser à l’État.
Une mesure qui ne concernerait principalement que quelques centaines de foyers, mais qui, selon ses promoteurs, rapporterait beaucoup. De quoi financer une partie des retraites ou sauver quelques services publics en souffrance. Une sorte de contribution républicaine. Ciblée, juste, symbolique. Presque indolore.
Saper les piliers de la prospérité ?
Si l’idée est politiquement irrésistible, économiquement, elle se révèle beaucoup plus fragile. D’une part parce qu’elle repose sur des hypothèses discutables (Cf. encadré), surtout parce que ses effets sur l’investissement, l’innovation et la croissance pourraient se retourner contre l’intérêt général.
Commençons par l’investissement, car c’est peut-être le point le plus préoccupant de cette taxe. L’économie a besoin de capitaux patients. De personnes qui mettent leur argent dans des projets risqués, innovants, incertains. Ce sont souvent eux — business angels, fondateurs, investisseurs familiaux — qui financent les start-ups, les biotech, les cleantech, etc.
Or la taxe Zucman frappe exactement ce type de capital. Celui qui ne distribue rien, qui mise à long terme, qui accepte de perdre dix fois pour gagner une fois. En imposant ces fortunes sur la simple détention d’actifs, on les contraint à désinvestir ou à externaliser leurs fonds. Un « business angel » qui voit son rendement amputé de 2 % par an peut tout simplement investir ailleurs. Une start-up française à la recherche de financement se retrouvera face à des investisseurs plus frileux, ou à des exigences de rendement plus élevées. C’est le financement de l’innovation qui trinque.
Et cette fragilisation n’est pas théorique. Une fiscalité trop lourde sur le capital a des conséquences concrètes : moins de créations d’entreprises, moins de levées de fonds, moins d’emplois qualifiés créés. Et donc, à terme, moins de croissance.
Le patrimoine est souvent illiquide. Pour payer la taxe, certains contribuables devraient vendre des parts, chaque année. Cela pèse sur les marchés, fait baisser la valeur des actifs, et réduit mécaniquement l’assiette de l’impôt. Un cercle pas très vertueux. On peut accepter une forme de redistribution. Mais encore faut-il qu’il y ait quelque chose à redistribuer.
La morale ne remplit pas les caisses
L’autre grand écueil de la taxe Zucman, c’est l’évasion par le haut. Si la mesure n’est appliquée qu’au niveau national, elle risque tout simplement d’encourager les plus riches à changer de pays, délocaliser leur patrimoine, ou restructurer leurs holdings à l’étranger. Les grands patrimoines sont mobiles, les fiscalistes inventifs, et la concurrence fiscale reste bien réelle. Pour éviter ces effets de fuite, la taxe devrait au moins être européenne.
Mais cette perspective, si elle est théoriquement séduisante, reste hautement improbable à court terme. La récente tentative de mettre en place un impôt mondial sur les multinationales, par exemple, a déjà montré les limites de la coopération internationale. Alors espérer une taxe coordonnée sur les ultra-riches ? Il faudrait un degré d’accord politique inédit.
Du danger des idéaux
Enfin, il faut garder en tête quelques proportions, car, de fait, la taxe Zucman, même dans les scénarios les plus optimistes, ce n’est pas non plus le grand soir. Ses partisans parlent de 20 milliards d’euros par an. En admettant même que cela n’ait aucun effet sur la croissance, on est très loin des 140 milliards d’euros de déficit prévu pour 2025.
La taxe Zucman envoie un signal. Elle incarne un idéal. Mais puisqu’elle s’appuie sur des hypothèses contestables, elle risque surtout d’avoir des effets délétères. La vérité est plus brutale : la soutenabilité budgétaire passe aussi par des choix plus profonds, moins idéalistes, parfois plus impopulaires. C’est une affaire collective, pas seulement morale, car on ne fait pas de la bonne politique avec du ressentiment.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Les présentations par Orano et le Sous-Préfet se sont passés sans perturbations.
Ça vous intéresse un compte-rendu ?
Message: cURL error Resolving timed out after 5001 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Ça alors. Des comptes d'établissements publics techniques/scientifiques phares sur des sujets de société particulièrement (mal) débattus ont le droit de faire de la contre-désinformation. Et, accessoirement, le font bien.
Comme quoi.
Quoted post from BRGM@brgm.fr: On trouvait intéressant de vous partager ce genre commentaire car ne pas croire à des niveaux bas, c’est un peu comme ne pas croire que l’eau mouille.
Et comme la pédagogie est le meilleur remède face à la défiance, on va se retrousser les manches et tout décortiquer.⤵️commentaire reçu sur un de nos posts Bluesky
Mais tellement ! :
« Nos responsables politiques s’alarment du prétendu manque d’empathie chez les jeunes.
Ils accusent tour à tour les parents démissionnaires, les jeux vidéo violents, l'école en déshérence (faute à qui , camarade ? ) ou, pour les plus subtils, le confinement , tout sauf eux-mêmes.
ET CHAQUE PUTRIN DE JOUR, ils se montrent cyniques, glacés, prêts à piétiner quiconque et à sacrifier tout ce qui reste de beau, de fragile, de vivant pour une minute de pouvoir et une pièce d’or.
Ce sont tout aussi bien leurs discours pleins de morgue, leurs lois sans amour, leur mépris érigé en doctrine qui ont appris à toute une génération que ressentir, c’est s’exposer, et qu’il vaut mieux frapper le premier que vivre ensemble. » (Permalink)
Let's Encrypt a annoncé la disponibilité de certificats TLS (https) sur des ADRESSES IP (d'une durée de 6 jours) au lieu de juste sur les domaines.
Ça peut paraître bizarre, mais comme le souligne l'auteur de cet article, le système des noms de domaine fait le jeu du capitalisme : Il s'agit d'une "ressource" dont la rareté est entretenue et sur laquelle spéculent un certain nombre d'acteurs. ("sex.com" est en vente au prix de 13 millions de dollars si vous êtes intéressé·e)
Et ce n'est pas juste le problème du capitalisme : Les domaines peuvent être saisis.
Permettre la création de certificats sur des IP, c'est favoriser le "small web", celui des indépendants, des individus, et non le web des entreprises.
Et au final, ce n'est sans doute pas déconnant : Certains fournisseurs d'accès vous attribuent la même IP pendant assez longtemps (j'ai gardé la même adresse IP pendant plus de 7 ans chez Free).
Et est-ce vraiment plus difficile à partager qu'un numéro de téléphone ? (Permalink)