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La baisse du prix du pétrole est imminente !

14 juin 2024 à 12:00
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La demande mondiale de pétrole se stabilise, tandis que la production atteint des sommets. Cette situation pourrait entraîner une baisse significative des prix du pétrole dans les années à venir.

Pétrole : une stagnation de la consommation

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une stabilisation de la demande mondiale de pétrole d’ici à la fin de la décennie. Cette situation résulte de plusieurs facteurs : l’essor des énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’augmentation des ventes de voitures électriques. Selon l’AIE, la demande mondiale devrait se stabiliser à environ 106 millions de barils par jour d’ici à 2030, contre un peu plus de 102 millions en 2023. Soit une augmentation de 4 %. Les économies émergentes d’Asie, notamment la Chine et l’Inde, continueront de tirer la demande, tandis que les économies avancées enregistreront une baisse de leur consommation.

Parallèlement, la production mondiale de pétrole est en hausse. Les États-Unis, non membres de l’OPEP+, augmentent leur production, entraînant un excédent majeur sur les marchés. La capacité totale d’approvisionnement devrait atteindre près de 114 millions de barils par jour d’ici à 2030. Cela dépasse de 8 millions de barils par jour la demande mondiale estimée. Cet excédent pourrait conduire à un environnement de prix plus bas, poussant les compagnies pétrolières à réviser leurs stratégies.

Les voitures électriques réduisent la dépendance

L’essor des voitures électriques et l’amélioration du rendement énergétique des véhicules conventionnels jouent un rôle important dans cette transformation. La diminution de l’utilisation du pétrole pour la production d’électricité, particulièrement au Moyen-Orient, contribue également à cette tendance. Ces évolutions technologiques et structurelles réduisent progressivement la dépendance au pétrole.

Les analystes anticipent que cette situation d’excédent majeur pourrait maintenir les prix du pétrole à des niveaux bas sur le long terme. La demande de pétrole brut et de carburant continue de montrer des signes positifs, mais la prudence reste de mise face aux fluctuations économiques globales. Cependant, les tensions géopolitiques et les décisions des grands producteurs comme l’OPEP+ influenceront également les prix futurs.

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Carburants : le prix à la pompe va baisser… pendant 5 ans !

13 juin 2024 à 10:00
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L’Agence internationale de l’énergie vient de dévoiler ses prévisions sur la production de pétrole dans le monde jusqu’en 2030. Elle alerte sur une surproduction mondiale. De fait, les prix des carburants à la pompe pourraient baisser et rester bas plus longtemps que prévu.

Une surproduction du pétrole à l’horizon 2030

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier son dernier rapport concernant ses prévisions pour les années prochaines. Il en ressort plusieurs points. Premier enseignement, le monde pourrait être confronté à un excédent massif de pétrole d’ici 2030. En effet, contrairement aux prévisions de l’OPEP+, l’AIE anticipe une production bien supérieure à la demande. Les États-Unis, en particulier, augmentent leur production de manière significative.

Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, explique que la production de pétrole en Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Guyana) dépasse les besoins mondiaux. Ainsi, cette surproduction, combinée à l’essor des énergies renouvelables et des véhicules électriques, entraîne un ralentissement de la demande mondiale de pétrole. En conséquence, les prix à la pompe pourraient baisser de manière notable au cours des prochaines années.

Une baisse durable du prix des carburants ?

L’excédent de pétrole prévu par l’AIE pourrait avoir des conséquences directes sur les prix du carburant. En effet, avec une offre excédentaire, les prix à la pompe sont susceptibles de baisser, offrant un répit aux automobilistes. Par ailleurs, cette baisse des prix pourrait être particulièrement bénéfique dans un contexte économique où les coûts de l’énergie jouent un rôle crucial dans les dépenses hebdomadaires des ménages.

En parallèle, la transition vers des énergies plus propres et l’efficacité énergétique continuent de progresser. Par exemple, l’AIE prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum d’ici 2030, avant de commencer à décliner. Ce changement structurel dans la demande énergétique mondiale pourrait donc également stabiliser les prix à long terme.

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Pétrole : l’AIE revoit ses prévisions à la baisse pour 2024

16 mai 2024 à 14:16
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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a ajusté à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, citant une série de facteurs économiques et environnementaux.

Pétrole : un ralentissement de la demande en Europe

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, principalement due à un ralentissement observé dans les pays de l’OCDE, particulièrement en Europe. En effet, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024. Soit 140 000 barils par jour de moins que prévu dans le précédent rapport de l’AIE. Ce repli s’explique par une baisse de la consommation de gazole, en raison du déclin des voitures diesel et de la faiblesse de l’activité industrielle.

Un autre facteur clé dans la révision des prévisions de l’AIE est lié aux conditions climatiques et aux gains en efficacité énergétique. Un hiver doux a réduit la demande de chauffage, diminuant ainsi la consommation de gazole. De plus, les progrès continus en matière d’efficacité énergétique ont contribué à une utilisation plus rationnelle du pétrole. L’AIE souligne que ces éléments combinés ont suffi à inverser la tendance de la demande de pétrole au premier trimestre de 2024.

Une croissance de l’offre hors membres de l’OPEP+

Parallèlement, l’offre mondiale de pétrole devrait augmenter de 580 000 barils par jour. Grâce notamment à la production des pays non membres de l’OPEP+Les États-Unis, la Guyane, le Canada et le Brésil figurent parmi les principaux contributeurs à cette hausse, bien que la croissance de l’offre américaine ait ralenti. En revanche, l’OPEP+ prévoit une réduction de 840 000 barils par jour de son offre pour 2024.

Pour 2025, l’AIE prévoit une croissance de la demande de pétrole de 1,2 mb/j, légèrement supérieure à celle de 2024. Cependant, l’écart entre les prévisions de l’AIE et celles de l’OPEP se creuse. Alors que l’AIE anticipe une augmentation modérée, l’OPEP maintient une prévision de croissance de la demande mondiale de 2,25 mb/j pour 2024. Cette divergence s’explique en partie par des perspectives différentes concernant la transition énergétique mondiale. L’AIE, basée à Paris, note que la transition vers des carburants plus propres et les politiques de réduction des émissions influencent fortement la demande de pétrole.

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