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Pierre Ragues s’aligne au Rallye de Croatie

1 avril 2021 à 08:09

Pierre Ragues va ajouter, à son programme 2021, une autre manche du Championnat du Monde des Rallyes de la FIA. Il disputera en effet le tout premier Rallye de Croatie inclus au calendrier WRC 2021. Par contre, pas d’Alpine A110 Rally cette fois-ci, mais une Volkswagen Polo GTI R5 qui est engagée en catégorie des voitures Rally2 / R5.

Il retrouvera la voiture française lors de la Coupe du Monde 2021 FIA R-GT au mois de mai en France (Rallye International Ain-Jura). Comme d’habitude, le Caennais fera équipe avec son fidèle copilote et expérimenté Julien Pesenti.

Endurance-Info avait rencontré il y a peu le pilote français qui cherche toujours un baquet pour disputer les 24 Heures du Mans cette année. Notre entretien avec Pierre Ragues est ici : partie 1, partie 2, partie 3

Les travaux ont débuté à Spa-Francorchamps

3 avril 2021 à 09:51

Le Circuit de Spa-Francorchamps a entamé une phase de travaux en ce début de printemps.

En plus des infrastructures qui vont subir un sérieux lifting, le paddock va lui aussi connaître quelques changements avec une rénovation du paddock rouge. Les travaux ont débuté comme le montrent les images publiées par le Circuit de Spa-Francorchamps.

Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps
Photo : Circuit Spa-Francorchamps

Italian GT : Scuderia Ravetto & Ruberti confirme son équipage

3 avril 2021 à 17:02

Scuderia Ravetto & Ruberti srl poursuit son engagement en Italian GT cette saison. la structure de Paolo Ruberti et Manfredi Ravetto fait rouler une Ferrari 488 EVO-GT dans la classe Cup. L’équipe sera présente aussi bien en Sprint qu’en Endurance.

Luca Demarchi, vice-champion 2020 en GT-Cup chez S.R&R, poursuit l’aventure avec à ses côtés Nicholas Risitano qui arrive de la NASCAR Euroseries et du karting. Edoardo Barbolini, qui a roulé en TCR, rejoindra le tandem sur les manches Endurance.

Gianfranco Fantuzzi prend en charge la partie sportive de l’équipe et Alex Frassen la partie technique.

La 400e Lamborghini Huracán sortie des chaînes de production !

7 avril 2021 à 07:06

Au début du mois de mars 2021, la 400e Huracán de course a quitté la chaîne de production du siège de Lamborghini à Sant’Agata Bolognese, ville se situant juste à côté de Bologne. Un objectif important non seulement pour Squadra Corse, le département du sport automobile de Lamborghini, mais aussi pour toute l’entreprise. Le président et CEO Stephan Winkelmann, le Chief Technical Officer, Maurizio Reggiani, le Chief Manufacturing Officer, Ranieri Niccoli, et le responsable motorsport Giorgio Sanna, ainsi que les techniciens qui construisent chaque jour l’une des voitures GT les plus rapides du monde, ont assisté à l’événement (voir photo de Une).

Dans le monde des courses GT, aucune voiture n’a atteint un niveau de succès et de popularité aussi fulgurant que celui de la Lamborghini Huracán. Beaucoup de pilotes et les équipes sont attirés par l’étonnante auto. Avec son puissant moteur V10, son système anti-patinage, son système de freinage ABS et ses pneus Pirelli spécialement conçus, la Huracán est devenue l’une des pièces les plus recherchées dans le sport automobile.

L’histoire de Lamborghini dans le domaine de la course automobile est relativement jeune, puisqu’elle n’a commencé qu’en 2013. La Squadra Corse a été créée au sein du siège de Sant’Agata Bolognese d’Automobili Lamborghini et a très vite commencé à obtenir d’excellents résultats sur piste.

L’Huracán Super Trofeo et l’Huracán GT3 sont toutes deux construites et réalisées dans l’usine de Sant’Agata Bolognese sur la même ligne de production que les véhicules routiers. Des techniciens spécialisés de Lamborghini Squadra Corse sont présents à chaque poste de la chaîne. L’Huracán a remplacé le modèle Gallardo, qui avait été utilisé à la fois dans la série mondiale GT3 et dans la série Super Trofeo à un seul coup.

Le patron de Lamborghini Squadra Corse et ancien pilote d’essai de Lamborghini, Giorgio Sanna, a déclaré après avoir donné à la Huracán son premier shakedown en 2014 : “C’est un moment très spécial. J’ai suivi la phase de développement étape par étape à Sant’Agata Bolognese, et nous sommes tous enthousiastes à l’idée de ce moment très important. La nouvelle Huracán Super Trofeo assurera à Lamborghini un rôle clé dans le sport automobile international.”

Et Sanna ne s’est pas trompé. La Huracán s’est rapidement imposée comme l’une des voitures GT les plus dynamiques, les plus populaires et les plus réussies, et le Super Trofeo a joué un rôle important. Au fil des ans, le Super Trofeo a été représenté en Europe, en Amérique du Nord, en Asie et au Moyen-Orient, chaque championnat produisant des courses de grande qualité et un mélange sain de gentlemen drivers compétitifs et de futures stars de la scène GT.

La Huracán ST (et sa jumelle Evo introduite pour la saison 2019), a été un rouage crucial dans le succès de la Squadra Corse, non seulement dans la série monotype, mais aussi sur la voiture GT3 Evo qui utilise une grande partie de la technologie et de l’innovation d’abord utilisées sur la machine Super Trofeo. Bien qu’elle ne soit arrivée sur la scène qu’en 2013, la Huracán a déjà remporté quelques-unes des victoires les plus convoitées comme les prestigieuses 24 Heures de Daytona en 2018, 2019 et 2020, ainsi que la victoire aux 12 Heures de Sebring en 2018 et 2019, à chaque fois en GTD.

La Squadra Corse a également réalisé une “triple couronne” historique non officielle en GT World Challenge Europe, en remportant les titres très convoités du classement général, de la Sprint Cup et de l’Endurance Cup avec Andrea Caldarelli, Marco Mapelli et Dennis Lind pour l’équipe FFF Racing. C’est la deuxième fois que Lamborghini remporte un titre en GT World Challenge, après avoir conquis le titre Endurance Cup en 2017, à l’époque où l’épreuve était connue sous le nom de Blancpain GT Series. Ces titres ont de nouveau mis en évidence non seulement la vitesse et la régularité de l’Huracán au cours de la saison, mais aussi les compétences des ingénieurs et des concepteurs de Lamborghini Squadra Corse, faisant de la voiture un équilibre parfait entre aérodynamisme et performance, respectant les règles FIA GT3 et restant l’une des voitures les plus compétitives en GT.

Dieselgate : maintenant, il faut payer…

7 avril 2021 à 14:06

L’information n’a pas de lien direct avec l’endurance, quoi que… Le Conseil de Surveillance de Volkswagen AG vient de mettre fin à son enquête débutée en octobre 2015 sur les causes de la crise du diesel au sein du groupe et de connaître les responsables de cette vaste fraude. Dans la foulée du ‘Dieselgate’, Audi a quitté la catégorie LMP1 et Porsche en a fait de même. 

Le Conseil de Surveillance a décidé en réunion de réclamer des dommages-intérêts contre Martin Winterkorn, ancien président du Directoire du Groupe et Rupert Stadler, président du Directoire d’Audi, en raison des manquements au devoir de diligence en vertu du droit des sociétés par actions. Aucun manquement aux obligations d’autres membres du Directoire du Groupe n’a été identifié.

La résolution du Conseil de Surveillance se fonde sur l’avis d’experts tels que Gleiss Lutz. Dans ce cadre, plus de 65 pétaoctets de données ont été sécurisées et un total de 480 millions de documents transférés vers des salles de données. Environ 1,6 million de dossiers ont été identifiés comme pertinents. L’enquête, qui est maintenant terminée, était de loin l’enquête la plus complète et la plus complexe menée dans une entreprise de l’histoire économique allemande.

Il est reproché à Martin Winterkorn, en tant qu’ancien président du conseil de direction de Volkswagen AG, d’avoir manqué à ses obligations de clarification de manière complète et rapide des circonstances derrière l’utilisation de fonctions logicielles illégales dans les moteurs 2.0 TDI vendus sur le marché nord-américain entre 2009 et 2015. Winterkorn n’a pas non plus veillé à ce que les questions posées par les autorités américaines dans ce contexte reçoivent une réponse honnête, complète et sans délai. Quant à Rupert Stadler, il a manqué à ses obligations pour la partie des moteurs 3.0l et 4,2l développés par Audi et installés dans les véhicules européens de Volkswagen, Audi et Porsche qui ont fait l’objet eux aussi d’une enquête concernant des fonctions logicielles illégales. 

D’autres dirigeants ont été cités pour des manquements à des obligations par négligence. Ulrich Hackenberg, Stefan Knirsch et Wolfgang Hatz sont concernés par ces accusations. Les personnes désignées auront désormais des réclamations pour dommages-intérêts contre elles sur la base du droit des sociétés par actions. Heinz-Jakob Neußer, ancien membre du conseil de direction de Volkswagen, est pour sa part visé par plusieurs plaintes.

Virus Miniatures ne rend pas malade, bien au contraire…

8 avril 2021 à 08:00

Vous allez nous dire que s’appeler Virus par les temps qui courent est osé. Présent à Talant (à côté de Dijon) depuis le début des années 2000 tout près de Stand 21, Virus Miniatures a pignon sur rue depuis 1988. Xavier Gauthier et sa sœur Anne-Sophie font les beaux jours des passionnés de miniatures.

Le développement de la bulle Internet aurait pu mettre un coup d’arrêt à la boutique de miniatures. “Ces dernières années, les clients changent”, a déclaré Xavier Gauthier à Endurance-Info. “Depuis trois ou quatre ans, tout est modifié. Il y a 20 ans, il fallait retrouver de vieux kits, ce qui demandait beaucoup de temps. Avec Internet, tout est plus facile à trouver.”

Si collectionner les montres de luxe passent très bien, collectionner les miniatures peut paraître étrange. “Les miniatures ont la même maladie que les timbres postes”, sourit Xavier Gauthier. “Je n’ai jamais vu autant de gamins connaître les voitures et s’y passionner. A 17/18 ans, c’est terminé, mais peut-être qu’ils y reviendront à 40/50 ans. Les gens collectionnent aussi les voitures d’une époque bien précise.”

Le film Le Mans 66 a joué en faveur des miniatures, comme l’explique Anne-Sophie : “L’effet Gulf a toujours été présent. Après Le Mans de Steve McQueen, tout le monde pensait que toutes les Ford étaient des Gulf. Beaucoup croient encore que Martini = Porsche. Avec le film Le Mans 66, les ventes des voitures qui rappellent le film ont augmenté.”

Les 24 Heures du Mans sont forcément très prisés des collectionneurs : “Le Mans représente beaucoup”, précise Xavier. “Dans le passé, c’était facile de collectionner un plateau complet qui comprenait des autos très différentes. Maintenant, beaucoup de voitures se ressemblent. Les passionnés achètent pour avoir de la diversité, mais aussi pour un sponsor. Nous avons des clients qui achètent tout ce qui est Red Bull.”

Le virtuel a aussi fait des adeptes dans le monde de la miniature. A titre d’exemple, la Pagani Zonda s’est bien vendue suite à Gran Turismo. A quand les miniatures des 24 Heures du Mans Virtuelles ? Les films et séries prennent également une part non négligeable, à l’instar de Starsky et Hutch ou Fast and Furious. Même le van de l’Agence Tous Risques a ses adeptes.

Virus arpente les salons automobiles depuis des années. Malheureusement, la situation sanitaire actuelle ne permet plus l’organisation de salons. L’une des plus grosses ventes de Virus reste la Ford Mustang dans toutes ses déclinaisons.

Quand un chanteur perd la vie, les ventes d’albums augmentent. C’est la même chose pour un pilote. A la mort de Bob Wollek, les ventes de miniatures des voitures pilotées par le Strasbourgeois ont augmenté. On ne vous parle même pas du décès d’Ayrton Senna en 1994.

Virus vend beaucoup en France et en Suisse. Fabrication, montage, vente classique, Virus a un domaine d’activités assez large. La boutique située 7 rue des Moulisards est une vraie caverne d’Ali Baba qui fait plaisir à tous les âges.

La période actuelle, propice au mot virus, donne quelques maux de tête à Anne-Sophie et Xavier Gauthier, comme le précise Anne-Sophie : “Quand nous avons créé Virus, nous voulions un nom que tout le monde puisse comprendre, en France et à l’international. Actuellement, nous avons des soucis avec la boîte mail car les serveurs bloquent le mot virus. Il faut donc passer par le mail personnel. Nous avions déjà eu des soucis quand tout le monde a pris conscience des ravages du SIDA.”

Si vous passez par Dijon, n’hésitez pas à franchir la porte de Virus Miniatures, vous ne ressortirez pas malade. Avec un peu de chance, vous aurez le droit à un café dans un bar qui mérite rien qu’à lui le déplacement.

Langkawi (Malaisie) s’offre un circuit inédit

9 avril 2021 à 06:56

La Malaisie est connue en sports mécaniques pour le tracé de Sepang. L’archipel malaisien de Langkawi doit maintenant avoir son circuit à l’horizon 2025. Langkawi est situé à moins de 30 km de la Thailande et de la Malaisie.

Classé FIA Grade 2, le circuit de 5,8 km n’est pas appelé à recevoir des compétitions automobiles. Dommage car si les infrastructures sont dignes d’un resort, le tracé du circuit est à l’ancienne avec très peu de dégagements. Certaines portions font penser à la Nordschleife.

Le promoteur souhaite construire un luxueux complexe avec des hôtels, un centre commercial, des villas, le tout autour du circuit.

Les travaux doivent débuter dans le courant de l’année. L’ouverture du circuit est prévue pour la fin 2023 et le complexe final pour 2025. La région est connue pour la tenue d’une course cycliste internationale.

Deux pilotes officiels BMW chez Schubert Motorsport

9 avril 2021 à 13:12

Schubert Motorsport rempile en ADAC GT Masters avec une BMW M6 GT3 cette saison. Le team allemand dirigé par André Schubert fera confiance à Jesse Krohn et Nick Yelloly pour se partager la BMW M6 GT3 sur le championnat allemand.

Les deux pilotes officiels BMW Motorsport connaissent parfaitement la M6 GT3 et Schubert Motorsport.

On verra en parallèle une BMW M4 GT4 en ADAC GT4 Germany. Schubert Motorsport tient à mettre en place une filière pour les jeunes pilotes. Marcel Lenerz est le premier pilote confirmé.

La Mitjet International en plein renouveau…

11 avril 2021 à 08:00

Sous l’impulsion de Christophe Cresp, propriétaire, et Stéphane Roux, directeur général, la Mitjet connaît un nouveau souffle. La série initiée par Jean-Philippe Dayraut a été reprise en 2020, l’année de tous les dangers compte tenu de la situation sanitaire. Pour cette deuxième saison sous l’ère Cresp/Roux, la Mitjet International (Sprint) accompagne les championnats SRO Motorsports Group.

Après Nogaro, la Mitjet sera à Magny-Cours, Albi, Lédenon et Paul Ricard dans le cadre du FFSA GT. Début juillet, le championnat fera escale à Misano en soutien du GT World Challenge Europe. Fort d’un beau calendrier, d’une formule attractive financièrement, les perspectives de développement s’annoncent intéressantes. De quoi ravir Stéphane Roux…

La Mitjet International intègre complètement les séries SRO ?

“Le COVID-19 nous a permis d’intégrer les championnats SRO. Nous avons débuté à l’été dernier à Nogaro où nous avons remplacé un plateau qui était absent. Nous avions 15 autos. Par la suite, nous sommes allés à Albi toujours en soutien du FFSA GT et une place était disponible à Lédenon. En 2020, nous avons fait un mix SRO/Ultimate Cup Series. Lors de la finale du Paul Ricard, nous nous sommes mis d’accord pour 2021. Avec Laurent Gaudin (manager général du Championnat de France des Circuits, ndlr), nous avons appris à se connaître et on se comprend bien. La Mitjet International avait l’envie d’être chez SRO à 100% cette année.”

Vous allez même sortir du cadre français…

“Nous avons cinq manches en France et une en Italie à Misano dans le cadre du GT World Challenge Europe. Le timing est parfait pour nous car nous relançons la Mitjet Italie avec une première course au Mugello. Cinq manches seront organisées cette année. On a aussi le Danemark en Supertourisme qui va ouvrir aux 2.0l en 2022. J’espère que nous pourrons trouver un distributeur pour le Benelux. Nous avons un championnat qui est plutôt sudiste.”

Qu’est ce qui fait le succès de la série ?

“La voiture est facile à piloter même si aller vite n’est pas simple. Le pilotage fait clairement la différence. Les équipes peuvent faire des réglages qui restent assez basiques. On tient à la rigueur sur le plan technique. La Mitjet International est très formatrice pour un rapport prix/plaisir très intéressant avec un volant complet pour environ 60 000 euros. Yann Ehrlacher est passé par la Mitjet, tous les gentlemen qui roulent chez AGS Events en Am également. Sébastien Baud et Victor Weyrich ont été couronnés en Mitjet, Edouard Cauhaupé a disputé quelques courses avant de basculer en GT4. La Mitjet est clairement un vivier de pilotes qui passeront ensuite en TC France et GT4.”

La voiture va évoluer ?

“Elle restera dans cette configuration jusqu’à fin 2023. Si le championnat se développe, pourquoi pas faire une coupe européenne sans forcément avoir une grosse évolution sur l’auto. Une Mitjet coûte 45 000 euros…”

Un programme complet pour Joos Sportwagentechnik

11 avril 2021 à 12:27

Joos Sportwagentechnik va disputer un programme complet cette année en ADAC GT Masters avec une Porsche 911 GT3 R. L’écurie allemande basée à Balingen avait disputé deux meetings en 2020 au Nürburgring et à Hockenheim.

Pour ce programme 2021, l’écurie dirigée par Michael Joos a fait appel aux services de Marco Holzer, habitué à rouler en Porsche. Il sera épaulé par le rookie Johannes Stengel, âgé de 25 ans. Stengel compte une seule course GT3 aux 24 Heures de Dubai en janvier dernier sur une Audi R8 LMS.

Jules Gounon chez Zakspeed en GT3, Théo Nouet en GT4

11 avril 2021 à 12:41

Retour aux sources cette année pour Jules Gounon qui va rouler en ADAC GT Masters. Le champion 2017 pilotera une Mercedes-AMG GT3 alignée par Zakspeed BKK Mobil Oil dans le championnat allemand.

“Je suis ravi d’être de retour dans l’ADAC GT Masters”, a déclaré Jules Gounon. “La série me tient à cœur, car c’est ici que j’ai percé en tant que pilote GT. Le fait que je puisse revenir avec une équipe aussi emblématique que Zakspeed est fantastique. J’ai vraiment hâte de débuter la saison.”

Le nom de son coéquipier sera dévoilé ultérieurement.

L’écurie managée par Philipp Zakowski en profite pour annoncer son second équipage qui réunira Constantin Schöll et Hendrik Still.

Zakspeed sera également présent en ADAC GT4 Germany pour la première fois avec une paire de Mercedes-AMG GT4.

Jan Marschalkowski, 18 ans et lauréat du Pirelli Junior 2020, sera épaulé par Théo Nouet, champion GT4 European Series chez AGS Events.

La seconde Mercedes sera confiée à l’Américain Robert Haub, 31 ans, et Gabriela Jilkova, la jeune pilote tchèque âgée de 26 ans.

La Bentley Continental GT3 XXL prête à affronter Pikes Peak

12 avril 2021 à 13:41

Si Bentley est hors du coup officiellement pour la gagne en GT3, la marque britannique part à l’assaut de Pikes Peak avec une Continental GT3 développé par Roger Clark Motorsport et FastR.

Photo : Matt Woods

Cette Bentley a conservé son moteur d’origine mais elle roule désormais avec un carburant renouvelable. Lors de ses premiers essais, la Continental GT3 a battu le record du tour du circuit d’Anglesey au Pays de Galle.

Rhys Millen, ancien vainqueur de la course de cote du Colorado, sera chargé de piloter la Bentley à Pikes Peak. L’aéro de la Continental a nettement évolué par rapport à la version GT3.

Le constructeur britannique a déjà foulé le sol de Pikes Peak avec une Continental GT et un Bentayga, à chaque fois avec un certain succès.

Photo : Matt Woods
Photo : Matt Woods

Un programme à plusieurs têtes pour Leipert Motorsport, le GT3 d’actualité

12 avril 2021 à 15:11

Leipert Motorsport étend son programme cette saison avec plusieurs championnats au menu. En plus du Lamborghini Super Trofeo Europe et de l’ADAC GT4 Germany, l’écurie allemande fait son retour en GT3 en faisant rouler une Lamborghini Huracan GT3.

L’écurie basée à Wegberg compte disputer plusieurs manches Creventic en faisant rouler des jeunes pilotes. Brendon Leitch (Nouvelle-Zélande), Tyler Cooke (Etats-Unis), Sebastian Balthasar (Allemagne) et Fidel Leib (Allemagne) sont déjà confirmés. Une présence sur quelques manches GT World Challenge Europe ou Intercontinental GT Challenge ne sont pas à exclure.

Cinq Lamborghini Huracan Super Trofeo seront en piste dès la fin de semaine à Monza. Deux autos seront engagées en Pro, une confiée à Sebastian Balthazar et Noah Watt, l’autre à Dan Wells et Oscar Lee. Les trois autres Lamborghini rouleront en Am.

Ray Calvin (Canada), Gabriel Rindone (Emirats Arabes Unis), Matthias Hoffsümmer (Allemagne) et Gerhard Watzinger (Etats-Unis) porteront les couleurs de l’équipe de Ingo et Marcel Leipert.

Une 6e Lamborghini Huracan Super Trofeo pourrait être alignée sur quelques manches Creventic.

Robin Falkenbach (Allemagne) et Marc de Fulgencio se partageront le volant de la Mercedes-AMG GT4 en ADAC GT4 Germany.

FIA GT Motorsport Games : du lourd sur le dossier Racetivity

13 avril 2021 à 11:15

Racetivity a déposé un dossier d’engagement pour les FIA Motorsport Games qui se dérouleront à l’automne prochain au Paul Ricard. La structure dirigée par François Gagneux et Arnaud Fouquet attend maintenant de savoir si elle sera retenue par la FFSA pour représenter la France sur l’événement.

Pour cet engagement aux FIA Motorsport Games avec une Mercedes-AMG GT3, Racetivity met les petits plats dans les grands. Manu Collard, qu’on ne présente plus, fera office de team manager.

L’équipage pour la course GT regroupera François Perrodo (Bronze) et Aurélien Panis (Silver). Quant à la course Pro à pilote unique, elle verra en découdre Matthieu Vaxiviere.

Racetivity avait déjà déposé un dossier pour l’édition 2020 qui n’avait pu avoir lieu pour les raisons que l’on connaît.

MRS GT-Racing passe en Porsche

13 avril 2021 à 16:23

Après McLaren, Nissan et BMW, MRS GT-Racing roulera en Porsche 911 GT3 R cette saison en ADAC GT Masters. L’écurie allemande dirigée par Iris Dörr et Karsten Molitor fera rouler Maximilian Hackländer dans la série allemande. Ce dernier connaît bien le championnat pour y avoir roulé en Audi R8 LMS GT3.

Lors des deux dernières saisons, MRS GT-Racing a remporté deux courses en ADAC GT Masters avec BMW, notamment la 200e course de l’histoire du championnat.

MRS GT-Racing sera présent en parallèle en Porsche Carrera Cup Deutschland et Porsche Mobil 1 Supercup.

Milos Pavlović, l’homme à la carrière en dent de scie

15 avril 2021 à 14:10

Des pilotes qui n’ont pas eu la carrière qu’ils méritaient, il y a en des tas. Parmi ceux-ci, on peut certainement citer Milos Pavlović. A 38 ans, le Serbe, né à Belgrade en Yougoslavie, a tutoyé la Formule 1 au début des années 2000. Il décrit lui-même sa carrière en dent de scie. Depuis 2014, Milos Pavlović roule sur une Lamborghini. Il dispute cette saison le Lamborghini Super Trofeo Europe chez Bonaldi Motorsport en compagnie de son compatriote Petar Matić.

La carrière de Milos Pavlović débute le 31 août 1991 dans son pays sur la piste de karting de Kruševac. L’aventure en karting durera six ans. Dès 1992, deux titres nationaux viennent le récompenser. La Yougoslavie ne lui permettant pas de s’exprimer à haut niveau, il décide de partir en Italie. En karting, dès l’âge de 12 ans, Pavlović décroche le titre de champion régional dès 1993 avant une place de vice-champion d’Europe l’année suivante assortie d’une 3e place au Championnat du Monde. A 14 ans, Pavlović est au top de sa forme en étant le plus jeune pilote à rafler le très convoité Ayrton Senna Trophy qui lui ouvre les portes des Masters de Bercy.

« Ma carrière a été une véritable montagne russe depuis le début, mais je suis très heureux de ce que j’ai accompli », a déclaré Milos Pavlović. « J’ai fait le championnat du monde de Karting en 1996 et, à l’époque, ce n’était qu’une seule course. Donc, il fallait y aller et gagner. J’ai probablement mené moins d’un tour, mais c’était ce qu’il fallait faire pour gagner ce genre de courses. J’étais, à mon avis, face à l’un des meilleurs pilotes de ma génération, à savoir Giorgio Pantano. Il y avait aussi Jenson Button, James Courtney et Fernando Alonso. C’était un moment spécial. »

En 95 courses de karting, le Serbe en a remporté 26 ainsi que 15 deuxièmes places et 29 troisièmes places. La suite passera par la monoplace en Angleterre dans le championnat Formula Vauxhall. « Ensuite, avec le passage en monoplace, j’ai dû décider si j’allais faire une carrière hors du sport automobile », explique le Serbe. « Alors, j’ai déménagé à Milton Keynes en Angleterre et j’y suis resté quatre ans. » Une erreur de management en F3 ne lui a pas permis de transformer l’essai.

C’est ensuite un retour en Italie qui l’attend où il rafle le titre F3 chez Target Racing en 2002, ce qui lui donne les points nécessaires de la Super Licence pour la Formule 1. Sans argent pour passer en F3000, Michel Lecomte le fait rouler chez Epsilon by Graff en World Series Light.

Une fois de plus, les finances ne sont pas au rendez-vous même si sa saison en 2007 chez Draco se termine au 3e rang derrière Alvaro Parente et Ben Hanley. Il laisse Filipe Albuquerque et Sebastian Vettel derrière lui.

« Très souvent, je n’avais pas le budget pour faire de la course, mais d’une manière ou d’une autre, j’ai réussi à rouler », précise-t-il. « Quand j’étais en Angleterre, j’avais probablement la moitié du budget dont j’avais besoin et ensuite c’était la même chose quand j’étais en Renault World Series en 2005. Je me demande souvent maintenant : « Comment diable as-tu eu le courage de le faire !? » Quoiqu’on en dise, c’étaient de bonnes années. »

Début 2010, Milos Pavlović pense toucher au but en signant un contrat avec USF1, mais l’équipe sera en proie à des soucis financiers. La F1 se refuse à lui. On le verra en 2011 et 2012 sur une Ford GT en World GT1.

Il faudra attendre 2014 pour le revoir en compétition à haut niveau. Pavlović roule avec Edoardo Piscopo en Lamborghini Super Trofeo Europe où le tandem décroche la couronne. Le constructeur italien le repère et il participe au développement de la Huracan GT3. La marque le fait rouler en ADAC GT Masters dès 2016 chez Bonaldi Motorsport avec Patrick Kujala. Depuis 2014, son destin est lié à Lamborghini.

« Lamborghini m’a pris sous son aile après avoir fait quelques courses en Super Trofeo en 2011, et ils m’ont très bien accueilli dans la famille », souligne le Serbe. « Je travaille pour Lamborghini, ils me donnent un salaire même si le seul regret est de ne jamais être devenu pilote officiel, ce qui est dommage. Mais c’est la configuration chez Lambo et la série Super Trofeo est fantastique car elle offre à de nombreux jeunes pilotes, en particulier venant de la monoplace, la possibilité de tenter une carrière en GT. »

Mathieu Jaminet chez SSR Performance

20 avril 2021 à 05:03

Champion ADAC GT Masters avec SSR Performance la saison dernière, Michael Ammermüller rempile avec la même équipe en ADAC GT Masters. Son coéquipier ne sera plus Christian Engelhart mais Mathieu Jaminet.

On aura donc deux champions ADAC GT Masters en piste cette année sur la Porsche 911 GT3 R/SSR Performance. Le Français a décroché la couronne 2018 sur une Porsche alignée par Herberth Motorsport.

Jules Gounon et Bastien Ostian lancent JBR Management

21 avril 2021 à 08:05

L’entité JBR Management ne vous dit peut-être pas grand-chose. Derrière ces trois lettres se cachent Jules Gounon et Bastien Ostian pour Jules Bastien Racing. Il n’est pas question d’une écurie de course, mais bien de la rencontre de Jules Gounon, pilote officiel Mercedes-AMG, et Bastien Ostian, qui manage différents pilotes, principalement sur la communication. La mission de JBR est d’accompagner les pilotes dans un management qualitatif complet.

“J’ai rencontré Bastien en 2020 et le courant est de suite passé entre nous”, a déclaré Jules Gounon à Endurance-Info. “Il s’occupait de pilotes tout comme moi. Sur un week-end de course, c’est difficile d’être à 100%. Je me suis demandé ce que je voudrais si je voulais avoir un manager. Avec Bastien, nous avons donc décidé d’unir nos forces, lui sur plus sur la communication, moi sur mon expérience de pilote. J’ai envie de donner une chance à des pilotes comme on a pu me la donner dans le passé.”

A ce jour, JBR suit de près Nelson Panciatici, Arthur Rougier et Petru Umbrarescu. D’autres pilotes doivent rejoindre le pool JBR Management.

“Nous faisons un accompagnement complet des pilotes pour leur donner les meilleures clés possibles”, explique Bastien Ostian. “Nous travaillons sur le budget et les intérêts sportifs. On voit que c’est de plus en plus dur pour les jeunes pilotes français. J’avais besoin de quelqu’un qui disposait d’un réseau plus important que le mien. JBR Management n’est pas là pour vendre du rêve. On ne dit pas aux jeunes qu’ils vont réussir à tout prix, mais on veut leur donner tous les outils nécessaires pour arriver à leurs fins. Nous avons un préparateur physique pour nos pilotes. L’idée est vraiment de vendre de la valeur ajoutée.”

“Être pilote professionnel ne demande pas que d’être rapide sur un tour”, souligne le pilote Mercedes-AMG. “Il faut savoir faire un rapport au constructeur, avoir un bon retour technique, travailler avec les ingénieurs, se comporter correctement avec les médias. Je peux apporter mon expérience de pilote pour Audi, Bentley et Mercedes. Bastien est présent sur les différents meetings.”

JBR Management s’appuie aussi sur Guillaume Andrieux, ingénieur chez AKKA-ASP, pour la partie technique. “Quand on est jeune, on a peur de poser certaines questions”, confie Jules Gounon. “Le travail avec l’ingénieur permet de poser toutes les questions sans tabou, mais aussi d’apprendre les termes techniques en anglais. Nous partons sur l’humain en nous disant que chaque pilote est différent. Comme l’a précisé Bastien, nous ne vendons pas un management en disant qu’on apporte un statut de pilote officiel.”

Jules Gounon et Bastien Ostian viennent de lancer en parallèle un magazine qui prend le nom de Drivers Club. Le premier numéro propose notamment un entretien avec Stéphane Ratel et une interview de Jean-Marc Finot sur le programme Hypercar Peugeot en WEC.

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