CHRONOLOGIE - Territoire français depuis 1853, la Nouvelle-Calédonie a connu plusieurs révoltes kanakes, notamment lors des «événements» de 1984 à 1988.
Des partisans de la Nouvelle-Calédonie française manifestent, le 19 janvier 1985, à Nouméa, alors que des violences inter-ethniques secouent l’île depuis plusieurs mois.
N'en déplaise à Jean-Luc Mélenchon et aux chantres du décolonialisme, les activistes kanaks obéissent davantage à des relents racistes qu'aux revendications d'un peuple d'opprimés.
INTERVIEW - L’ancien garde des Sceaux, qui fut en 2015 rapporteur de la mission d’information permanente sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, s’inquiète de la situation sur l’île.
Dans l’Hémicycle, la gauche a joué la montre en réclamant le retrait du texte du gouvernement. Alors que le vote devait avoir lieu mardi en milieu d’après-midi, les débats se sont poursuivis tard dans la soirée.
À l’Assemblée nationale, Gabriel Attal prend la parole, après la mort des deux gardiens de prison tués dans une embuscade, ce mardi. Photo by Mehdi FEDOUACH / AFP)
RÉCIT - Deux nuits de troubles ont ébranlé Nouméa, en réponse à une réforme contestée de la Constitution sur le corps électoral. Deux personnes ont été tuées et des centaines blessées, rappelant aux habitants les violences des années 1980. Emmanuel Macron convoque mercredi une réunion de crise.
Deux agents pénitentiaires ont été tués ce mardi dans l’Eure, lors de l’extraction d’un détenu entre le tribunal de Rouen et la prison d’Évreux. De gauche à droite, les réactions sont unanimes.
Une minute de silence a été observée ce mardi après-midi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, après la mort de deux agents pénitentiaires dans l'Eure..
Alors que la droite apporte son soutien au projet de modification constitutionnelle porté par le gouvernement, la gauche exige le retrait du texte de l’exécutif.
«On ne reporte pas la démocratie», déclare Gérald Darmanin sur RTL qui évoque «des centaines de blessés» en Nouvelle-Calédonie dont une «centaine» de policiers et gendarmes ainsi que des «dizaines de maisons et d'entreprises brûlées partout».
DÉCRYPTAGE - Les exactions commises dans la nuit de lundi à mardi, sur fond de réforme contestée par les indépendantistes, font craindre au gouvernement un cycle de violences.
ENTRETIEN - Le sociologue a enquêté pendant six ans auprès de l’électorat RN du sud-est de la France. Dans son livre Des électeurs ordinaires (Seuil), il décrit une classe moyenne stabilisée qui subit un «déclassement relatif» et s’estime trahie par les élus de droite.
DÉCRYPTAGE - Trois ans après le dernier «non» à l’indépendance, les divisions sont ravivées par une révision de la Constitution sur le corps électoral. Alors que les députés s’y penchent lundi, le chef de l’État a indiqué dimanche vouloir relancer les négociations en vue d’un accord global.
Le gouvernement local a appelé à «la raison et au calme» mardi, au lendemain d’émeutes survenues sur fond de contestations autour du projet constitutionnel d’élargissement du corps électoral.
De nombreux Parisiens, dont les députés présents au Palais Bourbon, ont reçu une alerte sur leurs smartphones lundi en début de soirée. Le message, qui sert à prévenir en cas d'urgence, s'est accompagné d'une sonnerie stridente.
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