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☕️ Netflix intègre le téléchargement par saisons à ses applis iPhone et iPad

30 janvier 2025 à 13:54


Déployé de longue date sur Android, le téléchargement en un clic d’une saison complète de série a fait son apparition mercredi dans les applications iPhone et iPad de Netflix. Jusqu’ici, les clients iOS ne proposaient le téléchargement qu’à l’unité : il fallait donc manuellement rapatrier chaque épisode souhaité pour le consulter hors ligne.

Les épisodes sont ensuite accessibles dans la zone dédiée de l’espace Mon Netflix. Il faudra en revanche les effacer un par un pour libérer l’espace de stockage associé.

Utile par exemple pour les voyages ou les séjours en zone blanche, cette fonctionnalité aurait été « particulièrement demandée », affirme Netflix, qui présentait quelques jours plus tôt ses résultats financiers pour le dernier trimestre 2024.

La société américaine indiquait alors avoir conclu l’année 2024 sur un total de 302 millions d’abonnés dans le monde, avec un chiffre d’affaires annuel ayant pour la première fois dépassé le cap symbolique des 10 milliards de dollars, dont 1,87 milliard de dollars de bénéfice net.

Netflix a aussi, à cette occasion, annoncé de nouvelles augmentations de tarifs aux États-Unis, au Canada, au Portugal et en Argentine. Sur son marché domestique, Netflix fait ainsi passer l’abonnement standard de 15,49 dollars par mois à 17,99 dollars, tandis que la formule avec publicité passe de 6,99 dollars à 7,99 dollars par mois.

Des augmentations que la société justifie à la fois par l’ajout de nouvelles fonctionnalités, comme cette option de téléchargement en un clic, et par la richesse de son catalogue. « Quand vous vous apprêtez à demander une augmentation de prix, vous avez intérêt à vous assurer de disposer des produits et de l’engagement nécessaires pour la soutenir. Et j’ai l’impression que c’est précisément le cas que nous allons rencontrer en 2025 », a fait valoir Theodore A. Sarandos, co-CEO de Netflix, dans un échange avec les analystes financiers (PDF).

CNRS : fronde de 10 000 chercheurs contre la création de « key labs »

30 janvier 2025 à 13:35
Et si on perd les clés ?
CNRS : fronde de 10 000 chercheurs contre la création de « key labs »

Mi décembre, le PDG du CNRS, Antoine Petit, a annoncé la création d’un nouveau label pour les laboratoires du CNRS : les « key labs ». Celui-ci doit concentrer les efforts de financements sur 25 % des unités du centre. Une motion de défiance signée par 10 000 personnels de recherche réclame la démission du PDG et les universités partenaires du CNRS demandent un moratoire.

L’ambiance est à la baisse des crédits dans le milieu de la recherche française. Le 20 janvier dernier, la droite sénatoriale a voté une nouvelle coupe dans les crédits de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) de 630 millions d’euros voulue par le gouvernement. Le nouveau ministre de l’ESR et ancien président du CNRS, Philippe Baptiste, a précisé que l’économie faisait « porter sur le CNRS une grande partie de cet effort, à hauteur de 100 millions d’euros, grâce à sa trésorerie », rapporte Public Sénat.

Les efforts budgétaires du CNRS concentrés sur 25 % des laboratoires

Parallèlement, Antoine Petit, le PDG du CNRS, s’est embarqué dans un bras de fer avec une bonne partie des employés du CNRS et des universités sur la répartition des financements dans les laboratoires du centre. En effet, il a annoncé en fin d’année 2024 sa décision de créer une nouvelle catégorie de laboratoires dans le centre : les « key labs ». La direction explique vouloir « faire porter un effort particulier sur un nombre plus restreint d’unités, celles qui peuvent légitimement prétendre à être qualifiées “de rang mondial” ». Et elle prévoit de concentrer les efforts de financements sur les 25 % de ses laboratoires qui obtiendraient ce label prévu pour être renouvelé (ou pas) tous les cinq ans.

Au départ très peu claire, lors de l’annonce de la création de ces « key labs », l’explication de ce nouveau label s’est faite au fur et à mesure des réactions négatives qu’elle a provoquées.

« Le CNRS se propose de mettre en valeur, parmi les laboratoires dont il assure la tutelle, les plus remarquables d’entre eux, ceux qui sont réellement “de rang mondial” », dans lesquels « naturellement, l’implication du CNRS serait plus forte, et plus pérenne », expliquait la direction de l’établissement dans son projet de contrat d’objectifs, de moyens et de performance pour la période 2024 - 2028.

Beaucoup de critères mais une pondération variable selon les instituts et domaines

Selon AEF Info, un texte daté de janvier 2025 encore qualifié de « document de travail » donnait un peu plus d’informations sur les critères qu’envisagerait la direction du centre pour décider quels laboratoires seraient considérés comme « clés ». « Qualité de l’impact des productions scientifiques, nombre d’ERC, participation aux PEPR, reconnaissance dans les classements, nombre de start-up créées, brevets et licences... », un certain nombre de critères sont évoqués sans toutefois être arrêtés.

Aucune pondération entre ces différents critères n’est d’ailleurs pour l’instant établie précisément. Selon ce document, ils seraient « pondérés en fonction de chaque institut [Le centre est divisé en 10 instituts], ou grand domaine disciplinaire, pour tenir compte de ses spécificités ».

10 000 personnels de recherche et les instances du CNRS vent debout

Cette annonce a hautement fait réagir dans les laboratoires du CNRS. Une motion de défiance envers les keylabs et la présidence du CNRS a été mise en ligne le 10 janvier dernier. Le texte demande l’arrêt du projet des key labs mais aussi la démission d’Antoine Petit et la réforme de la gouvernance du CNRS. Vingt jours après, elle est maintenant signée par plus de 10 000 personnels de recherche.

Les orientations de la direction, « notamment matérialisées par le projet des « Key Labs », constituent une remise en cause profonde de l’essence même de la recherche scientifique publique telle que le CNRS la défend depuis sa création », affirme ce texte.

Il pointe notamment le fait que ce projet « se dresse contre les principes fondamentaux de la liberté académique », « renforce des inégalités territoriales et disciplinaires en concentrant les financements et les ressources sur quelques laboratoires jugés « stratégiques », au détriment de l’écosystème scientifique global et en mettant ainsi à son ban la plus grande partie (75 %) de ses laboratoires et personnels » ou encore qu’il « fragilise le statut des chercheuses et chercheurs et des ITA [Ingénieurs, techniciens et personnels administratifs] en favorisant des modèles de financement précaires et ponctuels, au lieu d’un soutien durable et structurant ».

Une bonne partie des instances du CNRS est aussi vent debout contre ce projet. La Coordination des responsables des instances du CoNRS a, par exemple, voté une motion [PDF] dans laquelle elle affirme refuser « une politique qui consisterait, pour le CNRS, à laisser les trois quarts de ses laboratoires au bord du chemin ». Elle y explique que « cette proposition aboutirait à ce que les moyens humains (personnels ingénieurs, techniciens et chercheurs) soient concentrés sur un nombre réduit de laboratoires élus, au détriment des autres ». Et elle ajoute que « cela risquerait d’entraîner un tarissement des recrutements et une augmentation des mobilités vers des laboratoires que le label « CNRS key-labs » aurait rendus plus attractifs ».

Ce lundi 27 janvier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège de l’institution de recherche à l’appel d’une intersyndicale allant de la CFDT à Solidaires en passant par la CGT, le SNCS-FSU ou encore le SNPTES-UNSA [PDF].

Les universités et leurs présidents demandent un moratoire

Cette annonce ne fait pas seulement réagir en interne. En effet, en France, les laboratoires sont souvent des Unités mixtes de recherche (UMR) placés sous la tutelle de différentes institutions de recherche. Les laboratoires du CNRS sont donc souvent aussi des laboratoires d’universités. Et la direction ne semble même pas avoir averti ses partenaires avant l’annonce de cette mesure. À Bordeaux comme à Aix-Marseille, les deux universités refusent de valider ou de cautionner la liste de ces key labs.

France Universités, le lobby des présidents d’Universités, a, dès le 20 décembre, annoncé « suspendre toute discussion » avec le CNRS au sujet des key labs et a ensuite maintenu sa demande de moratoire en appelant « le CNRS au dialogue ».

Mais comme le relève le chercheur Julien Gossa sur son blog, pour Antoine Petit, ces UMR seraient maintenant trop nombreuses et ne joueraient plus leur rôle de label de qualité : « Aujourd’hui, le CNRS assure la co-tutelle de plus de 860 UMR réparties sur l’ensemble du territoire national. […] Être associé au CNRS a longtemps été considéré comme un label de qualité. […] Le CNRS a ainsi dilué son action et réduit sa plus-value, comme en atteste le nombre de ses agents permanents dans les UMR ». Le chercheur commente : « présenter les UMR comme un simple label de qualité est très réducteur, il s’agit aussi, et peut-être avant tout, de moyens matériels, financiers et humains dont les laboratoires sans co-tutelle ne disposent pas ».

Une partie de la classe politique réagit

Cette nouvelle disposition a aussi fait réagir dans le milieu politique. Le Parti Communiste a estimé dans un communiqué [PDF] que c’est « un projet autoritaire qui menace l’avenir de la recherche publique ». De son côté, le député LFI Arnaud Saint-Martin (qui est aussi un chercheur travaillant sur le « newspace ») a qualifié la vision du PDG du CNRS de « mortifère et délétère » devant le siège du centre lors de la manifestation.

Pour l’ancienne ministre LREM du secteur, Sylvie Retailleau, relève News Tank, « que le CNRS définisse ses priorités, avec des conséquences sur les moyens, les postes : c’est normal et légitime. Cependant, l’attribution ou non de labels à des unités mixtes de recherche impactera l’attractivité, la visibilité et la reconnaissance des laboratoires, c’est pourquoi cela concerne l’ensemble des tutelles. Ce label, imposé sans concertation, soulève des questions ».

Une gestion guidée par le « darwinisme social »

Au Monde, Antoine Petit affirmait le 20 janvier dernier que « c’est infondé de dire que les CNRS Key Labs sont une réponse à la pénurie de moyens, dont je dis souvent qu’elle est préjudiciable au pays. Le dispositif doit renforcer la France sur une scène internationale où la compétition est féroce. Il n’y a aucune raison que cela crée une catastrophe. » Il ajoutait qu’ « il était normal d’élaborer en interne ce concept, ne serait-ce que pour assurer la cohérence entre disciplines. Maintenant, nous discutons avec nos partenaires et différentes instances ».

Avec ce concept de « key labs », le PDG reste cohérent avec sa volonté d’une politique de la recherche guidée par le « darwinisme social » (ou plutôt le spencérisme d’Herbert Spencer) qu’il appelait de ses vœux, lors de la mise en place, en 2019, de la Loi de programmation de la recherche et à laquelle les conseils scientifiques du CNRS s’opposaient déjà.

☕️ Netflix intègre le téléchargement par saisons à ses applis iPhone et iPad

30 janvier 2025 à 13:54


Déployé de longue date sur Android, le téléchargement en un clic d’une saison complète de série a fait son apparition mercredi dans les applications iPhone et iPad de Netflix. Jusqu’ici, les clients iOS ne proposaient le téléchargement qu’à l’unité : il fallait donc manuellement rapatrier chaque épisode souhaité pour le consulter hors ligne.

Les épisodes sont ensuite accessibles dans la zone dédiée de l’espace Mon Netflix. Il faudra en revanche les effacer un par un pour libérer l’espace de stockage associé.

Utile par exemple pour les voyages ou les séjours en zone blanche, cette fonctionnalité aurait été « particulièrement demandée », affirme Netflix, qui présentait quelques jours plus tôt ses résultats financiers pour le dernier trimestre 2024.

La société américaine indiquait alors avoir conclu l’année 2024 sur un total de 302 millions d’abonnés dans le monde, avec un chiffre d’affaires annuel ayant pour la première fois dépassé le cap symbolique des 10 milliards de dollars, dont 1,87 milliard de dollars de bénéfice net.

Netflix a aussi, à cette occasion, annoncé de nouvelles augmentations de tarifs aux États-Unis, au Canada, au Portugal et en Argentine. Sur son marché domestique, Netflix fait ainsi passer l’abonnement standard de 15,49 dollars par mois à 17,99 dollars, tandis que la formule avec publicité passe de 6,99 dollars à 7,99 dollars par mois.

Des augmentations que la société justifie à la fois par l’ajout de nouvelles fonctionnalités, comme cette option de téléchargement en un clic, et par la richesse de son catalogue. « Quand vous vous apprêtez à demander une augmentation de prix, vous avez intérêt à vous assurer de disposer des produits et de l’engagement nécessaires pour la soutenir. Et j’ai l’impression que c’est précisément le cas que nous allons rencontrer en 2025 », a fait valoir Theodore A. Sarandos, co-CEO de Netflix, dans un échange avec les analystes financiers (PDF).

CNRS : fronde de 10 000 chercheurs contre la création de « key labs »

30 janvier 2025 à 13:35
Et si on perd les clés ?
CNRS : fronde de 10 000 chercheurs contre la création de « key labs »

Mi décembre, le PDG du CNRS, Antoine Petit, a annoncé la création d’un nouveau label pour les laboratoires du CNRS : les « key labs ». Celui-ci doit concentrer les efforts de financements sur 25 % des unités du centre. Une motion de défiance signée par 10 000 personnels de recherche réclame la démission du PDG et les universités partenaires du CNRS demandent un moratoire.

L’ambiance est à la baisse des crédits dans le milieu de la recherche française. Le 20 janvier dernier, la droite sénatoriale a voté une nouvelle coupe dans les crédits de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) de 630 millions d’euros voulue par le gouvernement. Le nouveau ministre de l’ESR et ancien président du CNRS, Philippe Baptiste, a précisé que l’économie faisait « porter sur le CNRS une grande partie de cet effort, à hauteur de 100 millions d’euros, grâce à sa trésorerie », rapporte Public Sénat.

Les efforts budgétaires du CNRS concentrés sur 25 % des laboratoires

Parallèlement, Antoine Petit, le PDG du CNRS, s’est embarqué dans un bras de fer avec une bonne partie des employés du CNRS et des universités sur la répartition des financements dans les laboratoires du centre. En effet, il a annoncé en fin d’année 2024 sa décision de créer une nouvelle catégorie de laboratoires dans le centre : les « key labs ». La direction explique vouloir « faire porter un effort particulier sur un nombre plus restreint d’unités, celles qui peuvent légitimement prétendre à être qualifiées “de rang mondial” ». Et elle prévoit de concentrer les efforts de financements sur les 25 % de ses laboratoires qui obtiendraient ce label prévu pour être renouvelé (ou pas) tous les cinq ans.

Au départ très peu claire, lors de l’annonce de la création de ces « key labs », l’explication de ce nouveau label s’est faite au fur et à mesure des réactions négatives qu’elle a provoquées.

« Le CNRS se propose de mettre en valeur, parmi les laboratoires dont il assure la tutelle, les plus remarquables d’entre eux, ceux qui sont réellement “de rang mondial” », dans lesquels « naturellement, l’implication du CNRS serait plus forte, et plus pérenne », expliquait la direction de l’établissement dans son projet de contrat d’objectifs, de moyens et de performance pour la période 2024 - 2028.

Beaucoup de critères mais une pondération variable selon les instituts et domaines

Selon AEF Info, un texte daté de janvier 2025 encore qualifié de « document de travail » donnait un peu plus d’informations sur les critères qu’envisagerait la direction du centre pour décider quels laboratoires seraient considérés comme « clés ». « Qualité de l’impact des productions scientifiques, nombre d’ERC, participation aux PEPR, reconnaissance dans les classements, nombre de start-up créées, brevets et licences... », un certain nombre de critères sont évoqués sans toutefois être arrêtés.

Aucune pondération entre ces différents critères n’est d’ailleurs pour l’instant établie précisément. Selon ce document, ils seraient « pondérés en fonction de chaque institut [Le centre est divisé en 10 instituts], ou grand domaine disciplinaire, pour tenir compte de ses spécificités ».

10 000 personnels de recherche et les instances du CNRS vent debout

Cette annonce a hautement fait réagir dans les laboratoires du CNRS. Une motion de défiance envers les keylabs et la présidence du CNRS a été mise en ligne le 10 janvier dernier. Le texte demande l’arrêt du projet des key labs mais aussi la démission d’Antoine Petit et la réforme de la gouvernance du CNRS. Vingt jours après, elle est maintenant signée par plus de 10 000 personnels de recherche.

Les orientations de la direction, « notamment matérialisées par le projet des « Key Labs », constituent une remise en cause profonde de l’essence même de la recherche scientifique publique telle que le CNRS la défend depuis sa création », affirme ce texte.

Il pointe notamment le fait que ce projet « se dresse contre les principes fondamentaux de la liberté académique », « renforce des inégalités territoriales et disciplinaires en concentrant les financements et les ressources sur quelques laboratoires jugés « stratégiques », au détriment de l’écosystème scientifique global et en mettant ainsi à son ban la plus grande partie (75 %) de ses laboratoires et personnels » ou encore qu’il « fragilise le statut des chercheuses et chercheurs et des ITA [Ingénieurs, techniciens et personnels administratifs] en favorisant des modèles de financement précaires et ponctuels, au lieu d’un soutien durable et structurant ».

Une bonne partie des instances du CNRS est aussi vent debout contre ce projet. La Coordination des responsables des instances du CoNRS a, par exemple, voté une motion [PDF] dans laquelle elle affirme refuser « une politique qui consisterait, pour le CNRS, à laisser les trois quarts de ses laboratoires au bord du chemin ». Elle y explique que « cette proposition aboutirait à ce que les moyens humains (personnels ingénieurs, techniciens et chercheurs) soient concentrés sur un nombre réduit de laboratoires élus, au détriment des autres ». Et elle ajoute que « cela risquerait d’entraîner un tarissement des recrutements et une augmentation des mobilités vers des laboratoires que le label « CNRS key-labs » aurait rendus plus attractifs ».

Ce lundi 27 janvier, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège de l’institution de recherche à l’appel d’une intersyndicale allant de la CFDT à Solidaires en passant par la CGT, le SNCS-FSU ou encore le SNPTES-UNSA [PDF].

Les universités et leurs présidents demandent un moratoire

Cette annonce ne fait pas seulement réagir en interne. En effet, en France, les laboratoires sont souvent des Unités mixtes de recherche (UMR) placés sous la tutelle de différentes institutions de recherche. Les laboratoires du CNRS sont donc souvent aussi des laboratoires d’universités. Et la direction ne semble même pas avoir averti ses partenaires avant l’annonce de cette mesure. À Bordeaux comme à Aix-Marseille, les deux universités refusent de valider ou de cautionner la liste de ces key labs.

France Universités, le lobby des présidents d’Universités, a, dès le 20 décembre, annoncé « suspendre toute discussion » avec le CNRS au sujet des key labs et a ensuite maintenu sa demande de moratoire en appelant « le CNRS au dialogue ».

Mais comme le relève le chercheur Julien Gossa sur son blog, pour Antoine Petit, ces UMR seraient maintenant trop nombreuses et ne joueraient plus leur rôle de label de qualité : « Aujourd’hui, le CNRS assure la co-tutelle de plus de 860 UMR réparties sur l’ensemble du territoire national. […] Être associé au CNRS a longtemps été considéré comme un label de qualité. […] Le CNRS a ainsi dilué son action et réduit sa plus-value, comme en atteste le nombre de ses agents permanents dans les UMR ». Le chercheur commente : « présenter les UMR comme un simple label de qualité est très réducteur, il s’agit aussi, et peut-être avant tout, de moyens matériels, financiers et humains dont les laboratoires sans co-tutelle ne disposent pas ».

Une partie de la classe politique réagit

Cette nouvelle disposition a aussi fait réagir dans le milieu politique. Le Parti Communiste a estimé dans un communiqué [PDF] que c’est « un projet autoritaire qui menace l’avenir de la recherche publique ». De son côté, le député LFI Arnaud Saint-Martin (qui est aussi un chercheur travaillant sur le « newspace ») a qualifié la vision du PDG du CNRS de « mortifère et délétère » devant le siège du centre lors de la manifestation.

Pour l’ancienne ministre LREM du secteur, Sylvie Retailleau, relève News Tank, « que le CNRS définisse ses priorités, avec des conséquences sur les moyens, les postes : c’est normal et légitime. Cependant, l’attribution ou non de labels à des unités mixtes de recherche impactera l’attractivité, la visibilité et la reconnaissance des laboratoires, c’est pourquoi cela concerne l’ensemble des tutelles. Ce label, imposé sans concertation, soulève des questions ».

Une gestion guidée par le « darwinisme social »

Au Monde, Antoine Petit affirmait le 20 janvier dernier que « c’est infondé de dire que les CNRS Key Labs sont une réponse à la pénurie de moyens, dont je dis souvent qu’elle est préjudiciable au pays. Le dispositif doit renforcer la France sur une scène internationale où la compétition est féroce. Il n’y a aucune raison que cela crée une catastrophe. » Il ajoutait qu’ « il était normal d’élaborer en interne ce concept, ne serait-ce que pour assurer la cohérence entre disciplines. Maintenant, nous discutons avec nos partenaires et différentes instances ».

Avec ce concept de « key labs », le PDG reste cohérent avec sa volonté d’une politique de la recherche guidée par le « darwinisme social » (ou plutôt le spencérisme d’Herbert Spencer) qu’il appelait de ses vœux, lors de la mise en place, en 2019, de la Loi de programmation de la recherche et à laquelle les conseils scientifiques du CNRS s’opposaient déjà.

Q-Release Slim et cartes graphiques abimées : affaire classée selon ASUS

Il y a trois jours de cela, nous vous parlions de certains utilisateurs qui constataient une détérioration de l'interface PCIe de leur carte graphique avec des cartes mères ASUS récentes, équipées du nouveau système de montage et démontage simplifié des cartes graphiques : le Q-Release Slim. ASUS n'...

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  • Largeur du produit 60,00 cm
  • Profondeur 55,00 cm
  • Hauteur du produit 85,00 cm
  • Poids du produit 60,00 Kg
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  • Classe énergétique D
  • Classe énergétique - lavage D
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Baskets Nike Air Max SC - Tailles 37½ à 40

29 janvier 2025 à 07:26
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Les baskets Nike Femme Air Max SC sont des chaussures polyvalentes et stylées.

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Les Nike Air Max SC sont des baskets qui allient style classique et confort moderne.

Elles se distinguent par leur design épuré et polyvalent, adapté à diverses occasions.
L'empeigne combine des matériaux tels que le cuir, le textile et le mesh, offrant à la fois durabilité et respirabilité.
La semelle intermédiaire intègre la technologie Air Max, procurant un amorti optimal à chaque pas.
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Disponibles en plusieurs coloris, les Air Max SC permettent à chacun de trouver le modèle qui correspond à son style personnel. Que ce soit pour une utilisation quotidienne ou pour des activités sportives légères, ces baskets offrent une combinaison idéale de performance et d'esthétique.

Les panneaux solaires hybrides : une solution complète pour l’énergie et la chaleur en 2025

30 janvier 2025 à 13:32

Afin de ne pas devoir choisir entre produire de la chaleur ou de l’électricité, il est possible d’investir dans des panneaux solaires hybrides qui créent simultanément de la chaleur et de l’électricité. Fonctionnement, prix, rendement, voici quelques informations utiles sur ces panneaux hybrides.

Qu’est-ce qu’un panneau solaire hybride ?

Le panneau solaire hybride intègre les technologies thermique et photovoltaïque. Mais comment fonctionne ce panneau solaire double fonction ? A-t-il un rendement aussi performant que les panneaux individuels thermiques et photovoltaïques ?

Comment fonctionne un panneau solaire hybride ?

Les panneaux solaires hybrides photovoltaïques thermiques ont une fonction 2 en 1, c’est-à-dire qu’ils peuvent produire de l’électricité et de la chaleur en même temps. Ils incluent :

  • Des capteurs thermiques pour capturer la chaleur solaire qui servira à chauffer l’eau chaude sanitaire ou votre système de chauffage,
  • Des capteurs photovoltaïques pour capter les rayons solaires nécessaires à la production d’électricité.
    • Production d’électricité et de chaleur en simultané

Afin de pouvoir produire de l’électricité et de la chaleur en même temps, chaque panneau solaire hybride possède des capteurs photovoltaïques fabriqués en silicium sur sa face avant, côté soleil, et des capteurs thermiques sur sa face arrière. Ce type de panneau utilise donc l’énergie solaire de manière plus efficace et offre un très bon rendement.

    • Les technologies hybrides disponibles en 2025

Deux types de panneaux solaires hybrides sont possibles :

  • À air (aussi appelé panneaux aérovoltaïques) : un ventilateur permet de récupérer la chaleur que le système photovoltaïque va générer afin de le diffuser dans votre maison par un système de ventilation adapté.
  • À eau : La chaleur produite par les cellules photovoltaïques est récupérée par un absorbeur qui va réchauffer le fluide caloporteur. Ce fluide va circuler dans un circuit fermé panneau solaire-ballon d’eau chaude oui chauffage-panneau solaire.
À lire aussi Quel est le coût de l’installation de panneaux solaires en 2025 ?

Avantages des panneaux solaires hybrides

Les panneaux solaires hybrides sont idéaux pour les constructions neuves, les habitations basse consommation ou les bâtis anciens rénovés car l’isolation doit être optimale. L’isolation est un paramètre important pour garantir des économies conséquentes sur votre facture énergétique grâce à ces panneaux solaires double-fonction.

    • Optimisation de l’espace et de la production énergétique

L’installation de panneaux solaires hybrides a également l’avantage de prendre moins de place que l’installation séparée de panneaux photovoltaïques et de panneaux thermiques. Outre ce gain de place, ces panneaux utilisent l’énergie solaire à 100% (rayonnement et chaleur). La production énergétique sera également optimisée si les panneaux solaires sont installés avec une bonne inclinaison (entre 30 et 40°), sont orientés au Sud et ne sont pas cachés par une zone ombragée comme des arbres ou une cheminée.

Le refroidissement du panneau solaire hybride évite également sa surchauffe et améliore son rendement.

    • Rendement énergétique supérieur

Le rendement d’un panneau solaire hybride est plus élevé de 5 à 15 % qu’un panneau photovoltaïque grâce à ce système de refroidissement.

Un panneau solaire hybride peut avoir un rendement aux alentours de 40 % selon l’ensoleillement. Néanmoins, ce type d’installation peut ne pas être suffisant pour combler la consommation en hiver à cause d’un taux d’ensoleillement plus faible à cette période qui réduit sa performance.

De plus, le réchauffement de l’eau par un panneau solaire hybride couplé à un chauffe-eau solaire permet d’atteindre un rendement énergétique de ce dernier jusqu’à 70 % supérieur à un chauffe-eau conventionnel. Ce rendement sera d’autant plus élevé si la distance entre les panneaux et le chauffe-eau solaire est courte.

Voici un tableau comparatif panneaux solaires hybrides / panneaux solaires classiques.

Panneaux hybrides solaires

Panneaux solaires (photovoltaïques ou thermiques)

Usage

2 en 1 : production d’électricité et de chauffage

Photovoltaïque = électricité

Thermique = eau chaude et chauffage

Installation

Gain de place lors de l’installation

Peu d’installateurs habilités

Surface d’installation importante

Rendement

Rendement plus élevé jusqu’à 70 %

Mais production impactée par l’ensoleillement ou la température

Rendement entre 15 et 20 %

Production possible même par temps couvert

Prix estimatif avec pose

Entre 13 000 et 16 000 € (3kWc)

Retour sur investissement : entre 10 et 15 ans

Entre 6 000 et 10 000 € (3kWc)

Retour sur investissement : entre 8 à 12 ans

Entretien

Régulier et annuel

Régulier

Bilan carbone

Très bas

Bas

À lire aussi Comment installer des panneaux solaires pour votre maison en 2025 ?

Pourquoi opter pour des panneaux solaires hybrides ?

Choisir des panneaux solaires hybrides peut être une solution en cas de petites surfaces de toitures et pour avoir un retour sur investissement rapide malgré un prix d’achat et de pose assez conséquent ; comptez en moyenne entre 13 000 et 16 000 € pour l’installation de panneaux hybrides d’une puissance de 3 kilowatt-crête. Les panneaux solaires hybrides sont idéaux pour réduire la facture énergétique en cas de consommation d’eau chaude très importante.

L’article Les panneaux solaires hybrides : une solution complète pour l’énergie et la chaleur en 2025 est apparu en premier sur Révolution Énergétique.

Télex

Par : Perco
30 janvier 2025 à 14:00
Doom: The Dark Age sortira le 15 mai et nous mettra aux commandes d’un vrai tank sur pattes. Plus lent (vous n’avez plus vos réflexes de 1993), uniquement solo (vos amis sont morts de vieillesse) et vendu 80 balles (depuis l’euro, vous êtes perdu avec les chiffres), le jeu d’id Software vise le titre de GOTY 2025 des EHPAD. P.

India Lauds Chinese AI Lab DeepSeek, Plans To Host Its Models on Local Servers

Par : msmash
30 janvier 2025 à 14:00
India's IT minister on Thursday praised DeepSeek's progress and said the country will host the Chinese AI lab's large language models on domestic servers, in a rare opening for Chinese technology in India. From a report: "You have seen what DeepSeek has done -- $5.5 million and a very very powerful model," IT Minister Ashwini Vaishnaw said on Thursday, responding to criticism New Delhi has received for its own investment in AI, which has been much less than many other countries. Since 2020, India has banned more than 300 apps and services linked to China, including TikTok and WeChat, citing national security concerns. The approval to allow DeepSeek to be hosted in India appears contingent on the platform storing and processing all Indian users' data domestically, in line with India's strict data localization requirements. [...] DeepSeek's models will likely be hosted on India's new AI Compute Facility. The facility is powered by 18,693 graphics processing units (GPUs), nearly double its initial target -- almost 13,000 of those are Nvidia H100 GPUs, and about 1,500 are Nvidia H200 GPUs.

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Accident aérien à Washington : « Pas de survivants » à ce stade et peu de chances d’en trouver, selon les autorités

L’avion de la compagnie régionale PSA Airlines transportait 64 personnes, dont des patineurs américains et russes, tandis que l’hélicoptère comptait trois militaires. Les secours ont retrouvé jusqu’ici 28 corps dans le fleuve Potomac, dans des conditions de recherche « extrêmement difficiles ».

© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Des unités d’intervention d’urgence rassemblées près de l’aéroport international Ronald-Reagan, à Arlington (Etat de Virginie), le 30 janvier 2025.

François Bayrou et la « submersion » migratoire : « Aller sur le terrain de l’adversaire est toujours une capitulation »

En reprenant à son compte la rhétorique de l’extrême droite, le premier ministre valide son constat anxiogène et donc lui donne le point, estime, dans sa chronique au « Monde », la journaliste Solenn de Royer.

© THOMAS SAMSON/AFP

Le premier ministre, François Bayrou, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 28 janvier 2025.

Au p’tit bonheur : « Je veux une vie simple, sans même partir à l’étranger en vacances. Je l’ai déjà fait, mais je ne veux plus »

Pour cette série, la journaliste et réalisatrice Stefania Rousselle part sur les routes de France, avec une question simple : « Comment allez-vous ? » Cette semaine, Valentin Liandier, 26 ans, chauffeur de taxi à Jussac, dans le Cantal.

© Stefania Rousselle pour Le Monde

L’armée française rétrocède sa dernière base au Tchad

Cette rétrocession fait suite à la décision tchadienne de rompre les accords de coopération militaire avec la France, jugés « obsolètes » et « surannés » par le président tchadien, Mahamat Idriss Déby.

© JORIS BOLOMEY / AFP

Des camions transportant des véhicules et du matériel de l’armée française quittent la base aérienne Adji-Kossei pour le port de Douala, au Cameroun, avant le départ complet de l’armée française du Tchad, à N’Djamena, le 29 janvier 2025.

A l’université, le stage est désormais incontournable : « Pour accéder aux masters, le fait d’en avoir réalisé est devenu un prérequis »

Chaque année, environ un tiers des étudiants en fac effectuent une immersion dans le monde du travail. Cette expérience, de plus en plus souvent obligatoire dans les cursus, peut être formatrice, quand les conditions sont réunies.

© Clara Dupré

En direct, guerre en Ukraine : l’armée ukrainienne reconnaît la destruction de plusieurs de ses positions à Tchassiv Yar et à Toretsk

Le groupe opérationnel Khortytsia a annoncé jeudi la destruction de plusieurs de ses positions dans l’oblast de Donetsk. « Des mesures sont prises pour éviter que la situation tactique ne se détériore », écrit-il sur Telegram, sans en préciser la nature.

© HANDOUT / AFP

La ville ukrainienne de Tchassiv Yar, dans l’oblast de Donetsk, le 29 janvier 2025.

« Le revirement de Trump sur TikTok a deux raisons : l’une est économique, l’autre politique »

La chercheuse Nathalie Sonnac analyse, dans une tribune au « Monde », la décision du président des Etats-Unis d’accorder un sursis au réseau social chinois (dont il souhaitait la fermeture en 2020) et alors que celui-ci participe à la fragmentation de la société et menace la démocratie.

© Dado Ruvic / REUTERS

Image d’illustration.
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