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EDF : les saisines du médiateur explosent en 2023

19 avril 2024 à 06:22
EDF : les saisines du médiateur explosent en 2023

Le secteur énergétique français a été marqué en 2023 par une vague inédite de réclamations adressées au médiateur d’EDF, Olivier Fontanié. Cette augmentation, qui s’élève à 37% par rapport à 2022, est liée en particulier aux difficultés rencontrées par les consommateurs et les entreprises pour payer leurs factures, dans un contexte de hausses des prix de l’énergie.

Qui est le médiateur d’EDF et quel est son rôle ?

Le médiateur d’EDF, actuellement Olivier Fontanié, joue un rôle central en tant qu’intermédiaire impartial entre l’énergéticien et ses clients. Sa mission est de traiter les litiges non résolus par les services classiques de l’entreprise, offrant ainsi une dernière voie de recours pour les clients insatisfaits. En 2023, selon le rapport publié le 18 avril 2024, le médiateur a enregistré un nombre record de 7.470 saisines, en hausse de 37%.

La saisine du médiateur est une démarche que les clients peuvent entreprendre après avoir épuisé les voies de résolution habituelles d’EDF. Mais avant de pouvoir saisir le médiateur, le client doit avoir soumis une réclamation initiale à EDF et laissé un délai raisonnable sans obtenir de réponse satisfaisante.

 

Pourquoi une hausse des saisines en 2023 ?

La majorité des litiges en 2023 étaient liés à des augmentations de tarifs et des difficultés financières exacerbées par la fin annoncée du bouclier tarifaire. Les saisines provenant des entreprises concernaient principalement des difficultés à obtenir des réponses à leurs réclamations ou à honorer les contrats signés en période de prix élevés.

Le médiateur a noté une hausse exceptionnelle des demandes des professionnels, tandis que les augmentations étaient plus modérées chez les consommateurs individuels. Malgré la complexité des cas, 84% des réclamations acceptées ont été résolues à l’amiable, souvent dans un délai moyen de 64 jours.

En effet, la majorité des réclamations a été jugé irrecevable. Sur les 7.470 saisines enregistrées en 2023, seulement 1.652 ont ou vont passer entre les mains du médiateur d’EDF. In fine, seulement 23% des dossiers particuliers et 19% des dossiers professionnels auront pu bénéficier de l’aide du médiateur d’EDF pour trouver une résolution amiable qui convienne aux deux parties.

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Trafiquer un compteur Linky pour baisser sa facture : ce que l’on risque

5 avril 2024 à 05:20

compteur linky

Détourner son Linky pour réduire sa facture d'électricité est une pratique qui tente certains foyers, selon un article du Parisien. Mais ce n'est pas sans conséquence. Plusieurs articles de loi peuvent être brandis pour sanctionner ce bricolage.

EDF Tempo ou Vert Électrique Auto : quelle offre choisir pour la recharge à domicile ?

Par : Bob Jouy
1 avril 2024 à 05:03

Les conducteurs de voiture électrique cherchent souvent à optimiser les coûts lorsqu'ils chargent à la maison. Deux offres d'EDF peuvent être particulièrement intéressantes : Tempo et Vert Électrique Auto. laquelle est la meilleure ? C'est l'heure du comparatif.

Nucléaire : utiliser l’épargne des Français pour financer les EPR ?

28 mars 2024 à 09:00
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La facture d’EDF pour la construction des six nouveaux réacteurs EPR prévus d’ici à 2035 est déjà de 30 % supérieure à son budget initial. Pour financer la relance nucléaire, le gouvernement envisage d’utiliser une partie de l’épargne des Français déposée sur le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS).

 

Explosion du budget prévisionnel des nouveaux EPR

Le revirement d’Emmanuel Macron en faveur de la filière nucléaire en 2022 a marqué un tournant dans la politique énergétique de la France. Après une période de cinq ans caractérisée par un ralentissement de cette filière, le président a annoncé en grande pompe la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR2. Une bonne nouvelle pour EDF, mais celle-ci se heurte à une problématique de taille : le financement de la relance nucléaire. À 100% propriété de l’État, cette dernière, en charge de la construction de ces nouvelles petites centrales, a indiqué que son budget prévisionnel de 2021 était passé de 51,7 milliards à 67,4 milliards d’euros en mars 2024.

Des dépassements budgétaires qui s’expliquent principalement par la hausse des coûts de construction, des études d’ingénierie, ou encore les frais de maîtrise d’ouvrage. Le cas de la petite centrale de Flamanville, projet pilote de la relance nucléaire française, qui doit être raccordé au réseau national dès cet été 2024, est symptomatique des défis de la filière nucléaire : initialement prévu pour 3,3 milliards d’euros, son coût a quadruplé, atteignant désormais 13,2 milliards d’euros, pour un retard de 12 ans dans son développement.

L’épargne des Français pourrait financer un tiers du programme

L’État français ne se trouve actuellement pas en capacité de financer les nouveaux EPR. Celui-ci ayant enregistré un déficit budgétaire record en 2023 (5,5 % de son PIB), le gouvernement songe à utiliser l’épargne des Français pour aider à financer les nouveaux EPR. Il faut dire qu’avec un encours cumulé de 571,5 milliards d’euros fin février 2024 pour le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) représentent une manne financière conséquente. Éric Lombard, à la tête de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), considère cette option comme « logique », étant donné l’importance de ces investissements pour la souveraineté énergétique et la décarbonation de la France. La seule réserve émise par le directeur de la CDC est, selon ce dernier, de s’assurer que les investissements dans le nucléaire n’entravent pas d’autres priorités nationales, 59,5 % des montants gérés par la CDC étant alloués au financement des logements sociaux (le reste est géré par les banques et est essentiellement destiné aux PME).

Si d’un côté, cette stratégie pourrait accélérer la transition énergétique française, de l’autre, elle demande une transparence absolue et une gestion rigoureuse des fonds investis. « Si on finance par exemple un tiers du programme nucléaire, cela représentera quelques milliards d’euros par an… c’est quelque chose qui est tout à fait absorbable par l’épargne des Français », affirme Éric Lombard, mettant en avant la capacité d’absorption de l’épargne nationale.

 

 

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Nucléaire : nouveaux réacteurs EPR, EDF explose son budget prévisionnel

27 mars 2024 à 13:53
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La facture d’EDF pour la construction des six nouveaux réacteurs EPR a largement dépassé le budget prévisionnel. Le producteur d’électricité français pointe du doigt la hausse des coûts de développement et de construction du projet.

 

Le budget prévisionnel des nouveaux EPR français en hausse de 30 %

Le projet de construction des six nouveaux réacteurs EPR2, piloté par EDF, affiche désormais un budget prévisionnel qui donne le vertige : 67,4 milliards d’euros, un chiffre qui dépasse largement le budget de 51,7 milliards initialement annoncés en 2021. Cette escalade des coûts, selon les informations de nos confrères des Echos, serait essentiellement due aux études d’ingénierie – qui se sont avérées plus complexes que prévu – ainsi qu’à la hausse des coûts de construction (équipements et mise en service) des nouveaux réacteurs EPR.

Comme le rappelle en effet EDF, le budget de 2021 ne prenait pas en compte les frais liés à la maîtrise de l’ouvrage. Le gouvernement doit encore finaliser le plan de financement des nouveaux EPR, plan qui permettra de déterminer le prix du mégawattheure qui sera produit par les nouveaux réacteurs EPR. Leur mise en service est prévue d’ici à 2025.

 

Les projets internationaux d’EDF ne sont pas épargnés

Les dépassements budgétaires d’EDF ne s’arrêtent pas aux frontières françaises. Les projets d’EPR d’EDF à l’étranger, comme ceux en cours au Royaume-Uni, ont également subi des hausses considérables de leurs coûts initiaux. Par exemple, la construction de l’EPR de Hinkley Point C outre-Manche a vu son estimation grimper, passant de 25-26 milliards à 31-35 milliards de livres.  La filière nucléaire française, après 5 ans de mise à l’arrêt, peine à répondre aux nouveaux objectifs fixés par le gouvernement depuis sa relance, initiée en 2022 par Emmanuel Macron. Manque de personnel qualifié, échéances restreintes… les dépassements budgétaires mettent en lumière les défis auxquels est confronté le secteur nucléaire français.

Pour redresser la barre, EDF mise sur l’optimisation de ses processus et sur la renégociation de certains contrats clés, dans le but de limiter l’impact financier de ces dépassements. L’issue de ces négociations sera déterminante, non seulement pour la trajectoire énergétique du pays, mais aussi pour le porte-monnaie des Français.

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Réacteurs nucléaires : la cadence infernale que promet EDF

22 mars 2024 à 17:18
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EDF, par la voix de son PDG, annonce la construction de deux réacteurs par an dès 2030.

L’Europe se rallie au nucléaire : une aubaine pour EDF

L’Europe renoue de plus en plus avec l’énergie nucléaire. Luc Rémont, PDG d’EDF, voit dans cet élan un signal fort pour accélérer la production d’électricité nucléaire. Avec l’objectif de déployer deux réacteurs annuellement après 2030, EDF souhaite tirer parti de son expertise pour répondre efficacement à cette demande grandissante. Mais au-delà de l’ambition, le groupe français se heurte à un défi de taille : maîtriser les coûts tout en garantissant la fiabilité de ses installations.

Le nucléaire reste un terrain miné par les incertitudes financières. Luc Rémont admet qu’aucun chiffrage précis n’est encore arrêté pour les futurs réacteurs. Toutefois, il maintient que le développement du nucléaire reste économiquement viable, malgré une dette conséquente et des dépassements budgétaires sur les projets en cours.

Le chantier de Flamanville a pris du retard 

Le programme nucléaire d’EDF repose en grande partie sur la technologie EPR, conçue pour marquer le renouveau du secteur en Europe. Malgré les retards et les surcoûts, notamment illustrés par le chantier de Flamanville, Luc Rémont reste confiant. Il évoque les succès passés et la capacité d’EDF à relever de tels défis. Cependant, l’heure est à la rationalisation : pour tenir ses promesses, EDF mise sur l’optimisation et la standardisation de ses fameux réacteurs EPR2.

En visant une production accélérée, EDF ne se positionne pas seulement comme un acteur majeur en France, mais ambitionne aussi de renforcer la présence du nucléaire en Europe. La collaboration avec d’autres pays et la concurrence sur des appels d’offres internationaux témoignent de l’ambition globale du groupe.

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Dissuasion nucléaire : l’Armée et EDF relancent la production de tritium

19 mars 2024 à 14:50
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Avec la polarisation du monde, la France vise à assurer sa capacité de dissuasion nucléaire. Le ministère des Armées a publié un communiqué, lundi 18 mars 2024, annonçant une collaboration entre EDF, le ministère de la Défense et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Cette collaboration vise à relancer la production de tritium, un gaz rare requis dans la fabrication d’armes de dissuasion nucléaire.

 

 

Une collaboration hautement stratégique entre EDF et l’Armée

Le tritium, bien que discret dans le paysage médiatique, est un maillon essentiel de la dissuasion nucléaire, garant de la sécurité nationale. L’annonce de la collaboration entre EDF et le ministère des Armées pour la production de tritium à la centrale de Civaux (Vienne) marque un tournant majeur dans la stratégie de dissuasion nucléaire française. Le tritium, isotope radioactif de l’hydrogène, joue en effet un rôle clé dans l’efficacité des armes nucléaires. Sa production est très complexe et réglementée, ce qui nécessite des infrastructures spécifiques et un savoir-faire technique avancé, domaine dans lequel EDF excelle.

Le ministère des Armées précise que cette opération s’inscrit dans une démarche de longue haleine, initiée dès les années 1990. « Cette collaboration était à l’étude depuis les années 1990 et fait partie d’une planification de longue date, habituelle des outils industriels de la Défense », indique le communiqué officiel. Une convention tripartite entre l’État, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et des énergies alternatives) et EDF définira les contours de cette mission, ainsi que les normes de gouvernance et de sécurité pour chacune des parties.

 

Le défi de la production de tritium

La production de tritium a longtemps été mise à l’arrêt en France. Jusqu’aux années 60, c’était le site de Marcoule (Gard) qui en avait la charge, mais celui-ci a été démantelé en 2009. Or, le cycle de vie du tritium nécessite une production régulière pour maintenir les stocks nécessaires à la dissuasion nucléaire. « Tout stock est réduit de moitié au bout de 12 ans, les trois quarts au bout de 25 ans, 99,5 % au bout d’un siècle », rappelle le ministère des Armées. « La centrale de Civaux a été choisie parce qu’il s’agit de la centrale en service la plus jeune du parc et qu’elle présente donc une capacité de poursuite de sa durée d’exploitation qui est maximale », explique Étienne Dutheil, directeur de la division production nucléaire chez EDF.

 

Deux réacteurs de la centrale nucléaire seront mis à disposition pour cette nouvelle mission. Leur rôle sera d’irradier des matériaux contenant du lithium. Ces matériaux, une fois irradiés, seront ensuite transférés vers un site du CEA qui finalisera le processus de fabrication du tritium. Étienne Dutheil, directeur de la division production nucléaire chez EDF, précise que cette activité annexe ne perturbera pas la mission principale de la centrale, qui reste la production d’électricité. Au vu des enjeux de sûreté et de la nécessité de modifier les paramètres de fonctionnement des réacteurs, la production de tritium ne sera pas immédiate. La centrale de Civaux doit dans un premier temps envoyer un dossier détaillant les modifications et les aménagements prévus sur ses deux réacteurs. Ce dossier sera examiné par l’Autorité de sûreté nucléaire, le gendarme du nucléaire, et l’IRSN, son expert technique, pour des premiers tests prévus d’ici à 2025.

 

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J’utilise EDF Tempo depuis des années, est-ce vraiment plus économique ?

Par : Bob Jouy
11 mars 2024 à 06:15

Une option jusqu'à présent peu répandue chez EDF fait de plus en plus parler d'elle : Tempo. Sur la base d'un historique assez fourni, on peut dresser un bilan : combien gagne-t-on en pratique avec un contrat EDF Tempo par rapport au reste des offres ?

Nucléaire : des investissements massifs à venir à l’usine de la Hague

28 février 2024 à 11:00
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L’usine de La Hague s’apprête à vivre une révolution. Emmanuel Macron et son conseil de politique nucléaire a annoncé des investissements massifs, promettant de redéfinir l’avenir énergétique de la France.

 

La Hague va recevoir un important coup de pouce

Au cœur de la Manche, l’usine de La Hague, opérée par Orano, se prépare à une nouvelle ère. Le conseil de politique nucléaire du 16 février 2024, présidé par Emmanuel Macron, a annoncé un plan d’investissement conséquent pour les décennies à venir. En choisissant de poursuivre le retraitement et le recyclage du combustible nucléaire, la France se projette jusqu’à 2100, anticipant les besoins des nouveaux réacteurs prévus d’ici à 2040-2045.

La décision d’injecter des « investissements importants » dans l’usine de La Hague souligne l’importance stratégique du site dans le paysage énergétique français. Cette injection de capitaux, visant à moderniser et à étendre les capacités de l’usine, reflète l’engagement de la France envers un modèle de cycle fermé. Ce modèle, qui prévoit le traitement et le recyclage des combustibles usagers, s’inscrit dans une vision durable de l’utilisation de l’énergie nucléaire.

Quel avenir pour le site de Melox ?

L’usine de la Hague, lancée à la fin des années 1970, approche de sa fin de vie théorique autour de 2040. La nécessité d’un « grand carénage » se fait sentir pour répondre aux inquiétudes de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) concernant la saturation des capacités d’entreposage. Parallèlement, la question de l’avenir du site de Melox, spécialisé dans la fabrication de combustible Mox, se pose aussi.

Au-delà de La Hague, le gouvernement Macron pose les jalons d’une stratégie nucléaire renouvelée, avec un œil sur les petits réacteurs innovants (SMR) et le projet Nuward d’EDF. Ces initiatives, couplées aux investissements à La Hague, témoignent d’une volonté de faire du nucléaire un pilier central de la transition énergétique française.

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Après la CAF, au tour d’EDF de confirmer les piratages de quelques comptes clients

19 février 2024 à 19:00

[Info Numerama] Le fournisseur d’électricité EDF confirme une vingtaine de connexions illicites sur des espaces clients (entreprises-collectivités.edf.fr). Les hackers derrière ces piratages cherchent d’abord à faire la promotion de leur groupe.

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